• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 52
  • 11
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 71
  • 30
  • 25
  • 23
  • 19
  • 16
  • 14
  • 13
  • 11
  • 10
  • 9
  • 9
  • 9
  • 8
  • 7
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
61

L'ekphrasis photographique et le rapport au biographique chez Annie Ernaux et Patrick Modiano : le cas d'Une femme et de Chien de printemps

Morand-Dupuis, Marie-Hélène 24 April 2018 (has links)
L'objectif de ce mémoire consiste à comparer le rapport au photographique et au biographique dans l'œuvre d'Annie Ernaux et celle de Patrick Modiano. Nous pensons que ces deux auteurs ont une conception similaire de l'écriture qu'une telle étude, centrée sur Une femme et Chien de printemps, permet de mettre de l'avant. Notre analyse a révélé que ces deux œuvres remettent en question le caractère référentiel du photographique et du biographique. Les ekphraseis photographiques et la dimension biographique des textes soulignent l'impossibilité de récupérer le passé dans son intégralité. En plus d'interroger le rapport à l'objet photographique et biographique, les deux auteurs interrogent le rapport au sujet photographique et biographique. Le narrateur de chacun des récits s'assimile peu à peu au sujet dont il relate le vécu, de sorte que la dimension biographique des textes prend une tournure autobiographique. De plus, l'obsession des narrateurs pour les traces du passé et leur désir de ressusciter les êtres sans histoire les amènent à nier la perte qui est à l'origine de leur travail d'écriture. Ils sont cependant partagés entre ce désir et celui de témoigner de l'expérience de ces individus pour les sortir de l'oubli, désir qui implique une reconnaissance de la perte initiale. Enfin, les deux auteurs insistent sur la dimension collective du photographique et du biographique. Ils s'inspirent du caractère fragmentaire du photographique, qui rappelle le fonctionnement de la mémoire, pour proposer une alternative au récit traditionnel comme modalité d'écriture de l'Histoire. Ainsi, le photographique et le biographique dans leurs limites mêmes sont significatifs puisqu'ils permettent de livrer une représentation du passé qui est davantage de l'ordre de la recherche que de l'ordre de l'affirmation d'une vérité.
62

Dynamique de l'aveu et de la dénonciation dans les récits du sida d'Hervé Guibert

Brault, Anne-Véronique 08 1900 (has links)
Les répercussions du sida sur la communauté intellectuelle préfiguraient un changement certain dans l’esthétique littéraire contemporaine. Le témoignage de l’expérience individuelle de l’écrivain, à cet instant de désarroi collectif et de répression sociale à l’égard de la communauté homosexuelle, cherchait à provoquer une reconfiguration de l’espace de l’aveu par la projection du sujet privé dans la sphère publique. Cette posture de mise à nu avait déjà vu le jour dans les écrits féministes des années 70, mais elle a subi dans les années 80 et 90 une transformation importante puisque c’est le sujet masculin qui s’est exposé par la médiation du corps dans le récit de la maladie à l’heure du sida. Les discours de l’intime tentaient de rapprocher les espaces social et littéraire tout en affirmant des formes définies par des éthiques et des esthétiques hétérogènes. La période d’écriture de la maladie, qui clôt l’oeuvre de Guibert, est caractérisée par l’ancrage du contexte social de l’épidémie du sida. Par conséquent, les trois récits qui la fondent, soit À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), Le protocole compassionnel (1991) et Cytomégalovirus (1992), constituent le triptyque sur lequel s’appuiera ma réflexion, auquel s’ajoute le journal tenu par Guibert depuis son adolescence jusqu’à sa mort, Le mausolée des amants (2001), qui a été publié dix ans après la disparition de l’auteur. Cette oeuvre s’inscrit en partie dans cette mouvance du témoignage de la maladie, qui prend place entre 1987 et 1991, période pendant laquelle l’écrivain sent sa vulnérabilité sur le plan de sa santé. Il est proposé d’étudier à travers ces écrits l’écriture de l’aveu et de la dénonciation, telle qu’elle est pensée chez Guibert. Il s’agira de réfléchir sur les stratégies et les fonctions du témoignage littéraire d’une telle expérience à travers la mise en récit du sujet. Une problématique traverse toutefois cette posture de mise en danger individuelle où la nécessité de se révéler est l’objet d’un non-consensus. Or, cette recherche d’intensité par l’aveu, qui repose sur la maladie, la sexualité et la mort, veut dépasser sa dimension apocalyptique en tentant d’inscrire l’oeuvre dans une éthique sociale. De ce fait, le dévoilement, sur le mode de la dénonciation, s’oriente sur la dimension collective en prenant à partie la société et la communauté. / The impact of Aids on the intellectual community anticipates an important change in contemporary literature’s aesthetics. Testimony of the writer’s experience, in an epoch of collective disarray and social repression towards homosexuals, strived to create a new context for self-confession by prospecting the personal subject into public sphere. This mode of self-exposure was already manifest in feminine texts from the 70’s, but it underwent an important transformation in the 80’s and 90’s. In the age of Aids, it is the masculine subject that, by means of the body, unveils itself in narratives about the disease. Discourses about personal intimacy attempted to bring social and literary spaces closer by elaborating forms of heterogeneous ethics and aesthetics. The closing period of Guibert’s work, which focuses on illness is anchored in the social context of the Aids epidemic. Consequently, the three texts, À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), Le protocole compassionnel (1991) and Cytomégalovirus (1992) constitute the central subject of my reflection, along with the personal diary that Guibert kept from his teenage years until his death, Le mausolée des amants (2001). To a certain extent, this journal bears witness to the encroaching disease, which evolved between the years 1987 and 1991, the period during which the writer felt a growing vulnerability regarding his health. This study will focus on Guibert’s thinking about confession and denunciation. It will be a matter of reflecting on the strategies and functions of literature bearing intensity to the subjective experience of Aids. Moreover, the quest for achieving intensity by self-confession which concerns telling the story of illness, sexuality and death, seeks to go beyond an apocalyptic dimension by inscribing the work in a social and ethical context. In this way, self-exposure holds forth the collective aspect by confronting society and community.
63

