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Henry Madin. Traitement des lacunes dans l'orchestre des motets à grand chœur: Spécificités et problématiques d’une pratique entre science et art

Balthazart, Fabian 03 October 2015 (has links)
S'il est aujourd'hui moins connu que ses contemporains André Campra (1660-1744) ou Jean-Philippe Rameau (1683-1764), l'abbé Madin (1698-1748), selon Évrard Titon du Tillet « un des meilleurs compositeurs de ce siècle pour les motets », est une des figures les plus représentatives de la vie musicale sous Louis XV. Il fut, post mortem, le compositeur le plus joué à la Chapelle royale de Versailles. Comme une partie du répertoire de cette institution, ses motets à grand chœur nous sont parvenus sous forme de partitions réduites. Cet usage, propre à la musique française de l'Ancien Régime, consistait à copier les chœurs, les solistes, les dessus de violon et la basse continue en omettant les parties intérieures de l'orchestre. En nombre variable, de deux à trois, ces parties, qui existaient sur le matériel d'orchestre, ont très souvent été perdues. Pour restituer cette musique aujourd'hui, une des options possibles consiste à recomposer ces parties selon les critères esthétiques de l'époque et le style propre à chaque compositeur.La présente thèse, tout d'abord, entame une réflexion sur l'acte d'ajout de parties manquantes dans les œuvres lacunaires du passé. Elle propose ensuite, une restitution de l'intégrité orchestrale de trois motets à grand chœur de Henry Madin (Beatus vir, De profundis, Te Deum) qui servirent de terrain d'expérimentation. Ils sont présentés dans leur intégralité, en partitions et, pour certains extraits, en enregistrements. Enfin, la thèse tend à démontrer qu'une telle démarche éclaire les œuvres d'une nouvelle lumière et leur redonne un éclat nouveau que la patine avait terni.Bien que l'ajout de parties ne puisse rendre son état originel aux motets abordés, le postulat de départ est de se positionner dans un contexte historico-stylistique le plus proche possible des sources étudiées. Cette attitude passe par l'étude des formes musicales, du contrepoint et de l'harmonie au XVIIIe siècle, des sources musicales, des effectifs et des traditions de la Chapelle royale de Versailles. Subséquemment, ces recherches, indispensables à la mise en œuvre de l'expérimentation, apportent un éclairage original sur les pratiques musicales et les œuvres de cette institution dans la première moitié dudit siècle.Aussi poussées que puissent être les recherches et analyses, l'expérimentation démontre que les prises de décisions relèvent du seul libre arbitre du musicien intervenant dans les œuvres, acte éminemment artistique. La thèse positionne ainsi la démarche entre science et art. / Doctorat en Art et Sciences de l'Art / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les chapelles rurales de Gascogne et du Pays Basque du XVIème siècle au XVIIIème siècle : signes d’une culture religieuse identitaire et relais d’un catholicisme actif dans les campagnes / The rural chapels in gascony and in the Basque country in the 16th and 17th centuries

Gaye, Stéphanie 20 June 2011 (has links)
La répartition des chapelles rurales en Gascogne et au Pays Basque qui semble « statique » révèle dans le courant des XVIème et XVIIème siècles, une mainmise de plus en plus étroite de l’Eglise tridentine. Ce phénomène s’intensifie dans les courants des XVIIème et XVIIIème siècles, avec la construction de nouvelles chapelles majoritairement vouées au culte de Marie. L’Eglise adapte un système préexistant et le perfectionne. Elle réinvestit la culture religieuse locale, dont les chapelles rurales sont un fondement et un support de l’identité gasconne et basque. Elle favorise les pèlerinages et les processions dans ces chapelles vouées au culte de Notre Dame, sapant l’influence de certaines chapelles rurales, qui constituent pour certaines, des cadres de pratiques « superstitieuses » et « profanes », à la limite de la religion légale. Elle crée, ainsi un réseau hiérarchisé, fer de lance de la réforme tridentine. Les confréries, un clergé dévoué et dans certains cas, la présence d’un ordre religieux (couvents, monastères…) encadrent les fidèles.Les chapelles rurales constituent des relais d’une « re-catholicisation ». En effet, un vaste mouvement d’acculturation des populations rurales semble mis en place par l’Eglise tridentine. Enfin, en tant que vecteur de cette « re-catholicisation » des populations rurales, les chapelles s’intègrent dans une volonté de lutter contre le protestantisme dont la forme dans le Sud-ouest est le calvinisme. Certains sanctuaires créent de véritables zones d’influence délimitant l’aire culturelle de Gascogne et du Pays Basque. / The spreading of the rural chapels in Gascony and in the Basque