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Approche stylistique de la polyphonie énonciative dans le théâtre de Samuel Beckett. / Approach stylistique the enunciative polyphony in Samuel Beckett theatreMohammadi - Aghdash, Mohammad 25 January 2013 (has links)
La polyphonie énonciative, thème central de notre recherche doctorale, évoque une pluralité de voix au sein de l'unique discours-énoncé du locuteur/sujet parlant, si l'on prend en considération la théorie de polyphonie linguistique d'Oswald Ducrot (1980 et 1984) qui, lui-même, s'est inspiré des réflexions linguistiques et stylistiques de Mikhaïl Bakhtine (1929/1970). Celui-ci a discuté pour la première fois cette notion, mais dans l'approche purement littéraire qu'il nommait dialogique. En ce sens, la théorie polyphonique exclut automatiquement la présence d'une seule instance chargée de l'auto-expression et élargit cette fonction aux autres êtres-discursifs, dissimulés derrière le seul Je du locuteur. Notre recherche étant consacrée à la notion de polyphonie énonciative dans le dialogue théâtral, on estime que même si l'on s'exprime à la première personne, on peut laisser entendre dans sa propre prise de parole le discours (la voix ou le contenu du point de vue) de quelqu'un d'autre. Ainsi est-il intéressant d'analyser la manière dont les voix se confrontent à l'intérieur de l'oeuvre dramaturgique de Samuel Beckett et laissent entendre la trace de voix autres. La théorie de la polyphonie énonciative étant aujourd'hui l'objet d'une approche beaucoup plus linguistique, il convient de souligner que la polyphonie du texte beckettien naît en bonne part de l'emploi abondant de la négation ne... pas, de connecteurs pragmatiques (mais, peut-être, puisque, alors) et du discours rapporté-DR qui est la croisée par excellence de points de vue divers / The enunciative polyphony, topic for thought of our PhD research, mentions the plurality of voices in the Speech-Only statements of the speaker/subject's speaking, if we consider the theory of linguistic polyphony by Oswald Ducrot (1980 et 1984), which was inspired by linguistic thoughts of Mikhail Bakhtin (1929/1970). This one talked about this notion for the very first time, but in a purely literary approach which he called dialogic. In this way, theory of polyphony excludes by itself the presence of a single body responsible for self-expression and extends this function to other discursive beings, which are hidden behind the only I of the speaker. The notion of enunciative polyphony in the dramatic dialogue is the area of our current research. It is estimated that even if one speaks in the first person, one can suggest in own speaking the speech (voice or the content of point of view) of someone else. That would be also interesting to see how the voices confront each other in the dramatic work of Samuel Beckett and how they let you hear the signs of other voices. Considering that the polyphony theory is now the subject of a much more linguistic approach, we can notice that much of the polyphony of the beckettian text is born out of the abundant use of the negation not (ne ... pas), of pragmatic connectors (but, perhaps, since, then) and reported speech-DR which is the fundamental junction of points of view
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De la révolte à la découverte de la sagesse populaireKaboub, Ahmed 28 June 2012 (has links) (PDF)
Les relations d'intertextualité dans Les Amours jaunes témoignent d'un jeu de correspondances et d'allusions littéraires que l'on peut nommer la poétique de l'habit d'Arlequin. Notre recherche porte sur les différentes expressions de la révolte dans le recueil. L'art de la dérision et la parodie contribuent au dialogue intertextuel avec d'une part des auteurs du passé tels que Shakespeare, La Fontaine, Villon et du Bellay. D'autre part, le poète se réfère à l'œuvre de Hugo, aux romans de son père, Edouard Corbière, et fait allusion à la poésie de Baudelaire, de Gautier et de Vigny. Dans le sillage de ses prédécesseurs il dénonce la peinture factice de l'Italie et de l'Espagne littéraires dans la poésie de Lamartine et de Musset. Par ailleurs, Les Amours jaunes illustrent la recherche d'une poétique nouvelle. En effet, Corbière s'interroge à propos de l'échec auquel il attribue une dimension positive qui contribue à la négativité de sa poésie. L'impossible dialogue amoureux le conduit à entrevoir dans l'amour maternel un dédommagement. En outre, le poète recourt à la théâtralité et projette sur la scène du spectacle imaginaire du recueil des figures de la marginalité, emblèmes de la sagesse populaire qui illustrent le renversement des valeurs sociales. Corbière transpose les paysages de la Bretagne dans son univers poétique et rend hommage au monde des marins dont il révèle la vision de la mort.
