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Fiction, folie et traitement de l'histoire dans La grande tribu de Victor-Lévy Beaulieu

Parent-Durand, Sébastien 12 1900 (has links) (PDF)
La fondation d'une littérature « nationale » n'est possible que dans la réactualisation du mythe ou de l'événement mythique, qui restent tous deux introuvables ici, chez nous, nous dit Victor-Lévy Beaulieu dans une entrevue réalisée en 1979, suite à la parution de Monsieur Melville. Ce mémoire reconnaît donc, dans un premier temps, cette alliance que fait systématiquement Beaulieu entre la question nationale du Québec et son inscription « dans » l'histoire, toutes deux encore non-advenues selon lui, et pourtant essentielles au développement et à la postérité d'une littérature dite « nationale ». L'apparition du texte historique, tel qu'on le retrouve finalement dans La grande tribu, reste un événement singulier dans l'œuvre de Victor-Lévy Beaulieu. Inspiré par la méthode de Michelet, qui, tel un romancier a su donner corps et voix aux grandes figures de l'histoire, l'auteur choisit de présenter huit personnages du XIXe siècle, en alternance avec un récit de fiction, comprenant l'invention d'une épopée québécoise (reprenant le parcours allant de la Bretagne à la grande traversée, à la rencontre des « sauvages » d'Amérique aboutissant au premier métissage, à la Nouvelle-France jusqu'à la Conquête anglaise) qu' il présente à travers le trou du crâne d'un interné. L'auteur suggère une façon nouvelle de raconter, fondée sur une apparente tension axiomatique entre la fiction et l'histoire. Par conséquent, nous croyons que le roman appelle une analyse détaillée des enjeux liés au traitement de l'histoire. L'essai philosophique Temps et récit, de Paul Ricœur, propose un regard pertinent pour étudier cette complexité narrative, et sera convoqué à divers endroits dans le mémoire pour éclairer les enjeux soulevés. Nous proposons donc une entrée en matière abordant exclusivement le travail d'écriture historiographique de Beaulieu, qui se trouve dans la partie des Libérateurs. Seront soulevées, à travers une analyse de ces textes biographiques, bon nombre de questions liées au discours proprement historique de Beaulieu. Dans le deuxième chapitre, et à partir de l'un des entrecroisements narratifs majeur, impliquant le libérateur Jules Michelet et le personnage lésionnaire Habaquq Cauchon, nous nous pencherons sur les chapitres de fiction, en abordant l'un des éléments clés, soit la folie, présentée sous diverses appellations, dont l'« hystérie-historique ». Les auteurs placés en bibliographie par Beaulieu seront convoqués afin d'éclairer certains aspects du récit, et ainsi faire la lumière sur les différents enjeux reliés au contexte de l'enfermement psychiatrique. Au troisième chapitre, il nous faudra étudier le jeu sur les registres mythologique, épique, grotesque, qui donnent à ce roman sa forme et sa matière, et mettent en acte le désir de hausser l'histoire et la mémoire de ce pays au statut des mythes universels. La langue de Beaulieu est la proie de métamorphoses et offre au récit une portée avant tout littéraire. La plasticité de la langue, incarnée par les figures signifiantes de Claude Gauvreau et de Walt Whitman, cherche à nous ramener aux origines de l'humanité, tout comme le recours à l'animalité, omniprésent dans l'œuvre de l'écrivain. L'usage du grotesque mène à la guérison de l'« hystérie historique » du personnage (la fusion du cerveau porcin et humain, la révolution carnavalesque du Québec), et au rétablissement du rapport au temps, dorénavant équilibré. Dans ce mémoire, ce sont ces complexes intrications du grotesque, de l'épique et du sublime qu'il faudra reconnaître. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Victor-Lévy Beaulieu, La grande tribu, Historiographie, Folie, Mémoire/Oubli, Internement.