Survivances de Sarah Kofman

St-Louis Savoie, Marie-Joëlle 10 1900 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la question de la survivance – notion ayant retenu l’attention de penseurs issus de différentes disciplines tels que Janine Altounian, Jacques Derrida et Georges Didi-Huberman – dans l’œuvre de Sarah Kofman, plus particulièrement dans son récit autobiographique intitulé Rue Ordener, rue Labat, paru en 1994. Quatre grandes orientations guident ce travail dont l’approche théorique se situe à la croisée de la littérature, de la philosophie, de la psychanalyse, de l’histoire (tant sociale que de l’art) et du juridique. Premièrement, nous nous intéressons à ce qu’implique non seulement le fait d’« échapper à la mort », en observant les moyens mis en œuvre pour y parvenir, mais aussi celui de « continuer à vivre » après l’événement de la Shoah. Deuxièmement, nous étudions les différentes manifestations de « la survivance active de l’enfant en nous » (J.-B. Pontalis) de même que celle de « l’objet perdu » dans le travail de deuil impossible, encore autrement « interminable », qui a pris corps dans l’œuvre de Sarah Kofman. Troisièmement, nous abordons la « survivance » au sens du Nachleben d’Aby Warburg et repérons la trace des autres écrits de la philosophe, elliptiquement condensés dans son récit par la reprise de thèmes, le retour de sujets antérieurement évoqués. Quatrièmement, nous interrogeons la locution pronominale « se survivre » et la portée de ses compléments : « dans son œuvre », « dans son témoignage », « dans les mémoires ». Parmi les points qui sont analysés en profondeur dans les chapitres de cette thèse, notons les motifs du ressentiment, du double tragique, du pardon et de l’oubli, de la « disgrâce », de la honte et de la culpabilité, ainsi que les différentes modalités de la survivance – la capacité d’adaptation et le rôle des mères, la lecture, le rire, les arts visuels – mises en œuvre par Sarah Kofman. Dans cette « œuvre-vie » (Pleshette DeArmitt), ce corpus singulier et unique, il s’est toujours agi de ceci, quoi qu’il lui en coûta : « affirmer sans cesse la survie », selon l’expression de Derrida. / This thesis considers the notion of survival—a concept that has attracted the attention of thinkers from various disciplines, from Janine Altounian to Jacques Derrida and Georges Didi-Huberman—in the work of Sarah Kofman, and specifically in her autobiography, Rue Ordener, rue Labat, which came out in 1994. Four lines of inquiry guide this work, whose theoretical approach lies at the crossroads of literature, philosophy, psychoanalysis, and history (both social history and art history), and which, in the central chapter, addresses the legal sphere as well. We begin by looking not only into what it means to “escape death,” (including the attempts to achieve such a goal), but also into the drive to “live on” after the event of the Shoah. Secondly, we study various manifestations of the “active survival of the inner child” (J.-B. Pontalis), as well as the manifestations of the “lost object” in the work of impossible mourning, equally “interminable,” as it takes shape in Kofman’s works. Thirdly, we address the question of “survival” in the sense of Aby Warburg’s Nachleben (a concept studied by Georges Didi-Huberman) and find traces of other writings by Kofman, elliptically condensed in her autobiography, which takes up themes and revisits subjects previously touched upon in her writings. Fourthly, we question the pronominal French locution “se survivre” (to outlive, to outlast) and the scope of its complements: “in his/her work,” “in his/her testimonial,” “in memories”—all drawn together in Kofman’s work in an exemplary manner. Among the points analyzed in depth in the chapters of this thesis are the motifs of resentment, the tragic double, forgiveness and forgetting, “disgrace,” shame and guilt, as well as various modalities of survival—the adaptation ability and the role of mothers, reading, laughter, the visual arts—all used by Kofman. This “LifeWork” (Pleshett DeArmitt), this singular and unique corpus, has always been about “ceaselessly affirming survival,” in the words of Jacques Derrida—no matter how high the price.
64

