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Émergence, « fragmégration » et perpétuation des rébellions au Congo-RDC (1990-2010) : une politologie des groupes armés

Mba Talla, Modeste Paulin January 2012 (has links)
Cette thèse a pour but de comprendre et d’analyser les logiques d’émergence, les dynamiques de «fragmegration» ainsi que les mécanismes qui concourent à la perpétuation des mouvements politico-militaires au Congo-RDC. Dès le départ nous avons mis en exergue les trois tendances lourdes qui monopolisent le débat sur les rébellions en RDC. Ces trois tendances qui étaient fondamentalement des éléments accélérant ou amplificateurs, ont été à tort considérées comme les principaux éléments déclencheurs. Afin de lever la confusion conceptuelle entre ces deux principes, nous avons suggéré trois autres pistes de réflexion susceptible de mieux expliquer les phénomènes d’émergence, de fragmégration et de perpétuation. Ces pistes de réflexion sont les éléments déclencheurs majeurs autour desquels se structurent et s’articulent notre hypothèse. Dans cette thèse, nous soutenons l’argument selon lequel les phénomènes d’émergence, de fragmégration et de perpétuation sont une résultante de la militarisation des forces sociales congolaises, l’impossibilité du mouvement régional initié par le tandem rwando-ougandais à remporter une victoire clausewitzienne et l’institutionnalisation d’un partage de pouvoir complexe par la communauté internationale. Cette thèse est un appel au décloisonnement disciplinaire et à une multiplication des points d’entrée sur l’étude des groupes armés. D’où le recours à une approche (combinatoire) interdisciplinaire, mobilisant à la fois des courants critiques au sein des relations internationales (le constructivisme critique, la géopolitique) tout en alliant la sociologie des relations internationales plus particulièrement les acquis de la sociologie politique des mouvements sociaux. Notre approche interdisciplinaire qui est au centre de cette thèse peut aussi être d’une grande utilité dans le renforcement de l’approche polémologique fort utile pour saisir la gouvernance par les groupes politico-militaires.
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Femmes de/en guerre : voi(es)x de l'engagement féminin face à la violence armée dans le nord de l'Irlande (1968-1998) et en Palestine (1967-2000)

