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La doctrine stratégique et diplomatique de l'islam politique turc (2002-2016) / The strategic and diplomatic doctrine of Turkish political Islam (2002-2016)

Denizeau, Aurélien 05 July 2019 (has links)
Issu de l’islam politique turc, le Parti de la Justice et du Développement [Adalet ve Kalkınma Partisi, AKP], arrivé au pouvoir en 2002, a suscité l’intérêt des observateurs internationaux par une politique étrangère active. Si celle-ci semble répondre à une certaine cohérence, elle a aussi connu, entre 2002 et 2016, de nombreuses évolutions. L’AKP tire sa vision stratégique et diplomatique des expériences de gouvernement antérieures, des idéologies conservatrices qui ont marqué le pays au XXe siècle et de la pensée de plusieurs intellectuels, dont le plus influent est Ahmet Davutoğlu, conseiller du Premier ministre puis ministre des Affaires étrangères (2009-2014). Le premier mandat de l’AKP (2002-2007) voit ce parti explorer différentes options stratégiques. Puis se met en place une doctrine qui s’appuie sur quelques grands principes, comme la pacification des relations de voisinage, une diplomatie pro-active et l’utilisation de tous les outils à disposition pour rayonner à l’échelle régionale puis globale. L’objectif est de mettre la Turquie au cœur des échanges commerciaux locaux, en s’appuyant sur son influence grandissante au Moyen-Orient pour peser auprès de ses partenaires internationaux. Les révolutions arabes de 2011 poussent l’AKP à repenser sa doctrine. Le pays se veut désormais un exemple au sein duquel valeurs traditionnelles et démocratie conservatrice peuvent cohabiter, ainsi qu’un soutien des Frères Musulmans, qui portent cette vision dans le monde arabe. Mais en 2013, plusieurs crises fragilisent cette vision et poussent la Turquie à renoncer à la doctrine élaborée par l’AKP. / The Justice and Development Party [Adalet ve Kalkınma Partisi, AKP], which emerged from the Turkish political Islam in 2002, has aroused the interest of international observers through an active foreign policy. While this seems to be consistent, it also underwent many changes between 2002 and 2016. The AKP's strategic and diplomatic vision derives from past government experiences, the conservative ideologies that marked the country in the 20th century and the thoughts of several intellectuals, with Ahmet Davutoğlu, advisor to the Prime Minister and later Minister of Foreign Affairs (2009-2014) being the most influential of them. The first mandate of the AKP (2002-2007) witnessed a series of strategic options being explored within the party. This was followed by the establishment of a doctrine based on a few major principles, such as the pacification of neighbourly relations, pro-active diplomacy and the use of all the tools at hand to influence the regional and subsequently the global level. The objective was to put Turkey at the heart of local trade, using its growing influence in the Middle East to influence its international partners. The Arab revolutions of 2011 pushed the AKP to rethink its doctrine. The country yearns now for being an example within which traditional values and conservative democracy can coexist, as well as support from the Muslim Brotherhood, which brings this vision to the Arab world. But in 2013, several crises weakened this vision and forced Turkey to renounce the doctrine developed by the AKP.
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La construction d’une diplomatie émergente : le cas de la Turquie au Moyen-Orient (2002-2014) / Building a rising diplomacy : the case of Turkey in the Middle East (2002-2014)

