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Sade peintre de caractères ou la destitution des volontés d'absolu. Étude d'inspiration lefortienne

Paquette, Julie January 2012 (has links)
Dans cette thèse de pensée politique, nous examinerons certains des effets engendrés par l’œuvre du marquis de Sade. Nous chercherons à démontrer que le principal de ces effets est la destitution de toutes les tentatives d’ériger des « idoles ». Par « idoles » nous entendons tout ce qui est susceptible de se poser comme un « absolu » – qu’il s’agisse des idoles que l’on peut associer à l’Ancien régime (la monarchie de droit divin par exemple) ou celles, nouvelles, que la révolution pourrait être tentée de leur substituer (la vertu républicaine par exemple). Notre travail s’inspire d’un article de Claude Lefort, « Sade : le Boudoir et la Cité », selon lequel Sade ne peut être ramené à un promoteur du vice ou de la corruption – ce qui ne veut aucunement dire que son œuvre devrait être lue, à l’inverse, comme une défense de la vertu ou de l’incorruptibilité (révolutionnaires ou républicaines). Nous chercherons dans un premier temps à démontrer de quelle manière la destitution des idoles s’applique à des postures littéraires et philosophiques dont Sade a lui-même participé : libertinage, matérialisme et athéisme. Dans un second temps, nous nous concentrerons sur les opuscules politiques de Sade et sur ses engagements politiques. Aux termes de notre travail, apparaîtra alors un Sade, penseur d’une République fondée sur un mouvement d’ « institution/destitution », qui, à la lumière de ce qu’a théorisé Lefort, permet d’intégrer le doute et l’indétermination au sein d’une réflexion sur le politique.
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Savoir et affect : pour une économie du non-savoir

Marion, Dominic 07 January 2010 (has links) (PDF)
Il est peu de notions aussi vastes que celle du non-savoir, mais le flou du caractère nécessairement négatif de sa définition s'accompagne tout de même du sentiment que la source de ce qui ne peut qu'être déterminé négativement par la pensée (non, cela n'est pas le savoir) ne peut qu'être positive. Notion à l'applicabilité infinie, parce qu'en elle vient s'abîmer tout ce qui ne peut tenir dans l'espace de la maîtrise relative à ce dont on peut dire : je sais de quoi il s'agit. Est non-savoir tout ce qui se rapporte au bouillonnement pulsionnel de la vie et à l'échéance fatale de la mort. Ce qui pousse l'homme au meurtre, au génocide, à la guerre et à la violence révolutionnaire se confond avec un contenu affectif et identitaire qui ne peut être ramené au savoir sans laisser de reste. Mais tenter de comprendre ce qui échappe à l'entendement est cela même qui relance sans cesse la réflexion comprise comme cœur du savoir. Le savoir se montre ainsi sous une extrême dépendance face à son Autre. À la lumière de cette hypothèse devant beaucoup aux découvertes de la psychanalyse, le présent mémoire s'est donné pour objectif de jeter un regard frais sur quelques grandes tensions sociopolitiques de l'Histoire; mais il a d'abord fallu évaluer philosophiquement la possibilité d'un concept de non-savoir. Des champs identitaires majeurs -- révolutions totalitaires ou démocratiques, bouleversements ou synergies culturelles -- sont ainsi analysés sous l'angle d'une économie pulsionnelle qui s'inscrit dans une interaction perpétuelle avec ce qui s'ébauche ici comme une économie du rapport entre non-savoir et savoir. Est ainsi produite une esquisse des rapports possibles entre la vie pulsionnelle de l'homme, le savoir institutionnel et le monde sociopolitique.