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Le canon de Scanderbeg au coeur du coutumier albanais / The Canon of Scanderbeg in the heart of Common law

Mecorrapaj - Cani, Xhyher 26 January 2011 (has links)
Le Canon de Scanderbeg n'est libellé ni proclamé par aucun organe législatif ou exécutif de l'État, il n'est décrété par aucun monarque et n'est imposé par aucun envahisseur : le droit coutumier est né de la nécessité de régler la vie des communautés rurales sur le plan judiciaire en l’absence de lois.Un rôle important y est accordé aux Anciens dans la gestion de la vie de la communauté rurale. Jusqu’à la création de l'État albanais, les us et les coutumes ont fonctionné comme des organes régissant les rapports entre personnes, entre membres d’une famille, d’une tribu, d’une région et entre les régions.Au fil du temps, ils sont devenus des normes, donnant naissance au droit coutumier albanais. L'évolution du droit coutumier non écrit s'est reflétée au cours des siècles dans les normes coutumières.Le Canon de Scanderbeg est conçu comme une unité organique comportant des éléments convergents et divergents avec les autres Canons. Cette diversité y a été représentée en une mosaïque de nuances définies en termes spécifiques.Le coutumier de Scanderbeg est riche en normes qui embrassent plusieurs aspects de la vie du peuple ; leur diversité témoigne de l'ancienneté de son usage.Bien qu’il offre l’aspect d’une unité organique indépendante, le Coutumier de Scanderbeg, au même titre que les autres coutumiers du peuple albanais, se rattache d'une part à une plus grande unité et d'autre part se subdivise à son tour en plusieurs subdivisions plus petites.Il confirme l’idée que les différents coutumiers du peuple albanais ont un grand nombre de points de contact entre eux ; cela justifie la thèse de l'existence d'un patrimoine commun comme une unité plus haute, que l'on peut appeler le droit coutumier du peuple albanais.Le Canon de Scanderbeg est donc considéré comme un corpus juris appliqué jusqu'à une période récente dans les régions placées sous la domination des Kastriotes, en particulier les régions de Mat, Krujë, Dibër, Kurbnesh, Bendë, Tamadhë et Martanesh.Le Canon de Scanderbeg comprend 225 pages ; il est reparti en 7 parties, 33 chapitres, 241 articles et 3534 paragraphes. Cette œuvre traite de l'organisation de la vie en famille, des droits et des devoirs de ses membres, des règles concernant le domicile et le patrimoine, du droit au patrimoine et à l'héritage, de la division de la famille, de la vente et l'achat d'une maison, des institutions de l'hospitalité et de la parole donnée, de l'organisation et de la cohabitation au niveau du voisinage et au niveau régional.Elle évoque aussi la hiérarchie et le fonctionnement de la vie au sein de la famille, de la tribu, du village, de la bannière, de la région, ainsi que des droits et des devoirs de l'individu et de la collectivité. Les normes coutumières de la vendetta, de la justice privée, des institutions, des garanties, du serment et de la réconciliation font l’objet de chapitres particuliers. On y trouve aussi des normes qui définissent la position des institutions religieuses, de l'église et de la mosquée. / The research on the canon law is an important aspect of the study of the history of Albanian people, particularly of their culture. Its evolution over the centuries has also been expressed in unwritten norms, inherited generation after generation, which reflect the socio-economic situation of different regions during the past periods and which in Albania were given the name of Greek-Byzantine origin”kanun” (canon).We know the Canon of Scanderbeg, the Canon of Dukagini, the Canon of Malsia e Madhe and of the Laberia. As early as the beginning of the XIXth century in the context of the research on the research on the Albanian history, language and culture, the first studies undertaken by foreign albanologists on the ethnocultural traditions became apparent.Among them, there were travelers and diplomats, as; Lik, Pukvil, A. Bue, Hekard, who fokuced genuine on the customary law. By the middle of the 19tth century an important step was made in this direction by the Austrian consul J.G Han who made known to the scientific world, the customary law and its institutions, the ancient character of which, as he pointed and was closely linked which the origin of the Albanian people.Han made an introduction of the law of the Mountains of the Canon of Scanderbeg which operated in Mat and Diber. In this wide territory lay in the past the principality of the Kastriots, whose memory, besides the documents is also preserved in numerous legends and toponyms, which Albanian people devoted to Scanderbeg. In this territory there exists a very detailed variant of the Canon, which Albanian people call the Canon of Scanderbeg. This canon contains similar fundamental principles of canonical law, but in the traces of its development, we also come across alien influences, especially those of the Sheriat.
