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Évolution des émotions, des obsessions et des compulsions chez les personnes souffrant de Trouble obsessionnel-compulsif au cours d’une thérapie basée sur les inférences

Béland, Mélanie 06 1900 (has links)
L’approche cognitive du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) propose un lien bidirectionnel entre les émotions et les cognitions. Cependant, même si des études montrent une association entre les émotions et le TOC, aucune étude ne s’est attardée à la relation entre les émotions, les cognitions et les comportements au cours d’une thérapie cognitive. La présente étude a pour but d’examiner la relation entre les processus cognitif, béhavioral et émotionnel au cours d’une thérapie basée sur les inférences (TBI) chez des personnes souffrant du TOC. Plus précisément, nous avons observé comment les émotions et les symptômes du TOC s’influencent et comment ils s’influencent à travers le temps. Les patients ont rempli un journal de bord tout au long du processus thérapeutique, notant (de 0 à 100) des émotions clés, ainsi que les croyances et les comportements ciblés durant la thérapie. Des analyses à mesures répétées ont été utilisées afin de maximiser le potentiel des données longitudinales. Les résultats montrent que l’anxiété, la tristesse et la joie ont des trajectoires similaires aux croyances et aux comportements au cours de la thérapie. Les forces et limites de l’étude sont discutées. Les implications des résultats pour le traitement des émotions et des pensées à différents moments de la thérapie sont aussi discutées. / Cognitive approach of obsessive-compulsive disorder (OCD) has suggested a bidirectional link between emotions and cognitions. Few studies have looked at a link between those two components. Although some studies tend to show a relationship between emotions and OCD, no study has looked into the relationship between emotions, cognitions and behaviours over the course of a cognitive therapy. The present case series examines the relationship between cognitive, behavioural and emotional processes over the course of an inference-based therapy (IBT) in OCD clients. More precisely, we looked at how emotions and OCD symptoms influence each other and how they influence each other over time (through therapy). Clients filled in daily diaries rating key emotions, behaviours and beliefs over the course of treatment. A longitudinal analysis based on an event-based approach was used to maximize the potential of longitudinal data. Results showed that anxiety, sadness and joy share similar trajectories with beliefs and behaviours over the course of therapy. Strengths and limitations of the study are noted. Implications for targeting emotions and thoughts at different stages of therapy are also discussed.
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Évolution des émotions, des obsessions et des compulsions chez les personnes souffrant de Trouble obsessionnel-compulsif au cours d’une thérapie basée sur les inférences

Béland, Mélanie 06 1900 (has links)
L’approche cognitive du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) propose un lien bidirectionnel entre les émotions et les cognitions. Cependant, même si des études montrent une association entre les émotions et le TOC, aucune étude ne s’est attardée à la relation entre les émotions, les cognitions et les comportements au cours d’une thérapie cognitive. La présente étude a pour but d’examiner la relation entre les processus cognitif, béhavioral et émotionnel au cours d’une thérapie basée sur les inférences (TBI) chez des personnes souffrant du TOC. Plus précisément, nous avons observé comment les émotions et les symptômes du TOC s’influencent et comment ils s’influencent à travers le temps. Les patients ont rempli un journal de bord tout au long du processus thérapeutique, notant (de 0 à 100) des émotions clés, ainsi que les croyances et les comportements ciblés durant la thérapie. Des analyses à mesures répétées ont été utilisées afin de maximiser le potentiel des données longitudinales. Les résultats montrent que l’anxiété, la tristesse et la joie ont des trajectoires similaires aux croyances et aux comportements au cours de la thérapie. Les forces et limites de l’étude sont discutées. Les implications des résultats pour le traitement des émotions et des pensées à différents moments de la thérapie sont aussi discutées. / Cognitive approach of obsessive-compulsive disorder (OCD) has suggested a bidirectional link between emotions and cognitions. Few studies have looked at a link between those two components. Although some studies tend to show a relationship between emotions and OCD, no study has looked into the relationship between emotions, cognitions and behaviours over the course of a cognitive therapy. The present case series examines the relationship between cognitive, behavioural and emotional processes over the course of an inference-based therapy (IBT) in OCD clients. More precisely, we looked at how emotions and OCD symptoms influence each other and how they influence each other over time (through therapy). Clients filled in daily diaries rating key emotions, behaviours and beliefs over the course of treatment. A longitudinal analysis based on an event-based approach was used to maximize the potential of longitudinal data. Results showed that anxiety, sadness and joy share similar trajectories with beliefs and behaviours over the course of therapy. Strengths and limitations of the study are noted. Implications for targeting emotions and thoughts at different stages of therapy are also discussed.
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Étude des intrusions cognitives et des croyances dysfonctionnelles reliées au trouble obsessionnel-compulsif