L'autofiction, essai sur la fictionalisation de soi en littérature

colonna, Vincent 20 March 1989 (has links) (PDF)
L'Autofiction et sa réception jusqu'en 1989. La fictionalisation de soi comme phénomène littéraire universel. Les indices de Fiction. L'Auteur et son personnage fictif. Autofiction et roman autobiographique. L'autofiction est-elle un genre ? Mise en abyme. Métalepse. Intrusions d'auteur. Réception. Genre.Hermann Hesse. Dante. Gombrowicz. Doubrovsky. Balzac. Cervantes. Goethe.Barthes.
65

L'Écriture comme seul pays. Construction et subversion des discours identitaires : hybridité et genre chez Assia Djebar et Nina Bouraoui

Husung, Kirsten January 2012 (has links)
This thesis, situated in the context of francophone and maghrebian postcolonial studies, examines the impact of identity discourses on the protagonists’ subjectivity in Assia Djebar’s La Femme sans sépulture (2002) and La Disparition de la langue française (2003) and Nina Bouraoui’s Garçon manqué (2000) and Mes mauvaises pensées (2005). These novels draw a parallel between two historically connected spaces, France and Algeria, and periods,  the years of the Algerian war of independence and the rise of Islamists in 1990s  Algeria. The movement between the two spaces and periods constitutes in a literal and figurative sense a third space that contributes to the protagonist’s hybridisation. Hybridity is analysed as a narrative and discursive strategy that subverts and recodifies different identity dis­courses that transmit normative ideas about cultural, ethnic and gendered belonging. Hybridity is also shown in the literary genre. By connecting the past and the present through individual and collective reminiscence, the four novels reinterpret history while transgressing the frontiers of classical genres: the fictional, the testimonial and the autobiographical intertwine with the historiographical. Through the character of the narrator-cineaste and the story of Zoulikha, Assia Djebar reconstitutes in La Femme sans sépulture her own heritage and that of the interviewed women which is associated with Luce Irigaray’s theory of feminine genealogy as a model of identification. The languages’ different transcultural influences are shown in La Disparition de la langue française in the light of Homi Bhabha’s theory of cultural translation. Bouraoui’s fiction shows more radically than Djebar’s the body as a surface of cultural inscription, determined by ethnic and gendered norms. To emphasize the sociocultural dimension of the Bouraouian protagonist’s problems of identity the analysis uses Judith Butler’s theories about the performativity, the recognition and the melancholy of gender. In the four novels the return to one’s origins remains an illusion. The only place where the protagonists can negotiate and express their hybrid subjectivity is constituted in and through their writing. / Cette thèse, située dans le contexte des études francophones maghrébines et postcoloniales, analyse l’impact des discours identitaires sur la subjectivité des protagonistes dans La Femme sans sépulture (2002) et La Disparition de la langue française (2003) d’Assia Djebar, et dans Garçon manqué (2000) et Mes mauvaises pensées (2005) de Nina Bouraoui. Ces romans  mettent en parallèle deux espaces historiquement liés, la France et l’Algérie, et deux périodes, le temps de la guerre d’indépendance algérienne et les années 1990 avec la montée des islamistes en Algérie. Le mouvement entre les deux espaces et temps constitue au sens littéral et au sens figuré un tiers espace, qui contribue à l’hybridation des protagonistes. L’hybridité est analysée comme une stratégie narrative et discursive qui subvertit et récodifie différents discours identitaires véhiculant des idées normatives concernant l’appartenance culturelle, ethnique et genrée des protagonistes. L’hybridation se reflète également dans le genre littéraire. À travers la remémoration individuelle et collective des événements passés mis en rapport avec le présent, les quatre romans donnent une nouvelle signification à l’Histoire en transgressant les frontières entre les genres classiques : le fictionnel, le témoignage et l’autobiographique s’inscrivent dans l’historiographique. Moyennant le personnage de la narratrice-cinéaste et l’histoire de Zoulikha, Djebar reconstitue dans La Femme sans sépulture, son propre héritage et celle des femmes interviewées, ce qui est associé à la théorie de Luce Irigaray sur la généalogie féminine au sens d’un modèle d’identification. Les différentes influences transculturelles des langues sont éclairées dans La Disparition de la langue française à la lumière de la théorie de la traduction culturelle de Homi Bhabha. Bouraoui montre plus radicalement que Djebar le corps comme surface d’inscription culturelle gérée par des normes ethnicisantes et genrées. Pour souligner la dimension socioculturelle des problèmes identitaires de la protagoniste bouraouienne, les théories de Judith Butler concernant la performativité du genre, la reconnaissance et la mélancolie genrée sont utilisées. Le retour à l’origine reste dans les quatre romans illu­soire. Le seul lieu où les protagonistes puissent négocier et exprimer leur subjectivité hybride est constitué dans et à travers l’écriture.
66

