Spelling suggestions: "subject:"alandalus"" "subject:"andalus""
11 |
L'ordre almohade (1120-1269) : une nouvelle lecture anthropologique / The Almohad order (1120-1269)Ghouirgate, Mehdi 07 October 2011 (has links)
Cette thèse propose de mettre en relief les procédés utilisés par les Almohades pour imposer l’ordre politique, depuis la genèse du mouvement dans les années 520/1120 à la chute de la dynastie mu’minide en 668/1269. Après avoir présenté brièvement le précédent almoravide, afin de voir comment les Almohades empruntèrent une voie médiane oscillant entre continuité et rupture, les différents stades de la vie d’un calife, de son intronisation à son trépas, ont été analysés étant donné la personnalisation en vigueur du régime almohade. Ce parti pris permet ainsi de souligner un certain nombre de spécificités par rapport à d’autres pouvoirs de l’Occident musulman, tel que le choix, le cas échéant, de la langue berbère, dans certains discours officiels et publics ou, encore, d’utiliser le Coran attribué à ‘Uṯmān b. ‘Affān dans l’itinérance du Prince. Ce faisant, le caractère éminemment plastique de ce pouvoir a également été mis en exergue : en effet, en fonction de la conjoncture et des groupes qu’il voulut s’attacher ou des périls qu’il eut à affronter, celui-ci chercha continuellement à s’adapter. Au vu de la variété des moyens employés, il était important d’en établir une typologie, depuis la politique à grande échelle du don de nourriture, de vêtements et de numéraire, jusqu’à la mise en charpie du corps des rebelles. Le fil rouge de cette Histoire semble résider dans la propension du calife à établir une séparation nette entre lui et les gouvernés, et aussi progressivement avec le personnel au pouvoir, c’est-à-dire les Mu’minides et les cheikhs almohades. Cette politique passait par la construction de nouvelles cités auliques et par la mise en visibilité d’une forme de continuité entre camp royal nomade et palais sédentaire. Au final, l’objectif de cette thèse est de montrer que pour la première fois au Maghreb occidental et central, on sort partiellement à cette époque du paradigme du chef de guerre, qui n’était qu’un primus inter pares, pour s’enraciner davantage dans la tradition orientale du souverain hiératique le plus souvent inaccessible et invisible. Ce processus allait de pair avec la mise sur pied d’un État digne de ce nom, avec une mise à distance des vieux rituels de la société des Maṣmūda, à commencer par la participation aux banquets, ou encore avec l’invisibilité du calife lors de la prière du vendredi. Enfin, à travers l’évocation de l’agonie du souverain et du culte qui était rendu à Tinmel, les Almohades cherchèrent à surmonter ce redoutable écueil que constituait la mort du calife ; est ainsi mis en lumière le rapport entretenu à l’époque almohade avec le temps, étant bien entendu que le pouvoir cherchait à se pérenniser par tous les moyens. / This thesis illustrates a study that aim for accentuate the processes used to impose the Almohad order, from the genesis of this movement in the year 520/1120 until the end of the mu’minide dynasty in 668/1269. After studying the previous almoravid, which consisted in the way in how the Almohads followed a middle way fluctuating between continuity and fracture, it will explore the different stages of the evolution of a caliph life, from his sacrament to his death, as the system used to be shouldered by him. This perspective thereby will allow the highlighting of a certain number of specificities in comparison to other powers in the Muslim Occident, like the choice to use, if necessary, the Berber in the official speeches or to use the Koran ascribe to ‘Uṯmān b. ‘Affān into the Prince’s journey. These circumstances underlined the remarkably pliable nature of this power, which depending on the situation and the groups it wanted to entice or on the dangers it faced tried continually to adapt itself by displaying different symbols and meanings. Considering the variety of the means used, it seemed important to draw up their typology, ranging from a policy of big scale donation of food, clothes and money, to the violent annihilation of anybody who rebelled. Furthermore a demonstration of the common theme of the story lies in the Caliph’s propensity to establish a clean separation between himself and his subjects and also between himself and the authorities, that is to say from the Mu’minides and Cheikhs almohades. These policies envisaged the construction of new eternal cities and a sort of visible continuity between the royal nomad camp and the sedentary palace. Finally, the aim of this thesis is to show that for the first time in occidental and central Maghreb, the paradigm of a war chief who was only the first amongst his people had been partially abandoned to be substituted by the oriental tradition of the hieratic Sovereign as a more often inaccessible and invisible ruler. This process went together with the setting up of a State worthy of being called such, through lack of contact with the old rituals of the Maṣmūda, starting from the participation to the feasts through to the invisibility of the Caliph during the Friday prayer. As a matter of fact, mentioning the Sovereign’s agony and his worship in Tinmel, it will be clear how the Almohades were seeking to overcome that formidable pitfall that constituted the death of the Caliph; it will also portray their relation to their times, understanding that their main aim was to make that power perpetual.