Masse, Johanna 02 February 2024 (has links)
Lorsqu'il est question de violence politique, la manière dont les femmes sont représentées trahit très souvent des représentations genrées problématiques, car essentialistes. L'idée que les femmes, en raison de leurs capacités reproductives, sont naturellement opposées à la violence et intrinsèquement pacifiques a ainsi longtemps prévalu. À la différence des hommes pour qui le recours à la violence dans un objectif politique a largement été accepté comme rationnel, ce n'est pas le cas pour les femmes, qui voient leurs actions violentes dépolitisées. Cette dépolitisation des actions passe alors soit par une privatisation du domaine d'action (de la sphère publique à la sphère privée), soit par une déresponsabilisation de l'auteure de l'action (pathologisation de la personnalité et donc des causes). Encore aujourd'hui, cette justification biologisante persiste, consciemment ou inconsciemment, tendant non seulement à favoriser une invisibilisation de la dimension politique de l'action des femmes, mais plus spécifiquement une invisibilisation de la violence politique féminine. Celle-ci se caractérisant par une assimilation presque automatique des femmes à la catégorie de " victimes ". C'est particulièrement le cas dans les cas de conflits armés où cette invisibilisation est renforcée par ce qui est perçu comme une participation très minoritaire des femmes. À partir des cas d'étude des conflits nord-irlandais (1968-1998) et palestinien (1967-2000), l'objectif de cette thèse est de questionner cette représentation de la participation féminine en analysant les multiples manières dont elle s'est exprimée, dans l'espace et dans le temps. Ainsi, empruntant une approche interactionniste symbolique dans une orientation interprétative de la réalité sociale, nous nous sommes intéressées à l'engagement politique féminin en période de conflit armé à travers la méthodologie des histoires de vie. Plus spécifiquement, à partir d'entretiens réalisés avec femmes ayant - directement ou indirectement - fait l'expérience du conflit, ainsi que des témoignages autobiographiques recueillis dans la littérature, nous avons analysé les processus de politisation et trajectoires féminines au cours de ces conflits. Nous l'avons fait d'une part fait à travers leur dimension spatiale, et d'autre part à travers leur dimension temporelle. Ainsi, c'est tout abord à partir des espaces de la maison et de rue, nous permettant d'interroger la traditionnelle dichotomie entre sphère privée et sphère publique, puis de l'espace de la prison, en tant qu'institution totale que nous avons appréhendé l'engagement féminin dans sa dimension spatiale. Par la suite, c'est en ayant recours au concept de disponibilités biographique et aux concepts de répertoire d'actions et d'opportunité politique que nous avons examiné l'engagement féminin dans sa dimension temporelle. Ensemble, les deux dimensions nous permettent de mettre de l'avant la capacité agentielle des femmes en période de conflit armé, celle-ci s'exprimant de manière complexe et enchevêtrée. / When it comes to political violence, the way in which women are represented very often betrays problematic, essentialist gendered representations. The idea that women, because of their reproductive capacities, are naturally opposed to violence and inherently peaceful has long prevailed. Unlike men, for whom the use of violence for political purposes has been widely accepted as rational, women are often depoliticized in the event of violent action. This depoliticization of actions then passes either by a privatization of the field of action (from the public sphere to the private sphere), or by a disempowerment of the author of the action (pathologization of the personality and thus of the causes). Even today, this biological justification persists, consciously or unconsciously, tending not only to favor an invisibilization of the political dimension of women's action, but more specifically an invisibilization of female political violence. This is characterized by an almost automatic assimilation of women to the category of "victims." This is particularly the case in situations of armed conflict where this invisibilization is reinforced by what is perceived as a very minor participation of women. Based on the case studies of the Northern Irish (1968-1998) and Palestinian (1967-2000) conflicts, the objective of this thesis is to question this representation of female participation by analyzing the multiple ways in which it has been expressed, in space and in time. Thus, borrowing a symbolic interactionist approach in an interpretive orientation of social reality, we are interested in women's political engagement during armed conflict through the methodology of life stories. More specifically, based on interviews with women who have - directly or indirectly - experienced the conflict, as well as autobiographical testimonies collected in the literature, we have analyzed the processes of politicization and female trajectories during these conflicts. We have done so both through their spatial and temporal dimensions. Thus, it is firstly from the spaces of the house and the street, allowing us to question the traditional dichotomy between private sphere and public sphere, then from the space of the prison, as a closed institution, that we apprehended the female commitment in its spatial dimension. Then, using the notion of biographical availabilities and the concepts of repertoire of actions and political opportunity, we examined women's commitment in its temporal dimension. Together, the two dimensions allow us to put forward the agential capacity of women in times of armed conflict, which is expressed in a complex and entangled manner.
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L'IRA : de la violence armée au désarmement (1969-2005) : enjeux, symboles et mécanismes / IRA : from armed violence to decommissioning (1969-2005) : stakes, symbols and mechanisms

Ducastelle, Lison 09 December 2011 (has links)
L’Irish Republican Army (IRA), le principal groupe paramilitaire républicain, fut fondé en 1969. Dès lors, il lutta contre la présence britannique en Irlande du Nord et pour la réunification de l’île d’Irlande. Le désarmement de l’IRA, considéré comme irréalisable jusqu’en 2001, s’accomplit pourtant bel et bien entre 2001 et 2005 dans le cadre du processus de paix. Le 26 septembre 2005, l’IRA avait officiellement déposé les armes. Quels mécanismes avaient alors permis, au sein du processus de paix nord-irlandais, d’aboutir à la "mise hors d’état de nuire" de l’arsenal de l’IRA qui déclarait pourtant encore en 1998 qu’il n’accepterait pas de rendre les armes ? Comme l’annonce le titre de cette thèse, trois questions sous-tendent notre analyse : quels étaient les enjeux de l’abandon de la violence et du désarmement pour l’IRA et le Sinn Féin durant tout le processus de paix ? Quelle était la portée symbolique du désarmement pour le groupe armé clandestin et pour le mouvement républicain dans son ensemble ? Enfin, quels mécanismes, tant diplomatiques que psychologiques, avaient pu convaincre l’IRA d’abandonner la violence puis de désarmer ? À la demande du groupe clandestin, la nature du dispositif de désarmement et le nombre d’armes détruites demeurent confidentiels. Cette étude ne prétend donc pas révéler des secrets d’État, mais bien de mettre en évidence la dynamique du processus qui a mené l’IRA de la violence armée à l’abandon des armes. / The Irish Republican Army (IRA), the main Republican paramilitary group in Northern Ireland was founded in 1969. From then on it fought to put an end to the British presence in Northern Ireland and to achieve the unification of Ireland. The decommissioning of the IRA, which seemed unrealizable until 2001, was indeed accomplished between 2001 and 2005, as part of the Peace Process. On 26 September 2005, the IRA officially laid down its weapons. What mechanisms played a role in the IRA putting its arsenal beyond use during the Northern Ireland Peace Process, despite the armed group’s declaration in 1998 that there would be no disarmament? As mentioned in the title of this thesis, three questions underlie our analysis: What was at stake in the giving up of violence and in decommissioning for the IRA and Sinn Féin during the Peace Process? What was the symbolic significance of decommissioning for the IRA and for the whole Republican movement? Finally, what diplomatic and psychological mechanisms managed to convince the IRA to give up violence and then to disarm? At the clandestine group’s own request, the technical aspects of decommissioning and the number of arms which were destroyed still remain confidential. Therefore, this study does not reveal any State secrets, but rather underlines the dynamics of the process which led the IRA from armed violence to the giving up of arms.
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[fr] TERRORISME: LA VIOLENCE POLITIQUE COMME SPECTACLE / [pt] TERRORISMO: A VIOLÊNCIA POLÍTICA COMO ESPETÁCULO