Dynamique de l'aveu et de la dénonciation dans les récits du sida d'Hervé Guibert

Brault, Anne-Véronique 08 1900 (has links)
RÉSUMÉ Les répercussions du sida sur la communauté intellectuelle préfiguraient un changement certain dans l’esthétique littéraire contemporaine. Le témoignage de l’expérience individuelle de l’écrivain, à cet instant de désarroi collectif et de répression sociale à l’égard de la communauté homosexuelle, cherchait à provoquer une reconfiguration de l’espace de l’aveu par la projection du sujet privé dans la sphère publique. Cette posture de mise à nu avait déjà vu le jour dans les écrits féministes des années 70, mais elle a subi dans les années 80 et 90 une transformation importante puisque c’est le sujet masculin qui s’est exposé par la médiation du corps dans le récit de la maladie à l’heure du sida. Les discours de l’intime tentaient de rapprocher les espaces social et littéraire tout en affirmant des formes définies par des éthiques et des esthétiques hétérogènes. La période d’écriture de la maladie, qui clôt l’oeuvre de Guibert, est caractérisée par l’ancrage du contexte social de l’épidémie du sida. Par conséquent, les trois récits qui la fondent, soit À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), Le protocole compassionnel (1991) et Cytomégalovirus (1992), constituent le triptyque sur lequel s’appuiera ma réflexion, auquel s’ajoute le journal tenu par Guibert depuis son adolescence jusqu’à sa mort, Le mausolée des amants (2001), qui a été publié dix ans après la disparition de l’auteur. Cette oeuvre s’inscrit en partie dans cette mouvance du témoignage de la maladie, qui prend place entre 1987 et 1991, période pendant laquelle l’écrivain sent sa vulnérabilité sur le plan de sa santé. Il est proposé d’étudier à travers ces écrits l’écriture de l’aveu et de la dénonciation, telle qu’elle est pensée chez Guibert. Il s’agira de réfléchir sur les stratégies et les fonctions du témoignage littéraire d’une telle expérience à travers la mise en récit du sujet. Une problématique traverse toutefois cette posture de mise en danger individuelle où la nécessité de se révéler est l’objet d’un non-consensus. Or, cette recherche d’intensité par l’aveu, qui repose sur la maladie, la sexualité et la mort, veut dépasser sa dimension apocalyptique en tentant d’inscrire l’oeuvre dans une éthique sociale. De ce fait, le dévoilement, sur le mode de la dénonciation, s’oriente sur la dimension collective en prenant à partie la société et la communauté. / ABSTRACT The impact of Aids on the intellectual community anticipates an important change in contemporary literature’s aesthetics. Testimony of the writer’s experience, in an epoch of collective disarray and social repression towards homosexuals, strived to create a new context for self-confession by prospecting the personal subject into public sphere. This mode of self-exposure was already manifest in feminine texts from the 70’s, but it underwent an important transformation in the 80’s and 90’s. In the age of Aids, it is the masculine subject that, by means of the body, unveils itself in narratives about the disease. Discourses about personal intimacy attempted to bring social and literary spaces closer by elaborating forms of heterogeneous ethics and aesthetics. The closing period of Guibert’s work, which focuses on illness is anchored in the social context of the Aids epidemic. Consequently, the three texts, À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), Le protocole compassionnel (1991) and Cytomégalovirus (1992) constitute the central subject of my reflection, along with the personal diary that Guibert kept from his teenage years until his death, Le mausolée des amants (2001). To a certain extent, this journal bears witness to the encroaching disease, which evolved between the years 1987 and 1991, the period during which the writer felt a growing vulnerability regarding his health. This study will focus on Guibert’s thinking about confession and denunciation. It will be a matter of reflecting on the strategies and functions of literature bearing intensity to the subjective experience of Aids. Moreover, the quest for achieving intensity by self-confession which concerns telling the story of illness, sexuality and death, seeks to go beyond an apocalyptic dimension by inscribing the work in a social and ethical context. In this way, self-exposure holds forth the collective aspect by confronting society and community.
67