Country which seems « static » reveals a growing takeover by the tridentine Church in the 16th and 17th centuries. In the 17th and 18th centuries, this phenomenon is intensified by new chapels mainly devoted to Mary. The Church adapts a pre-existing system and improves it. It reinvests the local religious culture founded on rural chapels which are deeply part of the Gascon and Basque identity. In these chapels devoted to Our Lady, pilgrimages and processions are furthered, undermining the influence of some rural chapels, some of which shelter “superstitious” and “secular” practices at the limit of the legal religion. Thus it creates a hierarchic organization which constitutes the spearhead of the tridentine reform. The faithful are guided by the brotherhoods, a devoted clergy and sometimes a religious order (convents, monasteries …). The rural chapels take over the “re-catholicization”. A wide movement of the rural populations’ cultural integration actually seems to be set up by the Tridentine Church. Finally, as a “re-catholicization” medium of the rural populations, the chapels integrate into a will to fight against Protestantism known as the Calvinism in South-Western France. Some sanctuaries create a real zone of influence delimiting the cultural area of Gascony and the Basque Country.
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Le sanctuaire principal de la barque sacrée d'Amon dans le temple de Karnak sous le règne de Thoutmosis III. / The Central Bark Shrine of Amun in Karnak Temple under Thutmosis III

Montélimard-Arnaudiès, Emmanuelle 16 December 2017 (has links)
Au XVIe siècle avant J.-C., Thoutmosis III fit construire un sanctuaire en granit rose dans le temple d’Amon, à Karnak. Cet édifice, nommé Outjes-khâou, « (celui qui) exalte les apparitions d’Amon », servait d’abri principal à la barque du dieu, qui était portée en procession lors des grandes fêtes thébaines. Remplaçant la chapelle Rouge d’Hatshepsout, il resta debout jusqu’à ce que Philippe Arrhidée, le découvrant « ruiné », ordonne sa reconstruction. C’est son sanctuaire de barque en granit qui se dresse actuellement au même emplacement. La première tâche de ce travail a consisté à rechercher les blocs épars qui composaient le sanctuaire thoutmoside. Dispersés sur les 25 hectares du site de Karnak, parfois remployés dans des monuments postérieurs, ces fragments ont été identifiés, photographiés, documentés et leurs décors, dessiné. Les fonds photographiques, les journaux et rapports de fouilles des premiers directeurs des travaux de Karnak ont été dépouillés afin de déterminer la provenance de ces blocs et l’histoire de leur découverte. L’étude architecturale a ensuite été effectuée. L’analyse du décor reconstitué a fourni des données sur les aspects religieux, cultuels et politiques du règne de Thoutmosis III et permis d’identifier certaines de ses constructions. L’élément clé de cette étude est la proposition d’une nouvelle date du remplacement de la chapelle Rouge par Outjes-khâou, pour l’an 30, à l’occasion de la première fête-sed du roi. Suivant cette hypothèse, de nouvelles séquences chronologiques ont été proposées pour la construction et la décoration d’Outjes-khâou et des édifices qui l’entouraient, au cœur de Karnak. / In the 16th century BC, Thutmose III built a red granite sanctuary in the center of the temple of Amun in Karnak. This monument, named Utjes-khau “(the one who) exalts Amun’s appearances”, was used as the main resting place for the sacred bark which was carried in procession during the great Theban feasts. Replacing Hatshepsut’s Red Chapel, the shrine of Thutmose III remained standing until Philip Arrhidaeus, finding it “ruined”, ordered it to be constructed anew. Today, Arrhidaeus’ own granite bark shrine remains in situ. The first task of this research was to look for the blocks of the Thutmosid bark shrine, which were scattered across the 25 hectare area of the Karnak temples and sometimes were reused in later monuments. They were photographed, documented and drawn. The photographic collections, excavation journals and reports of the earlier field directors of Karnak have been analyzed in order to find out the find spot and the history of these blocks’ discovery. Following this, the architectural study of the bark shrine could be made. The analysis of reconstituted decoration allowed the identification of some of Thutmose III’s monuments and provided new data on religious, cultic and political aspects of his reign. The key issue of this study is the proposal of a new date for the replacement of the Red Chapel by Utjes-khau for the king’s first sed-festival in year 30. According to this hypothesis, new chronological sequences are proposed for the building and decoration of Utjes-khau and the monuments surrounding it at the center of Karnak.
