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Les stratégies orthographiques enseignées dans un contexte didactique des orthographes approchées par des enseignantes de première année du primaire

Gray-Charpentier, Mariannick 12 1900 (has links) (PDF)
Les élèves de la première année du primaire intègrent de nombreuses connaissances relatives à l'écriture au cours de l'année scolaire. Plusieurs recherches se sont penchées sur le développement de l'apprenant lors de son processus d'acquisition de la langue écrite, ce qui a fait émerger la pratique des orthographes approchées. Cette pratique consiste à offrir des situations d'écriture contextualisées où les élèves essaient d'orthographier des mots en utilisant leurs connaissances du système d'écriture dans le but d'atteindre la norme orthographique et de développer leurs habiletés litéraciques. Puisque cette didactique du français écrit s'est principalement centrée au préscolaire, peu de recherches ont documenté le domaine scientifique sur la pratique enseignante des orthographes approchées en première année du primaire. Les objectifs de la présente recherche sont : 1) d'étudier les stratégies orthographiques enseignées par des enseignantes de première année du primaire lors de la pratique des orthographes approchées et 2) de décrire la progression de l'enseignement de ces stratégies durant une année scolaire. Afin de répondre aux objectifs de recherche, trois enseignantes de première année ont expliqué l'adaptation des phases de la pratique des orthographes approchées à l'aide d'un cahier de planification et d'une entrevue. Des changements sont alors relevés dans l'enseignement des stratégies orthographiques. Ainsi, l'année suivante, trois observations ont été réalisées pour détailler ces différences remarquées. L'analyse des résultats démontre que chaque phase de la démarche des orthographes approchées privilégie des stratégies orthographiques précises en première année du primaire. De plus, une certaine progression des stratégies orthographiques enseignées s'observe durant l'année scolaire puisque les enseignantes adaptent les phases de la pratique des orthographes approchées au développement orthographique des élèves. Cette étude permet d'approfondir les stratégies orthographiques enseignées lors de la pratique des orthographes approchées en première année primaire et d'ajuster la temporalité didactique de cette pratique à la progression orthographique des élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : orthographes approchées, stratégie orthographique, première année, enseignement primaire, didactique de l'écriture, langue français.
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Apprentissage des probabilités chez des élèves du secondaire dans une séquence d'enseignement basée sur la simulation de jeux de hasard et d'argent : émergence de conceptions

Thibault, Mathieu 09 1900 (has links) (PDF)
À partir de mes préoccupations concernant l'enseignement des probabilités, j'ai entretenu le besoin de comprendre comment les élèves conceptualisent le hasard et les probabilités, ce qui m'a amené à m'engager dans un processus de maîtrise. En m'intéressant à l'évolution des concepts probabilistes à travers l'histoire des mathématiques et le cheminement scolaire des élèves, j'ai constaté que la construction des notions probabilistes chez les mathématiciens et les élèves est essentiellement reliée aux jeux de hasard. Toutefois, puisqu'un grand nombre d'adolescents et d'adultes participent excessivement à des jeux de hasard et d'argent, plusieurs études ont mis en évidence les lourdes conséquences sociales engendrées par le problème du jeu excessif. Une recension des écrits dans les domaines de didactique des mathématiques et de psychologie m'a permis de consulter diverses études concernant l'émergence des conceptions d'élèves, par rapport au hasard et aux probabilités, en contextes scolaire et quotidien. Après avoir clarifié ma position épistémologique, j'ai entrepris une analyse conceptuelle des concepts à l'étude dans ce mémoire. Tout d'abord, compte tenu du fait que le terme « conception » revêt plusieurs significations dans les écrits en didactique, j'ai dû définir ce que j'entends par « conception ». Ensuite, j'ai choisi le modèle de « complexification conceptuelle » pour expliquer l'évolution des conceptions pouvant être déclenchée par un facteur d'ébranlement. À partir de ce moment, je me suis demandé comment se manifestent et évoluent certaines conceptions d'élèves de niveau secondaire dans une séquence d'enseignement des probabilités basée sur la simulation de jeux de hasard et d'argent. Mes questions de recherche ont