Survivances de Sarah Kofman

St-Louis Savoie, Marie-Joëlle 10 1900 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la question de la survivance – notion ayant retenu l’attention de penseurs issus de différentes disciplines tels que Janine Altounian, Jacques Derrida et Georges Didi-Huberman – dans l’œuvre de Sarah Kofman, plus particulièrement dans son récit autobiographique intitulé Rue Ordener, rue Labat, paru en 1994. Quatre grandes orientations guident ce travail dont l’approche théorique se situe à la croisée de la littérature, de la philosophie, de la psychanalyse, de l’histoire (tant sociale que de l’art) et du juridique. Premièrement, nous nous intéressons à ce qu’implique non seulement le fait d’« échapper à la mort », en observant les moyens mis en œuvre pour y parvenir, mais aussi celui de « continuer à vivre » après l’événement de la Shoah. Deuxièmement, nous étudions les différentes manifestations de « la survivance active de l’enfant en nous » (J.-B. Pontalis) de même que celle de « l’objet perdu » dans le travail de deuil impossible, encore autrement « interminable », qui a pris corps dans l’œuvre de Sarah Kofman. Troisièmement, nous abordons la « survivance » au sens du Nachleben d’Aby Warburg et repérons la trace des autres écrits de la philosophe, elliptiquement condensés dans son récit par la reprise de thèmes, le retour de sujets antérieurement évoqués. Quatrièmement, nous interrogeons la locution pronominale « se survivre » et la portée de ses compléments : « dans son œuvre », « dans son témoignage », « dans les mémoires ». Parmi les points qui sont analysés en profondeur dans les chapitres de cette thèse, notons les motifs du ressentiment, du double tragique, du pardon et de l’oubli, de la « disgrâce », de la honte et de la culpabilité, ainsi que les différentes modalités de la survivance – la capacité d’adaptation et le rôle des mères, la lecture, le rire, les arts visuels – mises en œuvre par Sarah Kofman. Dans cette « œuvre-vie » (Pleshette DeArmitt), ce corpus singulier et unique, il s’est toujours agi de ceci, quoi qu’il lui en coûta : « affirmer sans cesse la survie », selon l’expression de Derrida. / This thesis considers the notion of survival—a concept that has attracted the attention of thinkers from various disciplines, from Janine Altounian to Jacques Derrida and Georges Didi-Huberman—in the work of Sarah Kofman, and specifically in her autobiography, Rue Ordener, rue Labat, which came out in 1994. Four lines of inquiry guide this work, whose theoretical approach lies at the crossroads of literature, philosophy, psychoanalysis, and history (both social history and art history), and which, in the central chapter, addresses the legal sphere as well. We begin by looking not only into what it means to “escape death,” (including the attempts to achieve such a goal), but also into the drive to “live on” after the event of the Shoah. Secondly, we study various manifestations of the “active survival of the inner child” (J.-B. Pontalis), as well as the manifestations of the “lost object” in the work of impossible mourning, equally “interminable,” as it takes shape in Kofman’s works. Thirdly, we address the question of “survival” in the sense of Aby Warburg’s Nachleben (a concept studied by Georges Didi-Huberman) and find traces of other writings by Kofman, elliptically condensed in her autobiography, which takes up themes and revisits subjects previously touched upon in her writings. Fourthly, we question the pronominal French locution “se survivre” (to outlive, to outlast) and the scope of its complements: “in his/her work,” “in his/her testimonial,” “in memories”—all drawn together in Kofman’s work in an exemplary manner. Among the points analyzed in depth in the chapters of this thesis are the motifs of resentment, the tragic double, forgiveness and forgetting, “disgrace,” shame and guilt, as well as various modalities of survival—the adaptation ability and the role of mothers, reading, laughter, the visual arts—all used by Kofman. This “LifeWork” (Pleshett DeArmitt), this singular and unique corpus, has always been about “ceaselessly affirming survival,” in the words of Jacques Derrida—no matter how high the price.
68