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Saint-Denis. L'espace et la mémoire du XIIème au début du XVIème siècle / Saint-Denis. Space and Memory from the 12th to the early 16th century

Berné, Damien 20 February 2016 (has links)
L'activité liturgique et commémorative dont l'abbatiale de Saint-Denis est le cadre a des effets sur sa configuration spatiale bien après l'achèvement de sa construction en 1281. L'adjonction de chapelles latérales au flanc nord de la nef, en 1320-1324, ou les créations et transferts d'autels recensés à la fin du Moyen Âge mettent en évidence le phénomène de pression liturgique qui s'exerce sur l'édifice en marge de ses fonctions principales, c'est-à-dire le culte de saint Denis et l'entretien de la mémoire royale. L’étude des chapellenies et services anniversaires fondés à ses autels entre 1108 et le début du XVIe siècle éclaire le réseau mémoriel qui se forme autour de l'abbaye au cours de cette période, mais aussi l'évolution de la politique des moines vis-à-vis des laïcs. À partir du deuxième quart du XIVe siècle, l'abbé et le chapitre cherchent à canaliser le flux dévotionnel des fondations, y compris royales, tandis que les prêtres de la collégiale Saint-Paul voisine et des paroisses de l'exemption dionysienne sont progressivement associés à leur desserte, formant avec les moines une même communauté. La lecture de la répartition des tâches au sein de l’abbatiale et de ses dépendances, qui vise à reconstituer une géographie de la mémoire à Saint-Denis, révèle l'existence d'espaces réservés et un contrôle strict de la destination des autels, notamment de ceux du chevet. Ainsi, la plupart des officiers claustraux de l'abbaye sont associés spécifiquement à l'un des autels à reliques des chapelles rayonnantes depuis, semble-t-il, l'abbatiat de Suger. Cette exclusivité d'usage ne semble pas repérable dans d'autres établissements comparables, apportant un nouvel exemple de l'unicité dionysienne. / The commemorative and liturgical functions of Saint-Denis influenced the abbey’s spatial configuration for centuries after construction of the core of the church ended in 1281. The addition of lateral chapels on the north side of the nave in 1320-1324, like the creation and movement of altars during the next two hundred years, resulted from the expansion of the abbey’s liturgical engagement beyond its primary responsibilities for the cult of Saint Denis and the commemoration of the kings of France. This study of the chaplaincies and anniversary services established between 1108 and the early sixteenth century casts light on the memory network that develops around the abbey during this period, but also the evolution of the abbey’s policies toward the laymen. From the second quarter of the 14th century onwards, the abbots and chapter try to control the foundations flow (including royal ones). Furthermore, the priests of the collegiate church of Saint-Paul located near the abbey as well as parishes enjoying Dyonisian immunity were gradually associated with services at the abbey’s chapels and thereby incorporated into the Dyonisian community. Focused on the services performed within the abbey church and the establishments immediately dependent on it, this study aims to reconstitute a geography of memory at Saint-Denis. It reveals that the services performed at the different altars were strictly controlled, particularly in the restricted area of the chevet. Therefore, apparently from the time of Abbot Suger, each claustral official of the abbey was generally associated with a specific altar in the radiating chapels. This exclusivity thus distinguished Saint-Denis from other similar establishments, providing yet another example of the uniqueness of the royal abbey.