été formulées comme suit : A) Parmi les conceptions ciblées dans cette recherche, soit les conceptions du hasard, la conception équiprobabilité, la conception contrôle du hasard, la conception approche du résultat et la conception dépendance, lesquelles se manifestent chez des élèves de quatrième secondaire? B) Comment se manifestent ces conceptions? C) Les conceptions des élèves sont-elles ébranlées au cours d'une séquence d'enseignement ou sont-elles persistantes? D) Qu'est-ce qui ébranle les conceptions et, ainsi, enclenche un processus de complexification conceptuelle? En collaboration avec une enseignante de quatrième secondaire, j'ai construit et expérimenté une séquence d'enseignement des probabilités basée sur la simulation de jeux de hasard et d'argent, qui visait l'émergence de cinq différentes conceptions. Les séances en classe ont été enregistrées (audio et vidéo). De plus, les 30 élèves de la classe ont répondu à deux questionnaires écrits et plusieurs d'entre eux ont été interviewés à la fin de la séquence d'enseignement. Un pseudonyme a été attribué à chaque élève et à l'enseignante afin d'assurer la confidentialité des participants. L'analyse des données a permis d'inférer les conceptions énumérées précédemment. Dans certains cas, elles se sont manifestées chez les mêmes élèves à divers moments de la séquence d'enseignement, ce qui a rendu possible une description d'un processus de complexification conceptuelle chez ces élèves. Ce fut le cas par exemple des conceptions du hasard et de la conception équiprobabilité qui ont émergé et évolué chez Danik et Tommy. Dans d'autres cas, les conceptions se sont manifestées de manière beaucoup plus isolée, ce qui a rendu impossible la description d'un processus de complexification de ces conceptions. Ce fut le cas par exemple des conceptions contrôle du hasard, approche du résultat et dépendance, pour lesquelles je me suis restreint à présenter des manifestations ponctuelles de ces conceptions chez divers participants. Au terme de l'analyse des données, je suis revenu à mes questions de recherche et je me suis demandé comment ce mémoire permettait ou ne permettait pas d'y répondre. Ensuite, j'ai identifié les limites de cette recherche, de même que les nouvelles questions qu'elle soulève. Finalement, j'ai fait ressortir l'éclairage qu'apporte ce mémoire sur le problème initial de recherche, ce qui m'a amené à dégager des implications pour l'enseignement et d'autres pour la recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conceptions, probabilités, hasard, complexification conceptuelle, simulateur de probabilités, jeux de hasard et d'argent
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Démonstration des propriétés métriques sur les coniques avec un outil de géométrie dynamique

Rincon Bahamon, Benjamin 11 1900 (has links) (PDF)
La production de conjectures, de preuves et de démonstrations mathématiques chez les élèves de l'école secondaire est depuis plusieurs années un thème important de la recherche en didactique des mathématiques. La problématique sous-jacente se complexifie quand on considère de surcroît le rôle que peut jouer la technologie dans l'apprentissage de la preuve et de la démonstration, notamment vis-à-vis la production de conjectures, comme préalable au travail sur une preuve donnée. Ces questions sont ici spécifiées aux élèves de 5e secondaire de l'école québécoise. Le contenu mathématique que nous avons choisi pour étudier ces questions est celui des coniques, approchées avec un logiciel de géométrie dynamique. Plus particulièrement, nous nous sommes intéressés à l'analyse des stratégies et démarches des élèves de 5e secondaire au moment où ils travaillent une démonstration, dans le contexte du thème choisi, d'abord avec papier-crayon et ensuite, avec technologie. Des activités ad hoc ont été élaborées et soumises aux élèves auprès desquels nous avons expérimenté. Les productions qui ont résulté de ces tâches nous ont permis d'analyser les erreurs et obstacles en lien avec la production des conjectures, des preuves et des démonstrations par les élèves. Les résultats issus de l'expérimentation et de l'analyse des productions montrent les aspects positifs et négatifs du travail avec papier-crayon, et aussi de l'environnement technologique. La comparaison de ces deux milieux de travail, des possibilités qu'ils offrent et des contraintes qu'ils sous-tendent pourront servir de piste pour une éventuelle amélioration de l'enseignement des mathématiques à l'école secondaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conjecture, preuve, démonstration, travail papier-crayon, géométrie dynamique, coniques.