Jabbour, Jana J. 23 October 2015 (has links)
Cette thèse examine la « politique arabe » de la Turquie sous le règne du parti de la Justice et du Développement (AKP). Alors que pendant la majeure partie du XXème siècle la Turquie était désengagée du Moyen-Orient, les années 2000 voient une implication croissante d’Ankara dans son environnement régional arabe. Ainsi, cette thèse analyse le changement d’orientation qui a eu lieu en Turquie en matière de politique étrangère et de diplomatie à l’égard du Moyen-Orient. L’argument principal est que l’ouverture de la Turquie sur son environnement moyen-oriental est liée au phénomène de l’émergence : étant une puissance moyenne émergente en quête de statut, la Turquie de l’AKP trouve en le Moyen-Orient un champ de manœuvre indispensable pour son affirmation à l’échelle internationale. Nous avons examiné les outils et méthodes employés par la puissance moyenne émergente pour s’ériger en puissance régionale de son hinterland moyen-oriental, en particulier : le nouveau discours civilisationnel employé par l’élite au pouvoir, l’invention de «niches diplomatiques » comme la médiation et la diplomatie de la paix, le soft power comme outil de conquête des cœurs et des esprits, et la tentative de règlement de la question kurde. Toutefois, nous avons démontré que malgré le caractère «novateur » de ces instruments, le statut de la Turquie au Moyen-Orient reste fragile : d’une part, l’instabilité qui caractérise la région menace les acquis et les intérêts d’Ankara ; d’autre part, la Turquie souffre d’un « overachievement » ou d’un décalage entre ses ambitions de puissance et ses capacités et ressources réelles. Plus généralement, l’ « émergence» turque se heurte aux blocages du système international : la structure « oligarchique » de celui-ci empêche l’intégration des puissances moyennes en quête de statut et limite leur capacité d’influence dans le jeu de gouvernance mondiale. / This thesis examines the "Arab policy" of Turkey under the rule of the Justice and Development Party (JDP). While for most of the 20th century Turkey was disengaged from the Middle East, the beginning of the 21st century witnessed a growing involvement of Ankara in its Arab regional environment. Thus, this thesis analyzes the shift that took place in Turkey's foreign policy and diplomacy towards the Middle East. The main argument is that Turkey’s embrace of its Middle Eastern environment is linked to the phenomenon of “rising powers”: being a rising middle power in quest for status, Turkey has found in the Middle East a field maneuver necessary for its assertion on the international stage. The thesis examines the tools and methods used by Turkey to emerge as a regional power in its Middle Eastern hinterland, in particular: the use of a new civilizational discourse by the ruling elite, the recourse to "niche diplomacy" such as mediation and peace diplomacy, the use of soft power to win hearts and minds, and the attempts to solve the Kurdish question. However, it shows that despite the "innovative" character of these instruments, the status of Turkey in the Middle East remains fragile: on the one hand, the instability that characterizes the region jeopardizes the achievements and interests of Ankara; on the other hand, Turkey suffers from an "overachievement" or a gap between its ambitions and its power capabilities and real resources. More generally, Turkey’s quest for status is undermined by the structure of the international system: the "oligarchic" nature of the latter prevents the integration of middle powers and limits their capacity to play an effective role in global governance.
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Les Etats-Unis, la Turquie et l’UE. Du soutien américain aux ambitions européennes d’Ankara au délitement de la relation triangulaire (1993-2017) / The US, Turkey, and the EU. From the American support for Turkey’s bid to join the EU to a triangular relation on the verge of collapse(1993-2017)

