Spelling suggestions: "subject:"bransformation numérique"" "subject:"btransformation numérique""
1 |
Évaluation de la maturité de la transformation digitale des organisations : le rôle du capital intellectuel / Maturity evaluation of organization's digital transformation : the role of intellectual capitalHenriette, Emily 03 July 2018 (has links)
L’accélération et l’adoption massive des innovations technologiques ont transformé les usages et les comportements des individus à travers le monde. Les consommateurs utilisent désormais les technologies numériques pour presque tous les usages du quotidien. Le Marché est ainsi en forte évolution. D’une part, l’ensemble des industries font évoluer leurs modèles d’affaire pour tourner leurs offres vers le numérique, d’autre part celui-ci est devenu plus volatile de par l’introduction de nouveaux acteurs dits « disruptifs », entièrement tournés vers le numérique, et capables de mettre en péril n’importe quel acteur. Pour faire face à ces nouveaux enjeux les entreprises mettent en œuvre des programmes de transformation digitale. Ces derniers consistent à faire évoluer la manière de concevoir et fournir des services ou des produits, et de transformer la structure interne de l’entreprise pour la rendre plus compétitive, tout en faisant évoluer les conditions de travail des employés.Les objectifs de cette recherche sont de démontrer le rôle du capital intellectuel (ensemble des actifs immatériels d’une organisation) dans la transformation digitale des organisations et d'identifier dans quelle mesure il peut contribuer à l'évaluation de la maturité d'une organisation dans sa transformation digitale.Notre recherche se décompose en deux phases. Une première phase, descriptive, nous permet au travers d’une étude exploratoire, de décrire le rôle essentiel du capital intellectuel dans la transformation digitale des organisations.La seconde phase, prescriptive, consiste à proposer un modèle de maturité de la transformation digitale, s’appuyant sur les résultats de la précédente étude et appliqué dans une entreprise.Les apports de cette recherche sont multiples. D’une part, elle contribue à la littérature existante dans le domaine des systèmes d’information en sciences de gestion sur la transformation digitale, qui est aujourd’hui limitée et non étudiée au travers de la transformation du capital intellectuel. D’autre part, cette recherche applique différentes méthodes de recherche dont la revue systématique de la littérature, une étude qualitative et la conception d’un modèle de maturité selon l’approche design science. Enfin, cette recherche a aussi un apport pratique en proposant des solutions et des recommandations concrètes à une problématique rencontrée par la plupart des entreprises aujourd’hui / The acceleration and intensive adoption of technological innovations have changed people's behavior. Consumer’ daily activities have now fully integrated digital technologies. Thus, Markets have also been swept away by this wave of change.Organizations from all industries are changing their business models to move toward the development of digital offers. Meanwhile, the market has become more volatile because of new disruptive actors that provide digital services, are more flexible and can put any actor in danger.To face these new challenges, organizations are implementing digital transformation programs. They have the ambitions of changing the way of developing and providing goods & services, and transforming internal structure to make the organization more competitive, while enhancing people's working conditions.The objectives of this research are to demonstrate the role of intellectual capital (all intangible assets of an organization) in the organization’s digital transformation, and to identify in which extent it could contribute to the assessment of an organization’s digital transformation maturity.The research unfolds in two phases. The first phase, descriptive, allows to through an exploratory study, to describe the fundamental role of intellectual capital in the digital transformation of organizations.The second phase, prescriptive, describe the proposition of a digital transformation maturity mode, enriched by the results of the previous study and applied in a company.This research has multiple contributions. First, it strengthens to the existing literature on digital transformation, which is currently limited and not studied via the transformation of intellectual capital. Then, this research uses several research methods such as systematic literature review, a qualitative study and the design of a maturity model. Finally, it provides solutions to practitioners regarding issues shared by most of firms around the world.
|
2 |
La conduite du changement et son impact sur la transformation numérique des organisationsSlioui, El Mahjoub January 2020 (has links) (PDF)
No description available.
