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Le huis clos corporel dans Le Sari vert et Manger l’autre d’Ananda Devi

Pouzergue, Marie 12 1900 (has links)
Les deux récits Le Sari vert (2009) et Manger l’autre (2018) se placent aux extrêmes du spectre d’écriture d’Ananda Devi. Historiquement et stylistiquement, ces œuvres témoignent d’un engagement littéraire à représenter la condition féminine dans ce qu’elle a de plus sombre. Ces deux récits présentent un constat social qui perdure : le corps de la femme ne lui appartient pas. La présente étude a pour objectif d’exposer l’influence du discours social sur les personnages féminins, qui aboutit à une représentation essentiellement basée sur la seule apparence physique au détriment de l’identité globale de la femme. Cette apparence évoque, dans le corpus, un lieu insulaire, que le narrateur associe à l’île Maurice. Dans un premier temps, la représentation du corps de la femme est observée selon les théories féministes, l’identité de la femme étant réduite à son apparence. Dans un second temps, les appels à l’imaginaire qui caractérisent l’écriture de Devi sont convoqués pour analyser la construction discursive de la violence du quotidien et démontrer que les narrateurs des romans font systématiquement du corps de la femme l’origine des malheurs des personnages féminins. Dans un dernier temps, une approche géocritique est employée pour réfléchir sur le corps de la femme comme évocation de la morphologie insulaire mauricienne. De cette représentation du corps féminin émane violence et enfermement. Le corps est une prison de laquelle la femme doit se libérer pour ne plus faire de son insularité une tare. / The two novels Le Sari vert (2009) and Manger l’autre (2018) are opposite in the spectrum of Ananda Devi’s work. Historically and stylistically, these narratives illustrate a literary commitment to represent the female condition in its darkest aspects. These two novels describe a social fact : woman’s body doesn’t belong to her. This study aims at exposing the impact of social discourse on female characters which creates a representation almost essentially based on physical characteristics regardless of overall identity. Physical appearance recalls an insular environment, like the Mauritian island. Firstly, the representation of female body will be observed through feminist theories which will show women’s identities are reduced to physical appearance. Secondly, the fiction as an instrument to describe everyday violence will be analyzed, especially because the female body is always presented as the cause of violence. Finally, geocriticism will help us think about the female body as a metaphor of the Mauritian island. The representation of female body evokes violence and confinement. Thus, the body is a prison; woman must escape from it to embrace her insularity instead of being held hostage.
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L'effectivité des normes du développement durable dans le processus d'intégration en Afrique

Nono, Guy Marcel 24 May 2019 (has links)
A priori, l’Union africaine, avec son programme pour le développement de l’Afrique connu sous le nom de NEPAD, peut être considérée comme un « moulin à prières ». Ce, en raison de nombreux documents internationaux adoptés à l’échelle régionale africaine, et de l’étroite marge de manoeuvre qu’a l’Union africaine pour trouver des solutions durables aux crises économiques et sociales qui secouent l’Afrique. Crises ayant des incidences sur l’environnement. En effet, depuis l’avènement de l’Union africaine, le développement durable est devenu dans les textes le principe directeur du processus d’intégration africaine. Cette étude analyse les efforts de l’Union africaine en vue de l’effectivité des normes du développement durable en Afrique, ainsi que la contribution de l’Afrique à l’évolution du droit international. L’analyse de l’effectivité des normes de développement durable à l’échelle régionale africaine s’est faite en deux étapes. Premièrement, on a analysé la positivité des normes africaines de développement durable dans l’ordre juridique africain au regard des standards internationaux en la matière. Deuxièmement, on a analysé la mise en oeuvre régionale des normes africaines de développement durable au regard des prescriptions des standards internationaux en la matière. Audelà de la priorisation de l’économique et du social, la façon dont l’Union africaine concilie les trois piliers du développement durable a été mise en relief. Ce travail contribue à mettre en lumière l’approche juridique de l’Union africaine vis-à-vis du développement durable, et montre comment ce concept se matérialise d’une façon particulière en Afrique. Elle analyse, d’une part, les initiatives de l’Union africaine pour traduire dans les faits les trois piliers du développement durable. Et, d’autre part, les obligations que l’Union africaine impose