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La Fragmentation urbaine comme réponse à l'effondrement de l'état : le cas de Sebha-Libye / Urban fragmentation as a response to the collapse of the state : the case of Sebha-Lybie

Khoso, Ali 04 July 2016 (has links)
La ville de Sebha a connu, sous la Jamahiriya une extension significative de sa superficie urbanisée et de ses équipements ainsi que de sa population. Cette croissance était la traduction d’une volonté claire des planificateurs de faire de Sebha un projet-phare et la « Porte de l’Afrique ». Cependant, le développement de la ville a été régi par des considérations, considérations tolérées sinon encouragées par les autorités, lesquelles ont favorisé des pratiques de ségrégation entre les lignages et les ethnies. Chaque tribu était dès lors dominante au sein d’un quartier. Depuis le soulèvement de 2011, la ville porte les traces spatiales et sociales des traumatismes causés par l’effondrement de l’État et la domination des milices. Cependant, la capitale du Fezzan a survécu à la chute de la Jamahiriya et à la succession des guerres intestines qui fragmentent son espace, grâce à une série de leviers qui lui ont assuré une certaine pérennité et principalement ; le dynamisme des réseaux de l’économie informelle, à l’instar de la prédation des ressources et de la contrebande, le processus de territorialisation portées par les tribus de la ville. / The city of Sebha has known in the Jamahiriya era, an important extension of its urbanized area, its social equipments, its infrastructures and its population. This growth was the consequence of a clear will of the planners to make Sebha as a flagship project and the « Gateway to Africa ». However, the develpoment of the city has been governed by several considerations. Considerations tolerated and encouraged by the authorities, which have promoted segregation pratices between lineages and tribes. Therefore, each tribe was dominant in a district. Since the uprising in 2011, the city bears the traces of spatial and social traumatism caused by the collapse of the state and the dominance of militias. The capital of Fezzan survived at the fall of the Jamahiriya and the succession of the civil wars that fragment her space, favour of the series of reasons that assured to the city a certain continuity and mainly ; the dynamism of networks in the informal economy, like predation of the resources, smuggling, territorialisation process practiced by the tribes of Sebha.
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Effets de la frontière tuniso-libyenne sur les recompositions économiques et sociales des Werghemmas de la possession à la réappropriation des territoires. : De la possession à la réppropriation des territoires / Effects of the tunisian-libyan borders on the economical and social recompositions of Werghemma tribes : From the possession to the re-appropriation of territory

Tabib, Rafaâ 22 December 2011 (has links)
La J’farra, région traversée par la frontière tuniso-libyenne constitue le territoire historique des confédérations tribales ; les Werghemmas et les Nouaïels. Depuis près d’un siècle, elle connaît un ensemble de mutations qui affectent aussi bien les modes d’exploitation des ressources que le paysage. D’une région principalement pastorale, dominée par une organisation sociale tribale et nomade, la J’farra a connu une période de marginalité économique avant de devenir, depuis l’année 1989 la terre de la contrebande. Toutefois, malgré l’expansion spectaculaire des activités informelles, la J’farra n’est pas uniquement une aire de tolérance établie par les autorités, ni une zone d’exemption économique ou d’exception juridique, mais un territoire où s’articulent des revendications émanant des groupes tribaux locaux, des formes de subversion de la frontière, des activités informelles de diverses formes inhérentes à la mondialisation des échanges et des représentations symboliques ancrées dans les valeurs du passé. La frontière, jadis infranchissable, a contribué à la déstructuration des territoires tribaux, au dépérissement des modes de valorisation des ressources locales. Cet état de fait s’est aussi accompagné par des politiques de sédentarisation des anciens nomades qui ont certes atteint des seuils relativement avancés, mais ne sont jamais parvenus à éradiquer les