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Les céréales et les produits céréaliers au Moyen Empire. Histoire technique et économique / Cereal and cereals Products in the Middle Kingdom. Technical and Economic History

Bats, Adeline 17 December 2019 (has links)
Cette thèse de doctorat, intitulée « Les céréales et les produits céréaliers au Moyen Empire. Histoire technique et économique » a pour objectif d’appréhender le rôle des céréales dans l’alimentation humaine, mais également de s’interroger sur la capacité de l’agriculture céréalière à dégager des excédents et par conséquent des richesses à l’origine d’une différentiation sociale. Les céréales cultivées durant le Moyen Empire, à savoir l’orge commune et le blé amidonnier, ont été introduites en Égypte en provenance du Proche-Orient durant le Néolithique. Ces deux plantes volontairement sélectionnées sont, comme les techniques agraires, adaptées à l’environnement nilotique. Après la récolte, les céréales sont entreposées dans différentes structures conformes aux besoins futurs. Le silo permet la conservation sur le long terme et par conséquent l’épargne, en prévision de pénuries alimentaires mais également dans le but d’accumuler de la richesse. Car, si la culture des céréales est destinée à subvenir en grande partie aux besoins alimentaires des Égyptiens, les terres agraires, les stocks et les produits transformés (pain et bière) servent également comme moyens de paiement. Enfin, ces biens sont employés aussi pour entretenir les liens de dépendances et les fidélités politiques. / Entitled "Cereal and cereals Products in the Middle Kingdom. Technical and Economic History", this PhD thesis aims to understand the role of cereals in human nutrition, but also to examine the capacity of cereal agriculture to generate surpluses and consequently wealth, which is the source of social differentiation. Cereals grown during the Middle Kingdom, namely barley and emmer, were introduced into Egypt from the Near East during the Neolithic period. These two deliberately selected plants are, like agrarian techniques, adapted to the Nilotic environment. After harvest, the cereals are stored in different structures in accordance with future needs. The silo allows long-term conservation and therefore savings, in anticipation of food shortages but also in order to accumulate wealth. Because, if the cultivation of cereals is intended to provide a large part of the Egyptians’ food needs, agrarian land, stocks and processed products (bread and beer) are also used as means of payment. Finally, these assets are also used to maintain dependency and political loyalty.
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Les occupations de fermes commerciales au Zimbabwe : récits, expériences et devenirs des fermiers blancs

Kalaora, Léa 07 1900 (has links)
Cette thèse propose une ethnographie des devenirs des fermiers blancs saisis sur le long terme de leur présence au Zimbabwe. L’analyse est centrée autour d’un moment de crise, les occupations de fermes en cours, qualifié dans ce travail d’éthique et de critique. Ces occupations s’attaquent symboliquement et réellement aux restes de la colonisation au Zimbabwe. Leur étude nous a conduits à nous interroger sur les manières suivant lesquelles la décolonisation est mise en oeuvre dans le Zimbabwe du Président Mugabe et sur les enjeux qui concernent la forme, notamment sur le plan légale, de la postcolonie. Ces occupations ont provoqué l’expulsion de plus de 90 % des fermiers blancs hors de leur lieu utopique, à savoir la ferme, et les ont poussés dans des espaces d’ambiguïté à l’intérieur desquels les occupants cherchent la confrontation. La question de la corruption (économique et morale) est au coeur de l’expérience des fermiers blancs qui ont été forcés de renoncer à leur intégrité. Certains d’entre eux ont tenté par divers moyens de la maintenir en se préservant de la corruption et en réclamant le respect de leurs « droits »; d’autres ont accepté de vivre dans la zone grise que constitue l’occupation de leur ferme. Cette thèse qui s’ancre dans l’anthropologie postcoloniale est organisée en trois parties. La question centrale de la première partie qui est d’orientation historique interroge la forme que les settlers ont donnée à ce pays et la manière mise de l’avant par les fermiers blancs pour faire de ces terres africaines « leur » lieu. Dans la deuxième partie, l’instauration après 2000 du Fast-track land reform programme et l'expérience quotidienne des occupations du point de vue des fermiers blancs sont analysées dans le détail. Dans la troisième partie, la vie des fermiers dépossédés de leur ferme est abordée à partir d’Harare, la capitale du Zimbabwe et de la Grande-Bretagne où ils ont trouvé refuge. Ceux qui vivent actuellement à Harare se sont réorganisés socialement et économiquement en redéfinissant les limites, notamment morales, de la communauté. Ceux qui, fuyant le Zimbabwe, sont « retournés » en Angleterre sont redevenus des Anglais. / This thesis presents an ethnography of the fate of white farmers caught up in the complexity of their long-term presence in Zimbabwe. The analysis is centered around a time of crisis, the current farm occupations, characterised in this work as ethical and critical moments. These occupations symbolically and effectively challenge the remains of colonialism in Zimbabwe. The