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Deleuze, temps et éthique : les trois synthèses du temps et les trois éthiques / Deleuze, time and ethics : the three syntheses of time and the three ethics

Zhou, Xiyin 30 November 2015 (has links)
Cette thèse se propose de contribuer à l’étude de la philosophie du temps et de l’éthique de Deleuze, en examinant parallèlement la conception du temps qui se dégage des trois synthèses dans Différence et répétition et celle de l’éthique qui s’incarne dans l’article ‘Spinoza et les trois « Éthiques »’ (Critique et clinique), en vue de démontrer l’isomorphisme entre la structure ternaire de ces trois synthèses du temps et celle des trois Éthiques. Cela permet de dégager un enjeu méta-éthique qui déborde le cadre deleuzien, et de ressaisir la conception de l’éthique dans une perspective temporelle. Il s'agit de tenter à partir de cette problématique à la fois temporelle et éthique, une réflexion méta-éthique, à l’égard de l’éthique deleuzienne, inspirée par Spinoza et Nietzsche. La démarche et le style adoptés pour réaliser cette thématique ne sont ni exégétiques ni herméneutiques mais orientés vers la mise en forme des arguments. Ainsi, au lieu d’être ancré dans les déclarations deleuziennes tenues comme acquises, en insistant sur un écart intellectuel et en pratiquant l’attitude argumentative, un véritable dialogue conceptuel avec Deleuze, d’un point de vue externe, devient possible. Ce dialogue argumentatif passe par l’emploi de concepts suffisamment puissants, qui ne font pas nécessairement partie du corpus deleuzien : le concept de ‘présentisme’ est introduit en rejoignant celui d’expression spinozienne pour rendre univoques les trois synthèses du temps ; le concept d’‘abduction’ est introduit pour éclaircir la manière philosophique de Deleuze. Cette thèse privilégie donc un point de vue externaliste dans la lecture de l’articulation entre ontologie du temps et éthique. / This dissertation plans to contribute to a study of the philosophy of time and the ethics of Deleuze, by scrutinizing the conception of time drawn from the three syntheses in Difference and repetition and that of ethics which is embodied in the article titled “Spinoza and the three « Ethics » ” (Critical and Clinical), in order to show the isomorphism between the ternary structure of the three syntheses of time and that of the three Ethics. This brings about a meta-ethical stake going beyond the deleuzian scope and also enables to recapture the conception of ethics from a perspective of time. It’s about trying to arrive at a meta-ethical reflection, on the deleuzian ethics inspired by Spinoza and Nietzsche, from this ‘problematique’ of both time and ethics. The approach and the style that are adopted to realize this theme are neither exegetical nor hermeneutical,but inclined to construct the arguments. Hence, instead of adhering to the deleuzian assertions taken for granted, by insisting on an intellectual reserve and by practicing an argumentative attitude, a genuine conceptual dialogue with Deleuze from an external point of view becomes possible. This argumentative dialogue is realized by applyingsome powerful concepts, which don’t necessarily attach to the deleuzian system: the concept of ‘presentism’ is introduced by joining it with that of the spinozian ‘expression’ in order to make all the three syntheses of time univocal; the concept of ‘abduction’ is invited to clarify the particular philosophical manner of Deleuze. Therefore, this dissertation privileges an externalist point of view in the reading of the articulation between ontology of time and ethics.
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Le concept de métaphysique chez Francisco Suarez : de l'analogia entis à l'univocité de l'être / The concept of metaphysics in Francisco Suarez : from analogia entis to the univocity of being