à ses États membres pour mettre en oeuvre ces piliers. Cette étude est également destinée à favoriser la compréhension de l’évolution de la notion de développement, de droit au développement, de développement durable, et elle met en évidence le lien entre le droit et le développement. Enfin, ce travail contribue à mettre en exergue les avancées du droit international sur la remise en cause de la notion de droit subjectif et la consécration de l’existence des « droits sans sujet » en droit international public, à travers le concept de développement durable. / A priori, the African Union and its program for development known as NEPAD can be regarded as a prayer wheel. This, due to the impressive number of international documents adopted at the African regional level and the narrow margin of maneuver of the African Union to find lasting solutions to economic and social crises in the continent, with environmental impacts. With certain indications of realism, we cannot think otherwise. When we know that since the advent of the African Union, sustainable development has become in the texts, the guiding principle of the process of African integration. This study analyzes the efforts of the African Union for a sustainable development in Africa as well as Africa's contribution to the evolution of international law. We have evaluated the effectiveness of the norms of sustainable development in the African regional level. We proceeded in two stages. This study also analyzes how the international standards relating to sustainable development was received in the African legal order and their implementation. Beyond the prioritization of the economic and social pillars of sustainable development, we highlighted the way in which the African Union reconciles the three values of sustainable development. This study contributes to shedding some light on the African Union’s legal approach with respect to sustainable development, and to show how this concept is materializes in a particular way in Africa. It firstly analyzes the obligations which the African Union lays on itself to translate to reality, the economic and social pillars of the sustainable development, and secondly, the obligations the African Union addresses to its Member States to implement these pillars. This study is also a contribution to the understanding of the evolution of the concept of development, right to development, sustainable development, and establishes the link between law and development. This study also helps to highlight the evolution of international law, including the questioning of the notion of subjective right and the consecration of the existence of rights with no owner in Public International Law, through the concept of sustainable development.
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Le revivalisme musical de l'ancestrale tradition Gnawa : analyse descriptive de la démarche artistique des musiciens revivalistes Gnawa

Bensoula, Ania 26 May 2021 (has links)
Ce mémoire a pour ambition d’étudier la démarche revivaliste des musiciens qui font appel à la musique Gnawa avec une vision cosmopolite, en prenant comme cas le maître Gnawi Mustapha Bakbou et la contribution de Marcus Miller. L’objectif de ce mémoire est d’étudier la créativité personnelle puisée des sources de la tradition ancestrale des anciens descendants d’esclaves de l’Afrique subsaharienne. La question de recherche est, par conséquent, en quoi les musiciens revivalistes Gnawa réinterprètent et reproduisent-ils les composantes traditionnelles Gnawa pour perpétuer l’ancestrale tradition dans le présent ? Dans ce contexte, on comprend bien que leur but est d’être des agents qui agissent pour le revivalisme musical de la musique Gnawa, issue d’une pratique traditionnelle, ce faisant, le point d’interrogation est mis sur : De quelle manière procèdent-ils pour se démarquer par leur pratique musicale revivaliste ? Quels sont les éléments utilisés en tant que moyens opérateurs pour faire revivre la tradition et quelles sont leurs motivations personnelles à travers ce revivalisme ? Sur quelle perspective esthétique se basent-ils pour présenter l’art gnawi sur une nouvelle forme particulière et innovante ? Notre étude présente les fondements caractéristiques d’une expression esthétique, exposée par des musiciens d’un groupe typique revivaliste, représentant une culture d’une communauté spécifique, et ce dans un contexte cosmopolite. En exprimant leur propre façon de recréer une tradition à travers la nouvelle stylisation du répertoire traditionnel et en explorant d’autres éléments musicaux tels que les rythmes, les notes, les instruments, et la performance vocale. Pour comprendre la démarche revivaliste de ces musiciens, le concept du cosmopolitisme esthétique élaboré par le sociologue Ulrich Beck a été employé. En effet, celui-ci indique que le cosmopolitisme est une caractéristique déterminante de la modernité