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Le film-parabole dans les Offices du « cinéma éducateur » en France dans l'entre-deux-guerres : histoire d'un cinéma de propagande et étude d'un genre cinématographique / The parable film in the offices of « educational cinema » in France between interwar years : history of a propaganda cinema and study of a film genre

Laborderie, Pascal 12 June 2009 (has links)
Cette étude explique pourquoi et comment le monde de l’éducation populaire laïque favorisa l’émergence d’un genre de film, appelé « film-parabole », dans le cadre d’un cinéma de propagande en France dans l’entre-deux-guerres. En concurrence avec les œuvres du patronat et de l’Église, les instituteurs de l’école laïque encadraient les loisirs des familles ouvrières ou paysannes au sein d’associations fédérées par la Ligue de l’enseignement. Des Offices du « cinéma éducateur » avaient constitué un vaste réseau qui faisait la propagande de la culture française et des idées politiques du Cartel des gauches, puis du Front populaire [Partie I]. Selon leurs visées récréatives et éducatives, ces Offices privilégièrent des longs-métrages de non-fiction, des films à la fois narratifs et argumentatifs, tels qu’ils étaient réalisés par Jean Benoit-Lévy. Ces « films-paraboles » sont étudiés selo! n une méthode d’analyse qui ouvre des perspectives théoriques concernant l’étude des genres [Partie II]. En définitive, ce travail de recherche consiste à mener de manière complémentaire histoire du « cinéma éducateur » et étude du genre « film-parabole », afin d’étudier comment un contexte socioculturel [le cinéma d’éducation populaire laïque] et un mode de production de sens [la parabole] sont articulés à des fins de propagande / This study explains why and how the popular State Education contributed to the emergence of a genre, called “parable film”, within the context of a propaganda cinema in France between the interwar years. Competing with the charities of the Employers and of the Church, the teachers of the State Education took in hand the leisure of the working-class and farming-class families within associations federated by the Ligue de l’enseignement. Offices of the “educational cinema” constituted a vast network which did the propaganda of French culture and of the political ideas of the Cartel des gauches, and then of the Popular Front [part I]. With their entertaining and educational aims, these offices favoured narrative and argumentative non-fiction feature films, such as those directed by Jean Benoit-Lévy. Those “parable films” are studied according to a method of analysis which offers theoretical viewpoints on the study of the genres [! part II]. Eventually, this work consists in leading in a complementary way history of “educational cinema” and the study of the “parable film” genre in order to consider how a sociocultural context popular State Education cinema and a mode of production of meaning the parable are linked with propaganda aims
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La réception critique de la peinture de paysage en France, autour des années 1860-1880 / The critical reception of french landscape painting in the 1860’s-1880’s

Blacas, Diane de 30 September 2011 (has links)
Loin de se limiter à la naissance du groupe impressionniste, la période qui s’articule autour des années 1860-1880, est décisive pour la peinture de paysage. A l’unanimité, les critiques d’art témoignent de son triomphe sous le Second Empire. Ceux qui dominent les cimaises du Salon sont d’abord les Paul Huet (1803-1869), Théodore Rousseau (1812-1867), Camille Corot (1796-1875), Gustave Courbet (1819-1877) et Charles Daubigny (1817-1878). En revanche, un accueil plus sévère se fait jour en même temps que le changement de régime, mettant en évidence tous les préjugés associé à ce genre, dit « mineur ». Ce sont des années charnières qui voient se développer les expositions indépendantes et l’influence du critique d’art, néanmoins, le Salon est encore le lieu où se jouent les carrières. Un certain nombre de peintres, dont on fait peu de cas aujourd’hui, s’y attachent. Aussi, la lecture des comptes-rendus de Salon nous montre clairement que les peintres qui dominent le genre autour des années 1870-1880 se nomment Camille Bernier (1823-1902), Emile Breton (1831-1902), Charles Busson (1822-1908), Emmanuel Damoye (1847-1916), Camille Delpy (1842-1910), Antoine Guillemet (1841-1918), Emmanuel Lansyer (1835-1893) ou Léon-Germain Pelouse (1838-1891). Pas un article qui ne s’exprime sur l’évolution du genre, délaissant progressivement le paysage historique pour une peinture visant au naturalisme ainsi qu’à un travail associant plein air et spontanéité. Plus particulièrement, la question d’une modernité picturale associée au paysage, et ses conséquences, préoccupe vivement le critique d’art. / The 1860’s-1880’s, though often considered solely as the period of impressionism, also prove to be decisive years for landscape painting. Throughout the Second Empire, critics unanimously claim its success. At the annual