Crîşmăreanu, Florin-Marius 28 November 2009 (has links)
Le thème choisi - la métaphysique de F. Suarez - me permet, je pense, une grande ouverture, tant vers la scolastique, que vers la modernité. Dans cette perspective, F. Suarez peut être considéré comme un lanus Bifrons. Mon projet viserait la réalisation d'une thèse bâtie en trois parties. Ces trois parties sont délimitées par l'angle sous lequel j'aborde l’œuvre de F. Suarez. Il s'agit d'une perspective i)historique, ii) critique et iii) réflexive. La perspective historique consisterait dans une analyse diachronique, afin de surprendre la nouveauté du moment suarézien dans la métaphysique scolastique. La perspective critique me permettra d'entamer l'analyse proprement dite le système suarézien de la métaphysique. La perspective réflexive résidera dans un questionnement du projet suarézien à la lumière de la théologie byzantine. Le biais serait le problème de l'analogie.Dans cette thèse je voudrais montrer ce qu'on gagne et ce qu'on perd à partir du "moment F. Suarez". / I chose to approach this theme - F. Suarez's metaphysics - because it gives me the opportunity of a great opening, both to scholasticism and to modernity. From this point of view,Suarez may be considered a lanus Bifrons. My project aims at achieving a triadic structured thesis. It is about a: 1) historical ; 2)critical and 3) reflexive perspective. The historical perspective consists in a diachronic analysis,in trying to grasp the novelty of the Suarezian moment in scholastic metaphysics. The critical perspective allows me to analyze properly the metaphysical system elaborated by Suarez, at the same time trying to interpret the unpublished elements proposed by the Jesuit in Disputationes Metaphysicae. The reflexive perspective consists in problematizing the Suarezian project in the light ofthe Byzantine theology. The leading wire is represented by the analogy.Through this thesis, I wanted to have the opportunity to say what is won and what is lostonce with "the F. Suarez moment".
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Rien d’autre que l’être. Recherches sur l’analogie et la tradition aristotélicienne de la phénoménologie / Nothing else than being. A study on analogy and the Aristotelian tradition of Phenomenology / Nient’altro che l’essere Ricerche sull’analogia e la tradizione aristotelica della fenomenologia

Mariani, Emanuele 25 October 2010 (has links)
L’analogie est la réponse résolutive autant qu’aporétique au problème de l’unité et de la différence, scellée dans la multiplicité déroutante des significations de l’être. De cette réponse, il en va du statut de « science » pour la métaphysique. Notre enquête vise à retracer les conditions historiques d’émergence d’un concept (ou d’un complexe conceptuel) qui a marqué de son sceau l’histoire de la pensée, d’Aristote, voire même de Platon jusqu'aux nos jours. Sans cette même pensée de l’analogie – voici notre hypothèse – ni la constitution ni la « destruction » de la métaphysique ne seraient plus pensables. Mais qu’est-ce au juste que l’analogie ? Et jusqu’où s’étend sa portée métaphysique ? La certitude du terme a quo laisse en suspens l’extension de cette parabole, qui exige par reflet la fixation idéale d’un terme ad quem. On fera de la phénoménologie husserlienne un observatoire privilégié pour témoigner des derniers éclats de l’analogie, avant que la « destruction » de la métaphysique n’en décrète la disparition. En fixant dans l’aristotélisme du XIXe siècle le point d’ancrage entre Aristote et la phénoménologie, l’on tâchera d’établir des connexions, autant que faire se peut : de Trendelenburg à Brentano et de Brentano à Husserl, avec le regard toujours tourné vers Aristote, l’analogie – voici la thèse que l’on veut démontrer – n’abandonnera jamais son statut originaire d’analogie de l’être. / Analogy is the aporetic answer to the problem of unity and difference, sealed in the puzzling multiplicity of being’s meanings. On this answer depends the status of “science” for metaphysics. Our research aims to redraw the historical conditions of emergence of this concept (more likely a conceptual complex) which has been marking with its seal the history of western philosophy, from Aristotle and even before from Plato up to nowadays. Without analogy – here goes our hypothesis – neither the constitution, nor the «destruction” of metaphysics could be conceivable. But what is “analogy”? And up to where arrives its metaphysical impact ? The certainty of the term a quo leaves unresolved the extension of the curve, demanding therefore the ideal establishment of a term ad quem. Making out of husserlian phenomenology an advantaged observatory, we will grasp the last sparkling lights of analogy before the “destruction” of metaphysics decrees its disappearance. By fixing in the Aristotelianism of the XIXth century the anchorpoint between phenomenology and Aristotle, we shall establish as far as possible a series of connections: from Trendelenburg to Brentano and from Brentano to Husserl, always glancing at Aristotle, the analogy – this is the thesis we would to demonstrate – never abandon its original status of analogy of being.
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La possibilité d’une science métaphysique dans l’ontologie de Guillaume d’Ockham : le concept d’étant