RENATA TORRES SCHITTINO 13 January 2006 (has links)
[pt] O trabalho propõe estabelecer uma explicação para o terrorismo, considerando que apenas na contemporaneidade essa manifestação se desenvolve como política autônoma. A partir da década de 1970, é possível constatar a ocorrência de atentados terroristas que pretendem intervir no processo histórico através da violência elevada à categoria de espetáculo. Analisando a constituição fundamental do terrorismo - conteúdo político e forma espetacular -, nota-se o caráter anacrônico da manifestação diante da sociedade democrática pretensamente pacificada. Observando a ambigüidade da difusão de imagens de violência, que ao mesmo tempo coloca em evidência uma determinada causa política e vende as imagens como mercadoria- entretenimento, revela-se a dificuldade da realização das pretensões revolucionárias do terrorismo. A efetividade política dessa manifestação será reencontrada nas possibilidades abertas pela divulgação das imagens de violência; compondo- se não como alternativa ao sistema vigente, mas como o lugar contemporâneo de resistência à realização da democracia. / [fr] Ce travail propose établir une explication pour le terorisme en considérant que ce n est que dans la contemporanité que cette manifestation se développe en tant qu une politique autonome. A partir des annés 70, il est possible de constater l éclosion d attentats terrorristes ayant l intention d intervenir dans le processus historique à travers une violence haussé à la catégorie de spectacle. En analisant la constitution fondamentale du terrorisme - contenu politique et forme spectaculaire -, on remarque le caractère anachronique de cette manifestation face à la societé démocratique soi-disant pacifiée. En observant l ambiguïté de la diffusion des images comme des marchandises-entretiens - on révèle la difficulté de réalisation des prétention révolutionnaires du terrorrisme. La concrétisation politique de cette manifestation sera retrouvée dans les possibilités ouvertes par la divulgation des images de violence qui se composent, non pas comme une alternative au système en vigueur, mais comme un lieu contemporain de rèsistance à la réalisation de l histoire.
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La violence politique au prisme du genre à travers la presse française (1970-1994)

Bugnon, Fanny 09 November 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse interroge l'expérience de la violence politique née dans le sillage de la contestation de la fin des années 1960, observée dans la plupart des pays occidentaux. À ce premier phénomène s'en ajoute un second, lui aussi relié aux transformations sociales en cours, incarnées notamment par le féminisme : l'implication explicite de femmes. Cette thèse analyse ce double objet sur le plan du discours social à travers sa médiatisation, entre 1970 et 1994. À partir d'un corpus de journaux français de sensibilités différentes, elle s'attache à cerner les normes en vigueur et la façon dont sont appréhendées les transgressions, sur le double plan pénal et sexué. Croisant des points de vue distincts (journalistes, militants, policiers, personnalités politiques ou intellectuelles), elle dessine un récit dans lequel la présence des femmes, perçue comme une caractéristique de la violence révolutionnaire, concentre une part importante de l'attention. La violence s'affirme ainsi comme un objet médiatique traversant trois décennies, des premiers attentats aux derniers procès, oscillant entre surexposition et mise en silence. Cette thèse contribue ainsi, du point de vue du genre, à l'histoire du phénomène révolutionnaire violent, tel qu'il se décline en France dans le dernier tiers du XXe siècle. Dans un premier temps, la radicalisation marque la décennie 1970 avec l'apparition d'organisations aux pratiques et référentiels idéologiques proches. La presse concentre ensuite son attention sur une seule organisation, Action directe, aussi bien pour sa période d'activité clandestine (1979-1987) que lors du feuilleton judiciaire qui fait suite à une série d'arrestations (1987-1994).
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La " lutte armée " entre justice, politique et histoire. Usages et traitements des " années de plomb " dans l'Italie contemporaine (1968-2010)