|
12 |
The study of Andalusian “Muwashaḥāt”: a literary and artistic approach"Balat, Samah Mohamed January 2020 (has links)
Magister Artium - MA / This thesis aims at presenting a comprehensive study, through which more will be learnt
about the art of the Andalusian Muwashaḥāt. This is a study of their artistic structure, types, and
poetic purposes. The art of the Muwashaḥāt was different in form and rhythm from the classic
Arabic poem, because the Muwashaḥāt had multi meters and rhymes, and it relied on the musical
rhythm. Besides, the poetic language of the Muwashaḥāt was based on both classical and
vernacular Arabic. The Muwashaḥāt was invented by the Andalusian poets to keep pace with the
musical development in Andalusia, the researcher will shed light on aesthetic methods, and the
poetic styles that characterized the Muwashaḥāt as an innovative poetic art which had strong ties
with the music and singing, and showing the impact of the Andalusian environment on the
development of this art. The art of the Muwashaḥāt left a distinguished mark on the Arabic
poetry and music, especially in the Maghreb and North Africa where a lot of musical schools and
poets still pay a lot of attention to such type of that Andalusian art. The continuous interest in
this art, until current days, strongly motivated the researcher to proceed with this study.
|
13 |
Les auteurs andalous dans les oeuvres médicales montpelliéraines au Moyen Âge. Essai de mise en évidence d'une voie de transmission montpelliéraine / The Andalusian authors in the medical works of Montpellier during the Middle Ages. An attempt to highlight a way of transmission peculiar to Montpellier / Los autores andalusíes en las obras médicas de Montpellier durante la Edad Media. Intento para poner de manifiesto una vía de trasmisión peculiar a MontpellierBosc, Jean-Louis 16 October 2010 (has links)
En 1204, le roi d’Aragon devint seigneur de Montpellier. À partir de 1309, la curie apostolique s’installa à Avignon. Sous ces deux patronages, l’Université de médecine connut, de la seconde moitié du XIIIe siècle à la fin du XIVe, sa période la plus florissante. Ce fut la période de plus grande activité littéraire de ses gradués. Après avoir assimilé les œuvres arabes traduites au Mont-Cassin et à Tolède, les maîtres montpelliérains étaient à la recherche de nouveaux textes, tant pour leur enseignement que pour leur exercice, notamment au sein des deux cours. Or la récente intégration à la Couronne d’Aragon des territoires du Levante donnait accès à de nouveaux textes issus d’al-Andalus. Sous l’impulsion des maîtres montpelliérains, prospéra ainsi un second foyer de traduction « espagnol ». L’étude des citations faites par les auteurs médicaux montpelliérains montre que sept œuvres andalouses, traduites en latin entre le XIIIe et le XIVe siècles, sont citées dans une vingtaine d’œuvres montpelliéraines. Certaines d’entre elles, qui datent des XVe et XVIe siècles, prouvent que les textes traduits sont restés pendant des décennies à la disposition des étudiants montpelliérains. Ces traductions ne fournirent qu’une faible proportion des citations d’auteurs andalous trouvées dans les textes montpelliérains. Mais elles associent à l’activité du studium montpelliérain de nouveaux auteurs andalous. Le recours à ceux-ci témoigne du dynamisme de l’Université de médecine au Moyen Âge, qui conduisit ses maîtres vers la terra incognita de nouvelles œuvres andalouses. / In 1204, the King of Aragon became Lord of Montpellier. In 1309, the Curia apostolic was installed in Avignon. Under these two patronages, the University of medicine experienced, from the second half of the thirteen century to the end of the fourteenth century, its most flourishing period. It was the period of the greatest literary activity of its graduates. After they had digested the Arabic works translated at Montecassino and Toledo, the Montpellier masters were looking for new texts in order to teach as well as to practise, especially within the two courts. Now the recent integration of the territories of Levante into the Crown of Aragon gave access to new texts from al-Andalus. So, on the impulse of the Montpellier masters, translations flourished in a second « Spanish » place. The study of the quotations made by the medical authors of Montpellier show that seven Andalusian works, translated into latin between the thirteen century and the fourteenth century, are quoted in about twenty works from Montpellier. Some among them, dating from the fifteenth and sixteenth centuries, prove that the translated texts remained at the disposal of the Montpellier students for decades. These translations make up only a small proportion of the quotations of Andalusian authors found in the Montpellier texts. But they associate some new Andalusian authors with the activity of the Montpellier studium. The resort to these authors attest the dynamism of the medical university in the Middle Ages which led its masters to the terra incognita of new Andalusian works / En 1204, el Rey de Aragón se volvió Señor de Montpellier. A partir de 1309, la curia apostólica se instaló en Aviñón. Bajo aquellos dos patrocinios, la Universidad de medicina conoció, desde la segunda mitad del siglo XIII hasta el final del siglo XIV, su periódo más próspero. Fue el periódo de la más gran actividad literaria de sus graduados.Despues de haber asimilado las obras árabes traducidas en el Montecassino y en Toledo, los maestros de Montpellier estaban buscando nuevos textos, tanto para su enseñanza como para su desempeño, particularmente al seno de las dos cortes. Pues la reciente integración de los territorios del Levante a la Corona de Aragón daba el acceso a nuevos textos que provenían de al-Andalus. Bajo el impulso de los maestros de Montpellier, prosperó así un segundo foco « español » de traducción. El estudio de las citas hechas por los autores médicos de Montpellier demuestra que siete obras andalusíes, traducidas al latín entre el siglo XIII y el siglo XIV, están citadas en unas veinte obras de Montpellier. Algunas de aquellas, que datan de los siglos XV y XVI, prueban que los textos traducidos quedaron durante decenios a la disposición de los estudiantes de Montpellier. Aquellas traducciones no produjeron más que una escasa proporción de las citas de autores andalusíes encontradas en los textos de Montpellier. Pero asocian nuevos autores andalusíes a la actividad del studium de Montpellier. El recurso a aquellos da un testimonio del dinamismo de la Universidad de medicina en la Edad Media, que llevó sus maestros hacia la terra incognita de nuevas obras andalucíes.