anciennes constructions territoriales et à dissoudre les identités qui leur étaient afférentes. Cette situation inachevée a permis, lorsque les réseaux tribaux locaux ont réussi à créer une nouvelle réalité économique grâce aux activités informelles autour de la frontière, que s’engage un début de re-territorialisation inverse. Les réseaux sont animés principalement par une catégorie particulière ; les aâmem. Toutefois, le territoire émergeant dans la J’farra n’est pas homogène et donne lieu à une série d’affrontements. La transgression de la frontière, la banalisation de son franchissement par les descendants des anciens nomades, la réactivation des anciennes solidarités tribales au sein de réseaux commerciaux informels transfrontaliers et l’intégration au marché globalisé, ouvrent la voie à la réinvention, selon de nouvelles pratiques, de l’ancienne « conception de vivre » de la population de la J’farra et de son territoire. / The J'farra, the region crossed by the Tunisian-Libyan border, is the history land of tribal confederations; the Werghemmas and the Nouaïels. For nearly a century, she knows a set of mutations that affect both types of resource and the landscape. In a predominantly pastoral region, dominated by a tribal and nomadic social organization, the J'farra experienced a period of economic marginality before becoming, since the year 1989 the earth of smuggling. However, the J'farra is not only an area of tolerance established by the authorities or an exemption zone economic or legal exception, but a territory of structured claims from local tribal groups, forms of subversion of the border, informal activities of various forms inherent in the globalization of trade and symbolic representations based on the values of the past. When the local tribal networks have succeeded in creating a new economic reality through informal activities around the border, agrees that an early re-territorialisation around. The networks are driven primarily by a particular category, the aâmem. The aâmem have shown themselves capable of inventing alternative forms of supervision that have replaced those of the state and managed to "make land". However, the territory in the emerging J'farra is not homogeneous and leads to a series of clashes. In addition, the network is a system j'farri action and authority, and it is characterized by a hierarchy and inequality among its members, generating divisions among its members. The activity of the informal network of transnational j'farri not working in opposition to the State territory as against the state institution to which he tries to escape. The transgression of the border, the trivialization of its crossing by the descendants of ancient nomads, the reactivation of old tribal solidarity within border informal trade networks and the integration to the globalized market, paving the way for the reinvention, according to new practices , the former "conceiving of life" of the population of J'farra and its territory.
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Dynamiques comparées de l'urbanisation en milieu tribal (Tunisie et Mauritanie)

Bisson, Vincent 03 December 2005 (has links) (PDF)
La sédentarisation des nomades du monde arabe reconfigure les territoires et engendre de nouveaux espaces de négociation, parallèlement à la remobilisation des solidarités tribales ('açabiyyât) dans les anciennes localités. La comparaison de quatre villes, Douz et Kébili en Tunisie, Kiffa et Tijikja en Mauritanie, remet en cause l'opposition culturelle entre nouveaux pôles de sédentarisation et vieilles cités oasiennes. Dans un État "fort" (la Tunisie), les 'açabiyyât sont détribalisées, mais le droit coutumier est instrumentalisé. On assiste à un repli des communautés sur des enclaves foncières, et la ville de tribu est une ressource patrimoniale à défendre et à se partager. À l'inverse, dans un État "tribal" (la Mauritanie), on assiste à une ascension en direction de l'État. La tribu est sans impact spatial majeur au sein de l'espace urbain, mais la ville est érigée en étendard d'un néo-tribalisme en quête d'État à ponctionner.
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EFFETS DE LA FRONTIERE TUNISO-LIBYENNE SUR LES RECOMPOSITIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES DES WERGHEMMAS, de la possession a la réappropriation des territoires.