Rossi, Federica 10 November 2011 (has links) (PDF)
Les " années de plomb " en Italie demeurent un passé qui est souvent mobilisée dans des contextes très divers et dont l'interprétation divise et oppose de nombreux acteurs. Cette thèse analyse les usages de ce passé, des années 1970 jusqu'à nos jours, et montre comment s'est élaboré et imposé en Italie un cadre interprétatif dominant des événements de la période. A partir de matériaux empiriques variés (entretiens, autobiographies, archives, débats parlementaires), elle étudie les multiples arènes où s'élaborent les mises en récit des événements passés et les controverses qui marquent leur interprétation. A la différence des travaux qui mettent en avant le caractère " exceptionnel " ou " traumatisant " d'un passé pour rendre compte de sa récurrence dans les débats postérieurs, ce travail déplace la focale du passé au présent. Il porte l'attention sur les acteurs qui interviennent dans les débats sur le passé et sur les enjeux qui leur sont propres : magistrats, victimes, anciens militants, hommes politiques. Il montre comment le passé est construit et reconstruit sans cesse dans et par ces différentes mobilisations et controverses qui se déroulent dans des conjonctures éloignées. C'est donc dans la rencontre entre trajectoire d'acteurs (et groupes d'acteurs) et contextes sociopolitiques que l'on peut saisir et expliquer les vies ultérieures des années 1970 en Italie.
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La Colombie 1970-2006 : violence et modèle de développement

Celis Gonzalez, Leila Iliana January 2008 (has links) (PDF)
Au départ phénomènes indépendants, le narcotrafic et le paramilitarisme ont convergé à partir des années 1980 dans des structures politico-militaires qui ont, depuis lors, marqué profondément la réalité colombienne. Le narco-paramilitarisme a rallié les objectifs antisubversifs de la classe dominante et a brouillé le spectre social du conflit. De plus, il a permis l'apparition d'une classe émergente au service des groupes dominants qui, en s'enrichissant, a obtenu le droit d'entrer dans le cercle exclusif du pouvoir: peu après les élections législatives de 2002, les paramilitaires déclaraient avoir pris le contrôle de 35% du Congrès, alors qu'ils contrôlaient déjà une grande partie du territoire national. Ceci est une illustration de la reconfiguration politique qui s'est encore consolidée par la récente démobilisation de 41 000 paramilitaires (2002 -2006). L'objectif de la présente recherche est de comprendre le modèle violent de développement économique de la Colombie, de caractériser son économie actuelle et d'identifier les rapports sociaux de production prédominants. Afin de dépasser la superficialité et la fragmentation des études conjoncturelles et des récits de la violence, nous étudions comment se forment historiquement les conditions favorables à ce phénomène mafieux. Nous nous pencherons sur la logique sociale qui est à son origine, notamment le contexte de la guerre froide et certains aspects de l'héritage colonial. En nous basant sur l'approche du matérialisme historique et de la sociologie historique, particulièrement sur les concepts de rapports sociaux de production (RSP) et d'accumulation extra-économique, nous analysons l'essor du narco-paramilitarisme et la complexité du conflit dans le modèle de développement colombien. Cette recherche démontre que le mode de production existant en Colombie est imprégné des mécanismes d'accumulation extra-économiques par une articulation des modes de production qui n'est pas temporaire mais stable. Ces mécanismes extra-économiques prennent aujourd'hui la forme de l'économie criminelle, étroitement liée à l'économie capitaliste. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Colombie, Histoire, Économie, Violence, Relations sociales de production et de domination.
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Le radicalisme Tory à travers le prisme du Montreal Herald et la mobilisation des milices dans le district de Montréal (1834-1837)