exhibit of the time, the hailed artists were: Paul Huet (1803-1869), Théodore Rousseau (1812-1867), Camille Corot (1796-1875), Gustave Courbet (1819-1877) and Charles Daubigny (1817-1878). With the advent of the Republic, these views changed, shifting the perception of landscapes as an “inferior” form of painting. But alongside the rise in independent exhibitions and the power of critics, many painters remained attached to the Salon, where the careers were decided. Articles from the time reveal that those dominating the genre were: Camille Bernier (1823-1902), Emile Breton (1831-1902), Charles Busson (1822-1908), Emmanuel Damoye (1847-1916), Camille Delpy (1842-1910), Antoine Guillemet (1841-1918), Emmanuel Lansyer (1835-1893) and Léon-Germain Pelouse (1838-1891). The press discussed the evolution of landscape painting, progressively abandoning historical landscapes for naturalistic ones where outdoor painting becomes associated with spontaneity and truthfulness, the Critics debating the issue of landscapes and their relevance to the modern world.
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La peinture de genre en France sous le Second Empire et les premières années de la Troisième République 1852-1878 / Genre painting in France under the Second Empire and the early Third Republic

Vottero, Michaël 14 November 2009 (has links)
Le Second Empire coïncide avec un moment important de transformation et de mélange des catégories picturales au Salon. La peinture d’histoire se raréfie face à la scène de genre. Entre décadence de l’école française et gloire de la création contemporaine les avis sont alors partagés. Liée au courant réaliste, au goût pour l’anecdote et le pittoresque, la scène de genre se veut une évocation de la vie quotidienne. Ces toiles traditionnellement tenue pour mineure se voient anoblie par les achats de l’Etat en 1848, puis par ceux du couple impérial qui témoignent de l’engouement du public pour ces scènes drôles, émouvantes, parfois édifiantes. Influencé par les sciences sociales, les réformes politiques et la littérature, le peintre de genre propose un nouveau regard sur la vie quotidienne. Pour de nombreux critiques, la scène de genre, reflet des idéaux de leur temps, apparaît comme l’art par excellence du Second Empire, seule capable de transmettre à la postérité l’image de leur époque. En se libérant du carcan de l’histoire et de la religion, la peinture de genre permet aux artistes d’aborder plus librement la technique picturale, voir de la révolutionner comme les peintres impressionnistes qui multiplient les scènes contemporaines. Reflet des goûts d’une époque, la scène de genre du Second Empire témoigne également de la commercialisation de l’art qui connaît un essor sans précédent. Les liens qui existent entre la peinture de genre et le régime sous lequel elle connaît son plus grand succès, explique sans doute la réaction qui suit le conflit de 1870 et qui redonne à la France une grande peinture d’histoire, abandonnant les sujets « faciles » qui dominaient sous le régime précédent. Cette thèse tente ainsi de réhabiliter des peintres et des œuvres tombés dans l’oubli, mais qui apparaissent aujourd’hui importants afin comprendre le goût d’une époque, celui du Second Empire. / The Second Empire coincides with a time of important changes and jumble of pictorial categories at the Salon. History painting becomes scarce in comparison with genre painting. Public opinion is then torn between the decadence of the French school and the glory of contemporary creation. Linked to Reaslism, anecdote and colourful rendering, genre painting is willing to give an evocation of everyday life. These paintings, though generally considered as minor creations, are ennobled by State purchases in 1848, and by those of the Imperial couple after that, thus illustrating the public’s keen interest for funny, moving, sometimes enlightening scenes. Influenced by social sciences, political reforms and literature, the genre painter offers a new vision of every day life. For many critics, genre scenes are a reflection of their ideals, and appear to be the archetypal art of the Second Empire, the only one which will enable their time to go down in history with the correct rendering. By freeing the artists from stranglehold of history and religion, genre painting enables them to consider the pictorial technique more freely and even to revolutionize it, like the impressionists who multiplied contemporary scenes. A reflection of the tastes of an era, the genre scene of the Second Empire illustrates also the unprecedented rise in the marketing of art. The bonds that exist between genre painting and the regime under which it knows its greatest success probably explain the reaction which followed the 1870 war which gives back to France its great History painting, abandoning the “easy” subjects which ruled under the previous regime. This thesis attempts to rehabilitate painters and pieces fallen into oblivion but nowadays appearing to be important for the understanding of a time’s taste, that of the Second Empire.