Julien, Dominic January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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The role of doubt in bulimia nervosa

Wilson, Samantha 12 1900 (has links)
No description available.
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Evolution des troubles obsessionnels-compulsifs chez 9 enfants et adolescents traités par thérapie cognitive et comportementale et suivis pendant 18 mois / Improvement of obsessive-compulsive disorder in 9 children and adolescents treated by Cognitive-behavioral therapy and followed 18 months. (with a 18 months follow up)

Denis, Hélène 08 January 2011 (has links)
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) de l’enfant et de l’adolescent est un trouble fréquent mais encore peu reconnu. Le traitement de première intention est la thérapie cognitive et comportementale (TCC). Les objectifs de cette étude sont de démontrer la faisabilité d’un protocole de TCC en population clinique et de montrer l’évolution symptomatique pendant 18 mois. Neuf patients présentant un TOC âgés de 6 à 16 ans ont reçu 12 séances hebdomadaires de TCC. Une évaluation est réalisée avant et après le traitement puis tous les 6 mois pendant 18 mois, elle comprend la mesure des TOC (CY BOCS), également des symptômes anxieux (ECAP), de dépression (CDI), une échelle de fonctionnement global (C GAS) et d’amélioration (CGI). Trois subtests du WISC IV permettent d’analyser les capacités attentionnelles. Résultats : les patients s’améliorent de 46% à la CY BOCS après la TCC, de 69% à 18 mois. Les variations intra-individuelles montrent des profils évolutifs différents : réponse très rapide puis rémission, amélioration retardée suivie de rémission ou amélioration puis rechute. Un seul patient n’est pas répondeur. Un changement psychologique dans une optique différentielle et intra individuelle, par des techniques de ré échantillonage (Bootstrap) et de comparaison des profils (test de Kolmogorov-Smirnof) est observé pour les patients les plus sévèrement atteints initialement. Conclusions : Un protocole de TCC dans le TOC de l’enfant et de l’adolescent est réalisable en population clinique. L’efficacité est montrée et se poursuit pendant les 18 mois. La TCC permet une amélioration globale (CGI, C GAS), symptomatique (CY BOCS, ECAP, CDI) et cognitive (WISC IV). / Pediatric obsessive-compulsive disorder (OCD) is a frequent but a not usually recognized trouble. The first –line treatment is cognitive-behavioral therapy (CBT). Objective : To demonstrate the feasibility of CBT protocol delivered in an outpatient community-based clinic and to evaluate clinic symptoms at 18 months follow-up. Nine participants (age 6-16 years) received 12 CBT weekly sessions. Assessment is realized at pre and post treatment, and every 6 months during 18 months, including symptoms of TOC (CY BOC), of anxiety(ECAP), of depression ((CDI), global functioning (C GAS) and improvement (CGI). Three WISC IV subtests allow attentional capacity analysis. Results: patients improvements are : 46% at post treatment, and 69% at 18 months follow up. The intra-individual variations show differents evolutionary profiles : quick response and remission, delayed improvement followed by remission or improvement followed by relapse. Only one is non responder. A psychological change in a differential and intra-individual optical, with sample rate (Bootstrap) and profiles comparaison (test de Kolmogorov-Smirnof) is observed for the pre treatment more severe patients. Conclusions : CBT protocol of OCD in children and adolescent is feasible in community-base clinic. Efficiency is showed and continues during 18 months. CBT allows global (CGI, C GAS), symptom (CY BOCS, ECAP, CDI) and cognitive (WISC IV) improvements.
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Évaluation gastro-intestinale chez des chiens présentant un comportement de léchage excessif de surface