|
14 |
Des Wisigoths aux Omeyyades (672-852) : Monnaies et circulation monétaire dans le Nord d’al-Andalus / From Visigoths to Umayyads (672-852) : Coins and monetary circulation in the North of al-AndalusGasc, Sébastien 16 October 2015 (has links)
Le haut Moyen Âge ibérique se caractérise par un changement brutal initié en 711 avec la conquête musulmane du royaume wisigothique. Cet évènement qui bouleversa l’histoire de l’Espagne n’est éclairé que de manière très lacunaire par les sources latines et arabes. Au cours des dernières années, le développement de l’archéologie a néanmoins contribué à une meilleure connaissance de la fin de la monarchie de Tolède et du début d’al-Andalus. Parmi le matériel exhumé, les monnaies sont souvent privilégiées dans les travaux scientifiques et la numismatique bénéficie pour ces périodes d’une bibliographie abondante. Cela permet aujourd’hui une approche plus exhaustive et une meilleure compréhension de leur rôle, de leur utilisation et de leur circulation. Mais les monnaies représentent également un précieux témoignage des difficultés de la fin du royaume wisigothique qui facilitèrent l’entrée et les avancées des troupes arabo-berbères en Hispanie. De même, elles sont les vestiges matériels presqu’exclusifs de la conquête, en particulier pour les régions du Nord du royaume au sujet desquelles les textes se montrent très lacunaires. Enfin, elles furent un outil administratif des Omeyyades au sein d’un émirat dont la centralisation s’accentua avec les réformes réalisées sous ‘Abd al-Raḥmān II (822-852). Cette évolution est perceptible dans la nature même du numéraire employé : alors que les Wisigoths perpétuèrent un monnayage sur le modèle antique en frappant une division du solidus, les musulmans privilégièrent le dirham, rattachant la Péninsule au « monométallisme » argentifère caractéristique du haut Moyen Âge occidental. / The Iberian Early Middle Ages are generally characterized by a rough change began in 711 with the Muslim conquest of the Visigothic kingdom. Latin and Arabic textual sources throw few lights on this event that profoundly marked the history of Spain. During the last years, archaeology’s development contributed to a better knowledge about the last years of Toledo Kingdom and beginning of al-Andalus. Among the exhumed material, coins are generally very used in historical studies and numismatic benefits from a large bibliography for this period. That’s why it allows a more exhaustive approach and a better understanding of their role, utilization and circulation. These coins represent an invaluable evidence of the kingdom’s difficulties before the conquest that make easier the Arabic progress in this territory. They are nearly exclusive traces about the conquest, especially for the North part of the kingdom which is little informed by the sources. Finally, they were an administrative tool for Umayyad in the Emirate’s construction and centralization in effect under ‘Abd al-Raḥmān II (822-852). This evolution could be symbolized by monetary changes: Visigoths perpetuated antique coinage with the emission of parts of solidus, Muslims preferred dirham, bringing the Iberian Area under “monometallic” plate zone characteristic of High Middle Ages Occident.
|
15 |
Propagande politique et Islam d’Occident sous le règne de Pierre Ier de Castille (1350-1369) / Political propaganda and Western Islam during the reign of Peter of Castile (1350-1369)Marquer, Julie 29 November 2014 (has links)
