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Les organismes d'intervention auprès des enfants de la rue à Abidjan (Côte d'Ivoire) : représentations sociales et stratégies d'interventionPira, Kouakou Fiendi January 2006 (has links) (PDF)
Les enfants de la rue occupent les rues, les marchés et autres espaces publics d'Abidjan. Privés de liens familiaux, ils s'en reconstruisent face à la dureté de la vie dans un environnement hostile. Ils ont su s'adapter à cette vie en se forgeant un mode de vie, une culture et un langage propre (le nouchi). Leur vie est faite de violence, de misère et aussi de certaines joies à l'intérieur de groupes d'appartenance.
Certains organismes, à l'image du centre Akwaba de Treichville, du Centre éducatif de Marcory zone 4c et du Bureau International Catholique pour l'Enfance, soutiennent ces enfants en rupture et développent des approches et des solutions pour contribuer à améliorer leur sort. Pour saisir l'orientation des pratiques d'intervention de ces organismes d'Abidjan, notre étude s'est appuyée sur les discours, les opinions et les perceptions des intervenants sur les enfants de la rue. La typologie élaborée par Parazelli (2002, p. 15) a servi de repère théorique pour guider notre analyse de ces représentations sociales. En effet, les intervenants construisent les problèmes et les modes d'intervention en fonction de leurs représentations sociales de ces problèmes et solutions. On note, en Côte d'ivoire, que les représentations sociales à l'intérieur des organismes sont multiples et ne permettent pas de cerner une seule stratégie d'intervention typique aux organismes. Cependant, elles permettent de voir comment, pour utiliser une terminologie propre à Albric (1986, p. 222), cette « [...] grille de lecture et de décodage de la réalité, produit l'anticipation des actes et des conduites (de soi et des autres), l'interprétation de la situation dans un sens préétabli, grâce à un système de catégorisation cohérent et stable ». Ainsi au Centre Éducatif de Marcory zone 4/C où les intervenants véhiculent une représentation plus commerciale sur le problème des enfants de la rue, on explique le problème de la marginalisation des enfants par plusieurs facteurs, mais surtout par leur analphabétisme. Aussi, l'organisme distribue un service d'éducation pour répondre aux besoins de sa clientèle.
Au centre Akwaba du quartier de Treichville, les intervenants ont une représentation familialiste et émancipatoire des enfants de la rue. Et ce sont ces représentations sociales qui orientent les pratiques d'intervention de l'organisme en direction des enfants de la rue. Au Centre Akwaba, les représentations sociales des intervenants sont essentiellement familialistes lorsqu'il s'agit de décrire la situation des enfants de la rue et émancipatoires lorsque les intervenants parlent de la capacité réelle des enfants à sortir de leur marginalité à travers les différents programmes de l'organisme. Dans l'ensemble des organismes, on observe parfois des écarts entre les discours officiels et les pratiques effectives des acteurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Enfants de la rue, Culture de rue, Représentations sociales, Stratégies d'intervention.
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Des travailleurs de rue : points de vue sur l'intervention et la sexualité des jeunes de la rueSamson, Claudine 07 1900 (has links) (PDF)
Le milieu de vie précaire dans lequel vivent les jeunes de la rue a des incidences sur diverses sphères de leur vie personnelle. La sexualité des jeunes de la rue a été étudiée par de nombreux auteurs (Agence de la Santé Publique du Canada [ASPC], 2006; Chase et Aggleton, 2006; Greene, Ennett et Ringwalt, 1999; Haley et al., 2002; Haley et Roy, 2002; Roy et al., 2002; Tevendale, Lightfoot et Slocum, 2009) qui laissent entendre que cette population s'expose à plus de risques au niveau de la sexualité que les jeunes en général. À cet effet, plusieurs efforts d'interventions ont été effectués auprès des jeunes de la rue. Une des interventions qui semble être prometteuse consiste en l'approche de proximité auprès les jeunes de la rue (Slesnick et al., 2009; Greene, Ennett et Ringwalt, 1999). La proximité place au centre de l'intervention le lien de confiance qui se crée avec le jeune de la rue, tout comme la pratique du travail de rue (Pharand, 1995). Les travailleurs et travailleuses de rue sont appelés à intervenir au niveau de la sexualité avec les jeunes de la rue puisqu'ils sont des intervenants généralistes, qui adoptent plusieurs rôles au sein de leur pratique (Fontaine, 2003; Cheval, 2001; Allaoui, 2001; Marcotte et Laflamme, 1998). La présente étude a pour but d'explorer l'intervention en matière de sexualité auprès des jeunes de la rue, selon l'expérience vécue des travailleurs et travailleuses de rue à partir d'une recherche qualitative ayant pour modèle la théorisation ancrée. Neuf travailleurs et travailleuses de rue ont été rencontrés en entrevue non dirigée et ont été interviewés sur leur expérience d'intervention auprès des jeunes de la rue, concernant leur point de vue sur la sexualité de ces jeunes et sur les interventions s'y rapportant. L'analyse des propos de nos interlocuteurs a été effectuée et aboutit à des regroupements qui se classent sous trois grandes catégories, à savoir les fondements d'une pratique ayant le lien comme pilier d'intervention, les interventions au niveau de la sexualité particulières et intimes, et le portrait d'une sexualité tourmentée. Cette analyse met en lumière les défis propres aux travailleurs et travailleuses de rue concernant l'intervention en matière de sexualité auprès des jeunes de la rue. Finalement, la discussion inspirera des recommandations, dans le but d'aider les travailleurs et travailleuses de rue à aborder le sujet de la sexualité en plus d'améliorer les interventions faites auprès des jeunes de la rue.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : travail de rue, jeunes de la rue, intervention en matière de sexualité, éducation sexuelle, sexualité.