Tabib, Rafaâ 21 December 2011 (has links) (PDF)
Avant que la J'farra ne soit partagée, à la fin du XIXème-début du XXème siècle, entre deux Etats par une frontière internationale - la Tunisie, protectorat français, d'un côté ; la Tripolitaine, province de l'Empire ottoman, d'un autre côté -, elle constituait le territoire historique des confédérations tribales des Werghemmas et des Nouaïels, lesquelles s'y interpénétraient étroitement. Aujourd'hui, près d'un siècle plus tard, elle témoigne d'un ensemble de transformations qui ont affecté aussi bien les modes d'exploitation de ses ressources que ses paysages. Région principalement pastorale, caractérisée par une organisation sociale tribale et nomade, la J'farra a d'abord connu une longue période de marginalisation économique, avant de devenir, à partir de 1989, un espace de la contrebande. Toutefois, malgré l'expansion spectaculaire de ses activités informelles, il serait dangereusement réducteur de considérer la J'farra comme étant simplement une aire de tolérance établie par les autorités, ou une zone d'exemption économique ou d'exception juridique, car elle est aussi un territoire où s'articulent des revendications émanant des groupes tribaux locaux, des formes de subversion de la frontière et des activités informelles extrêmement variées, et donc où interfèrent représentations symboliques ancrées dans les valeurs du passé d'un côté, modes de faire et comportements inhérents à la mondialisation des échanges d'un autre côté. Cette frontière, qui était jadis infranchissable, a contribué à la déstructuration des territoires tribaux et au dépérissement des modes " traditionnels " de valorisation des ressources locales. Ces transformations ont été favorisées par les politiques de sédentarisation des anciens nomades, même si celles-ci, bien qu'ayant revêtu une ampleur assez grande et ayant mobilisé des moyens importants, ne sont réellement jamais parvenues à éradiquer les anciennes constructions territoriales et à dissoudre les identités qui leur étaient afférentes. Cette situation d'inachèvement a permis, lorsque les réseaux tribaux locaux ont réussi à créer une nouvelle réalité économique grâce aux activités informelles autour de la frontière, que s'engage un début de re-territorialisation inverse. Les réseaux sont animés principalement par une catégorie particulière, les aâmem. Ceux-ci constituent l'élite dominante qui est parvenue à instaurer une nouvelle forme de solidarité tribale, la nouveauté résidant en ce que cette solidarité ne se réfère plus exclusivement, désormais, aux fondements essentiels de l'ancienne configuration sociale tribale, que sont la propriété communautaire des parcours et la sécurité collective, mais qu'elle résulte de l'établissement d'un faisceau d'intérêts propres au groupe tribal, dont les plus importants sont en rapport avec le commerce informel, étant entendu que, d'une part, la participations de chacun des membres du groupe à cette forme de commerce revêt des niveaux inégaux, et que, d'autre part, cette participation demeure ouverte à l'ensemble des membres des lignages j'farris. Les aâmem se sont montrés capables d'inventer des formes alternatives d'encadrement qui se sont substituées à celles de l'Etat et sont parvenues à " faire territoire " jusqu'à faire ré-émerger, au moins dans une certaine mesure, des frontières qui s'inscrivent à la fois concrètement dans l'espace et idéellement dans les représentations. Toutefois, ce territoire qui a émergé dans la J'farra n'est pas homogène et le processus dont il résulte s'est accompagné d'une série d'affrontements. Par ailleurs, le réseau j'farri constitue un système d'action et d'autorité et, en cela, il est caractérisé par une hiérarchie et une inégalité entre ses membres, ce qui génère là encore des clivages entre ceux-ci. Comme l'inégalité en son sein est contraire au code des valeurs tribales, et dénoncée par lui, les modes de régulation interne s'efforcent d'atténuer les oppositions. La prospérité et la pérennité du réseau dépendent de l'unité des ses membres et de son territoire, ainsi que de la persistance du phénomène de la frontière, devenue une ressource grâce à sa subversion. L'activité du réseau informel transnational j'farri fonctionne moins en opposition au territoire étatique que contre l'institution étatique elle-même, à laquelle il essaie d'échapper. La transgression de la frontière, la banalisation de son franchissement par les descendants des anciens nomades, la réactivation des anciennes solidarités tribales au sein de réseaux commerciaux informels transfrontaliers et l'intégration au marché globalisé, ouvrent la voie à la réinvention, selon de nouvelles pratiques, de l'ancienne " conception de vivre " de la population de la J'farra et de son territoire.