S’intéresser à la place de l’Islam dans les propagandes politiques du règne de Pierre Ier de Castille (1350-1369) amène à s’interroger sur les paradoxes et ambiguïtés du rapport à l’Autre. L’Islam désigne ici différents objets ; le terme fait référence à la fois à la puissance politique et militaire des Nasrides et Mérinides, et à un ensemble religieux et culturel. Leur instrumentalisation dans diverses formes de propagande, textuelles et architecturales, a pour but de renforcer le pouvoir de l’initiateur de cette propagande. La mise en lumière des diverses modalités de cette instrumentalisation permettra de questionner et reconsidérer la frontière politique, religieuse et culturelle dans la péninsule ibérique du XIVe siècle. L’exemple du règne de Pierre Ier montre à quel point la frontière avec l’Autre est mouvante et évanescente, et son renforcement ou son amenuisement dépend des intérêts politiques en jeu, des rapports de force, de la motivation des acteurs ou encore de différents types de convergence qui ont rendu possible l’intégration et l’assimilation de formes et de concepts artistiques, politiques et littéraires. En confrontant les types de sources et les points de vue, on pourra mieux saisir, dans son ensemble et sa complexité, le rapport excluant ou incluant que les chrétiens entretiennent avec l’Islam, tant dans leurs pratiques politiques que dans leurs représentations symboliques. En effet, l’Islam est utilisé comme une altérité tantôt positive, tantôt négative, mais il cesse parfois aussi de représenter une forme d’altérité. Ce rapport dialectique renvoie à la problématique de la place qu’occupe l’Islam dans la formation de la culture castillane ainsi que dans la construction de l’État Moderne. / Exploring the place of Islam in the political propagandas during the reign of Peter of Castile (1350-1369) leads to questioning the paradoxical and ambiguous aspects of an approach to Otherness. Islam here refers to various items: the political and military power of the Nasrids and the Merinids, as well as a religious and cultural body. The instrumentalization of these items through various forms of propaganda, either textual or architectural, aims at reinforcing the power of their initiator(s). Bringing out the various modalities of this instrumentalization will allow us to question and reconsider the political, religious and cultural frontier in the 14th century Iberian Peninsula. The example of the reign of Peter of Castile shows how shifting and ephemeral the frontier with Otherness can be, and its strengthening or its dwindling depends on the political interests at stake, the balance of power, the motivation of the protagonists as well as the different types of convergence which have allowed the integration and the assimilation of artistic, political and literary patterns and concepts. By confronting the various types of sources and points of view, it will be easier to fully understand, in its entirety and complexity, the either excluding or including relationship that the Christians have with Islam, both in their political practices and in their symbolic representations. Indeed, Islam is utilized as a form of otherness which is sometimes positive, sometimes negative, but it also occasionally ceases being viewed as such. This dialectical connection is closely linked to the part that Islam has played in the formation of Castilian culture as well as in the construction of Modern State.