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Initiation à la preuve en classe de 6e année

Lemay, Isabelle 08 1900 (has links) (PDF)
De nombreuses recherches ont mis en évidence la difficulté des élèves quant au passage de la géométrie pratique à la géométrie théorique entre l'enseignement primaire et secondaire. Néanmoins, peu de celles-ci se sont penchées sur les solutions à mettre de l'avant afin d'atténuer cette rupture. C'est ce point qui retient notre attention dans le cadre de cette étude. Plusieurs possibilités sont envisageables pour diminuer la rupture entre les deux géométries. Pour notre part, nous avons choisi de nous concentrer sur des activités de géométrie pouvant mener graduellement les élèves de la géométrie pratique à la géométrie déductive. Notre hypothèse étant que les élèves de troisième cycle de l'école primaire sont en mesure de faire de la déduction et d'être initiés à la géométrie théorique. Cette hypothèse est d'ailleurs soutenue par les travaux de Lester (1975) et Douaire (1999). Afin de bien cerner les éléments qui distinguent la géométrie pratique de la géométrie théorique, nous avons fait appel aux travaux de Parzysz (2002) basés sur ceux de van Riele (1984) et de Houdement et Kuzniak (1999). Les outils qu'ils ont développés nous permettent de distinguer plusieurs paradigmes géométriques ainsi que les éléments clés qui les différencient. En nous basant sur ces précédentes études, nous avons mis sur pied une séquence d'activités mettant en lumière les limites de la démarche instrumentée (utilisation de la règle graduée et rapporteur d'angle) tout en souhaitant mettre à profit le développement du raisonnement déductif. Pour la construction de ces activités, nous avons utilisé une démarche de Design Research (Edelson 2002). De plus, nous avons fait appel aux travaux de Coppé et coll. (2005) quant aux différents types de dessin que l'élève rencontre en classe de géométrie. La séquence de neuf activités bâties a été expérimentée dans deux classes de 6e année sur une durée d'environ 4 mois. Les analyses découlant de ces expérimentations ont mis en évidence dans quelle mesure il est possible de favoriser le développement du raisonnement déductif chez les élèves en utilisant des activités d'initiation à la géométrie déductive. De plus, les analyses nous ont aussi permis d'identifier quelles étaient les tâches pouvant mener l'élève à délaisser la mesure au profit de la déduction, tâches qui étaient construites dans l'objectif que l'élève fasse le passage de la géométrie pratique vers la géométrie déductive. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : didactique des mathématiques, raisonnement déductif, paradigmes géométriques, niveaux de van Hiele.