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La culture du travail de rue : une construction quotidienneFontaine, Annie 05 1900 (has links)
La présente étude propose d’éclairer la dynamique interactive de construction quotidienne de la culture du travail de rue. Tel qu’elle est présentée au premier chapitre, cette piste de recherche fait écho à différentes préoccupations soulevées par l’indétermination des conditions d’existence et d’exercice du travail de rue aux niveaux de la légitimation sociale de cette pratique, de sa consolidation organisationnelle, de son articulation méthodologique et de l’identification professionnelle de ses praticiens. Après avoir mis en relief les contraintes et défis engendrés par ces différentes formes d’incertitude, la problématique met en lumière l’opportunité de voir dans cette indétermination un révélateur des processus quotidiens de construction culturelle du travail de rue. Un deuxième chapitre présente le cadre théorique constructiviste, interactionniste et ethnométhodologique qui a inspiré la conception de la culture adoptée dans cette recherche. Un troisième chapitre résume la stratégie ethnographique de l’enquête de terrain menée dans l’univers du travail de rue par le biais d’une démarche d’observation participante d’une année au sein d’une équipe locale de travailleurs de rue et des espaces associatifs fréquentés par ces acteurs à l’échelle régionale, provinciale et internationale. Empruntant la métaphore dramaturgique d’Erving Goffman pour décrire « la mise en scène de la vie quotidienne » des travailleurs de rue, une deuxième section d’analyse des données décrit en trois chapitres les interactions sociales des travailleurs de rue dans les « coulisses » de leurs espaces entre pairs, « dans le décor du milieu » à la rencontre de leurs « publics » ainsi que lors de « représentation de leur rôle » en situation d’intervention. Recourant à des récits d’observation et à divers exemples, chacun de ces chapitres explicite les activités routinières et les conversations ordinaires qui prennent forme dans ces différents contextes d’interaction sociale. Le quatrième chapitre décrit la quotidienneté de ma propre incursion comme chercheure dans l’univers des travailleurs de rue et celle dont j’ai été témoin dans la dynamique de l’équipe qui m’a accueillie pendant une année sur une base hebdomadaire. Le cinquième chapitre raconte la vie de tous les jours ayant cours à travers l’intégration des travailleurs de rue sur le terrain et l’activation de leur rôle dans le milieu. Le sixième chapitre reflète différentes manières dont les travailleurs de rue s’inscrivent au quotidien dans des situations d’intervention avec les personnes du milieu et avec les acteurs de la communauté. Un septième chapitre dégage de la description de cet assemblage de routines et de codes de langage des travailleurs de rue une interprétation des processus et des produits de la « culturation » de cette pratique, c’est-à-dire une certaine lecture des processus interactifs de production de cette culture et de la constellation de significations produites et mobilisées par les acteurs impliqués. / The present study proposes to explore the dynamic interaction of the daily cultural construction of street work. The first chapter illustrates the various concerns that emerge from some of the uncertainties related to the experience of practice as well as the various conditions of street work. In particular, the practice’s social legitimacy, the organizational context, its approach to intervention and the practitioner’s professional identity will be explored. After having highlighted the constraints and challenges posed by these different forms of uncertainties, those are exposed again, but from a perspective of an opportunity to understand the cultural construction of street work. The second chapter presents the theoretical framework for the research, which is based on a constructivist, interactionist and ethnomethodological perspective. A third chapter summarizes the strategies for ethnographic fieldwork as undertaken during a one year process of data collection. This chapter also explores the research method which draws from participant observation, which was undertaken within a local team of street workers and their various associative contexts at regional, provincial or international levels. In borrowing from the dramatic metaphor of Erving Goffman to describe "the stages of everyday’s life" of the street workers, the data analysis will then be presented in three distinct sections, highlighting Goffman’s components, that is the social interactions of street workers "backstage" between peers; "in the setting" to meet their "public"; and finally, during "representation of their roles" in interventional situations. Using case observations and drawing from various examples, each section explains how the routines and ordinary conversations shape the social interactions in those work contexts. The fourth chapter describes my daily research involvement, in the world of street workers as well as my role as an observer which was to witness the dynamics of the team who had welcomed me weekly during a period of one year. The fifth chapter illustrates everyday experiences of street workers as seen through their activities and conversations as well as the actualization of their roles in their practice environment. The sixth chapter reflects on ways in which street workers are involved in different types of interventions and with people and actor they accompany in the community. A seventh chapter outlines the description of a set of routines, the language codes the street workers use and the interpretation they give and produce through the process of "culturation" of street work. In other words, we explore how workers read the interactive processes of this culture and how the meanings are produced and mobilized by the actors involved.