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Savoir et affect : pour une économie du non-savoir

Marion, Dominic 08 1900 (has links)
Il est peu de notions aussi vastes que celle du non-savoir, mais le flou du caractère nécessairement négatif de sa définition s’accompagne tout de même du sentiment que la source de ce qui ne peut qu’être déterminé négativement par la pensée (non, cela n’est pas le savoir) ne peut qu’être positive. Notion à l’applicabilité infinie, parce qu’en elle vient s’abîmer tout ce qui ne peut tenir dans l’espace de la maîtrise relative à ce dont on peut dire : je sais de quoi il s’agit. Est non-savoir tout ce qui se rapporte au bouillonnement pulsionnel de la vie et à l’échéance fatale de la mort. Ce qui pousse l’homme au meurtre, au génocide, à la guerre et à la violence révolutionnaire se confond avec un contenu affectif et identitaire qui ne peut être ramené au savoir sans laisser de reste. Mais tenter de comprendre ce qui échappe à l’entendement est cela même qui relance sans cesse la réflexion comprise comme cœur du savoir. Le savoir se montre ainsi sous une extrême dépendance face à son Autre. À la lumière de cette hypothèse devant beaucoup aux découvertes de la psychanalyse, le présent mémoire s’est donné pour objectif de jeter un regard frais sur quelques grandes tensions sociopolitiques de l’Histoire; mais il a d’abord fallu évaluer philosophiquement la possibilité d’un concept de non-savoir. Des champs identitaires majeurs — révolutions totalitaires ou démocratiques, bouleversements ou synergies culturelles — sont ainsi analysés sous l’angle d’une économie pulsionnelle qui s’inscrit dans une interaction perpétuelle avec ce qui s’ébauche ici comme une économie du rapport entre non-savoir et savoir. Est ainsi produite une esquisse des rapports possibles entre la vie pulsionnelle de l’homme, le savoir institutionnel et le monde sociopolitique. / Few notions are as vast as that unknowing; but the imprecise nature of its definition is nonetheless accompagnied by the implication that what offers itself only negatively to the mind has a positive source. The applicability of the notion of unknowing is infinite; it swallows up all that resists the mastery indicated by statements about that which is. Unknowing encompasses all that belongs to the boiling drive of life and to the faceless moment of death. What leads human beings to murder, to genocide, to war and to revolutionnary violence is bound up with an affective content of identification that cannot be subsumed by knowledge without leaving a residue. Yet attempting to understand what exceeds the mind’s grasp serves as the motor of mental reflection at the heart of knowledge production itself. In this sense, knowledge is inescapably dependent on its « other ». In light of this hypothesis drawn from the domain of psychoanalysis, this thesis aims to reexamine the conceptual underpinnings of basic sociopolitical tensions in History. The conceptual impetus driving major identity movements — such as totalitarian or democratic revolutions and cultural disruptions or synergies — is analysed in terms of a libidinal or drive-oriented economy which is in perpetual interaction with what this thesis characterizes as an economy of the relation between knowing and unknowing, between knowledge and its negation.
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Le sens de la croyance à l’âge séculier chez Charles Taylor : une herméneutique de l’expérience religieuse

Gordon, Jimmy-Lee 08 1900 (has links)
Ce mémoire se propose d’étudier la manière nouvelle dont se présente la croyance religieuse à l’âge séculier dans la philosophie de la religion du philosophe Charles Taylor. Plus précisément, nous cherchons à démontrer que la croyance et l’incroyance possèdent les mêmes fondements phénoménologiques, qui sont à trouver du côté des questions identitaires. Afin d’y arriver, nous commençons par analyser sa redéfinition de la sécularité afin de comprendre pourquoi l’âge séculier n’est pas en soi un âge irréligieux. Nous montrerons en quoi, selon Taylor, les Occidentaux partagent un même « arrière-plan » moral et spirituel – le « cadre immanent », que nous appréhendons comme le contexte au sein duquel émergent les positions croyantes et athées. Nous présentons ensuite une brève analyse des éléments historiques et phénoménologiques du cadre immanent ainsi que de sa fonction « transcendantale », ce qui nous permet d’expliquer la raison pour laquelle Taylor soutient que la croyance et l’incroyance relèvent avant tout de l’identité morale et des considérations éthiques qui soutiennent notre vision du monde. Ici nous suivons Taylor en affirmant que ce sont toutes deux des expériences vécues qui a priori s’équivalent sur le plan rationnel. Enfin, au cœur de notre réflexion se trouve la mise en valeur d’un concept très important que Taylor développe à partir des travaux de William James, à savoir l’« espace ouvert jamesien ». Cette ouverture, rendue possible par la sécularité elle-même, vise à rendre compte d’un état de lucidité par lequel nous pouvons ressentir la force des deux options. / This paper aims to describe how Charles Taylor articulates his philosophy of religion in his major work, A Secular Age. We argue that belief and unbelief share the same phenomenological fundamentals, which can be found in the constituents of identity. In order to do that, we shall first analyse his redefinition of secularity in order to see how the secular age is not irreligious in itself. What will emerge of this preliminary investigation is the Taylorian idea that all Westerners share the same spiritual and moral “background”, the “immanent frame”, which must be understood as the context in which we form our beliefs. Then we develop an analysis of the historical elements of the immanent frame and of its “transcendental” function, which makes it possible to explain why Taylor conceives belief and unbelief as questions of moral identity. We follow Taylor in arguing that they are both lived experiences of equal rational value. At the heart of our paper, there is an important concept that Taylor has developed from William James’s work, which is the “Jamesian open space”. This openness illustrates a state of lucidity that is characterised by the ability to feel the force of both options, belief and unbelief.