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Narrativas audiovisuales y la creación de tribus urbanas. Star Wars comunidades The Force Perú y Legion 501

Vargas Capa, William’s Andrés 29 November 2019 (has links)
En la actualidad, las agrupaciones sociales se han consolidado no solo por brechas en la sociedad, pues se ha encontrado un nuevo medio de asociacionismo por consumo, principalmente de las surgentes de los productos audiovisuales. Las redes sociales refuerzan este planteamiento de una identidad y los usuarios participan activamente en ellas. / At present, social groups have been consolidated not only by gaps in society, as a new means of associationism has been found for consumption, mainly from the sources of audiovisual products. Social networks reinforce this approach to an identity and users actively participate in them. / Trabajo de investigación
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La résolution de conflits en milieu tribal au Proche-Orient (solha) : d'une pratique arabe traditionnelle à des principes universels

Khatcherian, Meher 08 1900 (has links)
Avant-propos: La résolution de conflits s’est installée dans les cursus universitaires comme une discipline à part entière sinon comme une orientation au sein de plusieurs sciences sociales. En effet, ce champ d’étude fait de plus en plus l’objet de réflexions en sciences politiques, en sociologie, en anthropologie, etc, et ce, de par l’interdisciplinarité des questionnements qui en relèvent. Toutefois, la dimension religieuse, souvent considérée comme source de conflits, est quasi inexistante lorsqu’il est question d’approches de résolution. Nous nous proposons donc d’examiner la solha, une pratique proche orientale au sein de laquelle le fait religieux est une composante essentielle à la réconciliation escomptée. Note concernant la translittération: Les termes provenant de l’arabe feront l’objet d’une translittération phonétique basée sur le français. Notez que les translittérations en langue française sont différentes de celle en langue anglaise. Par exemple, le terme solha trouvera son équivalent anglais dans le terme sulha (d’où la différence d’orthographe entre le contenu de cette étude et les citations qui proviennent d’articles anglophones). De plus, notez que le genre (féminin, masculin) des termes translittérés reprendra celui de la langue d’origine, l’arabe. Ainsi, solha sera féminin, jaha aussi, etc… Finalement, pour des raisons de clarté, les termes translittérés seront tous en italique dans le texte. / La solha (« réconciliation » en arabe) est une méthode de résolution de conflits millénaire provenant du milieu tribal proche oriental. Bien au delà du simple règlement de litige, cette réconciliation vise à rétablir l’harmonie au sein des tissus sociaux déchirés. Habilitée à traiter toutes sortes de conflits, de la simple forme pénale aux cas criminels les plus complexes (cycles de vengeances et de vendetta), la solha s’est adaptée à des milieux très différents. La cause principale de son efficacité semble être l’universalité de ses principes fondamentaux (le pardon, la nécessité d’une réinsertion sociale du coupable, la satisfaction des victimes, etc.) ainsi que l’adéquation de ses rituels de réconciliation aux mœurs des populations qui la pratiquent. Ce mémoire cherche à approfondir notre compréhension de cette approche traditionnelle afin d’enrichir nos connaissances et moyens en termes de résolution de conflits contemporains. A cette fin, seront isolés les éléments fondamentaux qui font l’efficacité de cette méthode. Ceux-ci constitueront un modèle théorique minimal de la solha qui permettra d’entamer, à ce stade de l’étude, une réflexion quant à la possibilité de transposer de tels acquis à des milieux d’interventions nouveaux. / The sulha (“reconciliation” in Arabic) is a thousand years old conflict resolution method used in the near east tribal world. Far beyond a simple mediation, its objective is a solid reconstruction of the destroyed social network. Habilitated to deal with all kinds of conflicts, from simple penal cases to long lasting vendettas, the sulha process has proven its usefulness in very different social milieu. The most evident reason for this success has been its dual composition: fundamental principles that seem universal (forgiveness, social reinsertion of the guilty, satisfaction of the victims, etc.) and adaptive rituals that fit into people’s customs. This thesis seeks to enrich our knowledge and means in terms of conflict resolution by trying to reveal the mechanisms that make this method so efficient. The main objective is to compose a basic theoretical model of the sulha that would open a reflection about the possibility of transposing this model to new intervention contexts.