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Vers une approche interculturelle de l'enseignement de l'orchestre à cordes de la première secondaire

Laurin, Chantal 12 1900 (has links) (PDF)
L'augmentation du flux migratoire a amené plusieurs transformations tant politiques, que sociales, et éducationnelles au sein de la société québécoise. Sur le plan scolaire, l'école doit prendre en compte l'augmentation de la diversité ethnoculturelle. Dans un tel contexte, les acteurs de l'école québécoise, plus précisément les directions, les directions-adjointes et les enseignants doivent revoir les approches pédagogiques, mais aussi le matériel didactique à proposer aux élèves. Dans cette perspective, cette recherche vise à proposer des pratiques pédagogiques innovantes en enseignement de la musique de la première secondaire en contexte pluriculturel. Plus particulièrement, elle propose un modèle d'enseignement favorisant l'apprentissage de l'orchestre à cordes dans une perspective d'éducation interculturelle. Dans cette optique, les objectifs découlant de la question centrale de notre recherche sont : Objectif 1 : Développer un cadre de références théorique et conceptuel qui, inspiré par les contenus d'enseignement/apprentissage, permettrait aux élèves inscrits en musique orchestre à cordes de la première secondaire, à devenir des passeur culturel, Objectifs 2: Opérationnaliser, à partir de ses critères constitutifs, la sélection des pièces musicales à apprécier et à interpréter et/ou la création de matériel didactique et/ou pédagogique répondant aux exigences du programme de formation de l'école québécoise du MELS (2006), Objectif 3 : Proposer des planifications annuelles qui prendront en compte des contenus de savoir, de savoir-faire et de savoir-être. Cette recherche est de type qualitatif et exploratoire. En s'inspirant du modèle de Musique-Culture tel que développé par Titon (2009), du concept de passeur de culture de Zakhartchouk (1999), de la compétence de communication interculturelle de Lussier (2008), et des trois compétences disciplinaires du MELS (2006) nous avons élaboré des grilles d'analyse qui nous ont permis de procéder dans un premier temps à l'analyse technique des pièces musicales, puis à l'analyse sémantique du matériel audio, visuel, audio-visuel et écrit. Cette étude a permis de démontrer que certains critères peuvent aider les enseignants à mieux sélectionner le matériel proposé en classe par une approche interculturelle de l'enseignement de la musique (orchestre à cordes). Cette dernière a également démontré que l'éducation musicale interculturelle ne suggère pas seulement d'acquérir des connaissances culturellement diversifiés, mais de percevoir ces contenus de connaissance comme des ressources et des défis stimulants à relever plutôt que des problèmes difficiles à résoudre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : éducation musicale interculturelle, orchestre à cordes, passeur de culture, compétence à la communication interculturelle.
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Étude des liens entre le soutien social, l'ajustement universitaire et la persévérance en première année de baccalauréat

Pariat, Lucile January 2008 (has links) (PDF)
L'objectif de la recherche était d'examiner les liens entre la persévérance en première année de baccalauréat, le soutien social (ses sources -amis et pairs, famille, université -et ses fonctions) et l'ajustement des étudiants aux différentes facettes de l'expérience universitaire. Plus spécifiquement, il s'agissait d'identifier la force et la direction des relations entre ces différentes variables, de repérer d'éventuelles différences entre les étudiants persévérants et non persévérants en ce qui concerne le soutien social et la persévérance, d'évaluer la contribution unique et conjointe du soutien social et de l'ajustement universitaire à l'égard de la persévérance et enfin de vérifier le rôle médiateur de l'ajustement universitaire dans la relation entre le soutien social et la persévérance. La recherche visait de surcroît à vérifier si les résultats différaient selon le sexe des étudiants. Des questionnaires traduits, adaptés et validés aux fins de la recherche ont été administrés à 465 étudiants inscrits en première session à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Les instruments portaient sur l'évaluation du soutien social tel que perçu par les étudiants et comprenaient des mesures de l'ajustement universitaire, sur les plans scolaire, social, personnel/émotif et de l'attachement à l'institution. L'inscription à