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L'anthropologie feuerbachienne : philosophie et praxis / Feuerbachian anthropology : philosophy and social praxis

Durand, Anne 26 November 2014 (has links)
La critique feuerbachienne de la philosophie idéaliste de Hegel a beaucoup influencé ses contemporains et les matérialistes et humanistes du 19eme siècle. Cependant, les études françaises ne rendent pas compte de sa contribution à l'histoire de la philosophie autant qu'elles le devraient. Le but de ce travail est de présenter l'évolution de la pensée de Feuerbach de sa jeunesse hégélienne jusqu'à son matérialisme anthropologique et humaniste. Cette évolution est le résultat de la remise en cause progressive puis du renversement de la philosophie spéculative. Sa critique de la religion diffère profondément de celle des Lumières françaises dans le sens où loin de ne voir dans la religion qu'erreur, tromperie et fanatisme, il reconnaît que le religion exprime un trait anthropologique essentiel: l'essence de l'homme. La pensée de Feuerbach réside essentiellement alors dans une nouvelle interprétation du phénomène religieux en lui donnant une explication anthropologique. L'être humain est un mélange de rationalité et de sensibilité, d'affectivité et de passivité, qui doit être considéré en même temps en tant qu'individu et qu'être social. En opposition à l'interprétation de Marx, j'étudie plus particulièrement dans cette thèse, le rôle de la praxis sociale dans l'anthropologie feuerbachienne. Enfin, méthodologiquement, en plus d'une lecture attentive de l'ensemble du corpus feuerbachien, je re-contextualise sa pensée au sein du mouvement jeune-hégélien, et après la révolution de 1848. / Feuerbach's anthropological critique of Hegel's idealism has strongly influenced German materialists and humanists in the nineteenth-century as well as the following generations of thinkers. Even so particularly French scholars may still not recognize his contribution as central in the history of thought. The aim of my work is to present the development of Feuerbach's thought in particular how Feuerbach's early Hegelianism evolved into professing an empirical realism and materialist humanism, resulting in what was considered by Feuerbach himself as the negation of speculative German idealism. His critique of religion is fundamentally different from that of the French Enlightenment since according to him religion is not only fraudulent and deceptive, but also an essential anthropological feature. Essentially the thought of Feuerbach consists in a new interpretation of religion's phenomena, giving an anthropological explanation. For Feuerbach, the human subject was a complex weave of rationality and sensuality, affectivity and passivity, sociality and individualism. Contrasting with Marx's interpretation of Feuerbach, in this work 1 will study the role of the social praxis in Feuerbach's anthropology. Besides including a thorough reading of Feuerbach's work, my thesis will present a re-contextualisation of it in the Left Hegelian mouvement and after the March Revolution, as an additional rnaterial for my interpretation.