réflexive, il suggère qu’il s’agit de la perspective la plus adéquate pour donner, aux réalités et contradictions globales, interconnectées et continuellement floues de l’ère moderne, une perception plus claire (Beck 2006). / This memoir aims to study the revivalist approach of musicians who use Gnawa music, taking as a case the master Gnawi Mustapha Bakbou and the contribution of Marcus Miller. The objective of this essay is to study personal creativity drawn from the sources of the ancestral tradition of the ancient descendants of slaves from sub-Saharan Africa. The research question is therefore the following: How do Gnawa revival musicians reinterpret and reproduce the traditional Gnawa components to perpetuate the ancestral tradition in the present? In this context, we understand that their goal is to be agents who act for the musical revivalism of Gnawa music from a traditional practice, in doing so, the question mark is put on what way do they proceed to stand out by their revivalist musical practice? What are the elements used as operative means to revive the tradition and what are their personal motivations through this revivalism? What aesthetic perspective are they using to present Gnawi art on a new, creative, and innovative form? Therefore, our study presents the characteristic foundations of an aesthetic expression exhibited by musicians from a typical revivalist group representing a culture of a specific community. By expressing their own way of recreating a tradition through the new stylization of the traditional repertoire by exploring other musical elements such as rhythms, notes, instruments, vocal performance. To understand the revivalist approach of these musicians, the concept of aesthetic cosmopolitanism developed by sociologist Ulrich Beck was used. Indeed, this indicates that cosmopolitanism is a defining characteristic of reflective modernity, it suggests that it is the most adequate outlook to give to the global, interconnected and continually blurred realities and contradictions of the modern era a clearer perception (Beck 2006).
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Une proposition de mariologie sociale pour l’Afrique : a nalyses théologiques (Afrique et Amérique Latine) et études de terrain de quatre mouvements marials à Kinshasa

Kihandi Kubondila, Hyacinthe 08 1900 (has links)
Cette recherche vise à élaborer une mariologie sociale en Afrique. Sa problématique tourne autour de trois questions principales : le culte marial est-il vécu comme une pratique libératrice au service de l’engagement pour la justice sociale ? La figure de la Vierge Marie constitue-t-elle une source d’inspiration qui permette aux chrétiens et aux chrétiennes catholiques romains de s’engager au niveau sociopolitique en Afrique ? Les engagements des chrétiens et des chrétiennes, épris de vertus mariales, participent-ils à l’avènement d’une société de justice, de paix et du vivre-ensemble harmonieux ? Ces questions sont posées dans un contexte large, celui de l’Afrique subsaharienne où plusieurs pays font face aux crises multiformes et, dans un cadre plus restreint, celui de la République Démocratique du Congo où quatre mouvements marials, basés à Kinshasa, ont fait objet d’études de terrain. Cette thèse prétend déconstruire et reconstruire la conception et le vécu des pratiques mariales afin que celles-ci deviennent un ferment qui pousse les chrétiens et les chrétiennes catholiques africains en général et congolais en particulier à s’engager dans la résolution des problèmes majeurs de leur société notamment au niveau de la justice, de la paix et de la question des femmes. Cette thèse cherche à dépasser deux types de mariologies produites en Afrique : la mariologie coloniale, qui concerne l’histoire de l’arrivée de la Vierge Marie à travers l’action des missionnaires qui ont évangélisé le continent africain et une certaine mariologie inculturée qui se limite à corréler des catégories culturelles africaines avec des thèmes classiques de mariologie. La réflexion épouse la voie d’une approche de mariologie sociale qui, mise en application par les Africains et les Africaines, peut aider à relever le défi lié aux multiples problèmes au niveau économique, politique, social et culturel que rencontre la majorité de pays africains. La recherche est abordée dans une perspective des théologies africaines de la libération et de la reconstruction à travers une démarche de contextualisation, de décontextualisation et de recontextualisation. La thèse comprend quatre parties. La première partie fait un état des lieux de la mariologie africaine. Elle situe cette dernière dans le parcours historique de la théologie africaine, analyse la dévotion mariale en Afrique à travers l’action missionnaire, étudie la question de l’inculturation de quelques mystères marials et se penche sur le lien entre la mariologie et les problèmes de société en Afrique. La