|
16 |
The castles of Mallorca : a diachronic perspective of the dynamics of territorial control on an Islamic islandGoffriller, Martin Sebastian January 2011 (has links)
This thesis pioneers a study in the dynamics of territorial control of the island of Mallorca from ca. 902-1300 AD, with the aim of providing the first holistic and systematic study of the known Islamic fortresses of this island, and determining the reasons which account for the lack of the so-called hisn/qarya complex there. The scientific focus of this project explores the effects that island contexts may have on the identity-forming processes of their population and how these in turn affect the socio-political makeup of these ‘bounded’ polities. More specifically, in the case of Mallorca the core of this study is devoted to the relation between the hinterland fortifications of the Islamic period and the island’s capital city Madīna Mayūrqa, concluding that due to the relative isolation of Mallorca’s segmentary communities from their mainland analogues they evolved a distinctive meta-identity which gradually supplanted their traditional tribal allegiances and redefined their relation with the state and political authority in general. Other areas of interest explored here are the use of rammed earth and masonry in Andalusi Architecture, and the mechanisms of integration of the Islamic territorial setup of Mallorca into the Christian kingdom of Aragon from 1229 onwards. The data here presented results from a broad variety of sources such as extensive archival research, architectural and spatial analysis of the 17+ sites surveyed, aerial photography, hydro-archaeology and in particular viewshed analysis, which was able to provide highly relevant results regarding the interconnectivity of the various sites and therefore give important evidence on their operational context. The creation of the viewsheds relied heavily on GIS software (Global Mapper 10-12) as well as architectural design software (AutoCAD, Illustrator, Sketchup) in order to carry out partial reconstructions of some of the main structures on the island.
|
17 |
From Hispalis to Ishbiliyya : the ancient port of Seville, from the Roman Empire to the end of the Islamic period (45 BC - AD 1248)Cabrera-Tejedor, Carlos January 2016 (has links)
This Thesis focuses on the history and development of the topography, layout, and facilities of the ancient port of Seville, which is located in the lower Guadalquivir River Basin. From a maritime archaeology perspective, it combines terrestrial and maritime archaeological evidence, literary and epigraphic material, as well as palaeo-geomorphological and palaeo-environmental studies. This Thesis is a longue durée or diachronic study ranging between the 1<sup>st</sup> century BC and the 13<sup>th</sup> century AD. The Thesis is divided into three main historical periods, and in addition to the port itself, studies the palaeo-geomorphology and palaeo-hydrology of the Guadalquivir River, as well as of the palaeo-climatology of the region during each of these eras. The first third of the Thesis examines the port of Hispalis during the Roman era. By considering the natural hydrography of the river and the meander of Hispalis, the Thesis proposes a model for the distribution of harbour facilities and their development through the Roman period. Building on this, it becomes possible to assess the extent and scale of these, as well as of the maritime commerce that the Roman port sustained. The second third of the Thesis focuses on the Late Antique period. Despite the lack of direct archaeological evidence for the port in this era, the Thesis suggests that there was a decline but continuity in the commercial activities in direct connection with the Mediterranean maritime networks. This section also examines the historical events that occurred in Hispalis from the maritime archaeology perspective, arguing that the port was at the core of all these historical episodes because of its geopolitical and strategic importance. The last third of the Thesis concentrates on the study of the port during the Islamic period. By understanding the extreme changes that occurred in the hydrography and geomorphology of the river in this epoch, the Thesis deciphers the process that led to the progressive siltation of the ancient channel of the river. The study of the archaeological material from the 1981 Plaza Nueva excavation, in combination with other proxies, allows a chronology to be proposed for the demise and subsequent disappearance of the ancient port. The transformation of the meander of the river resulted in the relocation and construction of a new port, which had a prominent role in the maritime history of the world during the centuries that followed.