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Savoir et affect : pour une économie du non-savoir

Marion, Dominic 08 1900 (has links)
Il est peu de notions aussi vastes que celle du non-savoir, mais le flou du caractère nécessairement négatif de sa définition s’accompagne tout de même du sentiment que la source de ce qui ne peut qu’être déterminé négativement par la pensée (non, cela n’est pas le savoir) ne peut qu’être positive. Notion à l’applicabilité infinie, parce qu’en elle vient s’abîmer tout ce qui ne peut tenir dans l’espace de la maîtrise relative à ce dont on peut dire : je sais de quoi il s’agit. Est non-savoir tout ce qui se rapporte au bouillonnement pulsionnel de la vie et à l’échéance fatale de la mort. Ce qui pousse l’homme au meurtre, au génocide, à la guerre et à la violence révolutionnaire se confond avec un contenu affectif et identitaire qui ne peut être ramené au savoir sans laisser de reste. Mais tenter de comprendre ce qui échappe à l’entendement est cela même qui relance sans cesse la réflexion comprise comme cœur du savoir. Le savoir se montre ainsi sous une extrême dépendance face à son Autre. À la lumière de cette hypothèse devant beaucoup aux découvertes de la psychanalyse, le présent mémoire s’est donné pour objectif de jeter un regard frais sur quelques grandes tensions sociopolitiques de l’Histoire; mais il a d’abord fallu évaluer philosophiquement la possibilité d’un concept de non-savoir. Des champs identitaires majeurs — révolutions totalitaires ou démocratiques, bouleversements ou synergies culturelles — sont ainsi analysés sous l’angle d’une économie pulsionnelle qui s’inscrit dans une interaction perpétuelle avec ce qui s’ébauche ici comme une économie du rapport entre non-savoir et savoir. Est ainsi produite une esquisse des rapports possibles entre la vie pulsionnelle de l’homme, le savoir institutionnel et le monde sociopolitique. / Few notions are as vast as that unknowing; but the imprecise nature of its definition is nonetheless accompagnied by the implication that what offers itself only negatively to the mind has a positive source. The applicability of the notion of unknowing is infinite; it swallows up all that resists the mastery indicated by statements about that which is. Unknowing encompasses all that belongs to the boiling drive of life and to the faceless moment of death. What leads human beings to murder, to genocide, to war and to revolutionnary violence is bound up with an affective content of identification that cannot be subsumed by knowledge without leaving a residue. Yet attempting to understand what exceeds the mind’s grasp serves as the motor of mental reflection at the heart of knowledge production itself. In this sense, knowledge is inescapably dependent on its « other ». In light of this hypothesis drawn from the domain of psychoanalysis, this thesis aims to reexamine the conceptual underpinnings of basic sociopolitical tensions in History. The conceptual impetus driving major identity movements — such as totalitarian or democratic revolutions and cultural disruptions or synergies — is analysed in terms of a libidinal or drive-oriented economy which is in perpetual interaction with what this thesis characterizes as an economy of the relation between knowing and unknowing, between knowledge and its negation.
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Le sens de la croyance à l’âge séculier chez Charles Taylor : une herméneutique de l’expérience religieuse

Gordon, Jimmy-Lee 08 1900 (has links)
Ce mémoire se propose d’étudier la manière nouvelle dont se présente la croyance religieuse à l’âge séculier dans la philosophie de la religion du philosophe Charles Taylor. Plus précisément, nous cherchons à démontrer que la croyance et l’incroyance possèdent les mêmes fondements phénoménologiques, qui sont à trouver du côté des questions identitaires. Afin d’y arriver, nous commençons par analyser sa redéfinition de la sécularité afin de comprendre pourquoi l’âge séculier n’est pas en soi un âge irréligieux. Nous montrerons en quoi, selon Taylor, les Occidentaux partagent un même « arrière-plan » moral et spirituel – le « cadre immanent », que nous appréhendons comme le contexte au sein duquel émergent les positions croyantes et athées. Nous présentons ensuite une brève analyse des éléments historiques et phénoménologiques du cadre immanent ainsi que de sa fonction « transcendantale », ce qui nous permet d’expliquer la raison pour laquelle Taylor soutient que la croyance et l’incroyance relèvent avant tout de l’identité morale et des considérations éthiques qui soutiennent notre vision du monde. Ici nous suivons Taylor en affirmant que ce sont toutes deux des expériences vécues qui a priori s’équivalent sur le plan rationnel. Enfin, au cœur de notre réflexion se trouve la mise en valeur d’un concept très important que Taylor développe à partir des travaux de William James, à savoir l’« espace ouvert jamesien ». Cette ouverture, rendue possible par la sécularité elle-même, vise à rendre compte d’un état de lucidité par lequel nous pouvons ressentir la force des deux options. / This paper aims to describe how Charles Taylor articulates his philosophy of religion in his major work, A Secular Age. We argue that belief and unbelief share the same phenomenological fundamentals, which can be found in the constituents of identity. In order to do that, we shall first analyse his redefinition of secularity in order to see how the secular age is not irreligious in itself. What will emerge of this preliminary investigation is the Taylorian idea that all Westerners share the same spiritual and moral “background”, the “immanent frame”, which must be understood as the context in which we form our beliefs. Then we develop an analysis of the historical elements of the immanent frame and of its “transcendental” function, which makes it possible to explain why Taylor conceives belief and unbelief as questions of moral identity. We follow Taylor in arguing that they are both lived experiences of equal rational value. At the heart of our paper, there is an important concept that Taylor has developed from William James’s work, which is the “Jamesian open space”. This openness illustrates a state of lucidity that is characterised by the ability to feel the force of both options, belief and unbelief.