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Les gardiens de la cité : la Garde républicaine (1871-1914) / Guardians of the city : the Republican Guard (1871-1914)

Dagnicourt, Éric 24 October 2013 (has links)
La garde républicaine, entre 1871 et 1914, corps de gendarmerie atypique, constitue une unité militaire mixte, regroupant des formations à cheval et d’autres à pied, dont le service essentiel est municipal. Les objectifs de cette thèse sont de préciser sa filiation avec les unités qui l’ont précédée, de définir ses spécificités en terme d’organisation, de fonctionnement et d’infrastructures, de décrypter et de disséquer son service intérieur et municipal afin de le confronter à celui des autres régiments de l’armée et légions de gendarmerie, de situer la place de ces « gardiens de la cité » au sein de la gendarmerie de l’époque et de la comparer à celle tenue par notre actuelle garde républicaine.En trois parties, cette thèse détaille successivement :- les composantes de la garde, infanterie et cavalerie, son organisation régimentaire et son administration, ses différents rouages et sa composition, son recrutement, sa symbolique et ses uniformes ;- sa vie quotidienne, sa formation militaire et municipale, ses casernes, sa discipline ;- la police de la voie publique à Paris et les forces qui l’assurent, l’influence du préfet de police sur la garde, ses différents services, son utilisation au maintien et au rétablissement de l’ordre.L’hypothèse de travail est de constater à quel point la garde républicaine de la Belle Époque diffère de l’actuelle garde, si proche d’elle par ses silhouettes, ses représentations, ses traditions, son implantation, si éloignée par son unique vocation de garde présidentielle, protectrice des institutions de la République. / The Republican Guard, between 1871 and 1914, an atypical unit of the French Gendarmerie (military police), is comprised of joint military forces, combining horseback and foot patrols, which is mainly on duty in the city of Paris. The goals of this thesis are to specify its connection to the previously existing units, describe its specific character in terms of organization, operations and infrastructures, to decipher and dissect its domestic and municipal service in order to compare it with that of other French military regiments and Gendarmerie legions, to define the role of these “guardians of the city” within the Gendarmerie of this period and compare it with that of our current Republican Guard.Divided into three parts, this thesis consecutively examines :- the components of the Guard’s infantry and cavalry, its regimental organization and administration, its various inner mechanisms and composition, its recruitment, symbolism and uniforms;- its daily life, military and municipal training, barracks and discipline;- the public roadway police in Paris and the forces which ensure it, the influence of police headquarters on the Guard, its role in maintaining and reestablishing order.The working hypothesis is to show how different the Republican Guard of the Belle Epoque is compared to the current Guard, so similar to it in its shape, performances, traditions, and establishment, so far-removed in its sole purpose of presidential guard, guardian of the French Republic’s establishments.