Bécuwe, Véronique 08 1900 (has links)
L’objectif de cette étude était de démontrer que le léchage excessif de surface (LES) chez le chien représente un signe clinique d’un trouble digestif sous-jacent plutôt qu’un trouble obsessionnel compulsif. Vingt chiens présentés pour LES (groupe L) ont été divisés en 2 sous-groupes de 10 chiens chacun : L0, sans, et LD, avec des signes cliniques digestifs concomitants. Dix chiens en santé ont été assignés à un groupe contrôle (groupe C). Une évaluation comportementale complète, un examen physique et neurologique ont été réalisés avant un bilan diagnostic gastro-intestinal (GI) complet (hématologie, biochimie, analyse urinaire, mesure des acides biliaires pré et post-prandiaux et de l’immunoréactivité spécifique de la lipase pancréatique canine, flottaison fécale au sulfate de zinc, culture de selles, échographie abdominale et endoscopie GI haute avec prise de biopsies). En fonction des résultats, un interniste recommandait un traitement approprié. Les chiens étaient suivis pendant 90 jours durant lesquels le comportement de léchage était enregistré. Des troubles GI ont été identifiés chez 14/20 chiens du groupe L. Ces troubles GI sous-jacents incluaient une infiltration éosinophilique du tractus GI, une infiltration lymphoplasmocytaire du tractus GI, un retard de vidange gastrique, un syndrome du côlon irritable, une pancréatite chronique, un corps étranger gastrique et une giardiose. Une amélioration >50% en fréquence ou en durée par rapport au comportement de léchage initial a été observée chez une majorité de chiens (56%). La moitié des chiens ont complètement cessé le LES. En dehors du LES, il n’y avait pas de différence significative de comportement (p.ex. anxiété), entre les chiens L et les chiens C. Les troubles GI doivent être considérés dans le diagnostic différentiel du LES chez le chien. / The objective of this study was to characterize excessive licking of surfaces (ELS) in dogs and demonstrate that it can be a sign of underlying gastrointestinal (GI) pathology rather than an obsessive-compulsive disorder. Twenty dogs presented with ELS (L group) were divided in 2 subgroups of 10 dogs each: L0 without and LD with concomitant digestive signs. Ten healthy dogs were assigned to a control group (C group). Behavioral, physical and neurological examinations were performed prior to a complete work-up of the GI system (CBC, serum chemistry panel, urinalysis, assessment of total serum bile acids and canine specific pancreatic lipase immunoreactivity, fecal flotation by zinc sulfate, fecal culture, abdominal ultrasonography and upper GI endoscopy with biopsies). Based on results, appropriate treatment was recommended. Dogs were monitored subsequently for 90 days during which the licking behavior was recorded. Gastrointestinal disorders were identified in14/20 L dogs. Underlying GI disorders included eosinophilic infiltration of the GI tract, lymphoplasmacytic infiltration of the GI tract, delayed gastric emptying, irritable bowel syndrome, chronic pancreatitis, gastric foreign body and giardiasis. Significant improvement (>50%) in frequency or duration of the basal ELS behavior was observed in the majority of dogs (56%). Resolution of ELS occurred in half of the L dogs. Except for ELS, there was no significant difference in the behavior (e.g. anxiety) of L dogs and C dogs. GI disorders should be considered in the differential diagnosis of ELS in dogs
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Électrophysiologie cognitive et motrice du syndrome Gilles de la Tourette