study of these leads us to question the ways by which decolonization is implemented in the Zimbabwe of President Mugabe, and about issues concerning the form, in particular in legal terms, of the post-colony. These occupations have caused the expulsion of more than 90% of white farmers from their “utopian place”, namely the farm, and pushed them into spaces of ambiguity within which the farm occupiers are seeking confrontation. The issue of corruption (economic and moral) is central to the experience of white farmers who were forced to give up their integrity. Some of them have tried by various means to maintain their integrity by protecting themselves against corruption and by calling for the respect of their "rights"; others have agreed to live in the grey areas constituted by the occupation of their farms. This thesis, rooted in post-colonial anthropology, is organized into three parts. The central question of the first part, which is historically oriented, interrogates the form the settlers gave to this country and the manner by which white farmers made these lands of Africa "their" place. In the second part, the establishment of the post-2000 “fast-track land reform programme” and the daily experiences of the occupations from white farmers’ points of view are analyzed in detail. In the third part, the lives of farmers dispossessed of their farms is adressed from Harare, the capital of Zimbabwe, as well as from Britain, where many have found refuge. Those currently living in Harare have reorganized themselves socially and economically by redefining the limits, including moral ones, of the community. Meanwhile, those who fled Zimbabwe and "returned" to England have since became English again.
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Le boom de la quinoa dans l’Altiplano Sud de la Bolivie : bouleversement du système agraire, discours et tensions socio-environnementales / The quinoa boom in Southern Altiplano of Bolivia : Agrarian transformations, discourses and socio-environmental tensions

Vieira Pak, Manuela 17 December 2012 (has links)
La mondialisation de la production de la quinoa (Chenopodium quinoa Willd.), initiée dans les années 80 dans l’Altiplano Sud de la Bolivie, a bouleversé le système agraire de cette région. Parmi les acteurs de la filière (producteurs, organisations professionnelles, importateurs) et ceux qui lui sont associés (gestionnaires, agents de développement, chercheurs), ces changements ont fait émerger des questionnements sur la durabilité de la production, principalement centrés sur une dégradation des sols dont la baisse des rendements agricoles serait l'indicateur le plus fiable. Cette perte de productivité des sols appellerait un changement urgent des pratiques agricoles au sein des communautés rurales, passant notamment par diverses innovations agro-techniques. Cette étude analyse les transformations agraires liées au passage d’une agriculture de subsistance à une agriculture d’exportation, ainsi que les facteurs de fonds qui expliquent les faibles rendements des parcelles. Plus largement, cette étude questionne les modes de gestion actuels des ressources du territoire. Elle s’appuie sur différentes approches (systèmes agraires, écologie politique et théorie de l'action collective) pour analyser ces transformations décrites à travers différentes échelles temporelles et spatiales, depuis le parcours individuel de vie jusqu'à l'histoire régionale des quarante dernières années. Différents outils (réalisation d’entretiens, observation participante, ateliers participatifs et jeux de rôles) ont été utilisés au sein de quatre communautés rurales représentatives et auprès d’acteurs régionaux et nationaux. Notre analyse révèle qu’il n’est pas scientifiquement prouvé que les faibles rendements soient la conséquence de la dégradation des sols. Cette explication néglige les interactions complexes qui existent entre facteurs environnementaux, techniques, sociaux et politiques. En effet ce travail démontre tout d’abord l'inadaptation de certaines pratiques actuelles de culture aux conditions agroécologiques des nouvelles zones de production ainsi que l’insuffisance des normes de certification biologique pour assurer la durabilité de la production. Il signale ensuite l’apparition de tensions liées aux nouvelles formes d’accès et d’usages des terres, dans un contexte où la gestion communautaire des activités agricoles et des ressources foncières s'est progressivement affaiblie, et où la pluriactivité et la mobilité restent des pratiques généralisées parmi les producteurs de quinoa. Il démontre enfin le manque d'articulation entre les actions de recherche et de développement et ce nouveau contexte. La dégradation des sols est un discours agro-technique diffusé par certains acteurs de la filière. Ce discours occulte des enjeux cruciaux liés à la gestion de l’espace et des ressources agricoles. La construction d’accords collectifs pour reconstruire de liens durables entre les communautés et leur environnement doit s’inscrire dans une vision plus large du territoire qui prenne en compte les processus sociaux, institutionnels et politiques. / The globalization of quinoa (Chenopodium quinoa) production began in the 1980s in the Southern Highlands of Bolivia. It has generated transformations in the agrarian system of the region questioning the production sustainability. The