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Adhémar Esmein et le droit constitutionnel de la liberté

Chopplet, Antoine 30 November 2012 (has links)
Né en le 1er février 1848 et mort le 20 juillet 1913, Adhémar Esmein fut l’un des juristes français les plus célèbres de la « Belle Époque ». Nommé à la Faculté de droit de Paris en 1879, le juriste enseignera dans les plus grands établissements d’enseignements français telles l’École pratique des hautes études ou l’École libre des sciences politiques.Historien du droit reconnu, Esmein produira au cours de sa carrière de nombreux travaux en droit romain, en droit canonique et publiera deux éminents ouvrages d’histoire du droit français tous deux destinés principalement aux étudiants.Toutefois, par sa formation, Esmein fut aussi l’un des plus grands constitutionnalistes de son temps. Chargé du cours de droit constitutionnel à la Faculté de droit dès 1890, il s’intéressera à cette discipline nouvelle tout au long de sa vie. Outre d’importants articles, il publiera en 1896 les Éléments de droit constitutionnel qui resteront l’un des « monuments » du droit constitutionnel français. L’ouvrage, réédité à sept reprises jusque dans les années 1920, est généralement présenté comme le premier ouvrage de droit constitutionnel républicain. Son auteur paraît ainsi aux yeux des juristes contemporains comme le promoteur infatigable du régime politique de la IIIe République.Mais à la lecture de l’ensemble de son œuvre constitutionnelle, il apparaît que la pensée de l’auteur se fonde essentiellement sur l’idéologie libérale française la plus typique de la seconde moitié du XIXe siècle. Ainsi, on peut affirmer que le républicanisme d’Adhémar Esmein s’explique largement par son libéralisme.Cette étude se propose donc d’étudier la pensée constitutionnelle de l’auteur sous l’angle de la liberté et de montrer que l’ensemble de sa théorie juridique a pour seul objet la protection de la liberté de l’individu. / Born on February 1st, 1848, Adhémar Esmein died on July 20th, 1913. He was recognised as one of the most important French lawyers from the ‘Belle Epoque’. Appointed by the University of Law in Paris in 1879, he taught at the most prestigious French educational institutions such as the École des Hautes Études and the École Libre des Sciences Politiques.Esmein was, above all, a Legal historian, but throughout his career, he also published numerous studies on Roman Law, Canon law and he wrote two prominent books on French legal history.During his academic career, Esmein was also regarded as one of the most important constitutional experts of his epoch. He taught Constitutional Law in Paris from as early as 1890 and was involved in constitutional science throughout his life. In 1896 he published ‘Elements de Droit Constitutionnel’ which is still considered as a fundamental text in the field of French Constitutional Law. The book was re-edited seven times until the 1920s, is generally seen as the first published work on republican constitutional law and gained its author a reputation as a tireless instigator of the Third Republic political regime.An analysis of the full body of his constitutional work leads the reader to the conclusion that it seems that Esmein’s philosophy is mainly based on the French liberal ideology which was dominant in the second half of the 19th century: it can be argued that his republicanism can be exclusively explained by his liberalism.This research project intends to study the constitutional thought of the author in terms of liberty and to show that the sole purpose of his legal theories was the protection of the freedom of the individual.
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Le droit naturel dans la doctrine civiliste de 1880 à 1940 / Natural law in French civil law theories (1880-1940)

Zhu, Mingzhe 24 June 2015 (has links)
Le droit naturel a servi tout au long de la Troisième République d’outil épistémologique qui a permis de discuter le droit de manière rationnelle. La doctrine civiliste a fourni à cette époque de multiples séries des discours examinant les prises de position juridico-politiques dans le langage du droit naturel. L’intérêt d’écrire l’histoire d’un concept, celui du droit naturel, conçu le plus souvent comme éternel, universel et absolu, est non seulement de découvrir les mutations et les incohérences existant dans les discours portant sur ce concept mais aussi de constater ce que nous pouvons apprendre à propos des interactions entre l’histoire socio-politique, l’histoire juridique, et l’histoire doctrinale. Les usages de la notion démontrent à quel point ceux-ci varient selon les époques et selon les auteurs qui la mettent forme. L’idée du droit naturel implique l’existence d’un système juridique idéal et universel. Les législations nationales, considérées à la lumière du droit naturel, ne peuvent être que des créations arbitraires limitées par les frontières d’un État. Par conséquent, la recherche scientifique du droit ne devrait plus se borner à l’examen des textes législatifs. Les règles coutumières et jurisprudentielles sont devenues aussi la source du droit. Cette démarche, en réalité, a accordé à la doctrine le pouvoir de décider la source et l’interprétation du droit. Partant d’une telle observation, nous nous intéressons sur le rôle du droit naturel dans les discours des juristes face aux crises politiques, sociaux, mais aussi scientifiques. / If “natural law” is understood as a set of principles, legal or moral, that is eternal, immutable and universal, human understandings of this idea never cease to change in different time and location. These understandings, existing in form of discourse, enters into the interaction in context and circumstance. The dissertation examines the usages of natural law in the Third French Republic. It argues that French jurists use the idea of universal and ideal law as the response to socio-political issues: the establishment of republican regime and its anticlericalism, the rise of social sciences and social problems, and the construction of an international order after the WWI. Their responses, in turn, enrich the conceptions of natural law: metaphysically secular justifications of natural law are made by lawyers who are deeply catholic. This old idea is made compatible with social progress, and the universalism and idealism consisted in this idea are used to serve the patriotic cause.