Magalhaes, Margaux 11 July 2019 (has links)
Depuis la fin de la guerre froide, les Etats-Unis militent en faveur de l’intégration de la Turquie à l’UE et deviennent, sous la présidence Clinton, les plus ardents défenseurs de la cause turque, avant même Ankara. Comment expliquer ce positionnement de la superpuissance mondiale, elle qui n’appartient pourtant pas au continent européen et ne dispose pas d’un pouvoir décisionnel dans l’UE ? Cet activisme s’explique par la mutation des enjeux et des défis au XXIe siècle : résurgence éventuelle de la Russie, influence iranienne dans le monde musulman, montée de la menace djihadiste ou « choc des civilisations » prédit par Huntington. Pour y faire face, Washington regarde l’alliance de l’UE chrétienne à la Turquie musulmane comme une stratégie préventive : l’adhésion d’Ankara, outre son aspect symbolique qui permettrait de contrer la rhétorique des djihadistes tout en signalant aux musulmans vivant en Europe qu’ils ne sont pas étrangers au continent, ferait de la Turquie un modèle pour l’ensemble de son voisinage et une force de projection occidentale dans le monde musulman. L’UE, grâce à son pouvoir normatif, est indispensable à cette fin : sans elle, la démocratie ainsi que le libéralisme politique et économique pourraient-ils s’implanter en terre d’Islam ? Sans elle, la Turquie restera-t-elle un Etat laïc ancré à l’Occident ? Les attentats du 11 septembre 2001 propulsent cette stratégie au sommet des priorités des administrations Bush : elle s’intègre désormais dans leur Freedom agenda. Si la survenue des printemps arabes en 2011 aurait dû rendre indispensable l’ancrage de la Turquie à l’UE afin de s’assurer qu’elle puisse influencer les événements en propageant les valeurs occidentales auprès de ces populations en quête de démocratie, l’Amérique cesse pourtant progressivement son militantisme envers une adhésion qui devient chimérique. Au lieu de souder l’alliance entre les Etats-Unis, la Turquie et l’UE, les printemps arabes auront fissuré les fondations déjà écornées de ce partenariat, si bien qu’à la fin du mandat d’Obama, la relation triangulaire est déliquescente. / In the aftermath of the Cold War, the US has asserted a strong lobbying in favor of Turkey’s accession to the EU, and became the first supporter of this integration, before Ankara itself. How could we explain the US involvement since it doesn’t belong to the European continent? The new world order brought new challenges for the 21st century. Therefore, such an integration was perceived as a preventive strategy by Washington to deter upcoming threats facing the West, such as Russian resurgence, Iranian influence in the Muslim world, jihadism, or the « clash of civilizations ». Indeed, it would help bridging the growing gap between the West and the Muslim world by uniting under the same roof Christian countries within the EU, and the former Caliphate. It would also enable Turkey to be a Western projection force in its neighborhood — stretching from the Balkans to the Middle East — by becoming a model. To do so, Turkey has to become more liberal politically and economically. However, would it be possible without European prospects? From a US perspective, the normative power of the EU is necessary to see Turkey succeeding in proving that Islam, secularism and democracy are compatible and to spread Western values in its neighborhood while anchoring Ankara firmly in the West. 9/11 reinforced the significance of this strategy, which got integrated into the Freedom agenda and the global war on terror. Therefore, supporting Ankara’s accession became a top priority of Bush administrations. Barack Obama maintained this policy, even though the US lobbying slowed down, since it appeared this integration might never occur. The Arab awakening could have been the perfect occasion to bring closer together Turkey and the EU so that Ankara could become the model Arabs were calling for. However, instead of strengthening the US-Turkey-EU relations, those events damaged their alliance, which was already strained. At the end of Obama’s presidency, this triangular relation seemed on the verge to collapse.
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La Grande-Bretagne et l'indépendance de Chypre, transferts et héritages

Antoniou, Christa 16 September 2006 (has links) (PDF)
En février 1959, la Grande-Bretagne, la Grèce et la Turquie négocient l'indépendance de Chypre. La première, en tant que puissance coloniale, exige en retour la cession de 3% du territoire insulaire pour établir des bases militaires souveraines ; les deux secondes, reconnues en tant que " mères-patries ", négocient en l'absence des Chypriotes grecs et des Chypriotes turcs. Chypre sera, à la suite de ces négociations d'intérêts, dotée d'un système de gouvernance rigide et inadéquat par rapport à la réalité locale, ainsi que de traités à force constitutionnelle interdisant la réalisation de l'Enosis (union de Chypre avec la Grèce) et du Taksim (partition de l'île sur une base linguistico-religieuse). Les deux extranationalismes insulaires résultent en réalité de l'interaction concomitante entre l'administration coloniale britannique et l'expression agressive des nationalismes grec et turc en dehors de leurs frontières nationales, et ont aussi été rendus possibles par le positionnement même des dirigeants politiques chypriotes. Acquise en 1878 auprès de l'Empire ottoman en tant que place d'armes destinée à défendre les intérêts de la Grande Bretagne, Chypre connaîtra une transformation profonde de sa société pendant la colonisation britannique, dont la politique ambiguë et opportuniste utilise à sa façon les dynamiques endogènes pour atteindre ses objectifs stratégiques. Le but de cette recherche est de mettre en évidence les transferts et héritages de la colonisation britannique vers un conflit qui oppose toujours aujourd'hui les deux principales communautés chypriotes.
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Le rôle, l'importance et l'implication de la Turquie dans la construction de l'Europe de la défense : perspectives et opportunités