Thibault, Geneviève January 2009 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Contribution à la validation du modèle cognitif du trouble obsessionnel- compulsif : le rôle des expériences de l’enfance et des états affectifs

Careau, Yves 03 1900 (has links)
Depuis une vingtaine d’années, le modèle cognitif basé sur les interprétations (Groupe de recherche sur la cognition dans le trouble obsessionnel compulsif [OCCWG], 1997, 2001, 2003, 2005) représente le modèle psychologique de l’étiologie et du maintien du TOC le plus étudié au plan empirique. Cependant, peu de recherches ont porté sur les deux postulats importants du modèle touchant respectivement le développement des croyances liées à l’obsessionnalité et la contribution des états affectifs au maintien des interprétations et des croyances (réactivité cognitive). L’objectif de cette thèse est de contribuer à la validation empirique de ces postulats. Fondé sur un devis corrélationnel dans un échantillon de participants mixte (participants troubles obsessionnels-compulsifs et participants non cliniques), le premier article étudie les liens entre les expériences de l’enfance et la présence de croyances obsessionnelles chez l’adulte. Deux modèles alternatifs sont comparés qui représentent d’une part un lien spécifique, et d’autre part un lien non spécifique entre les expériences de l’enfance et les croyances obsessionnelles adultes. Les résultats suggèrent la présence à la fois de relations spécifiques et non spécifiques entre les expériences de l’enfance et les croyances adultes. Les expériences de l’enfance et les domaines de croyance obsessionnels qui montrent des liens spécifiques sont ceux relatifs à la responsabilité, à la perception du danger, et au perfectionnisme. En contrepartie, les expériences de l’enfance relatives à la perception de danger et dans une moindre mesure la sociotropie, apparaissent étroitement liés à la plupart des domaines de croyances adultes (intolérance à l’incertitude, surestimation du danger, importance et contrôle des pensées). Dans la seconde étude, nous nous intéressons à la mesure et l’analyse longitudinales de la réactivité cognitive telle qu’elle s’exprime dans l’environnement naturel de huit participants troubles obsessionnels-compulsifs de type ruminateur. Par le biais de huit protocoles à cas uniques intensifs, l’analyse de contingence entre les scores quotidiens d’humeur (4 états émotionnels cotés par participant) et d’interprétations (une interprétation idiographique des intrusions par participant) permet d’établir une mesure de l’importance de la réactivité cognitive chez chaque participant. Ces résultats sont ensuite analysés du point de vue des postulats principaux de deux modèles spécifiques de la réactivité cognitive (modèle de l’Infusion de l’affect [Forgas, 2008] et modèle de l’Humeur comme intrant [Meeten & Davey, 2011]. Ainsi, les analyses intra-individuelles répétées trans-comportements) et interindividuelles (trans-participants) permettent d’illustrer le rôle proximal déterminant des stratégies de traitement de l’information (traitement systématique; traitement superficiel; traitement altéré) employées par les participants. En résumé, les résultats obtenus dans ces deux études fournissent des données utiles à la poursuite de la validation du modèle des interprétations du TOC. Dans la première étude, l’identification de liens spécifiques entre les EE et les croyances obsessionnelles soutient la séquence étiologique postulée, alors que l’identification de liens non spécifiques suggère que d’autres trajectoires étiologiques peuvent être pertinentes. Dans la seconde étude, l’analyse longitudinale et naturaliste des covariations humeur – interprétations se révèle d’abord féconde à identifier les phénomènes de réactivité cognitive postulés dans le modèle des interprétations. Ensuite, en conformité aux modèles intégrés de la réactivité cognitive, l’analyse des liens entre cette réactivité et les stratégies privilégiées de neutralisation des participants permet d’identifier le rôle clé des différentes stratégies de traitement de l’information dans la réactivité cognitive. / Over the past twenty years, the «appraisal model» of obsessive-compulsive disorder (OCD) (Obsessive Compulsive Cognition Working Group, 1997, 2001, 2003, and 2005) has drawn most of the empirical research on the psychological etiology and maintenance of the disorder. Nevertheless, only a few studies addressed two important postulates of the model, which is the development of beliefs associated with OCD, and the contribution of affective states to the maintenance of appraisals and beliefs (p. ex., cognitive reactivity). The current thesis aims to contribute to the empirical validation of these postulates. Based on a retrospective correlational design in a mixed (OCD and normal) sample, the first article aims to explore the links between childhood experiences (CEs) and adult OCD related beliefs. Two alternative etiological models are compared emphasizing either a rather specific association between different CEs and beliefs; or conversely, a broad non-specific association between CEs and different OCD related beliefs. Results support both the existence of specific and non-specific associations between CEs and beliefs. CEs and OCD related beliefs that showed specific links were those CEs that showed specific links to OCD related beliefs were those related to the concepts of Responsibility (R-E and OBQ-R), Threat perception (TP-E et OBQ-T), and Perfectionism (SO-E et OBQ-P). On the other hand, CEs emphasizing Threat perception (TP-E) and Sociotropy (SOC-E) related experiences also showed significant links with most OCD related beliefs (Intolerance of uncertainty [OBQ-U], Overestimation of threat [OBQ-T], Importance and Control of thoughts [OBQ-I et OBQ-C]). The aim of the second article is to assess and analyze cognitive reactivity in an OCD sample (rumination subtype) through a longitudinal naturalistic design (eight intensive single-case designs). In a first step, the contingency analysis between daily mood-states scores (4 mood-states in each participant) and daily thought appraisals (one idiosyncratically defined thought appraisal in each participant) allows for the assessment of the magnitude and rate of cognitive reactivity in each participant. On the basis of integrative models of cognitive reactivity (Affect Infusion Model, and Mood as input Hypothesis) further repeated intra-individual analyses (across subjects) and inter-individual analyses (between subjects) illustrate the critical proximal role of different processing strategies used by the participants. In summary, both studies provide results that contribute to further the validation of the appraisal model of OCD. In the first study, the identification of specific links between CEs and OCD related beliefs in adults supports the postulated etiological sequence; while the identification of non-specific links suggest that other etiological paths may be relevant In the second study, the longitudinal investigation of covariations between mood-states and appraisals of thoughts allows to reveal the expected cognitive reactivity processes. Such processes are further supported with reference to integrated models of cognitive reactivity that emphasize the critical role of different processing strategies in their expression.
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« C'est un problème neurologique ou psychiatrique ? » Ethnologie de la stimulation cérébrale profonde appliquée au trouble obsessionnel compulsif.