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Mobilisations politiques et expertise électorale : la question de la « représentation proportionnelle ». Histoire sociale de la réforme électorale sous la Troisième République / Political mobilization and electoral expertise : the question of proportional representation. Social history of electoral reform in the Third Republic

Marty, Thomas 10 November 2011 (has links)
Au début du vingtième siècle, après deux décennies sans réforme électorale, le mode de scrutin devient un sujet de controverse. Cette étude se propose d’examiner les conditions du choix de la représentation proportionnelle par les membres de la Chambre des députés française ainsi que par d’autres militants. Au-delà de la rééligibilité législative, c’est à travers le changement du mode de scrutin (introduction du scrutin de liste et de la représentation proportionnelle) que le problème de la réélection apparaît sous la Troisième République. Les professeurs de droit constitutionnel, tant à Paris qu’en province, délaissent cette expertise malgré quelques entreprises militantes éparses. Leurs étudiants formulent alors un savoir académique vite enserré par les contraintes récurrentes des jurys de thèse. Nous cherchons à examiner pourquoi et comment le parlement s’est emparé de cette question. Si les conservateurs et les socialistes sont les plus zélés partisans de la représentation proportionnelle, on ne peut en rester au fait que les partis défendent des systèmes qui les favorisent le plus. Notre étude insiste sur la stabilité socio-biographique du recrutement parlementaire plutôt que sur les variations de majorité et donc d’intérêts. Il faut expliquer pourquoi et comment ce fut le débat parlementaire lui-même qui a pu aboutir à une réforme électorale. Le système mixte de 1919, entre proportionnelle et principe majoritaire, exprime cette tendance des députés à l’ « auto-critique » qui dessine in fine un « auto-portrait ». Progressivement, les circulaires ministérielles adressées aux préfets confondent ces problèmes en un seul mouvement qui tente de codifier l’organisation des candidatures qui pourrait être au fondement du renouvellement souhaité. Ce travail préfectoral retire aux seuls entrepreneurs électoraux le monopole de l’anticipation des résultats et en ménage une co-production administrative. Dans la production préfectorale, de nouvelles cartes des circonscriptions uninominales ont eu tendance à perpétuer le traditionnel « scrutin d’arrondissement ». Ces tentatives de réforme électorale spatiale ont également introduit une nouvelle échelle dans le déroulement des campagnes électorales. Cet élargissement de la capacité électorale a été rendu possible par une nouvelle représentation : la circonscription administrative du département a eu tendance à devenir le critère principal de la mobilisation électorale que ce soit pour la loi électorale de 1919 ou celle de 1927. / Early twentieth century, after two decades of indifference to electoral reform, the electoral system has become a controversial question. This study explores the factors that should been taken into consideration when members of the French Chamber of Deputies and some other activists have tried to choose “proportional representation”. Beyond its political and legislative dimensions, the problem of re-election of representatives in the Third Republic was influenced by manipulation of electoral rules – in particular the introduction of proportional and list voting. In Paris and in Province, professors desert this part of doctrine in spite of some militant activities. Students had produced their thesis under constraint because the boards of examiners were always the same. We seek to explain how and why Parliament becomes leader in this electoral reform. Conservatives and Socialists advocated more strongly the proportional representation. The problem is often stated on the level in which every political party prefers the electoral system that favors it. This study will underline the biographical and social effect of membership stability instead of change in partisan control of the legislature. We seek to explain why a parliamentary debate may lead to a change in the established electoral system. The mixed system of 1919, between proportional representation and majority principle, expresses the deputies’ trends to self-criticism which is also self- representation. Increasingly, ministerial letters of instruction to Prefects tend to conflate these elements into a single effort to codify the pre-selection of candidates who could form the base of the desired political renewal. In this way, the monopoly of expertise relating to anticipating and predicting electoral outcomes once held political entrepreneurs was replaced by co-management of elections by them and the Prefects. First, new maps for single-seat districts have tended to perpetuate the traditionnal “scrutin d’arrondissement”. These attemps of spatial electoral reform have introduced a new scale in electoral campaign. This enlargement of electoral capability was made possible with a new representation : the administrative district of “département” has tended to become the main criterion in electoral mobilization whatever one of the two different electoral rules in 1919 and 1927.