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Pour une figure de l'utopie : le cryptogramme post-exotique chez Antoine VolodineSt-Onge, Simon January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur deux romans de l'écrivain français Antoine Volodine, à savoir Lisbonne dernière marge (1990) et Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze (1998). Il vise à saisir comment ces deux textes font du cryptogramme une figure de l'utopie dans le cadre du projet esthétique post-exotique fictionnalisé dans l'oeuvre de Volodine. En d'autres mots, l'hypothèse à l'origine de ce travail est que, dans le post-exotisme, la pratique littéraire de la cryptographie réactualise le discours utopique à un moment où l'imaginaire du devenir est épuisé. Dans un premier temps, il s'agit d'identifier les cinq stratégies textuelles à caractère cryptographique, qui viennent donner corps au cryptogramme post-exotique et de démontrer en quoi ces dispositifs participent d'une poétique du possible. Dans un deuxième temps, ces stratégies sont rapportées à la question de l'utopie, en prenant appui sur les thèses développées par la Théorie critique et plus spécifiquement sur la philosophie et l'esthétique adorniennes. Ce second temps de l'analyse permet de redéployer la poétique du possible post-exotique dans le sens d'un projet utopique et d'en évaluer la pertinence en regard d'une époque souffrant d'un grave déficit d'avenir. L'originalité de cette étude tient d'abord au fait qu'elle remet en question l'opinion généralisée dans la critique voulant qu'il y ait absence d'utopie concrète chez Volodine. Par ailleurs, la mise en rapport de la pratique littéraire cryptographique et de la question de l'utopie ouvre la voie à une nouvelle interprétation du post-exotisme. Finalement, en ce qui concerne les deux principaux axes théoriques employés au cours de ce mémoire, la conjugaison de la poétique du possible et de l'utopie non-affirmative de type adornien jette un éclairage inédit sur une conception de l'utopie rattachée à l'esthétique. Ce mémoire permet donc non seulement de comprendre comment les écrivains fictionnalisés par Volodine instituent une figure de l'utopie par une pratique singulière de la cryptographie, mais également de montrer comment, dans cet univers de fiction, le cryptogramme apparaît comme le dernier avatar de la subversion et de la dissidence, ouvrant des lignes de fuites hors d'un état sociétal caractérisé par le statu quo. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Antoine Volodine, Lisbonne dernière marge, Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze, Utopie, Cryptogramme, Figure, Poétique, Esthétique, Dialectique négative.
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La crise du sens et la politique chez Jan PatockaOuellet, Martin 06 1900 (has links) (PDF)
Est-il possible de comprendre ce qu'est la crise du sens dans l'œuvre de Patocka à travers sa représentation de la politique? La crise témoigne du sens devenu problématique, elle est pour Patocka une crise spirituelle de l'Europe moderne, elle témoigne aussi de la possibilité de la perte de sens et de sa complète négation dans le nihilisme. La compréhension de la crise peut être faite à partir de son aspect négatif. Toutefois, le décryptage de ce que constitue la crise du sens chez Patocka ne peut se faire en vase clos, il nécessite un espace plus large que le nihilisme, un espace qui incorpore le négatif et l'absence, ce que l'on pourrait désigner par la négativité. Comprendre la crise du sens en lien avec la politique, c'est également une tentative de saisir ce qui rapproche ces deux éléments chez cet auteur. Une réponse à la crise pourrait être trouvée dans l'Europe, qui est comprise par Patocka comme étant ce qui porte l'héritage spirituel de la Grèce antique. C'est-à-dire, le soin de l'âme, mais également la rationalité, la capacité de s'affranchir de la tradition et la volonté d'établir un État juste. La crise du sens comme crise spirituelle représente l'ébranlement de ce qui tenait lieu de sens pour l'Europe. Pourtant, la problématicité du sens se trouverait au fondement du projet politique lié au soin de l'âme, au cœur même de ce qui constitue la liberté. Patocka situe l'histoire, la philosophie et la politique au moment où surviendrait la problématicité du sens, un moment où émergerait la capacité de prendre un recul quant au sens et celle de jeter un regard critique sur celui-ci. Cette possibilité de dépassement serait au centre de la notion de liberté chez Patocka. Elle serait une ouverture vers l'émancipation, vers le rejet des modes de vie traditionnels, mais aussi une ouverture pour de nouvelles manières de vivre ou encore pour la possibilité de formuler de nouveaux projets politiques. La faculté critique mise en lumière par Patocka dans la problématicité est un élément clé de l'épochè; c'est peut-être en partie en elle que l'on peut trouver le lien entre la politique et la crise du sens chez Patocka.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Crise du sens, épochè, Jan Patocka, modernité, nihilisme, politique, rationalité, soin de l'âme.