Moutaud, Baptiste 11 July 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse s'attache à décrire le développement d'un protocole de recherche portant sur l'application d'une thérapeutique expérimentale neurochirurgicale, la stimulation cérébrale profonde, à un trouble psychiatrique, le trouble obsessionnel compulsif (TOC). En nous appuyant sur l'étude ethnographique du Centre d'investigation clinique de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) depuis lequel cette expérimentation est coordonnée, nous souhaitons l'analyser comme un exemple des neurosciences comme pratique clinique et thérapeutique au sein duquel les modalités de la collaboration entre la neurologie et la psychiatrie dans la recherche clinique et la prise en charge de malades doivent être décrites. Cette thèse retrace l'élaboration d'un protocole situé à l'intersection d'une multiplicité de mondes de pratiques médicales et de recherches, soumis aux tensions de différents intérêts et logiques scientifiques. Elle développe comment de l'articulation de cet ensemble émerge une pratique innovante. Par la suite, elle tente de circonscrire ce que sont un TOC et un malade qui en souffre lorsqu'ils sont pris dans le réseau de pratiques de ce centre et dans l'application de cette innovation. Enfin, elle clarifie les répercussions de cette pratique expérimentale sur la manière dont les patients vivent la maladie et leur prise en charge médicale. L'idée développée est que cette technique nous confronte alors en pratique à la naturalisation d'un ensemble de processus mentaux et nous permet d'analyser les transformations que les neurosciences entraînent dans la définition de l'individu en termes de cérébralité.
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Évaluation gastro-intestinale chez des chiens présentant un comportement de léchage excessif de surface