low quinoa yields experienced by quinoa producers within indigenous communities is a major issue for the different actors of the production chain, scientists, development institutions and policy makers. Today, they mainly attribute it to soil degradation. Consensus that changes in current field-level practices are needed has led to a search for agro-technical innovations. This study analyses the transition from subsistence agriculture to an export-oriented production system, underlying factors that could explain low yields and territorial resource management issues. We use various theoretical frameworks (farming systems, political ecology and collective action) to characterize the changes that occurred at different temporal and spatial scales, from actual producers’ individual life courses to the history of this region for the last forty years. Interviews, participatory observation, workshops and role-playing games were conducted in four rural communities. Results show that explaining low yields by soil degradation has no sound scientific basis. Moreover, this explanation does not take into account the complex interactions that exist between environmental, technical, social and political factors. In fact, this study first shows that actual farming practices are not adapted to the agro-ecological conditions of the new production areas, and that the organic certification norms are not sufficient to ensure the production sustainability. It also stresses the emergence of social tensions related to the new rules of land access and land use, which emerge in a context of weakening of the community’s authorities, of high spatial mobility and of the diversification of activities among the farmers. It finally reveals a disconnection between research and development activities and this new context. Soil degradation is an agro-technical discourse disseminated among market chain actors which hides crucial problems. Rebuilding a sustainable relationship between communities and their environment require collective agreements for land and agricultural resource management, and a broader vision that takes into account social, institutional and political processes. / La globalización de la producción de quinua (Chenopodium quinoa) iniciada a partir de los años 80 en el Altiplano Sur de Bolivia, se constituyó en un vector de cambios que generó profundas transformaciones en el sistema agrario de esta región. Estas transformaciones hicieron emerger, entre los actores involucrados en la cadena productiva y quienes se relacionan con ella (científicos, instituciones de desarrollo, tomadores de decisiones), una generalizada preocupación sobre la sostenibilidad de la producción. Dichas inquietudes, centradas principalmente sobre los bajos rendimientos obtenidos por los agricultores, se le han atribuido a la degradación de los suelos, alertando sobre la urgente necesidad de que se modifiquen las prácticas agrícolas mediante diversas innovaciones agrotécnicas. Frente a esta problemática, este estudio analizó las transformaciones agrarias surgidas de la transición de una agricultura de subsistencia a una agricultura de exportación así como los factores de fondo que explican los bajos rendimientos obtenidos por los agricultores. El estudio se apoya sobre diferentes enfoques teóricos (sistemas agrarios, ecología política y teoría de acción colectiva) para analizar las transformaciones descritas a través de diferentes escalas temporal y espacial, desde las trayectorias de vida de algunos agricultores hasta la historia regional de los últimos cuarenta años. Igualmente, se aplicaron diferentes herramientas (entrevistas, observación participante, talleres participativos y juego de roles) en cuatro comunidades representativas y ante actores institucionales en las escalas regional y nacional. Nuestro análisis revela que atribuirle a la degradación de los suelos la baja productividad de los cultivos no posee ningún fundamento científico serio. Esta explicación no toma en consideración las complejas interacciones que se presentan entre los factores ambientales, técnicos, sociales y políticos del sistema. En efecto, este trabajo demuestra en primer lugar, la desadaptación de las prácticas actuales de cultivo a las condiciones agroecológicas de las nuevas zonas de producción así como la insuficiencia de las normas de certificación orgánica para asegurar la sostenibilidad de la producción. En segundo lugar, revela el surgimiento de tensiones sociales vinculadas a las nuevas reglas de acceso y uso de la tierra, en un contexto en el que se presenta un debilitamiento de la gestión comunal en la gestión de los recursos y en el que la movilidad espacial y la pluriactividad caracterizan a la población cultivadora de quinua. Finalmente, demuestra la falta de articulación entre las acciones de investigación y desarrollo y el contexto actual. La degradación de los suelos es un discurso agrotécnico difundido por algunos actores de la cadena productiva. Este discurso oculta los problemas vinculados a la gestión individual y colectiva de los recursos territoriales, profundamente transformados por el auge de la quinua. La construcción de acuerdos colectivos para reconstruir una relación sostenible entre las comunidades y su ambiente debe abordarse desde una visión territorial que toma en cuenta los procesos sociales, institucionales y políticos.