|
3 |
Conditions d'émergence d'un service RH numérisé : les déterminants d'intention d'utilisation d'informations RH dématérialisées / No title availableBenali, Anis 18 May 2016 (has links)
Cette recherche porte sur les déterminants de l’intention d’utilisation d’un service RH numérisé par des salariés. Partant des théories d’acceptation et d’adoption des technologies, nous avons adopté le TAM comme noyau de notre modèle. Ainsi, notrerecherche contribue à la compréhension de l’acceptation ou du rejet d’information RH numérisée dans un environnement professionnel, et à la détermination des facteurs explicatifs de cette acceptation et de l’intention d’utilisation par les utilisateurs potentiels. La posture proposée dans notre recherche apporte un éclairage original sur l'adoption des services RH numérisés. Notre recherche met en évidence le rôle important de la fonction RH dans l'adoption du service RH numérisé, le long de sa mise en place et après sa mise en place. Les résultats obtenus suggèrent que les deux croyances de TAM, l'influence sociale, l'image, la compatibilité, l'utilisation volontaire sont des déterminants de l'intention d'utilisation du service RH numérisé. Nos résultats, obtenus après évaluation du modèle structurel et le test des hypothèses en utilisant l'approche PLS, fournissent des indications sur la façon de procéder pour favoriser la mise en place d'un projet de dématérialisation RH et de la transformation numérique de la fonction RH. / This research focuses on the determinants of the intention to use the digital HR information of employees. Based on the approval theories and technology's adoption, we chose the TAM as the core of our model. Thus, our study contributes to the understanding or the reject of the the digital HR information in a professional environment and to find out the explanatory facts of this approval and the intention of using it by potential users. To give an answer to this problematic, the model developed and implemented, is inspired by the theories and theoretical models that treated the behavior of acceptance and use of information systems (TAM TAM2, UTAUT, UTAUT2 .. ) and the results of two exploratory studies. The proposed posture in our search highlights the adoption of digital RH information. Our study also conducted us to well understand the main reasons of the adoption of the e-HRM service by employees. As well as our research puts in obviousness the important role that the RH function plays in the use of the digital RH service along and after its muse en place. The results obtained after the evolution of this framework model and the hypothesis test using the PLS approach suggest that there are hints of the way of proceeding to foster of the settling of the dematerialization of the RH project and the digital transformation of the RH function.
|
4 |
Les réseaux de TPE innovantes, des laboratoires de socialisation politique? : Transformation numérique, apprentissage collectif et émergence de normes / Do innovative SME's networks foster civic involvement ? : Digital transition, collective learning and rules emergenceGheorghiu, Matei 19 December 2018 (has links)
Depuis une dizaine d’années, à la faveur des bouleversements accompagnant la transformation numérique, une nouvelle famille de phénomènes a fait son apparition dans le catalogue des préoccupations académiques légitimes. Citons pêle-mêle les makers, les hackers, les fablabs, hackerspaces et autres tiers-lieux. Un nombre croissant d’études leur est consacré, leur visibilité médiatique est incontournable et une partie des acteurs et structures de cet environnement est engagée dans un processus d’institutionnalisation. Plutôt que d’essayer de faire accéder ces notions à la dignité de catégories sociales objectives, nous avons entrepris dans ce travail de déconstruire leur apparente cohérence en nous appuyant sur l’analyse d’une immersion de plus de 15 ans dans l’écosystème des TPE innovantes. Nous avons par lasuite établi un parallèle entre la dynamique historique de développement du numérique et une dynamique collective d’émergence de nouvelles formes de solidarité. Cette approche nous invite à considérer ces phénomènes comme un symptôme et une étape du processus de transformation des organisations appelé « innovation », au cours duquel les questions relatives aux nouvelles technologies produisent des mobilisations collectives et atteignent ainsi un seuil de politisation aboutissant à l’émergence d’institutions de régulation conjointe. / With the social upheaval engedered by the digital transition, a new class of phenomena has entered the realm of established academic concerns. These include Makers, Hackers, Fablabs, Hackerspaces and other third places. An ever-increasing number of studies are devoted to them. Their media visibility is unavoidable. And some actors within this environment are now engaged in institutionalization. Our aim is not to elevate these notions to the rank of objective social categories. Instead, relying on a fifteen year field immersion within the innovative SME ecosystem, we undertake here thedeconstruction of their apparent coherence. We subsequently draw a parallel between the historic dynamics of digital transition and the collective dynamic that has yielded the emergence of new forms and structures of solidarity. This perspective leads us to consider these objects as a peculiar step in organizations’ transformation process, the digital transition, during wich technoloy related issues tend to produce collective mobilizations. In turn, these pass a threshold of politicization, which leads to the emergence of arenas of « joint regulation ».