Bécuwe, Véronique 08 1900 (has links)
L’objectif de cette étude était de démontrer que le léchage excessif de surface (LES) chez le chien représente un signe clinique d’un trouble digestif sous-jacent plutôt qu’un trouble obsessionnel compulsif. Vingt chiens présentés pour LES (groupe L) ont été divisés en 2 sous-groupes de 10 chiens chacun : L0, sans, et LD, avec des signes cliniques digestifs concomitants. Dix chiens en santé ont été assignés à un groupe contrôle (groupe C). Une évaluation comportementale complète, un examen physique et neurologique ont été réalisés avant un bilan diagnostic gastro-intestinal (GI) complet (hématologie, biochimie, analyse urinaire, mesure des acides biliaires pré et post-prandiaux et de l’immunoréactivité spécifique de la lipase pancréatique canine, flottaison fécale au sulfate de zinc, culture de selles, échographie abdominale et endoscopie GI haute avec prise de biopsies). En fonction des résultats, un interniste recommandait un traitement approprié. Les chiens étaient suivis pendant 90 jours durant lesquels le comportement de léchage était enregistré. Des troubles GI ont été identifiés chez 14/20 chiens du groupe L. Ces troubles GI sous-jacents incluaient une infiltration éosinophilique du tractus GI, une infiltration lymphoplasmocytaire du tractus GI, un retard de vidange gastrique, un syndrome du côlon irritable, une pancréatite chronique, un corps étranger gastrique et une giardiose. Une amélioration >50% en fréquence ou en durée par rapport au comportement de léchage initial a été observée chez une majorité de chiens (56%). La moitié des chiens ont complètement cessé le LES. En dehors du LES, il n’y avait pas de différence significative de comportement (p.ex. anxiété), entre les chiens L et les chiens C. Les troubles GI doivent être considérés dans le diagnostic différentiel du LES chez le chien. / The objective of this study was to characterize excessive licking of surfaces (ELS) in dogs and demonstrate that it can be a sign of underlying gastrointestinal (GI) pathology rather than an obsessive-compulsive disorder. Twenty dogs presented with ELS (L group) were divided in 2 subgroups of 10 dogs each: L0 without and LD with concomitant digestive signs. Ten healthy dogs were assigned to a control group (C group). Behavioral, physical and neurological examinations were performed prior to a complete work-up of the GI system (CBC, serum chemistry panel, urinalysis, assessment of total serum bile acids and canine specific pancreatic lipase immunoreactivity, fecal flotation by zinc sulfate, fecal culture, abdominal ultrasonography and upper GI endoscopy with biopsies). Based on results, appropriate treatment was recommended. Dogs were monitored subsequently for 90 days during which the licking behavior was recorded. Gastrointestinal disorders were identified in14/20 L dogs. Underlying GI disorders included eosinophilic infiltration of the GI tract, lymphoplasmacytic infiltration of the GI tract, delayed gastric emptying, irritable bowel syndrome, chronic pancreatitis, gastric foreign body and giardiasis. Significant improvement (>50%) in frequency or duration of the basal ELS behavior was observed in the majority of dogs (56%). Resolution of ELS occurred in half of the L dogs. Except for ELS, there was no significant difference in the behavior (e.g. anxiety) of L dogs and C dogs. GI disorders should be considered in the differential diagnosis of ELS in dogs

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