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Construire, représenter combattre la peur : la société italienne et l'Etat face à la violence politique des "années de plomb", 1969-1981 / instilling, Describing and Fighting Fear : Italian Society and the State in the face of Political Violence during the ''Years of Lead'', 1969-1981

Le Quang, Gregoire 12 December 2017 (has links)
La décennie des années 1970 est caractérisée en Italie par un « cycle de protestation » et des mobilisations politiques et sociales de grande ampleur, qui s'accompagne – sans s'y limiter – d'une vague de violences politiques de natures très diverses, des attentats à la bombe mis au point par l'extrême-droite aux attentats ciblés de la lutte armée d'inspiration marxiste-léniniste, en passant par les débordements occasionnés par des manifestations ou des agressions. Ces violences s'inscrivent dans des stratégies d’intimidation qu'il s'agit de replacer précisément dans des cultures politiques qui se donnent comme objectif d'utiliser, parfois explicitement, la peur comme outil d'intervention politique, occasion de replacer les différents « terrorismes » dans la perspective de trajectoires de radicalisation. Quels sont les résultats socio-politiques de ces manœuvres visant à généraliser la guerre psychologique ? Au fil de la décennie et en comparant, sans les confondre, les différentes formes de « terrorisme » et leurs effets, se dessine une géographie et une chronologie de l'imprégnation de la peur : au-delà de l'effet de terreur qui dure peu, la violence « terroriste » installe un climat de peur durable, un sentiment de menace qui devient, à partir de 1978, un fait incontournable et que nombre de sources contemporaines permettent de saisir. Se pose alors la question de la représentation de la peur dans l'espace public et politique, son instrumentalisation éventuelle dans des stratégies propres au gouvernement ou à l'opposition, et l'absolue nécessité de rassurer, y compris au prix d'une mise en tension des mesures de sécurité avec les valeurs de l'État de droit. / The 1970s in Italy are characterized by a new “cycle of protests” and a dramatic rise in social and political mobilization. These movements were accompanied by – although not limited to – a wave of political violence of various types, from right-wing bombings to targeted attacks by armed underground Marxist-Leninist organizations, and a great number of outbursts of collective violence during demonstrations and street fights. Not all of this violent activity falls under the heading of “terrorism”, rather it should be considered within the broader context of a political climate where intimidation tactics were on the increase and fear was, sometimes explicitly, used as a political tool. The political culture facilitated the use of violence in a process of radicalisation. What are the socio-political results of such a strategy of intimidation and psychological warfare? Analysis of the different strategies and their effects reveals a propagation of fear through the decade, resulting in a sustained climate of terror and the sense of a pressing threat, particularly from 1978 onwards. This raises the question of the effects of repetitive terrorist attacks, and the representation of fear in the public and political sphere: at the same time a destabilizing factor and a tool for legitimising political activities.
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Ethnographie des mémoires de la guerre au Pérou (1980-2000) : vivants, morts et souffrants dans les communautés paysannes andines / An ethnography of the memories of the war in Peru (I980-2000) : the living, the dead, and the suffering in Andean peasant communities