|
5 |
Mesure de la maturité numérique des acteurs du secteur bancaire, dans une perspective de transformation digitale / Assessment of the digital maturity of the players in the banking area in a digital transformation perspectiveFayon, David 27 November 2018 (has links)
La banque est un secteur en première ligne de la transformation digitale et se classe en 4e position des secteurs les plus transformés numériquement derrière les technologies de l’information et de la communication, les médias et les services professionnels (Gandhi & al, 2016). En outre, l’explosion des données et le besoin de traitement en temps réel est un défi pour les acteurs pour répondre ou anticiper les besoins des clients. En ce sens, la transformation digitale des banques est emblématique des opportunités et des risques de notre société numérique.Les études tendent à prouver que la performance digitale reflète la performance économique de l’entreprise (Accenture, 2016b). Il devient dès lors d’autant plus important d’effectuer sa transformation digitale pour rester ou devenir une banque performante d’autant plus que la mortalité moyenne des multinationales n’est que de 40 ans (Schatt, 2014).Le préalable à l’analyse peut résider dans la connaissance, par les banques, de leur maturité numérique actuelle.Le modèle développé dans cette thèse s’inscrit dans cette perspective et vise à souligner les forces d’un acteur bancaire et ses points perfectibles pour, dans une perspective opératoire, alimenter la stratégie de transformation des entreprises du secteur. Le point de départ en est une méthode de mesure de maturité numérique de toute organisation (Fayon, Tartar, 2014) qui a été approfondie dans le cadre de ce travail de thèse. La réflexion a été conduite relativement aux tendances structurantes de la transformation digitale, et à un centrage sur le cas du secteur bancaire. Elle s’est nourrie des travaux académiques relatifs au changement de paradigme porté par les technologies numériques et à ceux relatifs au design organisationnel entre autres. Deux enquêtes (l’une sur la banque du futur ; l’autre sur les attentes des générations en matière de service bancaire) et un PoC réalisé dans le cadre du paiement sans contact sur smartphone à La Poste, ont nourri la réflexion pour enrichir notre modèle initial de mesure de la maturité numérique.Pour bâtir le modèle, nous avons fait le choix de nous baser principalement sur les travaux existants dans les deux domaines au cœur de la transformation digitale, d’une part les systèmes d’information où de nombreux outils méthodologiques ont été développés (CMMI, ITIL, CobiT, etc.) et d’autre part le marketing. Chacun des indicateurs du modèle initial a été challengé en s’appuyant sur la littérature dans le domaine ainsi que sur un corpus de données élaboré pour ce travail de thèse.La portée de cette mesure est de deux ordres. Le résultat peut permettre, pour les décideurs qui s’en saisissent – typiquement les acteurs de la transformation digitale (Comex, CDO, Directeur du SI, Directeur marketing) –, d’alimenter la stratégie de transformation digitale de l’acteur considéré (grâce au calcul de la maturité des leviers identifiés et globalement de la banque pour mettre en exergue ses forces et ses faiblesses). Mais cette mesure peut avoir également une portée performative. Elle peut permettre en effet, comme pour tous dispositifs de mesure, de donner un état « objectivé » mais également « objectivant » du niveau atteint par chacun des indicateurs et accompagner dès lors un processus réflexif de transformation digitale.Un certain nombre de limites sont inhérentes à ce travail de thèse, dans sa dimension instrumentale notamment. La cohérence interne du modèle, bien que mise à l’épreuve de différentes démarches analytiques et tests, n’est pas exempte, par construction, d’une part d’arbitraire. La pertinence du modèle, si elle a pu être testée partiellement à l’aune de cas d’entreprise, reste soumise à l’épreuve de la généralisation. Par ailleurs, le caractère évolutif des technologies numériques et des changements