seconde partie examine la question de la mariologie sociale en Amérique Latine. Elle étudie l’aspect sociopolitique de la dévotion mariale, l’anthropologie et l’herméneutique de la réflexion et des apparitions mariales, les dogmes marials dans une perspective sociale et la place occupée par la Vierge Marie et le culte marial dans le combat féministe en Amérique Latine. La troisième partie explore le rapport entre la pratique de la dévotion mariale et l’engagement sociopolitique de quatre mouvements marials (Légion de Marie, Communauté du Magnificat, Groupe de l’Arbre Desséché ou Nzete Ekauka et École de prière Notre-Dame Vierge Puissante) à Kinshasa. Elle jette un regard sur le contexte de naissance et d’évolution des mouvements d’action catholique dans leur ensemble et fait une analyse critique des pratiques mariales et de l’engagement sociopolitique de ces mouvements. La quatrième partie tente une recomposition du discours de mariologie sociale en Afrique à partir d’une lecture du Magnificat. Elle fait une actualisation de ce cantique pour enrichir la pratique du culte marial et présente trois axes sur lesquels peut porter une mariologie sociale en Afrique. / This research aims at developing a social Mariology in Africa. It deals with three main questions: Is Marian devotion lived as a liberating practice in view of a commitment for social justice? Is the figure of the Virgin Mary an inspiration which allows Roman Catholic Christian men and women to involve themselves at the sociopolitical level in Africa? Do the commitments of Christian men and women who love Marian virtues take part in the advent of a society of justice, peace and harmonious coexistence? Those questions are asked in a broad context, that of Sub-Saharan Africa, where many countries are facing multifaceted crises and, in a more limited context, that of the Democratic Republic of Congo, where four marials Movements, based in Kinshasa, were the objects of field studies. This thesis claims to deconstruct and reconstruct the concept and the lived-out experience of Marian practices, so that those practices may become a ferment leading African Catholic Christian men and women in general, and Congolese Catholic Christian men and women in particular, to commit themselves in the resolution of the major problems of their society, particularly in terms of justice, peace and women's issues. This thesis seeks to go beyond two types of Mariology produced in Africa: colonial Mariology, dealing with the history of the arrival of the Virgin Mary through the work of the missionaries who evangelized the African continent, and some kind of an acculturated Mariology, which limits itself to setting a correlation between African cultural categories and some classical themes of Mariology. This reflection takes a stand for a social Mariology, that is, an approach which, implemented by African men and women, can help them meet the challenges created by the many economic, political, social and cultural problems that most of the African countries are faced with. This research work is done in the perspective of the African theologies of liberation and in the perspective of a reconstruction, through a process of contextualization, de-contextualization and re-contextualization. This thesis is made up of four parts. The first part presents an overview of African Mariology. It sees it through the historical journey of African theology, it analyses Marian devotion in Africa through the works of missionaries, it studies the question of acculturation of a few Marian mysteries, and it focuses on the relationship between Mariology and the social problems in Africa. The second part examines the issue of social Mariology in Latin America. It studies the sociopolitical aspect of Marian devotion, the anthropology and the hermeneutics of the Marian reflection and of the Marian apparitions. It studies the Marian dogmas from a social perspective, and the place of the Virgin Mary and of Marian devotion in the feminist struggle in Latin America. The third part explores the relationship between the practice of Marian devotion and the sociopolitical commitment of four Catholic Action Movements that are present in Kinshasa: The Legion of Mary, the Magnificat Community, the Group of "l'Arbre Desséché" (Dried Tree Group) or Nzete Ekauka, and the Prayer School "Notre Dame, Vierge Puissante" (Our Lady, Powerful Virgin). It takes a look at the general context of the birth and evolution of those Catholic Action Movements, and it makes a critical analysis of the Marian practices and of the sociopolitical commitment of those movements. The fourth part attempts a reconstruction of the social discourse of Mariology in Africa, starting from a reading of the Magnificat. It makes an actualized reading of that song in view of enriching the practice of Marian devotion, and it presents three aspects on which social Mariology in Africa can rest.