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Musique et musiciens à la cour d’Henri IV (1589-1610) / Music and musicians at the court of Henry IV of France (1589-1610)

Robinson, Alexander 11 December 2015 (has links)
Le règne d’Henri IV est incontestablement l’un des plus importants de l’histoire de France, et les ouvrages qui ont été consacrés à ce monarque sont innombrables. De plus, la musique a également retenu un grand intérêt parmi les chercheurs, et des études précédentes ont apporté des éléments édifiants concernant plusieurs aspects de la vie musicale durant ce règne, notamment sur les compositeurs en contact avec sa cour (comme Pierre Guédron et Eustache Du Caurroy) et sur les genres les plus populaires à cette époque (les chansons, les airs de cours, et les ballets). Or, une étude historique de la musique à la cour d’Henri IV, comparable à celles qui ont été faites par Christelle Cazaux et Isabelle Handy pour les autres cours françaises du XVIe siècle, restait à faire. L’objet de cette thèse est donc de préciser la place de la musique lors de la célébration des événements politiques et l’identité des musiciens qui travaillaient à la cour d’Henri IV. Elle est présentée en trois parties principales. La première partie est consacrée à l’étude des aspects qui ont contribué au développement de la musique pendant ce règne, dont la place de cet art dans la formation aristocratique et les goûts musicaux personnels de la famille royale. La deuxième partie se concentre sur le fonctionnement des différents corps musicaux de la cour (la Chapelle, la Chambre et l’Écurie). Enfin, une dernière partie évalue le rôle tenu par la musique dans les événements de cour sous Henri IV, comme les mariages, les obsèques et les entrées royales, et elle intègre également un examen de la place de la musique dans les fêtes politiques et dans les entrées des grands personnages en France à cette époque. / The reign of Henry IV is undoubtedly one of the most important in the history of France, and countless works have been devoted to the study of this monarch. In addition, music from this period has also attracted the interest of scholars, and previous studies have shed light on several aspects of musical life during this reign, notably on the composers connected to Henry’s court (like Pierre Guédron and Eustache Du Caurroy) as well as on the most popular genres from this time (chansons, airs de cour and ballets). Nevertheless, a historical study of music at Henry IV’s court, comparable to those already completed by Christelle Cazaux and Isabelle Handy on the courts of other French monarchs during the sixteenth century, remained to be undertaken.The aim of this doctorate is thus to clarify both the place of music during the celebration of political events and the identity of musicians who worked at Henry IV’s court. It is divided into three main sections. The first focuses on aspects which contributed to the development of music during this reign, including the place of music within noble training and the personal musical inclinations of the royal family. The second concentrates on the function of the different musical groups at court (the Chapel, the Chamber and the Stables). Finally, the last section examines the role of music in court events under Henry IV, such as marriages, funeral ceremonies and royal entries, and this section also encompasses a discussion of music’s place in political events and in the entries of important dignitaries in France at this time.
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Från skiss till skiss : En studie av skissbegreppet och Henri Matisses Chapelle du rosaire

Sandberg, Erik January 2017 (has links)
The aim of this thesis is to bring together two different approaches on the concept of sketches in an attempt to broaden the understanding of what a sketch is and does. The first of these approaches is based on a notion of generative art presented by professor of art history and founder of Skissernas museum in Lund Ragnar Josephson (1891-1966). The second approach is situated in philosopher Marcia Sá Cavalcante Schubacks collection of phenomenological essays Att tänka i skisser: essäer om bildens filosofi & filosofins bilder (2011). By letting these two theories and Henri Matisse’s Chapel du rosaire and some of his sketches speak with each other my thesis establishes that the sketch is a non static motion towards shape.