sociétaux associés, pourront faire perdre de l’acuité à certains indicateurs. Mais la dimension intrinsèquement performative du modèle pourrait demeurer. / The bank is a front-line sector of digital transformation and ranks 4th in the most digitally-transformed sectors behind IT, media and professional services (Gandhi & al, 2016). In addition, the burst of data and the need for real-time processing is a challenge for the players to meet or anticipate the needs of customers. In this way, the digital transformation of banks is emblematic of the opportunities and risks of our digital society.Studies tend to demonstrate that digital performance reflects the company's economic performance (Accenture, 2016b). It is therefore all the more important to carry out its digital transformation in order to remain or become a performing bank, especially since the average mortality of multinationals is only 40 years (Schatt, 2014).The question is where are the banks going to be in the value chain: continuing vertical integration or horizontal integration to diversify, buy or make partnerships with technological players or fintech?The prerequisite may lie in the knowledge of their current digital maturity. The model developed in this thesis makes it possible to highlight the strengths of a banking player and its perfectible points likely to feed the transformation strategy for its leaders and the related priorities. The starting point is the methodology of measuring digital maturity of any kind of organization (Fayon, Tartar, 2014) that has been challenged as part of this thesis work. Its axes, which define digital maturity, have evolved and are there to number six: Organization, Technology and Innovation, People, Offer, Environment, Strategy.The reflection has been focused on the structuring trends of digital transformation, and a focus on the case of the banking sector. She has been nourished by academic work related to the paradigm shift brought by digital technologies and those related to organizational design among others. Two surveys (one on the bank of the future, the other on the expectations of the generations in terms of banking service) and a PoC realized as part of the contactless payment on smartphone at La Poste french company have fueled the reflection to enrich our initial model of measuring digital maturity.To build the model, we have chosen to rely primarily on existing work in both areas at the heart of digital transformation, on the one hand information systems where many methodological tools have been developed (CMMI, ITIL, CobiT, etc.) and secondly marketing. Each of the indicators of the initial model was challenged by relying on the literature in the field as well as on a body of data developed for this thesis work.The scope of this measure is of two kinds. The result can make it possible for the decision makers who seize it - typically the actors of the digital transformation (Executive Committee, CDO, CTO, CMO) – feed the digital transformation strategy of the considered actor (thanks to the calculation of the maturity of the 6 levers and globally of the bank to highlight its strengths and its weaknesses, it is then necessary to exploit them in the service of its strategy). But this measure can also have a performative scope. It allows, as for all devices measuring tools, to give an "objectivized" but also "objectifying" level reached by each of the indicators and therefore accompany a reflexive process of digital transformation.A number of limitations are inherent to this thesis work in its instrumental dimension in particular. The internal coherence of the model, although tested by different analytical approaches and tests, is not exempt, by construction, from an arbitrary part. The relevance of the model, even if it has been tested partly with some business cases, remains subject to the test of generalization. In addition, the evolving nature of digital technologies and associated societal changes may make some indicators less relevant. But the performative dimension of the model could then remain.