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Négativité et dynamique du sujet lyrique dans la poésie de Jacques Brault, de Michel Beaulieu et d'Hélène DorionGagnon, Evelyne 10 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la négativité dynamique du sujet lyrique dans la poésie de Jacques Brault, de Michel Beaulieu et d'Hélène Dorion. Les travaux récents sur le sujet lyrique, l'énonciation poétique et le lyrisme contemporain constituent la pierre d'assise de cette étude. Le sujet lyrique, depuis la modernité européenne, se donne à lire à travers divers glissements pronominaux et postures énonciatives mouvantes. Les théories de la poétique des œuvres comme forme-sens et du rythme (Henri Meschonnic) complètent la conception du sujet d'énonciation poétique qui sera ici utilisée. Or, Jean-Michel Maulpoix a montré comment le lyrisme contemporain se fonde sur un rapport à une transcendance perdue, dépassant les anciennes considérations formelles qui alliaient systématiquement la lyre au chant emphatique et à la musicalité. Cette défaite (ou cette inquiétude) favorise de nouvelles formes d'énonciation aux registres discordants, qui n'excluent pas - bien qu'on refuse désormais de déifier la poésie - une nostalgie du Chant et de l'élévation. Car le lyrisme critique européen s'élabore à partir d'une forte tradition, une riche histoire des formes lyriques. Nous croyons que cela se présente différemment chez les auteurs québécois qui tirent de leur tradition défaillante une inventivité certaine, sous-tendue par ailleurs par un discours critique sur la pauvreté essentielle. Si Saint-Denys Garneau découvre l'écriture, dans les années 1930, à l'ombre d'une tradition poétique quasi désertique, Jacques Brault, Michel Beaulieu et Hélène Dorion écrivent, pour leur part, à la suite de Garneau ou de Miron - et devant une tradition, certes - mais en ayant pour horizon cette valorisation de la pauvreté. Pauvreté du sujet, de sa langue, qui sont donnés d'emblée comme manquants ou manqués, déterminés par une négativité fondamentale. C'est pourquoi on s'attachera ici à définir le concept de négativité dynamique qui, sur le plan littéraire, devient une véritable force structurante et un facteur de relance de l'entreprise poétique. La négativité relève de cette propension à définir le sujet et le monde sur le mode du manque, de la souffrance, de la perte. Dépassant les considérations strictement thématiques, ces œuvres poétiques explorent la pauvreté, les failles, la difficulté, le dénuement, pour y trouver cependant leur inventivité, leur élan, leur espace de jeu. Cela détermine la construction des représentations, le choix des motifs et figures, le travail de la forme ainsi que l'organisation de l'énonciation. On s'intéressera de fait au lieu d'énonciation ainsi qu'à l'énonciation des lieux qui architecturent ces poétiques. Dans la poésie de Jacques Brault, une subjectivité clocharde se met en jeu au sein d'une poétique de la pauvreté volontaire. Cette poétique s'accorde à une motion incessante : avancer en pauvreté. Du côté de Michel Beaulieu, on retrouve une subjectivité-kaléidoscope qui perpétue, à même son souffle haletant, une poétique de la déchéance tranquille, alors que son mouvement dynamique consiste à tresser dans l'ouverture. Chez Hélène Dorion, on observe une subjectivité-toile. Tributaire d'une discordance fertile, cette écriture construit une poétique de la faille et du lien, traçant les intervalles entre les choses et les êtres, cherchant ce qui permettra de sillonner la spirale qui se déploie graduellement dans l'Univers. Ces trois œuvres accompagnent l'évolution de la poésie québécoise de la poésie du pays, aux avant-gardes des années 1970 jusqu'à l'intimisme des années 1980 à aujourd'hui. Leur relecture permettra de mieux comprendre les fondements du lyrisme, au Québec, un lyrisme critique, mais aux tonalités familières, axé sur la sobriété.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jacques Brault, Michel Beaulieu, Hélène Dorion, Poésie québécoise, Sujet lyrjque, Négativité, Lyrisme contemporain.