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La Cour africaine des droits de l’homme : quelles restrictions à l’accès à la justice ?

Khamis, Mostafa 01 1900 (has links)
No description available.
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Reconstruire la philosophie à partir de l'Afrique : une utopie postcoloniale

Abadie, Delphine 01 1900 (has links)
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"Énoncé de l'errance et errance de l'énonciation dans les romans de Tahar Ben Jelloun, Abdelkébir Khatibi, Ahmadou Kourouma et Pius Ngandu Nkashama"

Ben Abdallah, Alaeddine. 16 April 2018 (has links)
À la lecture de certains romans de l'Afrique francophone, nous avons observé une prédilection pour la notion de l'errance comme tension vers un ailleurs géographique et surtout imaginaire qui caractérise l'hexis et l'éthos des protagonistes. Dans ce sens, notre corpus, constitué de La prière de l'absent et Partir de Tahar Ben Jelloun, Pèlerinage d'un artiste amoureux d'Abdelkébir Khatibi, Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma, Les étoiles écrasées de Pius Ngandu Nkashama et un corpus secondaire des mêmes auteurs, nous paraît assez représentatif de cette errance. Le style d'écriture de ces romans semble se soumettre à la même esthétique, celle de l'éclatement diégétique et narratif. Tous ces romans illustrent pertinemment le déploiement discursif de l'errance. À travers les pérégrinations géographiques et les divagations se profile un tiraillement, une tension qui tenaille les protagonistes errants. Entre parcours chaotique et aspiration à un ailleurs meilleur, les personnages n'ont devant eux qu'une solution, errer. L'errance, telle qu'elle se donne à lire dans ces romans, dénote clairement le parcours chaotique du protagoniste et reflète son état d'esprit qui, dans son vagabondage et son perpétuel déplacement, se laisse aller à une imagination débridée. Cette errance contamine l'énonciation et introduit une déconstruction textuelle sur les plans narratif et énonciatif. Notre lecture du texte repose sur la sociologie institutionnelle, d'une part, et sur la théorie de l'énonciation, de l'autre. Cette démarche dévoile l'interaction entre le statut social des écrivains et les postures discursives investies dans l'énoncé de leurs textes. Il est ainsi facile de saisir les choix rhétoriques et les stratégies discursives de l'auteur où la notion de l' errance se décline sur les procédés poétiques, mais aussi sur un imaginaire éclaté.
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Africanité et mondialisation à travers la production romanesque de la nouvelle génération d'écrivains francophones d'Afrique noire / Africanity and globalisation through fiction production by the new generation of francophone black African writers

Manirambona, Fulgence 09 May 2011 (has links)
Le roman africain de la nouvelle génération s’élabore au carrefour des langues et des cultures. Dans son orientation théorique et paratextuelle, le discours romanesque de la nouvelle génération se résume en une « modernité universalisante », lieu de l’articulation dialectique entre l’africanité et la mondialisation. Le contexte idéologique de création de cette littérature et le questionnement identitaire nous amènent à considérer l’africanité comme une notion dynamique et la mondialisation littéraire comme une ouverture à la concurrence et à la légitimité littéraire. Le discours péritextuel, ce haut lieu de la lisibilité/visibilité, amorce les stratégies de cette altérité que le romancier développe largement dans l’énonciation textuelle.<p>La reconfiguration de l’énonciation dégage les ressorts d’une écriture nouvelle marquée par une narration éclatée, une spatialité multiple et une innovation thématique. La transgression narrative s’intègre au rang des discours de la déconstruction caractéristique de la postmodernité et se donne à lire comme le reflet de l’être de l’entre-deux qu’est l’écrivain migrant comme d’ailleurs son protagoniste. L’espace dans lequel évolue ce dernier peut être interprété comme une transteritorialité dans laquelle se moule la création littéraire marquée du sceau de l’altérité et traduit la « transidentité » du personnage évoluant dans cet espace. La perspective thématique renforce cette idée de l’altérité mondiale structurant le récit africain contemporain. Elle s’engage dans la voie des mutations et des transgressions caractéristiques de la mise en relation de l’africanité et de la mondialisation comme lieu de l’écriture/lecture du roman contemporain. <p>Le mode d’écriture nous offre un cadre linguistique et stylistique dans lequel se joue l’altérité africanité-mondialisation. Le romancier de la nouvelle