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Les occupations de fermes commerciales au Zimbabwe : récits, expériences et devenirs des fermiers blancs

Kalaora, Léa 07 1900 (has links)
Cette thèse propose une ethnographie des devenirs des fermiers blancs saisis sur le long terme de leur présence au Zimbabwe. L’analyse est centrée autour d’un moment de crise, les occupations de fermes en cours, qualifié dans ce travail d’éthique et de critique. Ces occupations s’attaquent symboliquement et réellement aux restes de la colonisation au Zimbabwe. Leur étude nous a conduits à nous interroger sur les manières suivant lesquelles la décolonisation est mise en oeuvre dans le Zimbabwe du Président Mugabe et sur les enjeux qui concernent la forme, notamment sur le plan légale, de la postcolonie. Ces occupations ont provoqué l’expulsion de plus de 90 % des fermiers blancs hors de leur lieu utopique, à savoir la ferme, et les ont poussés dans des espaces d’ambiguïté à l’intérieur desquels les occupants cherchent la confrontation. La question de la corruption (économique et morale) est au coeur de l’expérience des fermiers blancs qui ont été forcés de renoncer à leur intégrité. Certains d’entre eux ont tenté par divers moyens de la maintenir en se préservant de la corruption et en réclamant le respect de leurs « droits »; d’autres ont accepté de vivre dans la zone grise que constitue l’occupation de leur ferme. Cette thèse qui s’ancre dans l’anthropologie postcoloniale est organisée en trois parties. La question centrale de la première partie qui est d’orientation historique interroge la forme que les settlers ont donnée à ce pays et la manière mise de l’avant par les fermiers blancs pour faire de ces terres africaines « leur » lieu. Dans la deuxième partie, l’instauration après 2000 du Fast-track land reform programme et l'expérience quotidienne des occupations du point de vue des fermiers blancs sont analysées dans le détail. Dans la troisième partie, la vie des fermiers dépossédés de leur ferme est abordée à partir d’Harare, la capitale du Zimbabwe et de la Grande-Bretagne où ils ont trouvé refuge. Ceux qui vivent actuellement à Harare se sont réorganisés socialement et économiquement en redéfinissant les limites, notamment morales, de la communauté. Ceux qui, fuyant le Zimbabwe, sont « retournés » en Angleterre sont redevenus des Anglais. / This thesis presents an ethnography of the fate of white farmers caught up in the complexity of their long-term presence in Zimbabwe. The analysis is centered around a time of crisis, the current farm occupations, characterised in this work as ethical and critical moments. These occupations symbolically and effectively challenge the remains of colonialism in Zimbabwe. The study of these leads us to question the ways by which decolonization is implemented in the Zimbabwe of President Mugabe, and about issues concerning the form, in particular in legal terms, of the post-colony. These occupations have caused the expulsion of more than 90% of white farmers from their “utopian place”, namely the farm, and pushed them into spaces of ambiguity within which the farm occupiers are seeking confrontation. The issue of corruption (economic and moral) is central to the experience of white farmers who were forced to give up their integrity. Some of them have tried by various means to maintain their integrity by protecting themselves against corruption and by calling for the respect of their "rights"; others have agreed to live in the grey areas constituted by the occupation of their farms. This thesis, rooted in post-colonial anthropology, is organized into three parts. The central question of the first part, which is historically oriented, interrogates the form the settlers gave to this country and the manner by which white farmers made these lands of Africa "their" place. In the second part, the establishment of the post-2000 “fast-track land reform programme” and the daily experiences of the occupations from white farmers’ points of view are analyzed in detail. In the third part, the lives of farmers dispossessed of their farms is adressed from Harare, the capital of Zimbabwe, as well as from Britain, where many have found refuge. Those currently living in Harare have reorganized themselves socially and economically by redefining the limits, including moral ones, of the community. Meanwhile, those who fled Zimbabwe and "returned" to England have since became English again.
