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La représentation de l'Indien dans la cinématographie brésilienne : de la vision colonialiste au perspectivisme amérindien / The representation of the Indian in Brazilian cinematography : from colonialist vision to Amerindian perspectivism

Espinosa, Joanna 25 October 2014 (has links)
Afin d’appréhender la construction diachronique de l’image des Indiens dans la cinématographique brésilienne, au fil des années et des courants, il est nécessaire dans un premier temps de revenir à la période des conquêtes, dans le but de sonder les premiers fondements de l’idéologie nationale. Les premières images construisent un amalgame historico-mythique du « bon sauvage » et provoquent peur et fascination face à des pratiques célébrées – tel l’homme en harmonie avec la nature – ou au contraire méconnues et à l’opposé de nos mœurs – tels l’anthropophagie rituelle et le cannibalisme. Ces premières images fondées par le Vieux Continent vont figer les imaginaires et générer les bases d’une image exotique dont il va être difficile de se détacher. Au fil des siècles, le Brésil, pays métissé où subsistent les traditions des européens, auxquelles viennent se greffer les pratiques indigènes et les mœurs africaines, va être en proie à de fortes dissensions entre régionalisme et nationalisme. Cette recherche va tenter de reconstruire le regard porté sur cette communauté et d’en comprendre les mécanismes de rejet et d’identification encore très actuels, à partir des images produites au cours du XVIe siècle et dans les siècles subséquents, avec l’avènement de la photographie, puis de la production cinématographique et audiovisuelle qui relancèrent un soudain et vif intérêt pour (et par) les communautés indigènes. Afin d’aller plus loin dans l’entendement de la métaphysique amérindienne, Eduardo Viveiros de Castro préconise une transposition conceptuelle où la pensée amérindienne se substitue à la pensée dominante. Ce décentrement anthropologique met sur le même pied d’égalité les deux paradigmes, et permet de porter un autre regard sur cette construction historique. A partir de ce nouveau corollaire, nous allons tenter de rétablir l’équilibre entre les différents points de vue et de soulever les avancées ou défaillances de la représentation de l’image des Indiens de nos jours. / In order to comprehend the diachronic construction of the image of Indians in Brazilian cinematography throughout the years and trends, it is necessary, firstly, to return to the period of conquests, in order to survey the early foundations of national ideology. The first images construct a historical-mythical amalgam of the “noble savage” and provoke fear and fascination before celebrated practices – such as man’s harmony with nature – or, to the contrary, obscure pratices as well as those opposed to our customs – such as ritual anthropophagy and cannibalism. These first images founded by the Old Continent fix imaginaries and generate the bases of an exotic image that will become difficult to resist. Over the centuries, Brazil, a mixed country where European traditions subsist on and are grafted by indigenous practices and African customs, has been beset by strong disagreements between regionalism and nationalism. This research attempts to reconstruct the gaze cast upon this community and to understand the mechanisms of rejection and identification that still exist today using images produced during the sixteenth century and subsequent centuries with the advent of photography, and then of cinematographic and audiovisual production, which revived a sudden and keen interest for (and of) indigenous communities. To go further in the comprehension of Amerindian metaphysics, Eduardo Viveiros de Castro advocates a conceptual transposition where Amerindian thought replaces dominant thought. This anthropological off-centering places both paradigms on an equal footing and permits another view of this historical construction. Taking this new corollary as a point of departure, we attempt to restore a balance between the different points of view and to point out the progresses or failures of the representation of the image of Indians today.
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Habiter la ville, faire territoire ˸ une prise de position du cinéma brésilien (2005-2017)

Tomaz Zan, Vitor 24 May 2019 (has links)
À travers l'analyse d'une vingtaine de documentaires et fictions parmi les plus inventifs ayant été réalisés au Brésil entre 2005 et 2017, nous formulons l'hypothèse que les enjeux du territoire urbain sont un élément structurant de cette cinématographie nationale. Les questions relevant de l'habiter y apparaissent effectivement comme le point de convergence entre engagement social et création esthétique. En considérant des problématiques spatiales dans leur dimension politique, la notion de territoire participe à l'élaboration d'un prisme analytique forgé à partir des spécificités cinématographiques des œuvres. Celles-ci nous permettent de distinguer différentes tendances du cinéma brésilien contemporain, sans pour autant effacer la particularité stylistique de chacun des cinéastes abordés. / This study of 20 of the most inventive Brazilian fiction and documentary films produced between 2005 and 2017 reveals how they share central concerns related to the urban environment. The act of inhabiting becomes a point of convergence between social activism and artistic ambition in these films. The notion of territory, which adds a political dimension to the conception of space, is key to this analysis of recent Brazilian cinema, which seeks to identify trends in the works examined without ignoring the filmmakers’ individual styles.