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Inscrire la paix dans les espaces lointains. Histoire diplomatique d’un entre-deux-guerres : les négociations franco-britanniques de 1748 à 1756 / Inscribing Peace Overseas. Anglo-french negotiations during the inter-war years 1748-1756

Ternat, François 24 November 2009 (has links)
Guerres et paix ont jalonné le duel franco-britannique, une des trames essentielles des relations internationales au XVIIIe siècle. Or c’est ce même siècle des Lumières qui a célébré l’idée d’équilibre européen, d’équilibre des puissances, pour limiter les conflits et « préserver la paix ». Le présent travail se situe pendant la courte période de paix qui sépare deux conflits européens majeurs où s’affrontèrent la Grande-Bretagne et la France, la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748) et la guerre de Sept Ans (1756-1763). Il s’agit d’étudier, au milieu du siècle, les pratiques de la paix, utilisées ou révélées à l’occasion des négociations franco-anglaises sur les limites territoriales étendues aux espaces maritimes et coloniaux, et de s’interroger sur les représentations diplomatiques et les visions géostratégiques du monde qui guidèrent, à la cour de Versailles comme à celle de Saint-James, l’action politique des diplomates dans la sphère coloniale. / The Treaty of Aix-la-Chapelle which ended the War of Austrian Succession in 1748 threw into relief the linkage between the europeans and colonial issues. It returned the european claims in North America and in the West Indies to the statu quo ante bellum settled by the Treaty of Utrecht of 1713. A boundary commission was established to study the claims, to determine what areas were considered as belonging to the British or to the French Crowns, and to define clear boundaries separating the colonial dominions. Not solely episode of the Anglo-French rivalry, these inter-war years took place in the middle of the Age of Enlightenment, which celebrated the idea of balance of powers. Despite their failure, these negotiations could be envisaged as attempts to regulate colonial and maritime disputes by international agreements and as experiences by both Courts of a far diplomacy.
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La chapelle du Saint-Esprit de Rue, Picardie : étude historique, architecturale et iconographique d'un monument de la fin du Moyen Âge

Labrecque, Claire 13 April 2018 (has links)
Notre thèse de doctorat porte sur la chapelle de pèlerinage du Saint-Esprit de Rue (14e-16e siècle), en Picardie. Notre principal objectif fut d'étudier cette chapelle sous tous les angles afin de réaliser une monographie complète de ce monument du gothique flamboyant. Nous avons reconstitué l'ensemble architectural d' origine, soit l'ancienne église Saint-Wulphy (11e -16e siècle) et ses annexes, incluant la chapelle du Saint-Esprit, et présenté une relecture de la chapelle du Saint-Esprit et de ses rapports à l 'ensemble architectural. Par l'application d'un procédé d'analyse basé sur l'étude des moulurations des nervures des voûtes et des cadres des ouvertures (fenêtres, bases des portes et portails), nous avons pu préciser de manière scientifique la datation de chacune des parties du construit et corriger les datations qui furent proposées depuis le 19e siècle. L'étude des éléments de décor nous a permis de soulever les grandes problématiques de l'art de la fin du Moyen Âge qui ont trait à la définition des styles et du partage des tâches, mais aussi à l'utilisation de l'architecture à des fins de propagande (expression du pouvoir); nous présentons la chapelle sous un nouvel angle, en questionnant les motivations des intervenants qui fut impliqués dans son financement, dont le roi Louis XI. Nous avons aussi cru essentiel de recontextualiser ce monument d'une part dans son univers architectural en dégageant les affinités de la chapelle du Saint-Esprit avec d'autres monuments de Picardie et d'autres régions, mais aussi ses caractéristiques distinctives. D'autre part, nous avons reconxtualisé la chapelle du Saint-Esprit dans son univers socioéconomique, politique et religieux, à la lumière des plus récentes recherches dans le domaine. Nous avons opté pour une nouvelle méthode d'analyse de la chapelle du Saint-Esprit de Rue qui met en avant-plan sa fonction première, soit d'être un lieu de pèlerinage, et qui rattache tous les aspects du construit dans l'optique de ce pèlerinage. Nous proposons un nouveau procédé pour l'étude de l'organisation spatiale des lieux et de la typologie fonctionnelle du construit. La chapelle du Saint-Esprit est dotée d'une trésorerie remarquable et nous avons voulu démontrer que dans ses principes, sa fonctionnalité et ses rapports aux autres éléments architecturaux, elle s'inscrit complètement dans l'esprit de l'architecture civile de la Renaissance.