l'université durant toute la première année, comme à la session suivante, a été utilisée comme indicateur de la persévérance. Des analyses de corrélations de Pearson, des tests de différences de moyennes (tests t de Student), et des analyses de régression logistique de type hiérarchique ont été réalisés à l'aide du progiciel SPSS, version 12.0. De façon générale, les résultats de l'étude démontrent que la persévérance en première année corrèle significativement avec le soutien social, d'une part, et avec l'ajustement universitaire, d'autre part. Des liens ont également été constatés entre le soutien social et l'ajustement universitaire. Comparés aux étudiants non persévérants, les étudiants persévérants déclarent bénéficier d'un niveau plus élevé de soutien social, le plus souvent provenant des amis et des pairs, suivi du soutien de l'université et de la famille. Parmi les fonctions du soutien social examinées par la recherche, seul le soutien visant à faciliter l'intégration sociale des étudiants permet de différencier les deux groupes. Les résultats démontrent également que les étudiants persévérants s'étaient mieux adaptés à l'université sur tous les plans que leurs pairs non persévérants. Les données de cette recherche mettent en évidence l'apport significatif du soutien social et de l'ajustement universitaire à la prédiction de la persévérance en première année. Selon leur ordre de contribution relative, le soutien des amis et des pairs, suivi du soutien de l'université ressortent comme les sources de soutien social qui prédisent le mieux la persévérance. De surcroît, sur le plan de l'ajustement universitaire, seul l'ajustement scolaire contribue de façon significative à la prédiction de la persévérance en première année. Enfin, les données de la recherche indiquent que l'ajustement universitaire ne joue pas un rôle médiateur entre le soutien social et la persévérance. Les analyses réalisées séparément selon le sexe dénotent certaines différences. Par exemple, alors que chez les étudiantes l'ajustement universitaire et toutes ses dimensions permettent de différencier les étudiantes persévérantes des étudiantes non persévérantes, aucun résultat similaire ne ressort chez les étudiants. Il en va de même des fonctions de soutien social; chez les femmes, une seule fonction -le soutien à l'intégration sociale -distingue les étudiantes persévérantes des non persévérantes, tandis qu'aucune fonction ne se démarque entre les étudiants. On notera également que le soutien provenant des amis est la seule source de soutien permettant de différencier les étudiants persévérants des non persévérants; chez les filles, toutes les sources sont significatives. La présente recherche met en lumière l'importance de soutenir adéquatement les nouveaux étudiants dans leurs efforts d'ajustement à leur première session à l'université, particulièrement au regard des exigences scolaires. De plus, entre autres pistes d'intervention, elle propose que les établissements valorisent davantage la mise en place d'initiatives et de services résolument axés sur le besoin de soutien social des étudiants. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Persévérance, Réussite, Étudiants, Baccalauréat, 1ère année, Soutien social, Ajustement universitaire.
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La compétence morphographique d'élèves de première secondaire : l'effet du biais d'évaluation de son efficacité personnelle sur la performance

Boyer, Priscilla 11 1900 (has links) (PDF)
Dans la société québécoise, les perceptions à l'égard de la qualité de la langue écrite des élèves et des étudiants sont généralement négatives. Il suffit, pour s'en convaincre de consulter les quotidiens ou les rapports de l'Office québécois de la langue française (Maurais, 2008). Ces perceptions sont partagées collectivement et sont généralement centrées autour d'un volet bien spécifique de la compétence linguistique : la maîtrise de l'orthographe. Il est vrai que l'orthographe française est l'une des plus complexes des langues alphabétiques. La correspondance graphophonétique n'est transparente qu'à près de 70 % (Fayot et Jaffré, 2008) et bon nombre de morphogrammes sont inaudibles à l'oral. Par conséquent, la réussite des accords nécessite une maturité syntaxique qui se développe tout au long de la scolarité obligatoire (Cogis, 2005). Or, l'élève est rapidement placé en situation où il doit savoir tout orthographier, tout de suite. Pour Vargas (1996, 1997) et Sautot (2002, 2002-2003), cela suscite chez certains une insécurité linguistique qui provoque des