génération retravaille la langue française à l’aide des ingrédients des langues et des cultures dans lesquelles il baigne. Cette manipulation linguistico-stylistique est rendue possible par le jeu interlinguistique et le registre humoristico-ironique qui produisent une esthétique du « risible » face aux défis de l’altérité. L’écrivain africain contemporain, décomplexé par ces manipulations linguistique et stylistique, exploite les ressources de l’oralité en vue de concilier la pluralité des formes d’expression et des pratiques langagières de son environnement. Cette stratégie d’écriture produit une esthétique de l’oraliture, celle-là même qui, tout en exaltant les vertus de l’écriture, recourt aux différents procédés offerts par l’oralité, versant de l’africanité du texte contemporain, pour marquer une opposition contre l’écriture et l’Occident qui l’incarne./The African novel by the new generation is made at the meeting point of languages and cultures. In its theoretical and paratextual orientation, the fiction discourse by the new generation can be summed up as a « universality-oriented modernity », a place of dialectic link between africanity and globalization. The ideological context of creation of this literature and the identity questioning bring us to consider africanity as a dynamic notion and the literary globalization as a way to competition and literary legitimacy.<p>The peritextual discourse, which is a high place of readability/visibility, initiates the strategies of this otherness which the novelist develops largely in textual enunciation. <p>Reshaping the enunciation shows the motivation of a new writing characterized by a breaking up narration, a multiple area coverage and a thematic innovation. Narrative transgression is integrated in the rank of discourses of deconstruction characterizing postmodernity. It is to be read as a reflection of the being in the space between, this is the migrant writer as well as his protagonist. The space in which the latter evolves can be interpreted as a transterritoriarity in which is moulded literary creation sealed by otherness and shows « transidentity » of the character evolving in that space. The thematic perspective reinforces this idea of global otherness structuring the African contemporary narration. It moves into mutations and transgressions characterizing the relationship between africanity and globalization as a place of writing/reading of contemporary novel. <p>The writing mode gives us a linguistic and stylistic framework in which takes place the otherness africanity-globalization. The new generation novelist works on the French language he uses by means of ingredients of languages and cultures surrounding him. This linguistic and stylistic manipulation is made possible by an interlinguistic game and the humoristic and ironic register which produce aesthetics of the “funny” in front of otherness challenges. The contemporary African writer, encouraged by these linguistic and stylistic manipulations, exploits the oral ressources in order to reconcile the plurality of forms of expression and of language practices of his environment. This writing strategy produces aesthetics of orality, the one which, in addition to exalting the virtues of writing, has recourse to different procedures of orality, showing thus africanity of contemporary text, to mark an opposition against writing and the Western world which embodies it. <p><p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le soin du monde : incursions anthropologiques dans le Pan-African e-Network Project

Duclos, Vincent 06 1900 (has links)
Cette thèse enquête sur l’émergence d’espaces de soin à l’ère de la mondialisation numérique. Elle s’articule autour d’incursions au sein du Pan-African e Network Project (PAN), un réseau de cybersanté par l’entremise duquel des hôpitaux tertiaires situés en Inde offrent des services de téléconsultations et de formation médicale à des centres de santé africains. Des incursions sur la piste d’un projet en constante mutation, pour en saisir la polyvalence ontologique, la pertinence politique, la valeur thérapeutique. Le PAN, c’est une entreprise colossale, aux ramifications multiples. C’est le travail quotidien d’ingénieurs, médecins, gestionnaires. Ce sont des routines techniques, des équipements. À la fois emblème d’une résurgence de la coopération indo-africaine et expression d’une étonnante histoire cybermédicale indienne, le réseau incarne une Inde néolibérale, portée par l’ambition technique et commerciale de propulser la nation au centre de la marche du monde. Le PAN, c’est une ouverture numérique de la clinique, qui reconfigure la spatialité de la prise en charge de