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L'oeuvre latine attribuée à Jacotin dans les sources des XVe et XVIe siècles : transcription critique et analyse

Nicolas, Patrice 05 1900 (has links)
La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (http://www.bib.umontreal.ca/MU). / Qui était "Jacotin"? Quels sont encore les mystères de sa biographie? Quelle a été sa contribution au panorama musical de la Renaissance? Et pourquoi le connaît-on si mal, lui dont l’oeuvre – dans son ensemble stylisée et élégante – semble avoir connu de son temps un succès considérable? À l’heure actuelle, l’oeuvre attribuée à "Jacotin" est pratiquement tombée dans l’oubli et l’identité du ou des compositeurs à qui nous la devons fait toujours l’objet de spéculations parmi les spécialistes. Ainsi, ces compositions n’ont jamais retenu toute l’attention qu’elles méritent. Les chansons n’ont été éditées en notation moderne qu’en 2004 ; l’oeuvre latine, elle, n’a pas encore fait l’objet d’une édition critique, ni d’une étude. Plus généralement, l’oeuvre attribuée à "Jacotin" n’a pas été étudiée intégralement. Pourtant, celle-ci aurait beaucoup à nous apprendre des différences et interactions stylistiques entre les Pays-Bas, la France et l’Italie aux XVe et XVIe siècles, puisque les candidats au titre de compositeur(s) potentiel(s) furent actifs tant à Paris et Anvers qu’à Naples, Ferrare, Rome et Milan. L’œuvre latine attribuée à "Jacotin" témoigne en outre des différentes activités et services de son ou ses auteurs, certains motets (notamment Beati omnes qui timent Dominum, Interveniat pro rege nostro et Michael archangele) s’inscrivant possiblement dans le cadre de cérémonies qui prirent place à la cour royale d’Angleterre sous le règne d’Henry VIII (1491-1547, reg. 1509-1547), ainsi qu’à celle de France sous ceux de Louis XII (1462-1515, reg. 1498-1515) et François Ier (1494-1547, reg. 1515-1547). Les motets de "Jacotin" constituent donc des maillons essentiels dans l’histoire du genre, tant en France que, plus généralement, en Europe. Cette thèse tente dans un premier temps d’élucider le problème identitaire qui affecte "Jacotin" depuis plus de deux siècles. Ainsi, la première partie est consacrée à la prosopographie des chantres de la Renaissance clairement identifiés sous ce diminutif. De concert avec l’examen des sources musicales et l’étude de leurs schémas de diffusion, l’analyse des oeuvres elles-mêmes permet ensuite leur attribution à quatre musiciens bien distincts, à savoir : Jacques de Nieuport (v. 1435-v. 1475), Jacques Frontin (v. 1450/55-?1519), Jacques Godebrye (v. 1460-1529), et Jacques Lebel (v. 1494-v. 1556). Dans un second temps, cette thèse propose pour la première fois une transcription critique de l’oeuvre latine de "Jacotin", transcription qui vient compléter l’édition critique de ses chansons publiée par Frank Dobbins en 2004. Ainsi, l’oeuvre complète attribuée à "Jacotin" est enfin disponible en notation moderne, pour les chercheurs comme pour les interprètes. / Who was "Jacotin"? What mysteries of his biography remain? What was his contribution to the musical panorama of the sixteenth century? And why do we know so little about a figure (or figures) whose work – for the most part stylish and elegant – seem to have encountered considerable success in his time? At present, the oeuvre attributed to "Jacotin" is almost completely forgotten and the identity of the composer(s) to whom we owe it is still the subject of speculations among scholars. Thus, these compositions have never received the attention they deserve. The chansons were not edited in modern notation until 2004 ; the Latin works have not yet been the subject of a critical edition, nor of a study. More generally, the compositions attributed to "Jacotin" have not been exhaustively studied. Yet, they have much to teach us about the stylistic differences and interactions between France, the Netherlands and Italy during the fifteenth and sixteenth centuries, as the potential candidates for the title of composer(s) were employed in Paris, Antwerp, Naples, Ferrara, Rome and