Riendeau, Marie Camille 08 1900 (has links)
Guillaume d’Ockham (v. 1285-1347) est un philosophe nominaliste. Il considère donc que les seules choses qui existent sont individuelles. Les universaux ne sont pas des choses, mais des noms. Cet ouvrage s’intéresse plus précisément à la possibilité d’une science métaphysique dans l’ontologie restreinte d’Ockham. En effet, c’est une question qui a été peu traitée par les commentateurs malgré sa présence dans les écrits du « Vénérable débutant ». Pour ce faire, notre analyse s’intéressera premièrement à l’existence d’une métaphysique chez Ockham avant de s’intéresser aux critères nécessaires pour qu’une discipline soit scientifique. De plus, l’intérêt de cet ouvrage est d’analyser le concept d’étant, car il est le sujet premier de la métaphysique. Dans ce contexte, nous allons analyser la conception occamienne du concept et les modes d’acquisition de ces derniers, à savoir l’intuition et l’abstraction. Nous allons ensuite nous intéresser à la conception occamienne de l’équivocité et l’univocité ainsi que sa distinction des termes absolus et connotatifs. Finalement, nous allons utiliser ces outils conceptuels pour répondre à la question suivante : est-ce qu’Ockham considère que le concept d’étant est univoque à Dieu et aux créatures et quels sont les impacts de l’univocité de l’étant sur la possibilité d’une connaissance de Dieu? / William Ockham (ca. 1285-1347) is a fervent nominalist. The only things that can possibly exist in his ontology are individual things. Universals do not exist, they are simply words. This work wonders about the possibility of metaphysics as a science in Ockham’s narrow ontology. In fact, it is a question that has been little discussed in the litterature on Ockham. To do so, our analysis will be interested in Ockham’s conception of scientific knowledge. Also, our principal goal is to question the concept of being which is the primary subject of metaphysics. In this context, Ockham’s conception of concept will be analysed and how our intellect obtains them by intuitive and abstractive cognitions. We will then focus on the Occamian conception of equivocity and univocity as well as its distinction between absolute and connotative terms. Finally, we will use these conceptual tools to answer the following question: does Ockham consider that the concept of being if univocal to God and creatures and what are the impacts of the univocity of being on the possibility of a knowledge of God?
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/Répétition/ (mot barré) : la non-représentation du vouloir-dire et le dernier retour de l’histoire de l’art par le dispraître / /Repetition/ (crossed) : non-representation of “vouloir-dire” and the Last Return of the History of Art by Disappearing

Son, Ji min 28 June 2017 (has links)
Dans sa provenance platonicienne, l’idéal de l’incarnation de l’Idée doit à la fois affronter des individualités (pré)déterminées et qualitativement différentes (le pluralisme) – qui sont répétitions et répétées elles-mêmes. Il doit devenir le vouloir-dire de la personne qui s’efforce de mettre en œuvre ce dernier et qui cherche à franchir les limites ontologiques de la représentation. Cependant, l’irréalisabilité de la pure répétition du vouloir-dire – ou de n’importe quel « sujet » – atteste de la présence absente du même dans le processus de sa mise en œuvre ; la répétition est toujours déjà répétition différenciatrice, son acte même toujours susceptible d’être perçu comme mimétique en pratique. Lorsque nous « créons », nous cherchons une différence absolue (singularisation) tout en visant l’universalité du vouloir-dire, l’Univocité. Autrement dit, c’est l’inévitabilité de la répétition différenciatrice (« nouveauté ») qui se répète et tend vers un dernier résultat censé être absolument univoque et intersubjectivement compris et jugé. Cette inévitabilité signifie-t-elle une (ou la dernière) impasse théorique – une « fin » – insurmontable ? Comment les artistes, les historiens d’art et les philosophes s’y prennent-ils ? Entre l’origine et le futur de l’art, quelle puissance de la répétition devrait-on y chercher pour ne plus répéter « une répétition pour toute » ? / From its Platonic source, the ideal of embodiment of Idea must face individualities which are (pre)determined and qualitatively different – and are themselves repetitions repeated. It must become “what-is-wanted-to-be-said” or “meaning” (“vouloir-dire”) of the person who endeavors to realize it and to attempt to exceed the ontological limits of representation. Meanwhile, the unrealizability of pure repetition of the “vouloir-dire” – like any other “subject matter” – testifies to the absent presence of the same in the process of its realization; each and every repetition is always already a differential repetition, and its act itself always susceptible to be taken as mimetic in practice. When we “create”, we search for the absolute difference (singularization) while aiming at a universality of the “vouloir-dire”, Univocity. Put another way, it is the inevitability of the differential repetition (“newness”) that repeats itself and moves towards the last outcome that is meant to be unique in itself and intersubjectively understood and judged. Does this inevitability point towards a (or the last) insurmountable theoretical stalemate – “an end”? How do artists, art-historians, and philosophers deal with this problem? Between the origin and the future of art, what sort of force of repetition do we have to look for in order to finally no longer repeat “one repetition for all”?

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