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Figures et fonctions "du" spectateur dans l'œuvre de Samuel Beckett / Figures and functions of the idea of spectator in the work of Samuel BeckettMiyawaki, Eri 23 June 2015 (has links)
L’œuvre de Samuel Beckett (1906-1989) est traversée de diverses figures du spectateur. Le terme de spectateur désigne le regardeur et le témoin oculaire d’un événement, et s’emploie souvent depuis l’Antiquité, avec une connotation négative soulignant la passivité. Penser « le » spectateur ne vise pas directement les spectateurs effectifs : c’est une manière de reconsidérer cette entité perceptive au niveau de l’idée. « Le » spectateur interroge sur la corrélation entre la position passive et la perceptivité. L’étude ici présentée, au travers de ce spectateur idéal, cherche à mettre au jour la manière dont il soutient, par sa force négative et perceptive, la créativité de Beckett. Il est indéniable que la philosophie rationaliste du XVIIe siècle, notamment celle d’Arnold Geulincx (1624-1669) influe sur la genèse des figures du spectateur beckettiennes. Elles apparaissent d’abord dans le roman, évoluent ensuite dans le théâtre et l’art audiovisuel, et finissent par engendrer les proses poétiques ultérieures pleines d’imagination perceptive. Tout en déjouant adroitement l’intention du philosophe, Beckett reconstitue l’ordre de l’univers fictif selon l’irrationnel, et ce geste donne naissance à une nouvelle forme d’écriture qui se libère des présupposés philosophiques et des conventions littéraires. Chez Beckett, la passivité n’est pas le contraire de l’activité ou la négation de l’acte, mais elle est la capacité à sentir et à percevoir les choses, de façon tout à fait originale et productive. Par leur passivité même, les figures du spectateur beckettiennes agissent sur le contenu, voire la forme même de l’œuvre. / The work of Samuel Beckett (1906-1989) is featured by various figures of “the” spectator. The term of spectator refers the viewer and the eyewitness of an event, and is often used since ancient times, with a negative connotation highlighting passivity. Thinking “the” spectator does not mean directly actual audience in the theatre, but it is a way to reconsider this perceptive entity at the level of the idea. “The” spectator questions the correlation between the passive position and perceptiveness. Through this ideal spectator, our study will try to clarify how it supports, by its negative and perceptive power, creativity of Beckett. It is undeniable that the rationalist philosophy of the seventeenth century, particularly Arnold Geulincx (1624-1669), influences the genesis of Beckettian figures of “the” spectator. They first appear in the novel, then develop in the theatre and audiovisual art, and at last, generate the later poetic prose full of perceptive imagination. By outmaneuvering ingeniously the intention of the philosopher, Beckett reconstructs the order of the fictional world according to the irrational, and this brings about a new form of writing that is free from philosophical presuppositions and literary conventions. In Beckett’s work, the passivity is not the opposite of the activity or the negation of the act, but it is the ability to feel and perceive things, in a way absolutely original and productive. Owing to their very passivity, the figures of “the” spectator act on the content and the shape of the work.
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Un concept d'Afrique / A concept of AfricaAbdelmadjid, Salim 30 November 2015 (has links)
Nous ignorons ce qu’est l’Afrique, d’une ignorance qui a eu et continue d’avoir des conséquences insoutenables pour les Africain-e-s. Pour contribuer à y remédier, nous entreprenons de poser la question « Qu’est-ce que l’Afrique ? » comme une question philosophique et, pour y répondre, d’élaborer un concept d’Afrique. L’étude de l’histoire de l’Afrique, de la fin du XVe siècle aux indépendances, fait apparaître la productivité unificatrice et libératrice de la négation africaine de la négation coloniale de ce qui, de ce fait, devenait l’Afrique. Ce que nous proposons d’appeler « la négativité africaine » se caractérise par la contingence de son commencement, la relative circonscription de ses périodes et de ses espaces, l’hétérogénéité de ses processus. Sa connaissance requiert ainsi un concept singulier et empirique d’Afrique, dont l’ancrage dans le réel dépend d’un agencement épistémologique cohérent des différentes sciences humaines pour l’analyse, dans tous les domaines possibles (politique, droit, économie, art, etc.), des dispositifs de la domination de l’Afrique. La connaissance des modes d’accomplissement de la négativité africaine requiert aussi de la considérer dans l’horizon du monde. L’inadéquation entre le concept de monde (qui suppose son unité) et sa réalité (sa division, révélée par l’asymétrie des frontières) permet à la fois d’affirmer son inexistence et d’étudier l’intensité de