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L’abandon de l’islam, de l’irréligiosité au reniement de la foi chez les musulmans en France. / Abandoning Islam. From Irreligiosity to Rejection of Faith among Muslims in France

Bentabet, Houssame 20 June 2018 (has links)
A l’instant où les yeux se tournent principalement vers les thèses dites de repli identitaire ou de radicalisation des musulmans, l’abandon de l’islam pousse dans le silence et touche des musulmans de nationalités différentes. En effet, un conseil des ex-musulmans, initialement créé en 2007, en Grande-Bretagne et en Allemagne par deux ex-musulmanes d’origine iranienne, a essaimé dans plusieurs pays. Les Ex-musulmans restent contraints à la discrétion, même dans des sociétés dites séculières censées garantir la liberté de conscience et de croyance par la loi. Cette discrétion résulte d’une tension intestine au sein de l’islam sur la question « d’apostasie », qui reste une problématique non-encore réglée de manière définitive par les savants de l’islam. En droit musulman classique, l’abandon de l’islam est en effet puni de mort. En affichant leur croyance, ces ex-musulmans, notamment en Europe, ne se sentent pas à l’abri d’une application de cette peine par des fondamentalistes, ou du moins, d’un rejet de la part de leur famille et de leur communauté.Et si les agitations actuelles de ce corps islamique, annonçaient en réalité, la naissance d’un nouveau rapport à l’islam ? Dans la thèse que voici, nous étudions ce phénomène dans la société Française. Notre ambition est de placer l’abandon de l’islam entre deux regardsdifférents : celui de l’islam à travers ses textes et ses lois ; et celui de l’ex-musulman lui-même à travers sa trajectoire personnelle. Nous souhaitons comprendre pourquoi ces ex-musulmans quittent-ils l’islam et par quel processus cela se fait-il ? / At the time when all eyes are turned to the theories on identitarian closure or radicalization among Muslim communities, abandoning islam is developing in silence, touching Muslims of different nationalities. Indeed, a council of ex-Muslims, initially created in 2007, in Great Britain and Germany by two ex-Muslims of Iranian origin, spread to several countries. Ex-Muslims are compelled to remain discreet, even in so-called secular societies where freedom of conscience and belief are supposed to be guaranteed by law. This discretion results from the inner tension in the very heart of islam on the question of apostasy, which remains an issue not yet definitively solved by Muslim scholars. In classical islamic law, abandoning islam is punishable by death. By displaying their conviction, the ex-Muslims, including those in Europe, do not feel safe from the application of this punishment by fundamentalists or, at least, from the rejection by their family and community.What if the current unrest of this islamic body was announcing the birth of a new relationship to islam? In this thesis, we study this phenomenon in French society. Our ambition is to place abandoning islam between two different perspectives: that of islam through its texts and laws; and that of the ex-Muslim himself through his personal trajectory. We would like to understand why these ex-Muslims leave islam and through which process this abandoning happens.