patients. C’est un réseau clé en main, une quête insatiable de maîtrise, une infrastructure largement sous-utilisée. C’est le projet d’une humanité à prendre en charge : une humanité prospère, en santé, connectée. De part en part, l’expérience du PAN problématise le telos cybermédical. Au romantisme d’une circulation fluide et désincarnée de l’information et de l’expertise, elle oppose la concrétude, la plasticité et la pure matérialité de pratiques situées. Qu’on parle de « dispositifs » (Foucault), de « réseaux » (Latour), ou de « sphères » (Sloterdijk), la prise en charge du vivant ne s’effectue pas sur des surfaces neutres et homogènes, mais relève plutôt de forces locales et immanentes. Le PAN pose la nécessité de penser la technique et le soin ensemble, et d’ainsi déprendre la question du devenir de la clinique autant du triomphalisme moderne de l’émancipation que du recueillement phénoménologique devant une expérience authentique du monde. Il s’agit, en somme, de réfléchir sur les pratiques, événements et formes de pouvoir qui composent ces « espaces intérieurs » que sont les réseaux cybermédicaux, dans tout leur vacarme, leur splendeur et leur insuffisance. / This thesis investigates the emergence of spaces of care in the era of digital globalization. It revolves around several lines of inquiry into the Pan-African e-Network Project (PAN), an eHealth network through which tertiary hospitals in India provide teleconsultation services and continuing medical education to health centres across the African continent. These lines of inquiry lead into a project in constant mutation in order to grasp its ontological versatility, outline its political relevance, assess its therapeutic value. PAN is a colossal, multifaceted enterprise. It involves the daily work of engineers, doctors, and managers who must tend to technical routines, hardware infrastructures, and patient treatments. At once the flagship of a resurgence in Indo-African cooperation and the consequence of India’s eHealth venture, the network is a poster child for neoliberal India, driven by technical and commercial ambitions that seek to position the nation at the heart of global developments. PAN also enacts a digital opening of the clinic, as it reconfigures the spatiality of healthcare access and delivery. A turnkey solution, it displays an insatiable quest for mastery; it is a massive yet largely underutilized infrastructure. PAN embodies an emergent object of political intervention: a prosperous, healthy, connected humanity. This examination of the Pan-African e-Network challenges teleological accounts of eHealth on several fronts. To the romantic conception of a fluid, seamless circulation of expertise and knowledge, it opposes the embeddedness, plasticity and sheer materiality of concrete practices. Whether one speaks of “apparatus” (Foucault), “networks” (Latour), or “spheres” (Sloterdijk), spaces of care have little to do with neutral, homogeneous surfaces, and rely on a multitude of local and immanent forces. PAN obliges us to consider technology and care together, untying the question of the “becoming of the clinic” from both the modern triumphalism of emancipation, and the phenomenological contemplation of an authentic experience of the world. The present challenge is to examine the practices, events, and forms of power that shape the “inner spaces” of eHealth networks, in all their turbulence, splendor, and inadequacies.
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Langues africaines, identités et pratiques linguistiques en situation migratoire. Le foyer de travailleurs migrants en région parisienne comme interface entre ici et là-bas.

Atsé, N'Cho Jean-Baptiste 28 June 2011 (has links) (PDF)
Notre recherche porte sur les relations entre langues africaines, identités et pratiques linguistiques en situation migratoire et s'inspire des travaux se situant dans les domaines de l'anthropologie linguistique et de la sociologie de l'immigration. À partir de terrains menés dans trois foyers de travailleurs migrants de Montreuil, une ville de la banlieue Est de la région parisienne, nous explorons les méthodes mobilisées par les résidents de ces foyers pour communiquer avec les autres par rapport au contexte et aux interlocuteurs. La vitalité ethnolinguistique d'une langue comme le soninké, le contact des langues africaines entre elles d'une part et entre celles-ci et le français (langue de l'ex-colonisateur et du pays d'accueil) d'autre part dans les foyers de travailleurs migrants, le tout avec les modes de réappropriation et de reconfiguration de ces espaces d'accueil sont au centre de nos réflexions.

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