sa scission en Afrique.Posant ainsi le problème philosophique de l’Afrique comme celui de l’inexistence du monde, nous élaborons son concept comme celui de l’u-topie de l’existence du monde, et nous soutenons la nécessité et la liaison des unifications politiques de l’Afrique et du monde. / We do not know what Africa is, and that ignorance has long had and still has unbearable consequences for African men and women. To bring a healing contribution to that, we undertake to raise the question: what is Africa? as a philosophical question and, in order to answer it, to put together a concept of Africa.Studying the history of Africa, from the end of the 15th century to the independencies, brings out the unifying and liberating productivity of the African negation of the colonial negation of what, thereby, became Africa. What we suggest to call “African negativity” is characterized by its contingent beginning, the relative circumscription of its periods and spaces, the heterogeneous nature of its processes. Its knowledge requires a singular empirical concept of Africa, whose rooting in reality depends on a coherent epistemological organizing of various human sciences in order to analyse, in all possible fields (politics, law, economics, art, and so on), the “dispositifs” of domination of Africa.The knowledge of the ways in which African negativity reaches completion also requires to take into consideration its worldwide dimension. The inadequacy between the concept of world (implying its unity) and its reality (its division, revealed by its asymmetrical frontiers) makes it possible at the same time to assert its inexistence and to fathom the intensity of its splitting apart in Africa.Thus raising the philosophical problem of Africa as that of the inexistence of the world, we further develop its concept as that of the u-topia of the existence of the world, and we maintain the need and radical interdependence of political unifying processes of Africa and the world.
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De la révolte à la découverte de la sagesse populaire / From revolt to discovery of popular wisdomKaboub, Ahmed 28 June 2012 (has links)
Les relations d'intertextualité dans Les Amours jaunes témoignent d'un jeu de correspondances et d'allusions littéraires que l'on peut nommer la poétique de l'habit d'Arlequin. Notre recherche porte sur les différentes expressions de la révolte dans le recueil. L'art de la dérision et la parodie contribuent au dialogue intertextuel avec d'une part des auteurs du passé tels que Shakespeare, La Fontaine, Villon et du Bellay. D'autre part, le poète se réfère à l'œuvre de Hugo, aux romans de son père, Edouard Corbière, et fait allusion à la poésie de Baudelaire, de Gautier et de Vigny. Dans le sillage de ses prédécesseurs il dénonce la peinture factice de l'Italie et de l'Espagne littéraires dans la poésie de Lamartine et de Musset. Par ailleurs, Les Amours jaunes illustrent la recherche d'une poétique nouvelle. En effet, Corbière s'interroge à propos de l'échec auquel il attribue une dimension positive qui contribue à la négativité de sa poésie. L'impossible dialogue amoureux le conduit à entrevoir dans l'amour maternel un dédommagement. En outre, le poète recourt à la théâtralité et projette sur la scène du spectacle imaginaire du recueil des figures de la marginalité, emblèmes de la sagesse populaire qui illustrent le renversement des valeurs sociales. Corbière transpose les paysages de la Bretagne dans son univers poétique et rend hommage au monde des marins dont il révèle la vision de la mort. / The intertextuality relations in Amours Jaunes indicate a game of correspondences and of Iilerary allusions that we can call the poetic makeup of Harlequin. Our research deals with the different expressions of the revolt in the anthology. The art of the derision and the parody contribute to the dialogue intertextuel with, on one hand, past authors such as Shakespeare, La Fontaine, Villon, and du Bellay. On the other hand, the poet is inspired by the work of Hugo, his father's novels, Edouard Corbière, and alludes to the poetry of Baudelaire, de Gautier, and de Vigny. Like his predecessors, Corbière denounces the artificial painting of the Italian and Spanish literary in the poetry of Lamartine and de Musset. Besides, Les Amours Jaunes iIIustrate the search for a new poetics. ln fact, Corbière wonders about failure to which he attributes a positive dimension, which contributes to the negativity of his poetry. The impossible love dialogue leads him to discover a rewarding feeling in maternal love. ln addition, the poet resorts to the theatrality and projects on the scene of the imaginary spectacle of the anthology of the faces of the marginality, emblems of popular wisdom that illustrate the overthrow of the social values. Corbière transposes Brittany's landscape into his poetic universe and pay homage to the world of the sailors from whom he takes the vision of death.