comportements d'inhibition et d'évitement face à toutes les situations de communication. Ces comportements d'évitement freinent les apprentissages et, en fin de compte, confortent les perceptions négatives. En psychologie, les croyances sur soi et leur effet sur le comportement ont été étudiés sous différents angles théoriques, notamment celui du sentiment d'efficacité personnelle de Bandura (2007), qui est défini comme un jugement que la personne porte sur ses capacités à accomplir avec efficacité son action et à produire les résultats escomptés. Selon Bandura, le sentiment d'efficacité personnelle est le fondement du comportement et peut expliquer, en contexte scolaire, entre 14 % et 32 % de la variance de la performance (Multon, Brown et Lent, 1991). Le sentiment d'efficacité personnelle étant subjectif et interprété (Vaillancourt et Bouffard, 2009), certains élèves peuvent présenter un biais d'évaluation positif ou négatif suffisamment important pour avoir des conséquences sur leur estime de soi, leur comportement scolaire et leurs performances (Bouffard, Vezeau, Roy et Lengelé, 2011). En didactique du français, il n'existe pas, à notre connaissance, de recherches qui nous permettent de dire dans quelle mesure les biais d'évaluation de son efficacité personnelle affectent la performance en orthographe grammaticale d'un élève de première secondaire. C'est à cette question que nous tentons d'apporter une réponse, en distinguant deux objectifs spécifiques. D'abord, il s'agissait d'identifier, à partir d'une analyse des données langagières, des représentations partagées par un ensemble d'élèves qui peuvent être considérées comme des obstacles significatifs sur le parcours cognitif menant à une compétence morphographique experte. Ensuite, nous souhaitions examiner, chez des élèves de première secondaire, la relation entre le biais d'évaluation de leur efficacité personnelle en orthographe grammaticale et leur performance dans ce domaine, en tenant compte des différences entre les garçons et les filles. La méthodologie que nous avons privilégiée consiste en l'administration de trois outils de collecte de données : une dictée, conçue et validée auprès de 140 élèves, un questionnaire sur le sentiment d'efficacité personnelle en orthographe, conçu et validé auprès de 230 élèves et l'Épreuve Mentale Otis-Lennon qui nous permet d'obtenir une mesure standardisée de l'habileté scolaire (IHS). Nous avons administré ces outils à 295 élèves de la grande région de Montréal (139 f. 156 g.). Dans un premier temps, nous avons codé les données langagières de façon à pouvoir analyser qualitativement les graphies des élèves et répondre ainsi à notre premier objectif spécifique de recherche. À la suite de cette analyse, nous avons posé quelques hypothèses à propos de représentations linguistiques qui pourraient faire obstacle au développement de la compétence morphographique. Puis, dans un deuxième temps, nous avons codé de nouveau les graphies des élèves en terme de succès/échec, afin de constituer deux variables de la performance en orthographe grammaticale, testées sur le plan de leur cohérence interne, une première qui inclut tous les accords et une seconde qui ne concerne que la reconnaissance des verbes infinitifs. Nous avons ensuite calculé, pour chaque élève, le biais d'évaluation de son efficacité personnelle en orthographe. Pour ce faire, nous avons régressé leur score obtenu lors de la passation du questionnaire sur le sentiment d'efficacité personnelle en orthographe sur leur indice d'habileté scolaire. Le score résiduel standardisé détermine la valence du biais d'évaluation (Bouffard, Vezeau, Chouinard et Marcotte, 2006). Enfin, nous avons soumis nos données à des tests de corrélations et des tests de régression. Ainsi, nous avons pu observer une différence significative entre les filles et les garçons, la performance de ces derniers étant plus faible. Les tests statistiques que nous avons utilisés dévoilent une relation linéaire positive entre le biais d'évaluation de son efficacité personnelle et la performance des élèves. La prise en compte des biais d'évaluation dans l'examen des relations entre les variables explicatives de la performance a réduit considérablement l'effet du genre sur celle-ci. Ainsi, ce n'est pas tant le fait d'être une fille ou un garçon qui explique une partie des écarts observés sur la performance que la présence d'un biais d'évaluation chez l'élève. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : orthographe, grammaire, apprentissage, sentiment d'efficacité personnelle, illusion d'incompétence.