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La campagne antireligieuse de N.S.Khrouchtchev en Ukraine / The antireligious campaign of N.S.Khrushchev in Ukraine

Maisseu, Nadiya 17 January 2014 (has links)
Nikita Khrouchtchev est surtout connu en Occident comme étant celui qui a permis le relatif soulagement de la déstalinisation. Cette image est d’ailleurs aussi persistante dans les anciens pays de l’URSS. Lorsque Khrouchtchev accède au pouvoir, il aspire en effet à des modifications ambitieuses dans des domaines extrêmement variés. La dénonciation des crimes de Staline lors du XXème Congrès du PCUS ouvre la voie à l’expression d’un certain pluralisme intellectuel et artistique qualifié de « dégel » dont les effets seront irréversibles pour la société soviétique dans son ensemble. Le volontarisme du premier secrétaire conduit à une politique de réformes économiques et politiques aussi impromptues que déstabilisatrices. Cependant la déstalinisation sera pour les peuples soviétiques (tout spécialement pour les ukrainiens) une ère de déceptions autant que d’espoirs. En effet, l’Ukraine, un des plus solides bastions de la vie religieuse en Union soviétique, tiendra une place particulière dans cette campagne. Entre autres, les régions de l’ouest de l’Ukraine avaient échappées à la répression des années trente et constituaient un phénomène singulier avec leur vie religieuse vivace et leur refus de rejoindre l’orthodoxie. Ainsi la campagne antireligieuse de Khrouchtchev est une facette méconnue de la politique du successeur de Staline. Le comportement du nouveau premier secrétaire va ainsi être encore plus dur que celui de Staline l’ancien séminariste à l’égard de la religion. Ce dernier avait fait des concessions aux Eglises après 1943, alors que dès 1958, quelques années après l’accession au pouvoir de Khrouchtchev, la propagande antireligieuse redevient virulente. / Nikita Khrushchev is mainly known in the western countries as the one who has allowed a relative relief of the dictatorship thanks to the destalinization process. This opinion is also persistent in the former countries of the USSR. Indeed when Khrushchev seizes power, he wishes to proceed with many ambitious reforms in various areas. Nevertheless, he remains a convinced communist who tries this way to give a new start to the soviet ideological adventure. The denunciation of the crimes of Stalin during the XXth Congress of the Soviet Union Communist Party (SUCP) opens path to some intellectual and artistic pluralism often called « unfreezing ». Furthermore, the wills of the first secretary will lead to a policy of unexpected and unbalancing politic and economic reforms. But in fact the destalinization times will also be times of disappointments, especially for the Ukrainians. Indeed Ukraine will have a special place in the antireligious campaign, as one of the healthiest strongholds of the religious life of the Soviet Union. Since the western regions had not suffered the repression of the thirties, they were a singular phenomenon in the Soviet Union with their vivid religious life and their refusal to become uniformly orthodox. Thus the antireligious campaign of Khrushchev is one of the poorly known sides of the policy of Stalin’s successor. The behaviour of the new first secretary as regards the religions will be indeed even harsher than the one of Stalin (the former were-be priest). Stalin had made concessions to the churches after 1943; but as soon as 1958, few years after Khrushchev’s rise to power, the antireligious propaganda becomes strong and efficient again.
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In Satan we trust : le temple satanique entre mouvement social et religion

Colin, Mathieu 08 1900 (has links)
Fondé aux États-Unis fin 2012 par Malcolm Jarry et Lucien Greaves et se voyant comme une évolution de l’Église de Satan, groupe fondé par Anton LaVey en 1966, le Temple Satanique est à la croisée entre satanisme, sécularisme et religion non-théiste, en plus de s’appuyer sur un activisme politique explicite en faveur de la séparation entre Églises et État. Il s’appuie sur une lecture non-théiste de la figure de Satan comme symbole de libre-pensée et de compassion, inspirée notamment des lectures romantiques et de La Révolte des anges (1914) d’Anatole France. En se positionnant comme religion dans la sphère publique, l’organisation souhaite contrer l’hégémonie du christianisme et assurer le respect d’un réel pluralisme religieux, qui prendrait en compte les récentes mutations démographiques et culturelles américaines. Cette thèse emploie une approche interdisciplinaire. Sur le plan théorique, elle analyse ce groupe se disant religieux à l’aide de l’histoire des idées ainsi que d’une analyse sociologique, politique et médiatique. Elle met en œuvre une méthodologie qualitative et quantitative, documentant plusieurs aspects du groupe à l’aide d’entretiens et d’un questionnaire qualitatif en ligne. Les principales innovations de cette thèse sont les suivantes. Nous analysons le Temple Satanique comme un mouvement social mettant en avant le concept de communauté, et nous situons l’organisation dans un paradigme ultramoderne (concept de Jean-Paul Willaime), selon lequel un certain nombre de sous-cultures sont générées, cherchant à créer des ressources de sens. Ces sous-cultures émergent comme des systèmes de sens