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"Ne m'intéresse que ce qui n'est pas à moi" : une approche esthétique de la reprise d'archives dans deux films d'histoire au Brésil pendant la dictature / "I am only interested in what's not mine" : an aesthetic investigation on two Brazilian compilation films / "Só me interessa o que não é meu" : um estudo da montagem de materiais de arquivo em dois filmes brasileiros do período da ditadura militar

Castro, Isabel 19 May 2018 (has links)
Dans le but d'évaluer la portée historiographique de ce choix de montage qui consiste à faire œuvre cinématographique à partir d'images déjà existantes, cette thèse développe une étude de deux films de réemploi réalisés au Brésil dans le début des années 1970 : História do Brasil (Histoire du Brésil, Glauber Rocha et Marcos Medeiros, 1974) et Triste Trópico (Triste Tropique, Arthur Omar, 1974). Œuvres uniques dans la filmographie de cinéastes importants, ces films, réalisés uniquement à partir du recyclage de matériaux divers, partagent en plus de leur méthode atypique de réalisation, un intérêt central pour la compréhension de l'histoire du Brésil. Dans leur travail avec les images préexistantes, História do Brasil et Triste Trópico actualisent des questions qui traversent non seulement l'esthétique cinématographique, mais plus généralement le champ de la création culturelle brésilienne des années 60-70, période politiquement marquée au Brésil par une dictature militaire (1964-1985). À partir d'une analyse esthétique du montage, nous nous interrogeons sur la façon selon laquelle ces films s'approprient l'histoire et construisent à l'aide des procédés mêmes de montage un regard sur la société brésilienne du temps présent, celui de leur réalisation. À partir de quels matériaux et de quelles stratégies discursives développent-ils une pensée historique ? Un troisième film, postérieur, Tudo é Brasil (Rogério Sganzerla, 1998), est ponctuellement convoqué dans la première partie de la thèse, afin de montrer combien certains choix politiques et esthétiques de ces films de réemploi de 1974 signalent une position générationnelle, partagée par Sganzerla, qui se prolonge dans le temps. / This thesis develops a study of two compilation films made in Brazil in the early 1970s: História do Brasil (History of Brazil, Glauber Rocha and Marcos Medeiros, 1974) and Triste Trópico (Sad Tropic, Arthur Omar, 1974). Unique works in the filmography of important filmmakers, these films, made from the appropriation of various materials, share in addition to their atypical method of filmmaking, a central interest for the understanding of the history of Brazil. They radically exploit the power of rewriting what already exists to build a new work of historical content. In their work with pre-existing images História do Brasil and Triste Trópico address issues that concern not only the cinema, but the field of Brazilian cultural creation of the 60s and 70s, period politically marked in Brazil by the military dictatorship (1964-1985). Based mostly on an aesthetic analysis of the film's montages, we question the way in which they "write" history and offer, in their very editing processes, a perspective at Brazilian society. From what materials and discursive strategies do these films develop their historical thoughts? The thesis aims to contribute to the establishment of a range of film recycling practices and theoretical questions about the presence of archival footage in cinema, as well as about the relationship between cinema and historical narrative. / Esta tese desenvolve um estudo sobre dois filmes de reemprego brasileiros realizados no início dos anos 1970: História do Brasil (Glauber Rocha e Marcos Medeiros, 1974) e Triste Trópico (Arthur Omar, 1974), com o objetivo de avaliar o alcance historiográfico da escolha estética e política do reemprego de imagens já existentes como método de realização. Obras singulares na filmografia de artistas importantes, esses filmes, realizados fundamentalmente a partir da retomada de materiais diversos, compartilham, além de seu raro método de realização, um interesse central pela compreensão da história do Brasil. Trata-se de filmes que exploram radicalmente a potência de re-criação e re-escritura (ou releitura) do que já existe para a construção de uma obra nova, com intenções históricas. Através da montagem de materiais do passado, História do Brasil e Triste Trópico atualizam questões que atravessam não somente o cinema, mas o campo da criação cultural brasileira dos anos 60-70, período marcado politicamente pela vigência da ditadura militar no Brasil (1964-1985). A partir de uma análise estética, o objetivo desta tese é pensar como os filmes elaboram suas narrativas de caráter histórico e constroem, através dos próprios procedimentos da montagem, um olhar sobre a sociedade brasileira do tempo presente de então, o início dos anos 1970. A partir de quais materiais e estratégias discursivas eles elaboram um pensamento sobre o Brasil e a história? Um terceiro filme, posterior, Tudo é Brasil (Rogério Sganzerla, 1998), é pontualmente convocado na primeira parte da tese, a fim de mostrar o quanto determinadas escolhas políticas e estéticas destes filmes de reemprego de 1974 apontam para uma postura geracional, compartilhada por Sganzerla, que se prolonga no tempo.