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La résolution de conflits en milieu tribal au Proche-Orient (solha) : d'une pratique arabe traditionnelle à des principes universels

Khatcherian, Meher 08 1900 (has links)
La solha (« réconciliation » en arabe) est une méthode de résolution de conflits millénaire provenant du milieu tribal proche oriental. Bien au delà du simple règlement de litige, cette réconciliation vise à rétablir l’harmonie au sein des tissus sociaux déchirés. Habilitée à traiter toutes sortes de conflits, de la simple forme pénale aux cas criminels les plus complexes (cycles de vengeances et de vendetta), la solha s’est adaptée à des milieux très différents. La cause principale de son efficacité semble être l’universalité de ses principes fondamentaux (le pardon, la nécessité d’une réinsertion sociale du coupable, la satisfaction des victimes, etc.) ainsi que l’adéquation de ses rituels de réconciliation aux mœurs des populations qui la pratiquent. Ce mémoire cherche à approfondir notre compréhension de cette approche traditionnelle afin d’enrichir nos connaissances et moyens en termes de résolution de conflits contemporains. A cette fin, seront isolés les éléments fondamentaux qui font l’efficacité de cette méthode. Ceux-ci constitueront un modèle théorique minimal de la solha qui permettra d’entamer, à ce stade de l’étude, une réflexion quant à la possibilité de transposer de tels acquis à des milieux d’interventions nouveaux. / The sulha (“reconciliation” in Arabic) is a thousand years old conflict resolution method used in the near east tribal world. Far beyond a simple mediation, its objective is a solid reconstruction of the destroyed social network. Habilitated to deal with all kinds of conflicts, from simple penal cases to long lasting vendettas, the sulha process has proven its usefulness in very different social milieu. The most evident reason for this success has been its dual composition: fundamental principles that seem universal (forgiveness, social reinsertion of the guilty, satisfaction of the victims, etc.) and adaptive rituals that fit into people’s customs. This thesis seeks to enrich our knowledge and means in terms of conflict resolution by trying to reveal the mechanisms that make this method so efficient. The main objective is to compose a basic theoretical model of the sulha that would open a reflection about the possibility of transposing this model to new intervention contexts. / Avant-propos: La résolution de conflits s’est installée dans les cursus universitaires comme une discipline à part entière sinon comme une orientation au sein de plusieurs sciences sociales. En effet, ce champ d’étude fait de plus en plus l’objet de réflexions en sciences politiques, en sociologie, en anthropologie, etc, et ce, de par l’interdisciplinarité des questionnements qui en relèvent. Toutefois, la dimension religieuse, souvent considérée comme source de conflits, est quasi inexistante lorsqu’il est question d’approches de résolution. Nous nous proposons donc d’examiner la solha, une pratique proche orientale au sein de laquelle le fait religieux est une composante essentielle à la réconciliation escomptée. Note concernant la translittération: Les termes provenant de l’arabe feront l’objet d’une translittération phonétique basée sur le français. Notez que les translittérations en langue française sont différentes de celle en langue anglaise. Par exemple, le terme solha trouvera son équivalent anglais dans le terme sulha (d’où la différence d’orthographe entre le contenu de cette étude et les citations qui proviennent d’articles anglophones). De plus, notez que le genre (féminin, masculin) des termes translittérés reprendra celui de la langue d’origine, l’arabe. Ainsi, solha sera féminin, jaha aussi, etc… Finalement, pour des raisons de clarté, les termes translittérés seront tous en italique dans le texte.

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