Antunes, Camille 04 September 2012 (has links) (PDF)
L'intégration de la Turquie à l'Union européenne pose la question de l'essence de cette construction, de ses origines, de son devenir et de sa sécurité. Cette thèse a pour objet de proposer une analyse de l'évolution des coopérations politiques et militaires entre l'Europe et la Turquie, d'en envisager les perspectives et les opportunités futures, à travers l'étude des paramètres passés et actuels de la Politique de défense et de sécurité commune, mais également de l'implication et du rôle de la Turquie dans la construction de l'Europe de la défense depuis 1945. Il s'agit de cerner les enjeux de ce débat, à la lumière des approches convergentes et divergentes de la sécurité européenne et internationale des deux partenaires. Il s'agit également de circonscrire les lacunes, définir les besoins et déterminer le cadre adéquat de l'existence de ce partenariat, au regard des mutations récentes de la scène internationale. Du début de la République kémaliste à nos jours, la Turquie, dans l'étau des continents européen et asiatique, a préféré s'associer et imaginer son futur avec les Européens. La position inédite de la Turquie dans l'architecture de la défense européenne repose sur l'attachement de la Turquie au cercle occidental, à ses valeurs et à ses desseins. Elle a toujours cherché à participer et à peser dans l'équation de la sécurité en Europe. La Turquie est membre de l'OTAN, de l'OSCE et coopère avec les Européens en matière de sécurité, grâce aux multiples forums institutionnalisés à cet effet et auxquels elle contribue. La Turquie est européenne dans sa démarche de sécurité. Elle est de culture plurielle mais toujours liée aux intérêts occidentaux, dont elle partage les valeurs et les comportements de sécurité. Malgré une Histoire contemporaine commune, échaudée par des différends encore d'actualité, comme la situation sur l'île de Chypre, elle n'est pas perçue par la communauté internationale comme faisant définitivement partie du bloc occidental. La Turquie est considérée comme un pont, un rempart ou une médiatrice entre deux mondes, que certains analystes comme Samuel Huntington, aime opposer. La Politique de sécurité et de défense commune de l'Union européenne souffre de nombreux maux. Les Etats membres n'accordent pas suffisamment de crédits à cette politique non intégrée et ne lui offre pas les moyens capacitaires de mettre en oeuvre la Stratégie européenne de sécurité. Elle est mise en échec par le manque de détermination politique des Etats membres et par leur trop faible engagement diplomatique et militaire. Les différentes politiques mises en place depuis la signature des accords Berlin plus ont certes permis la conduite de nombreuses opérations militaires et civiles, mais elles ont maintenu certaines problématiques, accentuées par l'élargissement de l'Union européenne. Néanmoins la clarification des relations transatlantiques, dont la Turquie est à l'initiative, peut être considérée comme l'alpha de la légitimation du développement d'une Europe de la défense parallèle à l'OTAN. La démarche constructiviste privilégiée dans cette thèse, invite le lecteur à lire le chantier de la sécurité européenne comme construit par les apports et les perceptions, intérieurs et extérieurs au projet européen. [...]
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The liturgical planning of Byzantine churches in Cappadocia

Teteriatnikov, Natalia. January 1996 (has links)
Originally presented as the author's Thesis (Ph. D.)--New York University, 1987. / Includes bibliographical references (p. [9]-16) and indexes.
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The liturgical planning of Byzantine churches in Cappadocia /

Teteriatnikov, Natalia. January 1996 (has links)
Originally presented as the author's thesis (Ph. D.)--New York University, 1987. / Includes bibliographical references (p. [9]-16) and indexes. Also issued online.
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The liturgical planning of Byzantine churches in Cappadocia

Teteriatnikov, Natalia. January 1996 (has links)
Originally presented as the author's thesis (Ph. D.)--New York University, 1987. / Includes bibliographical references (p. [9]-16) and indexes.
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La fabrication du regroupement sportif "communautaire" : enquête sociologique sur les clubs de football "turcs" en France et en Allemagne / The fabrication of community separation in sport : a sociological investigation of turkish football clubs in France and Germany