Mémoire autobiographique et self dans la maladie d'Alzheimer : étude neuropsychologique et en neuro-imagerie / Autobiographical memory and self in Alzheimer’s disease : neuropsychological and neuroimaging study

Philippi, Nathalie 03 February 2017 (has links)
L’objectif de ce travail était d’étudier la mémoire autobiographique (MAb) aux stades débutants de la maladie d’Alzheimer et d’analyser le lien avec le Self défini selon le modèle de Prebble et collaborateurs. (2013) et en investiguant les substrats neuro-anatomiques. Notre étude a confirmé qu’il existait une altération de la MAb chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer, dans sa composante épisodique et émotionnelle, quelle que soit l’ancienneté des souvenirs. Nous avons pu rattacher ce déficit épisodique à l’atrophie des régions temporales internes et en suggérer l’implication de l’hippocampe gauche dans le contexte temporel des souvenirs et de l’amygdale droite dans la composante émotionnelle. En revanche, il existait une relative préservation du niveau des détails des souvenirs émotionnels résiduels, et surtout, des souvenirs sémantisés, ces derniers étant supportés par le néocortex temporal. Concernant le Self de façon plus générale, les résultats mettent en évidence un lien entre Self-conceptuel et MAb, par le biais des processus de sémantisation et d’intégration des souvenirs qui permettent de former des représentations abstraites à partir des expériences vécues. Par ailleurs, nous avons également montré que le sens subjectif de soi est inhérent à toutes les autres composantes du Self. Par l’étude d’un cas unique et d’imagerie volumétrique de groupe, le cortex préfrontal médian a été mis en évidence comme substrat commun à toutes les composantes du Self, suggérant un rôle clé de cette structure pour supporter le sens subjectif de soi. Ces résultats ouvrent des pistes de remédiation par la réminiscence basée sur les mécanismes de sémantisation, d’intégration et sur les aspects émotionnels, au centre desquels se trouvent les souvenirs définissant-le-soi. Aussi notre étude engage-t-elle à analyser ces composantes du Self au sein de réseaux, en connectivité fonctionnelle et anatomique. / The present study aimed at studying autobiographical memory (AbM) in patients at early stages of Alzheimer’s disease, as well as at analyzing the link between AbM and the Self components (as defined by Prebble et al., 2013), and finally, at investigating its neuro-anatomical correlates. The results we obtained confirmed AbM is damaged in patients with regards to episodic and emotional components, whatever the age of the memory. The deficit in episodic memory was associated with medial temporal lobe atrophy, with the left hippocampus seemingly involved in the temporal context of the memories and the right amygdala in the emotional component. Conversely, specificity of remaining emotional memories was relatively preserved, as well as semanticized memories, which rely on the temporal neocortex. In the context of the Self more generally, our results highlight a relationship between the conceptual-Self and autobiographical memories, through semanticization and integration processes, which allow the formation of the most abstracted forms of self-representations. Moreover, the subjective sense of Self appears as a prerequisite to all other Self components. Based upon a case study and a volumetric group study, we were able to show that the implication of the medial prefrontal cortex is common to all Self components, suggesting its key role for the subjective sense of Self. Our results point to a potential rehabilitation therapy based on reinforcing self-defining memories to strengthen the Self. This work will be completed by the study of functional and anatomical networks sustaining the Self.
69

Development and mechanisms of past and future episodic memory : comparison of autobiographical and virtual reality tasks / Développement et mécanismes de la mémoire épisodique passée et future : comparaison des tâches autobiographiques et de réalité virtuelle