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Sebereprezentace Bretonců v regionalistickém diskurzu mezi koncem 19.století a první světovou válkou. / The Self-Representation of Bretons in the Regionalist Discourse between the late 19th Century and the First World War.

Reiterová, Martina January 2016 (has links)
Résumé Ce mémoire de master II se concentre sur le régionalisme breton de la fin du XIXe siècle jusqu'à la Première Guerre mondiale représenté par deux organisations régionalistes, l'Union régionaliste bretonne (URB) fondée en 1898 et la Fédération régionaliste de Bretagne (FRB) créée suite à la scission de l'URB en 1911. Au-delà de leurs activités régionalistes visant à acquérir des droits d'autonomie de la Bretagne à l'égard de l'Etat français, leurs membres menaient des activités communes avec les élites galloises sur la base du passé commun « celtique » supposé et de l'existence des langues « celtiques » similaires parlées dans les deux pays. Cela nous a amené à nous interroger sur le rapport de ces activités « celtiques » avec le mouvement régionaliste breton, et ainsi sur la manière dont les régionalistes voulaient que les Bretons et la Bretagne soient perçus et pourquoi. Bref, notre recherche consiste en une étude de l'ensemble des caractéristiques de ce qu'on appelle ici l'auto-représentation des Bretons dans le discours régionaliste afin de découvrir les formes des stratégies discursives que les régionalistes utilisaient pour atteindre leur but d'autonomie. Cette recherche s'appuie sur l'analyse du discours dans les bulletins officiels de l'URB et de la FRB. Pour les besoins du contexte et en étant...
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Courants colonialistes et anticolonialistes dans la pensée républicaine française au tournant du 20e siècle

Aubry, Maximilien 12 1900 (has links)
Au tournant du 20e siècle, après la chute du Second Empire, la France traverse une période d’incertitude institutionnelle. En voulant ancrer le nouveau régime, les fondateurs de la Troisième République engagent le pays dans une période d’expansion coloniale. Les principaux promoteurs de la politique coloniale, dont Jules Ferry et Léon Gambetta, tentent de la justifier en intégrant les principes universalistes républicains au discours colonialiste de l’époque. Cette tactique de persuasion politique entraînera son lot de contradictions idéologiques. L’historiographie soutient qu’un consensus sur la politique coloniale existe chez les contemporains. Cependant, plusieurs acteurs de la Troisième République s’y opposent, donnant naissance à un courant anticolonialiste, lui aussi inspiré de la pensée républicaine. Le but de ce mémoire est d’étudier de quelle façon deux courants idéologiques, en apparence contradictoires, peuvent se baser sur les mêmes racines philosophiques pour définir leur discours. La pensée républicaine s’appuie sur les principes issus de la Déclaration des droits de l’homme de 1794, mettant de l’avant les concepts d’égalité et de liberté. Alors que ces principes seront largement soutenus et diffusés par le discours colonialiste, l’application de ces valeurs dans les colonies se fait attendre. Ne voulant pas trahir l’héritage républicain du nouveau régime, les penseurs de la Troisième République s’affairent à le déformer, par l’entremise des concepts de « hiérarchie raciale » et de « mission civilisatrice ». Pour l’étude des discours colonialistes et anticolonialistes, des périodiques et des ouvrages d’époque seront analysés, en plus de nombreuses prises de parole à la Chambre des députés. Ce mémoire étudie comment la pensée républicaine sous-tend à la fois le discours colonialiste et anticolonialiste. Dans cette optique, l’analyse du discours s’opposant à la colonisation démontre qu’un courant anticolonialiste stable et durable était bien présent durant la Troisième