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Possibilities & challenges for food sovereignty in Barbados

Fortin, Cloé 09 1900 (has links)
À l’extrémité Est des Caraïbes, la Barbade importe quelques 90% de ses aliments. Les menaces croissantes liées aux changements climatiques, aux maladies non-transmissibles, à la réduction des mobilités due à la pandémie de COVID-19 et aux prix éternellement en hausse ont remis en évidence la vulnérabilité de ce territoire insulaire exigu et l’importance de la souveraineté alimentaire. L’autosuffisance alimentaire est toutefois un projet ambitieux à la Barbade vu la petite taille de l'île, ses sols et sa biodiversité appauvris par trois siècles de monoculture de canne à sucre, et une pression déjà lourde sur ses ressources limitées en eau douce. En plus des contraintes environnementales de l'île, des enjeux sociaux et économiques freinent également la transition vers un système alimentaire autonome. Par exemple, le travail agricole, stigmatisé par l'histoire coloniale, l’esclavage et la mondialisation, est souvent peu attractif pour de nombreux habitants. Puis, l’économie barbadienne, toujours basée sur le tourisme, les imports et une agriculture destinée aux exports, présente des barrières structurelles importantes empêchant son indépendance vis-à-vis du marché global. Cette étude cherche à comprendre les défis socio-environnementaux qui freinent les changements positifs dans le système alimentaire de la Barbade et à stimuler la discussion dans la communauté pour identifier des pistes de solutions assurant à la fois la réalisation de la sécurité alimentaire, soit l’accès aux aliments, et de la souveraineté alimentaire, soit le droit du peuple à définir ses propres politiques agricoles et alimentaires. Cette recherche a deux buts principaux : d’abord, d’offrir une réflexion critique sur l’héritage colonial de la Barbade et ses implications en agriculture; puis, d’identifier des avenues agraires qui respectent les limites socio-environnementales de l’île, à travers l’évaluation de modèles utilisés localement et dans des environnements semblables dans le monde. L’étude de 26 entretiens semi-dirigés et de l’observation participante effectués dans les champs, marchés et cuisines de la Barbade d’août 2021 à avril 2022 met en lumière les habitudes, perceptions et ambitions des Barbadiens et Barbadiennes en termes d’alimentation, d’agriculture et de système alimentaire. En plus d’observations plus larges sur les phénomènes sociaux et politiques barbadiens, permises par une longue immersion sur l’île débutant en 2020, ces méthodes identifient les causes sous-jacentes et les processus persistants qui maintiennent le système alimentaire barbadien dans la vulnérabilité. À travers un partenariat avec des organismes agro-alimentaires locaux et la réalisation d’un film documentaire et de contenu vidéo pour les médias sociaux, ce projet célèbre les solutions au niveau local et régional et offre l’opportunités d’amener plus loin la discussion entre les différents acteurs à la Barbade, mais aussi avec d’autres communautés confrontées à des défis similaires. / It is estimated that Barbados imports nearly 90% of its food. Growing threats of climate change, non-communicable diseases, reduced mobilities due to COVID-19 and the ever-rising prices highlighted the vulnerability of the island and the importance of food sovereignty. However, aiming towards food self-sufficiency is an ambitious project in Barbados, considering the island’s small size, an already heavily used limited freshwater resource, and impoverished soils and biodiversity due to three centuries of sugar cane monoculture. In addition to those environmental constraints, social and economic issues also hinder change. For example, agricultural work, stigmatized by colonial history, slavery and globalization, is often unattractive to the locals. Furthermore, the Barbadian tourism-based economy and export-oriented agriculture present significant structural barriers to building independence from the global market. This research project seeks to build an understanding of and stimulate the discussion on the socio-environmental challenges that prevent positive changes in Barbados’ food system to overcome them, to ensure that both food security, or access to food, and food sovereignty, or the right of the people to define their own agricultural and food policies, are fulfilled. The project has two main goals. First, to bring a critical perspective on the colonial heritage of Barbados and its implications in agriculture. Second, to identify agrarian avenues that respect the socio-environmental limits by evaluating the models used locally and in similar environments around the world. A study of 26 semi-directed interviews and participant observation in the fields, markets and kitchens of Barbados from August 2021 to April 2022 provides insights into the habits, perceptions and aspirations of Barbadians in terms of food, agriculture and the food system. Together with wider observations of the Barbadian society and politics, allowed by a long-term immersion on the island starting in 2020, these methods identify some of the underlying causes and perpetuating processes at play in the unsustainable food system. Through a partnership with local agri-food organizations and the production of a documentary film and video content for social media, this research project celebrates the solutions found at the local and regional level and offers opportunities for further discussion with stakeholders in Barbados, but also in other communities facing similar challenges.