Abram, Maria 28 November 2014 (has links)
La mémoire épisodique est la fonction neurocognitive humaine permettant de se souvenir des événements passés situés dans leur contexte spatio-temporel ainsi que de se rappeler d'exécuter des actions futures spécifiques et d'imaginer des événements futurs variés. Comme d'autres capacités complexes, son développement est lié à d'autres fonctions telles que les fonctions exécutives et la théorie de l'esprit. Elle peut être évaluée avec du matériel de laboratoire nécessitant une mémorisation de nouvelles informations et d'actions futures à réaliser plus tard (mémoires rétrospective et prospective, respectivement), ainsi que via des événements personnels (rappel du passé et imagination du futur ou mémoire autobiographique passée et future, respectivement). L'objectif de cette thèse était, d'une part, de comparer les aspects passé et futur de la mémoire épisodique dans une approche développementale de l'enfant d'âge scolaire au jeune adulte, tout en explorant les mécanismes sous-jacents. D'autre part, le but était également de comparer des tâches autobiographiques et des tâches de laboratoire plus écologiques en réalité virtuelle.Les résultats suggèrent un développement plus progressif de l'aspect futur de la mémoire épisodique (plus de différences chez les enfants), tandis que l'aspect passé semble être bien développé à l'adolescence. Concernant les mécanismes, les performances aux tâches autobiographique et en réalité virtuelle (corrélées entre elles) sont liées aux fonctions exécutives et aux capacités narratives ; de plus, les capacités de rappel lors du test de réalité virtuelle dépendent des fonctions exécutives, la mémoire autobiographique passée et future et la théorie de l'esprit (seulement pour le futur), tandis que les capacités de mémoire autobiographique dépendent de la mémoire du futur en réalité virtuelle en plus des fonctions exécutives et de l'âge.Ces données démontrent que malgré un développement plus progressif de l'aspect futur que passé de la mémoire épisodique, le fonctionnement mnésique dans des environnements virtuels est comparable à la mémoire au quotidien, compte tenu de leurs inter-corrélations et de leurs mécanismes au moins en partie communs. Par ailleurs, les tâches de réalité virtuelle peuvent trouver toute leur utilité dans l'évaluation des patients pédiatriques neurologiques dont les déficits mnésiques peuvent être plus ou moins subtils et se refléter plus aux contextes quotidiens qu'aux contextes des évaluations de type papier-crayon. / Episodic memory is the uniquely human neurocognitive function that enables us to recall past events situated in their spatio-temporal context and to remember to carry out specific future actions as well as imagine various personal future events. As all complex abilities, its functioning is linked to other cognitive capacities such as executive functions and theory of mind. It can be assessed with laboratory-based materials requiring the memorization of information and future actions to be recalled later (retrospective and prospective memory, respectively) and via personal events (recalling past ones and imagining future ones or past and future autobiographical memory, respectively). The aim of this thesis was, on the one hand, to compare both past and future aspects of episodic memory functioning in a wide developmental age span (from young schoolchildren to young adults), and to explore underlying developmental mechanisms. On the other hand, we also aimed to compare personal events¿ (autobiographical) tasks with more ecological laboratory tasks using virtual reality. Results suggest a more progressive development of the future aspect of episodic memory (more differences between children), whereas both retrospective and past autobiographical memory seem to be quite functional by adolescence. Regarding mechanisms, both autobiographical and virtual reality performance, in addition to correlating with each other, are linked to executive functions and narrative abilities; also, memory abilities assessed via virtual reality depend on executive functions, past and future autobiographical memory and (only future memory) on theory of mind performance, whereas autobiographical memory abilities depend on virtual reality-based future memory in addition to executive functions and age. Our data demonstrate that despite a more progressive development of the future aspect of episodic memory than of its past aspect, memory functioning in virtual environments is indeed comparable to daily life memory, as these abilities are strongly inter-linked and have at least partly common mechanisms. Also, virtual reality tasks can be used for memory assessments in pediatric neurological patients whose potential memory deficits can be more or less subtle and thus more detectable in daily life contexts as opposed to paper-and-pencil types of contexts.
70

"Hylé I" et "Hylé II" de Raoul Hausmann : des ensembles textuels autobiographiques en mouvement / Raoul Hausmann's autobiographic textual ensembles in motion : hyle I and Hyle II / Bewegt und beweglich : raoul Hausmanns autobiographische Textensembles Hyle I und Hyle II