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Le vivant et le logique dans la philosophie de Hegel / The living and the logic in Hegel's philosophyBernet, Pierre 26 September 2014 (has links)
Ce travail cherche à mettre en évidence de quelle façon Hegel met en œuvre l’une de ses affirmations de jeunesse : « Penser la pure vie, telle est la tâche ». Il en ressort, en rupture avec ce qu’une certaine tradition laisse entendre, à savoir que Hegel serait un penseur formel et froid, que la vie est au fondement de la pensée de cet auteur, trop souvent considéré comme un pur logicien. Dans le même temps, il apparaît un lien indéfectible entre le vivant, ce vivant-ci, l’humain que nous sommes, et le logique, ce mouvement qui est celui de la vie même, sa vérité ; et apparaît aussi une forme de séparation sous-jacente entre vivant et logique, qui fait place à une inquiétude, accentuée par la toute-puissance du négatif. Dès lors, deux lectures de Hegel s’avèrent possibles et nécessaires : l’une qui va dans le sens de la résolution du conflit entre vie et logique, l’autre qui permet d’entrouvrir la porte d’un abîme ou s’avèrerait impossible une ultime résolution, un ultime savoir absolu. Une affirmation assez tardive, faite par Hegel dans plusieurs de ses textes : « Or l’idée immédiate est la vie. », met en évidence autant la permanence de cette question du vivant et du logique, que la difficulté à la penser. / This work seeks to analyze in what way Hegel employs one of his earlier statements: “To think pure life, that is the task.” This break with tradition suggests for some, that Hegel is an a coolness thinker; life, which is often considered a pure logician, forms the basis of thought of the author. At the same time, thought is the unbreakable link between life as we live it and the logic of life. This notion that thinking is the same as life and truth also appears as a form of separation implicit between living and logic. This leads to Hegel’s concern of the omnipotence of the negative. Hegel’s later statement made in several of his texts - “Now the immediate idea is life" - highlights the permanence of this conflict between living and logic and highlights the struggle of the philosopher to reconcile the difficulty of thinking. Therefore, two readings of Hegel’s prove necessary to understand the complexity of his statements: one looks at the resolution of the conflict between life and logic, the other opens a door to the abyss where it is possible to have an ultimate resolution and discover ultimate absolute knowledge.
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La sensorialité et la négativité psychique : fonctions, limites, recherche d'applications cliniques / Sensibility and psychic negativity : functions, limits, a clinical studyBranchard, Laurent 03 July 2015 (has links)
Si la négativité psychique est commune à chacun, elle peut envahir la dynamique et l’économie psychiques dans des tableaux psychopathologiques eux-mêmes marqués par cet envahissement. Un tel processus psychopathologique viendrait empêcher le rôle « seuil » du corps via la sensorialité, et viendrait grever lourdement les destins pulsionnels ; symbolisations et affects. Selon nos hypothèses, cadre et technique cliniques seraient alors à adapter par une thérapeutique avec et par le corps propre du sujet. Un protocole de 18 sujets cherche à évaluer les efforts de répression, l’alexithymie, la sensorialité aux points d’appui du corps et les représentations corporelles dans des hypothèses qui révèleraient des « abus de négativité psychique ». Quatre études de cas de suivis thérapeutiques permettent une discussion plus en détail en considérant le cas par cas. Nous concluons par des propositions de réaménagements théoriques et cliniques qui permettraient la prise en compte d’un tel abus de négativité dans le cadre de psychothérapies. Pour certains sujets, nous pensons que c’est précisément sur ce seuil qu’un effet thérapeutique est le plus mobilisable. / Psychic negativity exists for everyone, but it can invade both the dynamic and the economic aspects of the psyche, resulting in psychopathologies that are influenced by this invasion. Such a psychopathologic process could hinder the ‘interface’ role of the body through sensibility, and could largely prevent instinctual drives; symbolism and affect. Our hypothesis suggests that the clinical setting and technique should be adapted, with a body-mediated therapy. A study of 18 persons aims at evaluating repression efforts, alexithymia, sensibility at the level of the supporting points of the body and body representations, in supposed cases of ‘excessive psychic negativity. Four case studies focusing on follow-up therapy provide valuable insight on a case-by-case basis. As a conclusion, we make suggestions about theoretical and clinical reorganizations so that ‘excessive psychic negativity’ is taken into account in psychotherapies. For some persons, we think this ‘interface’ role is precisely what could produce a therapeutic effect.
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