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Casa e vizinhança ˸ modos de engajamento. Cinema brasileiro contemporâneo e práticas moradoras / Home and neighborhood ˸ ways of engagement. Brazilian Contemporary Cinema and Dweller Practices / Maison et voisinage ˸ manières d'engagement. Cinéma brésilien contemporain et pratiques d’habitation

Lima, Erico Oliveira de Araujo 28 February 2019 (has links)
Cette recherche se concentre sur des films brésiliens contemporains dont l’élaboration formelle est fortement impliquée dans les territoires filmés. Le cinéma devient l’une des multiples facettes du geste d’habiter, de même que l'image se fait l’une d’entre autres pratiques d’habitation. Sous ce prisme, différentes composantes de l’acte d’habiter peuvent avoir affaire au cinéma, que ce soit dans des œuvres qui soulignent un rapport étroit entre l’image et le geste d’habiter dans le présent, ou bien dans la recherche de formes de partage avec les habitants filmés, ou encore dans la tentative d'élaborer des stratégies imaginatives capables de rendre à la vie quotidienne une puissance esthétique et politique particulière. Maison et voisinage donnent lieu, dans chacun des films, à des manières particulières d’engagement dans le présent et dans le territoire. Par le biais d’une opération d’écoute, la démarche de la recherche consiste à rendre compte de la manière dont les films plient ces mots, qui désignent initialement, des espaces, des lieux, vers une perspective qui engendre des formes : formes de faire du cinéma et de fabriquer le geste d’habiter, les unes indissociablement liées aux autres. Les œuvres qui nous mobilisent sont les suivantes : Casa da Vovó (2008), de Victor de Melo ; Ficar me trouxe até aqui (2016), de Renata Cavalcante ; Ela volta na quinta (2014) et Quintal (2015), d'André Novais Oliveira ; Europa (2011), Mauro em Caiena (2012) et A Festa e os Cães (2015), de Leonardo Mouramateus ; Na missão, com Kadu (2016), de Pedro Maia de Brito, Aiano Bemfica, Kadu Freitas ; A vizinhança do tigre (2014), d'Affonso Uchoa ; A cidade é uma só? (2011) et Branco sai preto fica (2014), d'Adirley Queirós. / This research is made accompanied by contemporary brazilian films that elaborate in their forms an expressive implication with the territories they film. Cinema becomes an act co-engineered with countless other tasks involved in the elaboration of dwelling: image is a dweller practice that articulates itself to other dweller practices. To dwell is, this way, a gesture that may concern to cinema following distinct procedures, whether in works that bring out a more direct relation between image and the dweller action in the present, or in the research of forms of sharing between dwelling and filmed subjectivities, or even in the effort to outline imaginative strategies that speculate about dwelling and are capable of returning to daily life a potent energy, of an aesthetic and political matrix. Home and Neighborhood generate, as such, in each film, distinct ways of engaging with present and territory. By means of an operation of listening, the research task situates itself into perceiving how the films flexibilize those words, that imply at first, spaces, places, in direction to perspectives that contrive modes: of making cinema and of making dwelling, together and indissociable. The works are the following: Casa da Vovó (2008), by Victor de Melo; Ficar me trouxe até aqui (2016), by Renata Cavalcante; Ela volta na quinta (2014) and Quintal (2015), by André Novais Oliveira; Europa (2011), Mauro em Caiena (2012) and A Festa e os Cães (2015), by Leonardo Mouramateus; A vizinhança do tigre (2014), by Affonso Uchoa; Na missão, com Kadu (2016), by Pedro Maia de Brito, Aiano Bemfica, Kadu Freitas; A cidade é uma só? (2011) and Branco sai preto fica (2014), by Adirley Queirós. / Esta pesquisa se faz na companhia de filmes brasileiros contemporâneos que elaboram suas formas a partir de uma implicação expressiva com os territórios filmados. O cinema se torna ato coengendrado a inúmeras outras tarefas envolvidas na elaboração do morar: a imagem é prática moradora que se articula a outras práticas moradoras. O morar é um gesto que pode concernir ao cinema, segundo distintos procedimentos, seja