|
6 |
Plis et replis de l'État plateforme. Enquête sur la modernisation des services publics en France / Unfolding the Platform State. An inquiry into the modernisation of french public servicesAlauzen, Marie 18 October 2019 (has links)
Cette thèse propose un examen empirique du programme de modernisation de l’État articulé en France, entre 2014 et 2017, autour du concept d’« État plateforme » et interroge l’intérêt étatique pour la modernité technologique des administrations — souvent qualifiée de numérique. Le cahier des charges confié aux modernisateurs de l’État était le suivant : simplifier la réalisation des démarches administratives des usagers, évaluer et améliorer la qualité des services publics, investir dans des équipements informatiques communs aux administrations, expérimenter de nouveaux modes de gouvernement ; le tout en faisant participer les usagers et les agents publics. Ce programme d’action ne prétendait pas transformer tout l’État, je soutiens qu’il se présenterait plutôt comme une boursoufflure technologique sur le paysage administratif, un pli. Pour rendre compte de ce nouveau monde de la modernisation et de ces conséquences politiques et matérielles, mon travail se positionne au croisement des études des sciences et des techniques, de la sociologie de l’activité et de la sociologie de l’État. À partir d’une enquête ethnographique menée dans le service du Premier ministre responsable de l’activité coordonnée de réforme de l’État, j’analyse cette modernisation en train de se faire, sous la forme alors déterminante des projets. La thèse s’ouvre sur un état des lieux des littératures sur la réforme de l’État et les phénomènes de modernisation. Elle est ensuite divisée en quatre chapitres, chacun retraçant un projet. Tous les projets instrumentés par le design, l’ergonomie, l’informatique, l’économie et la sociologie parcourent une facette de l’action coordonnée de transformation technologique de l’État, en même temps qu’ils explorent un lieu de l’État. / This thesis offers an empirical examination of the programme of state modernization developed in France, between 2014 and 2017, around the concept of the ‘Platform State’. It examines the state’s interest for the technological modernity of public administrations – often labelled digital. The state modernisers’ mandate was as follows: simplify the implementation of administrative procedures, assess and improve the quality of public services for users, invest in digital infrastructure, experiment with new modes of government, involve users and public officials. This programme did not claim to transform the state as a whole. I argue that it constituted rather a technological swelling on the administrative landscape, a fold. To account for this new world of modernisation and its political and material consequences, my work is positioned at the crossroads of science and technology studies, the sociology of activity and the sociology of the state. Based on an ethnographic study carried out in the Prime Minister’s department in charge for the coordinated activity of state reform, I analyse this modernisation in-the-making as a process, and a project. The thesis starts with review of the literature on the reform of the state and the phenomena of modernisation. It is then divided into four chapters, each analysing one specific project. All projects, instrumented by design, ergonomics, computer science, economics and sociology, engage different facets of the state’s transformation, and explore different sites of the state.
|
7 |
Genèse instrumentale des technologies numériques dans les activités des préfets / Instrumental Genesis of Digital Technologies in Prefects' ActivitiesTeisseire, Denis 28 June 2019 (has links)
Les préfets auront pour les prochaines années à poursuivre leur action au sein d’une société française inscrite dans la dynamique planétaire d’un « processus d’appropriation d’une innovation disruptive » et « oblige les utilisateurs à rompre avec leurs manières de faire et de penser antérieures ».Comment ce « personnage » assume ce changement est la question inductrice de cette recherche. Il y-a-t-il transformation, transition, évolution ou évitement ?En ayant recours à la Sémiotique des Transactions Coopératives (STC) sont identifiés dans les narrations recueillies les indices d’une appropriation de cette transition numérique, à travers : - ses impacts cognitivo émotionnels ; - la description des conditions et du contexte d’usage des objets devenus instruments ; - la technique gestionnaire déployée pour réguler la mise en tension sur son bassin de vie.Les principaux apports mettent en évidence : - un nouveau rapport du préfet à la technologie ; - un engagement vis-à-vis de l’innovation en tant qu’appui ou facilitation des initiatives émergentes, plus difficilement en tant que porteur de projet ; - un projet de république numérique qui reste flou, mais qui redistribue le lien social et les modalités d’organisation de l’action collective. / The prefects will have for the next years to continue their action within a French company inscribed in the global dynamics of a "process of appropriation of a disruptive innovation" and "forces the users to break with their ways of doing and to think earlier ".How this "character" assumes this change is the inductive question of this research. Is there transformation, transition, evolution or avoidance?Using the Semiotics of Cooperative Transactions (STC) are identified in the narrations collected the clues of an appropriation of this digital transition, through : - its cognitive and emotional impacts ; - the description of the conditions and the context of use of objects that became instruments; - the managerial technique deployed to regulate the tensioning in his living area.The main contributions highlight : - a new report from the prefect to technology ; - a commitment to innovation as a support or facilitation of emerging initiatives, more difficult as a project leader ; - a draft of a digital republic that remains unclear, but which redistributes the social link and the organizational methods of collective action.