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Procédures et acteurs de l'utilisation du foncier chinois dans un contexte de mutations socio-économiques : le cas de Beijing, Shangai et Xi'an / Management of landuse in China, in the context o a deep socio-economic change : legal tools and stakeholders : the case of Beijing, Shangai, Xi'An

Liu, Kun 04 December 2008 (has links)
En Chine, l’Etat reste le seul propriétaire de tous les terrains et par délégation, les collectivités territoriales gèrent elles aussi l’utilisation du foncier. Avant 1987, l’Allocation administrative (Allocation), souvent à titre gratuit, avait été la seule modalité d’offre foncière qui répondait aux demandes des utilisateurs publics. Dès que le droit d’utilisation du sol a pu être transféré légalement à partir de 1987, des réformes successives ont conduit au développement d’un "marché foncier". Le système d’offre foncière se décompose alors en deux modes principaux : le mode d’Allocation et le mode de cession. Les procédures, les acteurs et les utilisateurs agissant sur la dynamique foncière se sont de plus en plus complexifiés. Mais, le manque ou l’inefficacité des outils juridiques et des moyens pour assurer la gestion de la ressource foncière et sécuriser les transactions génèrent beaucoup de désordres et de dysfonctionnements dans le mouvement d’urbanisation accélérée en Chine. L’enjeu de ce travail est d’étudier l’articulation entre d’une part, l’offre foncière et d’autre part, la consommation excessive de terres agricoles, la rénovation totale des quartiers anciens de qualité patrimoniale, la rétention foncière et l’incohérence entre le marché du logement et les besoins fondamentaux résidentiels. Notre méthodologie a consisté en un large inventaire bibliographique pour assimiler les contextes fonciers chinois. Elle s’est aussi appuyée sur des entretiens avec différents acteurs intervenant dans l’urbanisme ainsi que sur des visites de terrains de trois études de cas : Beijing, Shanghai et Xi’an. L’objet de cette thèse est de tenter de comprendre, d’analyser, d’approfondir les fondements des régimes fonciers, et de saisir toute la diversité des situations réelles dans le but de favoriser l’urbanisation et le renouvellement urbain, en Chine, pour le futur. Au cours de cette réflexion, théorique et pratique, et en continuité avec le sujet de notre DEA, nous nous sommes demandé dans quelle mesure la pratique de l’urbanisme en France pouvait faire l’objet de transferts dans les villes chinoises. / In China, the system of land offer is divided into two main modalities: the Allocation and the assignment. This study intends to elucidate the relationship between, on the one hand, the land availability and on the other hand, the excessive consumption of farming lands, the complete renovation of the ancient districts, the land retention and the disconnection between the housing market and the basic residential needs. The method of this study is based on a broad bibliographic inventory in order to assimilate Chinese land contexts and on interviews with different actors involved in urban planning, as well as visits of study sites in three cities: Beijing, Shanghai and Xi'an. This dissertation tends to understand, to analyze, to deepen the foundations of the property systems and to apprehend the diversity of all actual situations so as to promote urbanization and urban renewal in the future in China.

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