|
18 |
Covetes dels moros: coves finestra en el Xarq al-Andalus. Arqueologia de les coves penjades artificials valencianesRibera i Gómez, Agustí 28 September 2016 (has links)
Les coves – finestra valencianes són grups de cavitats artificials, excavades en meitat de cingles rocosos inaccessibles. Denominades igualment “magasins o greniers de falaise”, cuevas aéreas, “cuevas - ventana”, o “graneros acantilados”, en altres árees geogràfiques on també s’han detectat, amb gran diversitat tipològica, en el nostre ambit solen rebre popularment el nom de covetes o finestres dels moros, essent l’exemple més relevant i conegut, el grup denominat precisament: Les Covetes dels Moros de Bocairent. Segons la hipòtesi de treball que manejem, la seua funció bàsica seria la de graners – refugi i la seua cronologia medieval andalusina. Malgrat açò, que hem vingut defensant en alguns articles i treballs anteriors, encara es discuteixen altres hipòtesis sobre la seua funció i cronologia, adscrivint-les a periodes protohistòrics, amb ús de cambres funeràries, o a època paleocristiana o visigoda, amb funció eremítica o de cenobis. És per això que un dels principals objectius d’aquest treball ha estat el tractar de demostrar objectivament l’adscripció cultural i cronològica, almenys de l’ús primigeni o original d’aquest tipus de coves. Així mateix es discuteix sobre la seua funcionalitat, en base a les seues pròpies característiques morfològiques i a possibles paral·lels etnogràfics tradicional o subactuals d’alguns aspectes concrets. En no conèixer’s documentació escrita ni pràcticament tampoc inscripcions o gravats, en relació a d’aquesta mena de cavitats, l’estudi s’ha basat en les evidències arqueològiques mobiliars, sempre molt escasses, i que es van poder obtindre en diferents treballs de camp, prospeccions i excavacions arqueològiques realitzades en algunes d’aquestes coves. Per al nostre àmbit d’estudi, bàsicament l’àrea valenciana, encara que comptem amb cites o notes sobre alguns d’eixos conjunts rupestres –sobretot dels de Bocairent/ Ontinyent/ Alfafara o, també, Chella, que ens ha deixat diversos viatgers, cronistes o estudiosos, en diferents moments, almenys des de finals del segle XVIII, tanmateix a banda d’aquests precedents, de valor desigual però sempre breus i superficials, en general comptem amb poques aproximacions de cert rigor i profunditats, descollant en qualsevol cas, el treball de González Simancas, precisament sobre els grups de la capçalera del riu d’Ontinyent, o Alto Clariano, i això a pesar del segle transcorregut des de que va ser publicat (1918), essent molt poques les aportacions posteriors, i encara d’escassa entitat. En altres àmbits peninsulars sí que s’han realitzat estudis recents sobre cavitats en principi similars, descollant els treballs de Maryelle Bertrand en Andalusia oriental, que en bona part hem considerat com a models a seguir. Es planteja així un possible origen d’aquesta mena de cavitats com un trasllat a la península d’un model elaborat en àrees pre-saharianes del sud de Marroc, model que acompanyaria a les immigracions de determinats grups berbers, com hipòtesi posada de relleu per Bertrand per a les coves de l’àrea de Guadix – Baza, en base a la bibliografia francesa d’època colonial, sobre algunes coves considerades precedents dels agadirs o graners col·lectius d’aquella zona. Amb tot, s’ha pretès realitzar una aproximació global i exhaustiva a d’aquestes estructures, partint del conjunt de la capçalera del riu d’Ontinyent, però centrant-nos en els conjunts valencians, encara que atenent també, de forma molt més superficial i aleatòria a altres possibles paral·lels peninsulars, i fins i tot extra - peninsulars. Així