|
8 |
Penser la collaboration dans les organisations à partir des communautés virtuelles sur le réseau social d’entreprise : rapports sociaux et modes de régulation émergents : continuités, contradictions et/ou ruptures / Thinking about collaboration in organizations from virtual communities on the Enterprise Social Network (ESN)Imhoff, Camille 16 March 2018 (has links)
Il semble admis aujourd'hui, tant dans les discours d’entreprise, la littérature managériale et de conseil que dans les études scientifiques, que la performance des organisations repose essentiellement sur la capacité à innover, à constituer une intelligence collective, à capitaliser sur les savoirs et pratiques des collaborateurs dans une société de l’information. Pour cela, les plateformes collaboratives de type réseau social d’entreprise (RSE) se déploient massivement afin d’offrir un outil performant pour la formalisation, la centralisation et la gestion des connaissances. Elles s’inscrivent dans la continuité des transformations des organisations vers des organisations collaboratives, dans le sens où la collaboration désigne un mode d’activité collective où les interactions se font directement, sans intermédiaire, par opposition à la coordination extérieure des tâches. Cependant, la collaboration au sein de communautés en ligne semble à première vue relativement spécifique et cela pour deux raisons. Premièrement parce qu’il s’agit de pratiques collaboratives se référant à un idéal communautaire dans un contexte organisé, hiérarchisé avec des règles instituées. Deuxièmement, il s’agit de pratiques collaboratives spécifiques parce qu’il s'agit d’une collaboration animée et que les problématiques d’animation sur les communautés en ligne semblent être prioritaires pour permettre et assurer la collaboration. En effet, le rôle du community manager, manager / animateur / gestionnaire de la communauté virtuelle apparaît comme central dans les stratégies de collaboration en organisation et cela non seulement dans le lancement, l’alimentation, l’incitation à la logique collaborative, derrière l’apparence de spontanéité et de prise en main par les acteurs, mais également et de façon plus structurelle, dans l’instrumentalisation marketing et managériale de la socialisation. / Today it seems to be commonly recognized in corporate communication, business publications, as well as in scientific publications, that in our information society the ability to innovate, to build collective intelligence and to capitalize on the knowhow and behavior of the coworkers are essential to the organization performance. For that purpose, collaborative platforms such as Enterprise Social Network (ESN) are massively deployed to provide a powerful tool for formalization, centralization and knowledge management. They support the continuous transformation of the current organizations towards collaborative organizations, in the sense that collaboration means a collective approach of the activity with direct interactions without intermediates at the opposite of the coordination by a third party. However, the collaboration within online communities seems at first rather specific for two main reasons. The first reason is that these collaborative practices indeed refer to a community idealistic model but within a well-organized and hierarchized context with its established rules. The second reason is that we are talking of specific collaborative practices in the sense it is a facilitated collaboration and that finding the right way to manage online communities is key to enable and to ensure collaboration. Indeed, the role of the community manager, manager / facilitator / administrator of the virtual community appears to be a central role in the collaboration strategy of a given organization. Behind the appearance of spontaneity and self-sufficiency of the members, it is a central role not only to launch the community but also to keep it up and running as well as to motivate the members to collaborate. It is also essential and in a more structural way in the marketing and managerial instrumentalization of socialization.
|
Page generated in 0.1456 seconds