République. / At the turn of the 19th century, after the fall of the Second Empire, France underwent a period of institutional uncertainty. By trying to consildate the new regime, the founders of the Third Republic engaged the country in a period of colonial expansion. The main promoters of the colonial policy, of which Jules Ferry and Léon Gambetta, try to justify it by integrating universalists republicans principles into the colonial discourse. This method of political persuasion will brought to light its share of contradictions. Historiography on the subject tend to consider that there was a consensus among contemporaries. However, several political actors of the Third Republic will oppose colonial expansion, giving rise to an anti-colonialist current, also inspired by republican thought. The purpose of this dissertation is to examine how two different ideological currents, seemingly contradictory, can define their discourse on the basis of the same philosophical roots. Republican ideology is based upon the principles of the Déclaration des droits de l’homme of 1794, which put forward the concepts of equality and liberty. While these principles were upheld in the colonialist discourse, their application in the colonies was constantly put off. In order not to betray their republican heritage, Third Republic thinkers distorted it, through the concepts of « hiérarchie raciale » and « mission civilisatrice ». Colonialist and anti-colonialist speeches will be analyzed in periodicals and contemporary publications, in addition to numerous speeches from the Chambre des députés (Chamber of Deputies). This dissertation examines studies how republican thought supports both colonialist and anti-colonialist discourse. In that perspective, the analysis of the arguments opposing colonization demonstrates that a stable and lasting anti-colonialist current was clearly present under the Third Republic.
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L'instituteur Louis Pastre (1863-1927) : le catalan et l'école en Roussillon de 1881 à 1907

Bonet, Luc 18 December 2012 (has links) (PDF)
Né en 1863 dans l'Hérault, Louis Pastre effectue toute sa carrière d'instituteur laïque dans les Pyrénées-Orientales. Deux siècles et demi après l'annexion du Roussillon à la France, le catalan demeure la langue véhiculaire, surtout pour les classes populaires. Dès la fin du XIXe siècle, et avec des signes avant-coureurs redevables entre autres à l'instituteur public Côme Rouffia (1790-1874), la langue régionale s'inscrit aussi dans la dynamique des renaissances félibréenne et surtout catalane qui irradie depuis Barcelone. Une élite intellectuelle s'organise alors pour préserver le patrimoine régional, dans le cadre de la " grande patrie " soutenue par l'école de la Troisième République. Instituteur public en activité, républicain radical et syndicaliste, pédagogue solidariste et didacticien novateur du français, Louis Pastre fut un efficace membre fondateur de la Société d'Études Catalanes, la première organisation régionaliste de la Catalogne du nord des Pyrénées. On étudie sa trajectoire et ses productions pédagogiques, dans le contexte de son activité professionnelle et militante et de ses relations avec les catalanistes barcelonais, jusqu'à ce qu'il formalise, en 1907, une " méthode mixte ". Cette dernière fut un compromis inédit entre les méthodes directe et de traduction, en faveur de l'apprentissage du français par, et pour, le catalan à l'école primaire. Après avoir remis en question les propositions antérieures de pédagogie régionaliste, face à l'hostilité de l'administration et la tiédeur des instituteurs roussillonnais, Louis Pastre se consacrera, jusqu'à sa mort en 1927, au catalan hors de l'école, avec une oeuvre de linguiste extérieure au cadre de cette étude.

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