identitaires et politiques s’alimentant à des sources mythiques et esthétiques pour élaborer du sens, puisant largement dans les domaines religieux et spirituels. Il s’agit d’un laboratoire d’étude de la complexification du milieu séculariste et de ses profondes divisions, ainsi que du satanisme moderne et contemporain. Sa particularité est de proposer un satanisme politique rationaliste. Notre recherche se situe au croisement de trois champs d’études : celui des nouveaux mouvements religieux, celui du satanisme et de l’ésotérisme, ainsi que celui de la religion digitale. Cette religiosité, largement diffusée sur Internet, redéfinit les cadres institutionnels et de croyances, les adeptes ayant accès à des ressources presque illimitées, informant un mode du croire caractérisé par son individualité et sa méfiance institutionnelle, mettant en exergue une tension constante entre individualité et communauté. Par ses procédés ultramodernes, le groupe se pose en contre-mythe, afin de questionner l’héritage chrétien américain revendiqué par la Droite chrétienne comme une religion civile. En effet, par l’usage du symbole de Satan, l’organisation met en tension l’identité nationale américaine en posant la question de l’intégration des populations non-chrétiennes au sein d’un cadre culturel fortement imprégné de christianisme. Le Temple Satanique pose ainsi la question de l’intégration des communautés marginalisées, comme les athées, ou la population des sans-religion, dans la sphère publique, à l’heure où elles deviennent des forces politiques potentielles. C’est sans doute pour cette raison qu’il compte déjà des antennes dans d’autres pays. Le Temple essaye de dépasser l’aporie entre religion et mode de vie séculariste, en mettant en avant une religion non-théiste s’appuyant sur des valeurs partagées au sein d’une communauté. / Founded in the US by Malcolm Jarry and Lucien Greaves at the very end of the year 2012 and thought as an evolution of The Church of Satan, the first satanic organization created by Anton LaVey in 1966, The Satanic Temple is both a non-theistic religion, a secularist group and a satanic group fighting for the strict separation of Church and State. Drawing especially on romantic and Anatole France’s Revolt of the Angels (1914) readings of Satan as an embodiment of freedom, justice and science, The Satanic Temple uses its position as a religion in the public sphere to denounce what is considers the marks of Christian hegemony within public institutions or places, and stands for other discriminated groups by defending a respectful and inclusive religious pluralism for all faiths, and taking into account the recent cultural and demographic changes in the US. This dissertation uses an interdisciplinary approach. In order to analyze this aspiring religious group, it combines a sociological analysis, the study of history of ideas as well as political and media studies. It also uses a quantitative and qualitative methodology to understand several dimensions of the group, with interviews and an online survey. The main innovations of the dissertation are the following. The Satanic Temple is a social movement building a community of like-minded people and transforming the concept of religion. I consider it a direct result of the ultramodern paradigm described by Jean-Paul Willaime that gives birth to a number of subcultural movements that struggle to create sense for their members. I analyze these subcultural movements as political meaning systems creating a sense of identity. They draw on mythical and aesthetical sources to create meaning by using religious and spiritual resources. This paradigm enables us to analyze the increasingly complex secular milieu and its divisions, as well as the evolution of modern and contemporary Satanism. Political rationalist Satanism is one of its new developments. Our research stands at the crossroad of three areas of studies: new religious movements studies, esoteric and satanic studies, and digital religion studies. I shall analyze the individualization of religious beliefs on the Internet, and the growing mistrust towards institutions or the process of formalization, perceived as threats to the unlimited religious resources offered by digital platforms. The tension between individuality and community is constantly at stake for a group such as The Satanic Temple. As an ultramodern movement, The Satanic Temple takes the stance as a counter-myth in order to question the Christian legacy of the country claimed by movements, such as the Christian Right, that want to turn it into the one and only possible civil religion. Indeed, The Satanic Temple aims at raising the question of the integration of non-Christians as respectful and respected citizens within the public sphere, thus negotiating the tensions at the core of the American national identity and of its civil religion, both heavily influenced by Christianity, with the help of Satan’s symbol. The rise of the « nones » as a new political force also raises the issue of their integration, as The Satanic Temple asks the tough question of taking into account marginalized communities that want their voice to be heard in a changing public sphere. Despite being primarily US-based, the organization has chapters in other countries such as Canada, and in Europe.

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