Weiss, Pierre 04 June 2012 (has links)
A travers une enquête sociologique sur les clubs de football « turcs » implantés en France et en Allemagne, notre recherche doctorale prend pour objet la fabrication du regroupement sportif à caractère « communautaire ». Après avoir attesté, dans un premier chapitre, de la présence assez importantede clubs « turcs » dans le fossé du Rhin supérieur, nous cherchons surtout à répondre à deux questions partiellement liées : comment peut-on expliquer que les immigrés originaires de Turquie présentent un vigoureux développement sportif associatif ? Et quels sont les principaux ressorts sociaux et ethnico-culturels du football entre-soi ? Dans notre analyse, nous montrons que le « regroupement sportif turc » est essentiellement le produit d’une assignation imposée « de l’extérieur », exprimant un rapport de domination sociale et symbolique, et d’une affirmation venue « de l’intérieur », mettant directement en jeu des schèmes culturels et sociaux hérités du passé et issus d’un « ethos populaire ». En mobilisant notamment la notion de « culture de contre-stigmatisation », nous défendons alors l’idée que le football opère comme un vecteur de réhabilitation symbolique auprès de populations minoritaires aux origines sociales modestes. / Through a sociological investigation of Turkish football clubs implanted in France and Germany, the object of my doctoral research is to explore the creation of sports organizations of a “community based” character. After having attested to the fairly substantial presence of Turkish clubs in the UpperRhine valley, in the first chapter, I principally try to answer two partially linked questions: 1) How can one explain that Turkish immigrants have such a vigorous associative sports development? 2) What are the principal social and ethno-cultural motivations of football among one’s peers? In my analysis, I show that this “Turkish sports grouping” is essentially an assignation expressing a social and symbolic domination imposed upon them “from the outside” as well as an “internal” affirmationdirectly bringing into play cultural and social patterns inherited from the past and stemming from a “popular ethos”. Most notably by using the notion of “the culture of counter-stigmatization”, I defend the idea that football operates as a vector of the symbolic rehabilitation for minority populations of modest social origins.
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Les parterres des jardins à compartiments en France et dans le monde (1450-1650) : entre figures de pensée et ornements de verdure / The parterres of the compartmentalised gardens in France and around the world (1450-1650) : between figures of thought and green ornaments

Paya, Laurent 27 November 2012 (has links)
Il est possible de mener une étude sur les « Parterres » considérés comme des « lieux communs » de la fabrique des Jardins de plaine de la Renaissance, au sens rhétorique, fédérateur et prospectif du terme. Comme les tropes d'un discours, ils sont répartis sur la « plate forme » du jardin afin d'agir sur les émotions, dans les catégories rhétoriques et poétiques de l'amplificatio, l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'imitatio et la copia. Ces ornements sont des moyens d'expression au service d'un vaste projet d'harmonisation décorative de la demeure aristocratique et de son environnement à toutes les échelles matérielles et imbriquées ; cette coordination formelle doit satisfaire la double exigence de concinnitas et de varietas comme principes de plaisir et de bienséance. Afin d'expliciter la conception des jardins intégrés à ce « grand dessein », les artistes font intervenir une représentation cognitive par analogie (paradeigma) impliquant le revêtement décoratif des sols, soit la ressemblance de la composition du jardin avec celle d'un « tapis de Turquie » orné de « Moresques ». La diffusion de ces formes est assurée par des suites de modèles imprimées dont nous faisons la bibliographie critique. Nous abordons aussi leur mise en œuvre au jardin qui est obtenue par la compartimentation de la matière première végétale déclinée dans les catégories changeantes et mélangées du « Verger », de « Préau », du « Potager », du « Jardin de Simples », et du « Bouquetier » / It is possible to undertake a study on the "Paterres" (Flower beds) regarded as 'common places" of the invention of the plain Gardens of the Renaissance, in the rhetorical, inclusive and forward sense of term. Like the Tropes of a speech, they are divided on the "plate forme" of the garden to act on emotions in poetic and rhetorical categories of amplificatio, inventio, dispositio, elocutio, imitatio and copia. These ornaments are a means of expression in the service of a larger project of decorative harmonization of a place and its environment at all scales and imbricated material, which must satisfy the dual requirement of concinnitas and varietas as principles of pleasure ad propriety. In order to clarify the design of gardens included in this "grand design", artists involve a cognitive representation by analogy (paradeigma) involving decorative coating of soil or the resemblance of the composition of the garden with a "Turkey carpet" decorated with "Moresques". The diffusion of these forms is provided by sequences of models of which we create a critical bibliography. Their implementation in the garden is achieved by compartmentalization of vegetable raw materials declined in changing and mixed categories of "Orchad", "Medow", "Potager", "Jardin de simples" and "Bouquetier"

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