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La motivation à écrire et le rendement en écriture des filles et des garçons de la 1re secondaire

Rodrigue, Isabelle 02 1900 (has links) (PDF)
L'objectif général de la présente recherche consiste à étudier les différences de genre dans la motivation à écrire et dans le rendement en écriture d'élèves de 1re secondaire. Plus particulièrement, ce mémoire examine la présence d'une différence de genre dans le rendement en écriture des élèves. Puis, il étudie les différences de genre dans la motivation à écrire par le biais de deux théories et un modèle de la motivation, utilisé dans des contextes scolaires, soit la théorie de l'autodétermination, le modèle attentes-valeur et la théorie des buts d'apprentissage. Finalement, cette recherche mesure la relation entre le rendement en écriture et la motivation à écrire des élèves, selon les théories et du modèle de la motivation. Ainsi, les résultats obtenus permettront de vérifier quelle théorie ou quel modèle de la motivation à écrire explique le mieux le rendement en écriture des filles et des garçons de 1re secondaire. Pour ce faire, l'étude a été menée auprès de 89 élèves de 1re secondaire, d'une école secondaire de la région montréalaise. Des questionnaires de motivation ont été remplis par les élèves. Leur résultat à la 1re étape dans la compétence Écrire des textes variés a été retenu comme indice de mesure du rendement en écriture. Les résultats révèlent a priori une différence significative de genre dans le rendement en écriture, favorisant les filles. Puis, des différences de genre apparaissent également dans la motivation à écrire, notamment concernant la motivation intrinsèque, la valeur accordée à l'écriture et les buts d'approche de la maitrise, les filles présentant encore une fois des scores plus élevés. Les données montrent également que chez les filles, leur rendement en écriture en 6e année permet de prédire celui en 1re seconda ire, alors que chez les garçons, ce sont plutôt les variables motivationnelles de la théorie de l'autodétermination qui expliquent le plus de pourcentage de variance du rendement en écriture en 1re secondaire. Ces résultats témoignent de l'importance de s'attarder à la motivation des élèves de façon différenciée selon le genre en contexte d'enseignement afin d'orienter les pratiques enseignantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théories de la motivation, écriture, différence de genre
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La démarche autobiographique, un outil d'accompagnement de la construction identitaire d'adolescents de la 5e secondaire

Cauvier, Johanne January 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative/interprétative privilégie l'utilisation d'une démarche autobiographique comme recherche-formation auprès de vingt-sept adolescents de la 5e secondaire dans un cours optionnel « Formation de la personne ». La question centrale de cette recherche se formule ainsi: comment une démarche autobiographique dans un contexte scolaire peut-elle contribuer à la construction identitaire d'adolescents en fin d'études secondaires? Cette étude a pour objectifs de comprendre le processus de la construction identitaire chez l'adolescent et d'explorer la démarche autobiographique comme outil d'accompagnement dans cette construction identitaire d'adolescents de la 5e secondaire tel que vécu dans un cours optionnel « Formation de la personne ». Les fondements théoriques et épistémologiques de la recherche s'appuient sur une vision globale de la formation. De plus, les visées de production de connaissance et de formation sont liées à la recherche-formation valorisant épistémologiquement la notion d'expérience personnelle et sociale, tout en mettant en évidence la façon dont l'identité se forme et s'enrichit dans l'action à travers des situations concrètes, des événements existentiels. Dans cette recherche, deux analyses des matériaux ont été faites. Tout d'abord, par les auteurs des récits. En se positionnant en tant que chercheurs, ces derniers deviennent les premiers interprétants de leurs événements de vie. Une deuxième analyse a été réalisée selon la méthode d'analyse de théorisation afin de produire des connaissances sur la construction identitaire d'adolescents de la 5e secondaire et sur l'accompagnement d'une démarche autobiographique. La recherche démontre clairement que l'identité se construit progressivement d'un stade de vie à un autre et qu'il n'existe pas une adolescence, mais des adolescences. Le chemin de vie de chaque auteur est complexe et lie étroitement la relation à soi et la relation à autrui, les réalités individuelles et les réalités sociales ainsi que l'histoire transgénérationnelle dans laquelle l'adolescent est inscrit. Enfin, la démarche autobiographique s'avère un outil précieux dans la construction identitaire d'adolescents de la 5e secondaire. La démarche autobiographique soutient les auteurs dans le remaniement de leur rapport à soi, à l'autre et à la vie, les aide à faire le point sur leur vie, à prendre une distance à propos de certains événements avant de se propulser dans l'à-venir. Ces derniers ont acquis une plus grande conscience de soi, de l'autre et de leur environnement, ont développé des ressources personnelles et ont accru leur autonomie et leur affirmation de soi et ce, en se responsabilisant davantage vis-à-vis de leur vie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Adolescence, Identité, Accompagnement éducatif, Démarche autobiographique, Recherche-formation, Méthode d'analyse de théorisation.