doncs, el treball s’ha centrat primerament en la localització, descripció i anàlisi exhaustiu d’aquestes estructures rupestres en l’àmbit valencià. S’aborden els conjunts i grups següents: Capçalera del riu d’Ontinyent o alto Clariano, amb 13 grups; Riu d’Alcoi, o Serpis, amb 2 grups; Riu de Montesa o Cañoles i riu Sellent, con un grup en cada cas; Riu Chelva amb un grup; riu Túria o Guadalaviar, en la seua conca mitja, en Ademús, amb 2 grups; Riu Cabriol, amb un grup i conca mitja del Xúquer, en Albacete, amb 2 grups tractats i aproximació a molts altres. A més a més ens hem aproximat als possibles paral·lels peninsulars d’una manera suficientment àmplia, per a contrastar si es donen els mateixos supòsits que en terres valencianes, trobant-nos amb una gran diversitat de casos. Esperàvem haver pogut aprofundir més en els paral·lels extra - peninsulars, sobretot nord africans, amb l’objectiu d’afermar la hipòtesi d’una possible transferència del model, resultant prou infructuós, tant per la falta d’estudis actualitzats, com, òbviament per la impossibilitat de contribuir a ells amb els nostres propis mitjans. S’ha intentat demostrar, a partir de les sues característiques físiques i dispositius negatius supervivents, la funció preeminent com a graners i magatzems segurs d’aquestes estructures aèries, junt a la funció de defensa passiva, o refugi, en determinades circumstàncies adverses. Per fi hem intentat aprofundir en la qüestió cronològica i en l’adscripció cultural original de les coves, tenint per demostrat, en base a múltiples evidències, de reduïda entitat, però reiterades, que almenys en l’àmbit valencià, aquestes estructures es corresponen amb el poblament medieval andalusí.
|
19 |
Simbología, Magia y Religiosidad en la Cultura Material del Šarq al-Andalus (ss. X-XV). Análisis desde la Antropología y la IslamologíaRamos Rodríguez, Alejandro 25 February 2022 (has links)
Se estudia y analiza la simbología relacionada con las creencias mágicas que se encuentra presente en los restos de la cultura material de época andalusí en la zona del Šarq al-Andalus (Levante de al-Andalus) entre los siglos X-XV. Los elementos estudiados abarcan materiales como talismanes, cerámicas, estructuras de hábitat o utensilios de diversa índole. El material arqueológico ha sido sometido a un análisis desde la perspectiva académica que ofrece la Islamología, teniendo en cuenta los aspectos culturales de los contextos islámicos, lo mismo que también se ha hecho desde la perspectiva de la Antropología, teniendo en cuenta las teorías generales e interpretaciones de esta disciplina científica. Rastreando la presencia de símbolos y epígrafes relacionados con la protección o profilaxis en los diversos materiales estudiados se ha podido comprobar la estructura de un código simbólico que abarca aspectos creenciales de la cosmovisión de la sociedad andalusí, código simbólico en el que se entrelazan conceptos e ideas religiosas con otras propias de la magia y el esoterismo. El segundo volumen de la tesis doctoral lo compone el catálogo de piezas de la cultura material (cerámicas, yeserías, piezas de metal, piezas de arte sunturario) halladas en la región definida para el estudio, con la catalogación y localización de cada pieza. En base a este conjunto de piezas del catálogo, en las que está presente esta simbología, se presenta y estudia la extensión social de este tipo de creencias.
|
20 |
Al-Andalus, the Umayyads, and Hispano-Islamic Art:The Influence of the Abbasids and Northern Christians on the Art of Muslim Patronage in the Iberian Peninsula from the 8th to 11th CenturiesMoore, Katharine T. 28 April 2020 (has links)
No description available.
|
Page generated in 0.0232 seconds