Delacroix, Dorothée 08 December 2014 (has links)
Ce travail interroge la nature multidimensionnelle du processus mémoriel qui fait suite au conflit armé interne du Pérou (1980-2000). Il met en évidence la fluidité du statut de victime qui varie selon le contexte social d’énonciation et le type de discours auquel il correspond. Le regard que portent les militants de défense des droits de l’Homme sur les paysans des Andes, principales victimes de la guerre, est confronté aux regards que portent ces derniers sur eux-mêmes et sur leur place dans la société nationale. L’analyse des modalités et des enjeux politiques, sociaux et économiques des commémorations collectives autour de El Ojo que Llora (L’Œil qui pleure), un monument aux morts érigé à Lima puis reproduit dans une communauté paysanne des Andes, constituent un premier axe de ce travail. L’attention portée aux conceptions de la personne amène, dans un second temps, à aborder la complexité des expériences individuelles de la guerre et du rapport au monde des survivants. Le passage de la sphère publique à l’ethnographie de l’entre soi permet de mettre au jour l’importance que jouent, dans la construction mémorielle de ces communautés paysannes de l’Apurímac, les relations quotidiennes entre voisins et celles qui sont nouées avec les proches décédés durant le conflit. L’étiologie de certaines maladies, notamment, constitue un langage alternatif qui permet de parler de la guerre et de ses protagonistes autrement qu’à travers leur évocation explicite. Ainsi, vivants, morts et souffrants apparaissent comme autant de figures structurantes de cette recherche qui oscille entre dits et non-dits. / This work examines the multidimensional nature of the memory process that took place following Peru's internal armed conflict (1980-2000). It highlights the fluidity of the status of victimhood, which varies according to the social context of enunciation and the type of discourse to which it corresponds. The perspective of human right activists regarding Andean peasants, the main victims of the war, is compared with the manners in which these people see themselves and their place in national society. The first axis of this work is an analysis of the modalities and the political, social and economic stakes involved in the collective commemorations around El Ojo que Llora (The Eye that Cries), a monument to the dead erected in Lima, and then reproduced in an Andean peasant community. The attention placed on conceptions of the individual then leads to the second section that addresses the complexity of individual experiences’ of the war and the relationship to the world of those who survived. The shift from the public sphere to an ethnography of people among themselves allows for an emphasis on the important role of everyday relationships between neighbors, and other people linked to those who died during the conflict, in the construction of memory in Apurimac peasant communities. The etiology of some illnesses, noticeably, constitutes an alternative language that allows for talk about the war and its protagonists without explicit reference to them. Thus, the living, the dead and the suffering appear as other structuring figures of this research that shifts between what is said and left unsaid.
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Élites dirigeantes, sortie de crise et reconstruction post-conflit dans les États africains de la Région des Grands Lacs.1990-2013 / Governing Elites, end of crisis and post-conflict reconstruction in the African States of the Great Lakes Region

Demba, Guy-Eugène 31 January 2014 (has links)
Depuis plus de deux décennies, un nombre d’Etats africains dits du champ de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs sont enlisés dans des conflits armés à la fois intra-étatiques et internationalisés. Du génocide rwandais aux guerres civiles au Congo-Brazzaville, en Angola, en Ouganda, au Burundi, ou encore aux violences politiques armées incessantes en Centrafrique, en passant par la Grande Guerre Africaine en RDC, nombreux et importants sont les mécanismes de résolution de conflits qui ont été expérimentés, de nature aussi bien bilatérale, communautaire, régionale, qu’onusienne. Malheureusement, les concepts de sortie de crise et de reconstruction post-conflit demeurent de vains mots, eu égard aux résurgences et aux prolongements des conflits dans cette Région. Ainsi, en mobilisant l’approche néo-élitiste s’inscrivant dans un dépassement de la réalité empirique, après avoir passé en revue toutes les grandes théories philosophico-politico-sociologiques des élites, défendues par les auteurs classiques comme Wilfredo Pareto, Gaetano Mosca etc., d’un côté, et en recourant à la théorie de Johan Galtung de paix négative versus paix positive, d’autre part, cette étude se propose de mettre en évidence le rôle des élites dirigeantes dans la dynamique de pacification de la Région. Et après avoir défini et déterminé celles-ci, le travail démontre la difficulté de résoudre les conflits due à l’hétérogénéité sociologique caractérisant la Région. Puis, il souligne les mécanismes de l’entretien d’une paix négative par les élites dirigeantes, en interaction avec les autres protagonistes. / For more than two decades, a number of African States within the scope of the International Conference on the Great Lakes Region have sunk into both armed intrastate and domestic conflicts. From the Rwandan genocide to civil wars in Congo-Brazzaville, Angola, Uganda, and Burundi, or the constantly armed political violence in the Central African Republic (CAR), through the Great African War in the Democratic Republic of Congo (DRC), numerous and important mechanisms for conflict resolution have been experienced, bilateral, communitarian, regional, as well as Onusian. Unfortunately, the concepts relative to the end of crisis and post-conflict reconstruction still remain empty words, given the revivals and extensions of conflicts in that Region. Thus, by mobilizing the neo-elitist approach which goes the empirical reality, after reviewing all the major elitist philosophical, political and sociological theories defended by the classical authors such as Wilfredo Pareto, Gaetano Mosca, etc. On one hand, and by resorting to Johan Galtung’s theory on negative peace versus positive peace, on the other, this dissertation aims at highlighting the role played by governing Elites in the peace process within the Region. After defining these elites, this monography shows the difficulties of solving conflicts due to the regional sociodemographic heterogeneity. Then, it emphasizes mechanisms for keeping negative peace by the governing Elites, in interaction with other protagonists.

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