Thiérard, Hélène 07 April 2016 (has links)
La thèse porte sur le work in progress de Raoul Hausmann, "Hylé", dont la genèse exceptionnelle s'étend sur plus de 30 ans (1926-58). "Hylé I" (inédit) et "Hylé II" (2006) traitent des années 1926-33 (Allemagne) et 1933-36 (Ibiza) de la vie de Hausmann. Ces ensembles textuels, qui résultent tous deux du montage d'une centaine d'unités textuelles, transcendent les appartenances génériques au profit d'une identité transgénérique, plurielle et mobile. Au regard du rôle majeur de Hausmann dans le mouvement Dada à Berlin, tant sur le plan théorique que par sa production plastique et poétique, le présent travail pose la question de la continuation d'un projet d'avant-garde dans "Hylé". L'exploration des relations intermédiales entre Hylé et le photomontage, la poésie visuelle et la photographie – formes d'expression investies par Hausmann pendant ou après Dada – permet d'éclairer la permanence de son projet utopique d'une augmentation de la perception sensorielle humaine. L'analyse comparée de "Hylé I" et "Hylé II" s'appuie sur la reconstruction de la genèse du texte à partir des deux grands fonds d'archives français et allemand. Elle montre d'abord, au niveau macrostructurel, que le montage crée un mode de cohérence spatial et dynamique qui concurrence celui de la linéarité narrative, soutenu en cela dans "Hylé II" par une véritable poétique de l'espace. Elle fait ensuite ressortir l'ambivalence d'une entreprise autobiographique qui se forme au cours de la genèse et oscille entre la constitution rétrospective du moi et sa dissolution (ou sa fragmentation). Enfin, elle s'attache à l'expérimentation langagière conçue comme le projet utopique de mettre en mouvement les limites rigides imposées à notre connaissance par le langage, projet qui culmine dans l'écriture multilingue de l'exil dans "Hylé II". / This thesis discusses Raoul Hausmann's work in progress, Hyle, whose genesis lasted over 30 years (1926-1958). "Hyle I" (unpublished) and "Hyle II" (2006) both have strong autobiographical character and deal with the years 1926-33 (Germany) and 1933-36 (Ibiza). Each consists of approximately a hundred units combined together into a textual ensemble, which goes beyond traditional genre classifications and produce a transgeneric, plural and mobile textual identity. Taking into account Hausmann's crucial importance in Berlin Dada both on the theoretical field and for his artistic and poetical production, this thesis looks into the question of the continuation of an avant-garde project within "Hyle". In order to understand what remains of Hausmann's utopian project of an enlargement of human perception, it is most helpful to explore the intermedial relations between the work in progress and Hausmann's practice of photomontage, visual poetry and photography. The comparative analysis of "Hyle I" and "Hyle II" is based on an extensive genetic enquiry using the two principal Hausmann archives in Germany and France. It first focusses on the macrostructural level and highlights how the technique of textual montage creates a spatial and dynamic coherence mode, which is conflicting with that of narrative linearity – this being supported in "Hyle II" by a comprehensive poetics of space. The analysis then sheds some light on the ambiguity of an autobiographical project which forms itself in the course of the genesis and oscillates between retrospective subject constitution and subject fragmentation or dissolution. It finally analyses the language experiment in Hyle as a utopian attempt to shift the verbal bondaries which limit our understanding – culminating in "Hyle II" with the multilingual writing influenced by the exile years. / Die Dissertation untersucht Raoul Hausmanns Work-in-progress "Hyle" unter Berücksichtigung seiner mehr als 30 Jahre umfassenden Textgenese (1926-1958). "Hyle I" (unveröffentlicht) und "Hyle II" (2006) handeln von Hausmanns Leben in den Jahren 1926-33 (Deutschland) und 1933-36 (Ibiza). Diese jeweils aus ca. 100 zusammenmontierten Einheiten bestehenden Textensembles gehen über traditionelle Gattungszugehörigkeit hinaus zugunsten einer transgenerischen, pluralen und beweglichen Identität. Ausgehend von Hausmanns wesentlicher Rolle in Dada-Berlin – im theoretischen wie im künstlerischen und poetischen Bereich – wird in dieser Arbeit der Frage nach der Fortschreibung eines Avantgarde-Projekts in "Hyle" nachgegangen. Das vielfach intermediale Verhältnis des Schreibprojekts zu den Ausdrucksformen der Fotomontage, der visuellen Poesie und der Fotografie wird herausgearbeitet und in Beziehung zu Hausmanns utopischem Projekt einer Erweiterung der menschlichen Wahrnehmung gesetzt. Die vergleichende Analyse von "Hyle I" und "II" erfolgt anhand einer fundierten, sich auf den beiden Haupt-Nachlässen in Deutschland und Frankreich stützenden Rekonstruktion der Textgenese. Sie zeigt zuerst auf makrostruktureller Ebene, wie die Text-Montage einen räumlich-dynamischen, im Spannungsfeld mit einem linear-narrativen stehenden Kohärenzmodus stiftet, und wie sich dies zudem in "Hyle II" in einer umfassende Raumpoetik artikuliert. Die Analyse hebt dann das Ambivalente eines autobiographischen Unternehmens hervor, das sich erst im Laufe der Genese entwickelt und zwischen retrospektiver Ich-Konstitution und Subjekt-Auflösung bzw. -Fragmentierung oszilliert. Sie befasst sich schließlich mit dem Sprachexperiment als einem utopischen Projekt, das den starren, unsere Erkenntnis beschränkenden Grenzen der Sprache erneut Beweglichkeit zu verleihen sucht – und im mehrsprachigen, durch Exil-Erfahrung geprägten Schreiben in "Hyle II" seinen Höhepunkt erreicht.

Page generated in 0.071 seconds