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Systèmes d’incrédulité : la perspective dans les travaux de Mel Bochner et de Robert Smithson / Systems of disbelief : perspective in the works of Mel Bochner and Robert Smithson

Leger, Nina 15 November 2017 (has links)
Cette thèse s’origine dans un étonnement. Il s’agit de comprendre pourquoi, au milieu des années 1960, plusieurs artistes de la nouvelle avant-garde américaine s’emparent d’un objet que la modernité de l’art semblait avoir à jamais abandonné : la perspective linéaire. Pourquoi cette construction, intimement liée à l’héritage artistique de la Renaissance, cristallisa-t-elle les préoccupations d’artistes qui entendaient liquider cet héritage s’inscrire dans une histoire strictement américaine de l’art ? Comment put-elle se concilier avec l’élaboration d’un projet d’avant-garde ? Le but du travail est de passer du constat d’un paradoxe au diagnostic d’un symptôme. Pour cela, il convient de dépasser le sentiment d’un retour incongru et rétrograde du passé de l’art, pour considérer la manière dont la perspective est suscitée à nouveau par un champ contemporain qui la déplace en l’exploitant. Notre étude se concentre sur les cas de Robert Smithson (1938-1973) et de Mel Bochner (1940-), d’abord, parce que leurs usages de la perspective furent les plus concertés et les plus conséquents ; ensuite parce qu’ils occupent deux positions à la fois proches (liés d’amitié, ils réfléchirent et travaillèrent ensemble) et distinctes : là où Smithson, d’abord lié au mouvement minimal, s’orienta vers le Land Art, Bochner se rapprocha du courant conceptuel. Cette diversité de pratiques permet de saisir la manière dont la perspective résonne avec une pluralité de problématiques propres à la période. Trois axes principaux animent notre étude : éclairer ce qui, dans le contexte artistique contemporain, favorisa et accompagna le retour de la perspective ; préciser la spécificité des usages et des pensées de la perspective que développèrent Smithson et Bochner et la manière dont ceux-ci fut souvent la pierre de touche de leurs particularismes ; comprendre comment l’un et l’autre transformèrent l’objet qu’il convoquaient, et réinventèrent la perspective plutôt que de la réhabiliter. / This dissertation is born out of astonishment. It aims at understanding how, in the middle of the 1960s, several artists of the American avant-garde seized an object that artistic modernity seemed to have discarded for good: linear perspective.Why did this device, so tightly linked to the legacy of Renaissance art, crystallize the interest of artists whose project was to put an end to this legacy and to write a strictly American history of art? How could it fit into an avant-garde agenda? This work aims at turning what seems to be a paradox into the understanding of a symptom. This means overriding the feeling of an incongruous and reactionary comeback and understanding how perspective is called forth by a specific context that recodes it and transforms it.To do so, we focus on the works of Robert Smithson (1938-1973) and Mel Bochner (b.1940). First of all, because they are the two artists, among the avant-garde, who most engaged with perspective. Secondly, because they were both close (as friends they thought and worked together) and apart in the artistic field: Smithson drifted from Minimalism to Land Art, while Bochner moved toward Conceptual Art. This diversity helps us observe how perspective reflects several questions at stake in the artistic landscape. Three main lines of questioning structure this dissertation: highlighting what features of the artistic context trigger this return of perspective; specifying how Bochner’s and Smithson’s use of and thinking about perspective differ from this general context and reflect their particular positions; and finally, showing how they both transformed the object they conveyed, reinventing perspective rather than simply recalling it, and eluding its usual definitions to produce new ones and reveal others.

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