Deschamps, François 06 1900 (has links) (PDF)
L'exploration du Montreal Herald comble en partie les lacunes que révèle la revue du dossier historiographique sur l'irruption de la violence armée dans le district de Montréal en novembre 1837. Ces lacunes se ramènent toutes à la thèse de l'unité d'action du gouvernement et au ralliement de dernière minute des forces loyales. La vue d'ensemble de la période 1834-1840 permet d'abord de dégager l'axe argumentatif de ce journal radical tory : l'opposition frontale à la politique de conciliation du cabinet Melbourne et la lutte de prédominance dans laquelle il est engagé simultanément contre les meneurs du parti majoritaire, mais aussi contre les Canadiens investis de l'autorité suprême dans la magistrature, la milice et l'Exécutif. À travers le filtre de ce collectif anonyme, les miliciens, les hommes du guet et les magistrats tory réaffirment ainsi leur intention de former le seul point d’appui sur lequel, tôt ou tard, le pouvoir impérial devra s'appuyer. Les liens privilégiés qu'ils entretiennent avec l'état-major en sont la clef de voûte. Évoqué d'entrée de jeu, le recours aux armes se cristallise principalement sur les patrouilles nocturnes dans le cadre municipal naissant. Toute la stratégie organisationnelle de l'aile radicale tory s'y rapporte. A l'instar du British Rifle Corps, le Doric Club doit être ainsi considéré à la fois comme une police parallèle privée et l'avant-garde d'une faction politique. Revendiqué par le propriétaire du Montreal Herald, le rôle précurseur de ce dernier favorise le basculement du conflit politique dans la violence armée. La crise latente d'autorité envers le gouverneur culmine le 15 novembre 1837 : deux plans d'intervention distincts semblent avoir été préconisés par les autorités civiles et l’état-major. Les vues antagonistes aux plus hauts échelons de l'État se répercutent jusque dans le traitement des prisonniers politiques, prélude de l'insurrection de 1838. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : rébellions de 1837-1838, milice volontaire, guet, torysme, violence armée, orangisme
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Des armes aux urnes, Processus de paix et réinsertion politique des anciennes guérillas en Colombie et au Salvador

Garibay, David 03 December 2003 (has links) (PDF)
La Colombie et le Salvador ont connu des conflits armés où aucune des deux parties n'a réussi à s'imposer. L'enchevêtrement des dimensions politiques et militaires parcourt ces conflits et détermine leur possible résolution. Des solutions ignorant cette double dimension ont ainsi échoué. La paix a pu être obtenue grâce à des accords prévoyant la démobilisation des guérillas et des réformes politiques. Ces « transitions insurgées », conduites par les acteurs en conflit, construites sur l'abandon de la violence, ont aboutit à des scènes politiques pacifiques, où s'affrontent par les urnes les parties autrefois en guerre. La formulation de ces liens dans les Accords signés au Salvador permet la fin du conflit, et la transformation du FMLN en parti politique. En Colombie, cette conjonction n'est que temporaire, la démobilisation de guérillas contribuant à la réussite de la Constituante. Le caractère partiel du processus se reflète dans l'intensification postérieure du conflit armé.
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La « lutte armée » entre justice, politique et histoire : usages et traitements des « années de plomb » dans l’Italie contemporaine (1968-2010) / The armed struggle between justice, politics and history : uses and treatments of the "years of lead" in contemporary Italy (1968-2010)

Rossi, Federica 10 November 2011 (has links)
Les « années de plomb » en Italie demeurent un passé qui est souvent mobilisé dans des contextes très divers et dont l’interprétation divise et oppose de nombreux acteurs. Cette thèse analyse les usages de ce passé, des années 1970 jusqu’à nos jours, et montre comment s’est élaboré et imposé en Italie un cadre interprétatif dominant des événements de la période. A partir de matériaux empiriques variés (entretiens, autobiographies, archives, débats parlementaires), elle étudie les multiples arènes où s’élaborent les mises en récit des événements passés et les controverses qui marquent leur interprétation. A la différence des travaux qui mettent en avant le caractère « exceptionnel » ou « traumatisant » d’un passé pour rendre compte de sa récurrence dans les débats postérieurs, ce travail déplace la focale du passé au présent. Il porte l’attention sur les acteurs qui interviennent dans les débats sur le passé et sur les enjeux qui leur sont propres : magistrats, victimes, anciens militants, hommes politiques. Il montre comment le passé est construit et reconstruit sans cesse dans et par ces différentes mobilisations et controverses qui se déroulent dans des conjonctures éloignées. C’est donc dans la rencontre entre trajectoire d’acteurs (et groupes d’acteurs) et contextes sociopolitiques que l’on peut saisir et expliquer les vies ultérieures des années 1970 en Italie. / In Italy, the « years of lead » represent a controversial past: this period of recent history is often mobilized in various contexts and its interpretations divide and oppose different actors. This thesis analyses the public uses of history, from the 1970s until today, and shows how a dominant frame of interpretation of past events has been set. Various empirical materials (interviews, autobiographies, archives, parliamentary debates) allowed to study different areas where narrations of past events have been constructed and controversies are taking place. Differently from works that are explaining recurrent controversies about the past by its “exceptional” or “traumatic” character, this research is focusing on the present. It analyses the actors that are intervening in public debates about the past and on their specific issues: judges, victims, former activists, politicians. It sheds light on how the past is continuously constructed and reconstructed in and by contemporary mobilizations and controversies. Thus, this work associates the study of actors’ trajectories and sociopolitical contexts to explain the posterior lives of the 1970s in Italy

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