Milan. The Latin works ascribed to "Jacotin" also reflect their author(s) numerous activities and services, as some motets (Beati omnes qui timent Dominum, Interveniat pro rege nostro and Michael Archangele, notably) were possibly part of ceremonies that took place at the royal court of England under the reign of Henry VIII (1491-1547, r. 1509-1547), as well as that of France under the reigns of Louis XII (1462-1515, r. 1498-1515) and François I (1494-1547, r. 1515-1547). The motets of "Jacotin" constitute therefore essential links in the history of the genre, both in France and, more generally, in Europe. This study attempts first to solve the identity problem that has been affecting "Jacotin" for over two centuries. Thus, the first part is devoted to the prosopography of Renaissance singers clearly identified under this nickname. In conjunction with the examination of the musical sources and the study of their patterns of diffusion, the analysis of the Latin works then allows their attribution to four different authors, namely: Jacques de Nieuport (c. 1435-c. 1475), Jacques Frontin (c. 1450/55-?1519), Jacques Godebrye (c. 1460-1529), and Jacques Lebel (c. 1494-c. 1556). In a second step, this study proposes for the first time a critical edition of the Latin works attributed to "Jacotin", which complete the critical edition of his chansons published by Frank Dobbins in 2004. As a result, the complete work preserved under this nickname is finally available in modern notation, for both performers and scholars.
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Le lys et la cocarde : la construction d'une dynastie nationale sous la monarchie de juillet (1830-1848) / Fleur-de-lis and Cockade : building a national dynasty during the July Monarchy (1830-1848)

Franconie, Grégoire 05 December 2015 (has links)
Après la révolution de 1830, tandis que la légitimité de Louis-Philippe, roi des Français, est contestée par les légitimistes et par les républicains, l'enjeu dynastique est - pour les Orléans - d'articuler la royauté héréditaire au principe de la souveraineté nationale, et d construire pour cette combinaison politique de nouveaux modes d'adhésion. L'enquête sur l'usage politique des baptêmes, mariages et funérailles dans la famille royale met au jour les stratégies discursives et figuratives, les supports médiatiques et la réception des imaginaires et des performances dynastiques. Les représentations des Orléans, comme dynastie fille de saint Louis et de 1789, loin d'être une curiosité anachronique au siècle du progrès, sont le résultat d'un renouvellement et d'une redéfinition des pratiques du passé, interaction entre les intentions des princes et les attentes prescriptives de la nation. Objet d'histoire totale (étudié sous l'angle de l'histoire politique, diplomatique, religieuse et artistique), la fabrique culturelle de la royauté orléaniste, expérimentée pendant la courte période de la monarchie de Juillet, apparaît comme un moment de la culture politique à l'âge romantique. / After the Revolution of 1830, while the legitimacy of Louis-Philippe, King of the French, has been disputed by the Legitimists and by the Republicans, the Orléans family has to combine hereditary monarchy and national sovereignty, and build for this dynastic pattern new ways of popular approval.The political use of royal baptisms, weddings and funerals reveals the discursive and representational strategies, the media support and the reception of the dynastic performances. The representations of the House of Orléans as the heir of saint Louis and of 1789, far from being an anachronistic curiosity in the century of progress, are the results of renewed and redefined past practices, which are interactions between dynastic purposes and prescriptive expectations of the Nation. As a political, diplomatic, religious and artistic historic abject, the cultural building of the Orleanist monarchy, which have been experienced du ring the short period of the July Monarchy, appears as a moment of political culture in the romantic age.

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