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La culture du travail de rue : une construction quotidienneFontaine, Annie 05 1900 (has links)
La présente étude propose d’éclairer la dynamique interactive de construction quotidienne de la culture du travail de rue. Tel qu’elle est présentée au premier chapitre, cette piste de recherche fait écho à différentes préoccupations soulevées par l’indétermination des conditions d’existence et d’exercice du travail de rue aux niveaux de la légitimation sociale de cette pratique, de sa consolidation organisationnelle, de son articulation méthodologique et de l’identification professionnelle de ses praticiens. Après avoir mis en relief les contraintes et défis engendrés par ces différentes formes d’incertitude, la problématique met en lumière l’opportunité de voir dans cette indétermination un révélateur des processus quotidiens de construction culturelle du travail de rue. Un deuxième chapitre présente le cadre théorique constructiviste, interactionniste et ethnométhodologique qui a inspiré la conception de la culture adoptée dans cette recherche. Un troisième chapitre résume la stratégie ethnographique de l’enquête de terrain menée dans l’univers du travail de rue par le biais d’une démarche d’observation participante d’une année au sein d’une équipe locale de travailleurs de rue et des espaces associatifs fréquentés par ces acteurs à l’échelle régionale, provinciale et internationale. Empruntant la métaphore dramaturgique d’Erving Goffman pour décrire « la mise en scène de la vie quotidienne » des travailleurs de rue, une deuxième section d’analyse des données décrit en trois chapitres les interactions sociales des travailleurs de rue dans les « coulisses » de leurs espaces entre pairs, « dans le décor du milieu » à la rencontre de leurs « publics » ainsi que lors de « représentation de leur rôle » en situation d’intervention. Recourant à des récits d’observation et à divers exemples, chacun de ces chapitres explicite les activités routinières et les conversations ordinaires qui prennent forme dans ces différents contextes d’interaction sociale. Le quatrième chapitre décrit la quotidienneté de ma propre incursion comme chercheure dans l’univers des travailleurs de rue et celle dont j’ai été témoin dans la dynamique de l’équipe qui m’a accueillie pendant une année sur une base hebdomadaire. Le cinquième chapitre raconte la vie de tous les jours ayant cours à travers l’intégration des travailleurs de rue sur le terrain et l’activation de leur rôle dans le milieu. Le sixième chapitre reflète différentes manières dont les travailleurs de rue s’inscrivent au quotidien dans des situations d’intervention avec les personnes du milieu et avec les acteurs de la communauté. Un septième chapitre dégage de la description de cet assemblage de routines et de codes de langage des travailleurs de rue une interprétation des processus et des produits de la « culturation » de cette pratique, c’est-à-dire une certaine lecture des processus interactifs de production de cette culture et de la constellation de significations produites et mobilisées par les acteurs impliqués. / The present study proposes to explore the dynamic interaction of the daily cultural construction of street work. The first chapter illustrates the various concerns that emerge from some of the uncertainties related to the experience of practice as well as the various conditions of street work. In particular, the practice’s social legitimacy, the organizational context, its approach to intervention and the practitioner’s professional identity will be explored. After having highlighted the constraints and challenges posed by these different forms of uncertainties, those are exposed again, but from a perspective of an opportunity to understand the cultural construction of street work. The second chapter presents the theoretical framework for the research, which is based on a constructivist, interactionist and ethnomethodological perspective. A third chapter summarizes the strategies for ethnographic fieldwork as undertaken during a one year process of data collection. This chapter also explores the research method which draws from participant observation, which was undertaken within a local team of street workers and their various associative contexts at regional, provincial or international levels. In borrowing from the dramatic metaphor of Erving Goffman to describe "the stages of everyday’s life" of the street workers, the data analysis will then be presented in three distinct sections, highlighting Goffman’s components, that is the social interactions of street workers "backstage" between peers; "in the setting" to meet their "public"; and finally, during "representation of their roles" in interventional situations. Using case observations and drawing from various examples, each section explains how the routines and ordinary conversations shape the social interactions in those work contexts. The fourth chapter describes my daily research involvement, in the world of street workers as well as my role as an observer which was to witness the dynamics of the team who had welcomed me weekly during a period of one year. The fifth chapter illustrates everyday experiences of street workers as seen through their activities and conversations as well as the actualization of their roles in their practice environment. The sixth chapter reflects on ways in which street workers are involved in different types of interventions and with people and actor they accompany in the community. A seventh chapter outlines the description of a set of routines, the language codes the street workers use and the interpretation they give and produce through the process of "culturation" of street work. In other words, we explore how workers read the interactive processes of this culture and how the meanings are produced and mobilized by the actors involved.
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