em trabalhos que salientam uma relação mais direta entre a imagem e a ação moradora no presente, seja na pesquisa de formas de compartilhamento com os sujeitos moradores e filmados, seja ainda no empenho em traçar estratégias imaginativas que especulam sobre o morar e são capazes de devolver à vida cotidiana uma potente energia, de matriz estética e política. Casa e vizinhança geram, a cada filme, distintas maneiras de se engajar no presente e no território. Por meio de uma operação de escuta, a empreitada da pesquisa se situa em perceber como os filmes flexionam essas palavras, que designam, inicialmente, espaços, lugares, em direção a perspectivas que engendram modos: de fazer cinema e de fazer morada, juntos e indissociáveis. As obras que nos fazem companhia são as seguintes: Casa da Vovó (2008), de Victor de Melo; Ficar me trouxe até aqui (2016), de Renata Cavalcante; Ela volta na quinta (2014) e Quintal (2015), de André Novais Oliveira; Europa (2011), Mauro em Caiena (2012) e A Festa e os Cães (2015), de Leonardo Mouramateus; A vizinhança do tigre (2014), de Affonso Uchoa; Na missão, com Kadu (2016), de Pedro Maia de Brito, Aiano Bemfica, Kadu Freitas; A cidade é uma só? (2011) e Branco sai preto fica (2014), de Adirley Queirós.
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Archaïsmes et modernité : les contradictions des modèles féminins et masculins dans le cinéma brésilien de la dictature. Un regard sur les films d'Ana Carolina et Arnaldo Jabor / Archaism and Modernity : contradictions in male and female types in Brazilian cinema during dictatorship. A look into the films by Ana Carolina and Arnaldo Jabor / Arcaísmos e modernidade : as contradições dos modelos femininos e masculinos no cinema brasileiro da ditadura. Um olhar sobre os filmes de Ana Carolina e Arnaldo Jabor

Silva, Alberto da 25 November 2010 (has links)
Entre les années 1960 et 1980, les sociétés occidentales sont bouleversées par les revendications de groupes historiquement opprimés, qui remettent en cause la domination patriarcale. Au Brésil, ces revendications se heurtent à une dictature militaire instaurée en 1964 et légitimée par les valeurs conservatrices « Dieu/patrie/famille ». Dans ce travail, nous proposons d'analyser comment ces remises en cause et ces transformations politiques, sociales et économiques influencent et définissent les représentations des identités et des rapports de sexe dans le cinéma brésilien de cette période. Pour y parvenir, nous avons retenu le travail d'un réalisateur, Arnaldo Jabor, et d'une réalisatrice, Ana Carolina. Leur filmographie, qui couvre les trois décennies envisagées, offre en effet un matériel très important pour comprendre la représentation cinématographique du masculin et du féminin, dans un pays qui, tout au long de cette période, ne cesse de se confronter aux contradictions entre modernité et archaïsme. / Between the years 1960 and 1980, the western societies were disrupted by protest movements of historically oppressed groups questioning patriarchal domination. In Brazil, those demands came up against the military dictatorship established in 1964 and legitimated by the "God, homeland, family" conservative values. The aim of this research is to analyse how calling into question and transforming these social, economic and political issues acted upon and helped define identity representations and gender relationships in the Brazilian cinema of the time. To achieve this, we chose the works of a male filmdirector, Arnaldo Jabor, and of a female one, Ana Carolina. Their filmographies span the three decades under study, and present an extensive material, thus allowing us to understand the cinematographic images of masculinity and feminity in a country which kept confronting with the contradictions between modernity and archaism during the period under scrutiny. / Entre os anos 60 e 80, as sociedades ocidentais foram invadidas pelasreivindicações dos grupos historicamente oprimidos que puseram em causa adominação patriarcal. No Brasil, essas reivindicações chocaram-se com aditadura militar instaurada em 1964 e legitimada pelos valores conservadores“Deus/pátria/família”. Neste trabalho, propomos uma análise da maneira comoessas contestações e transformações políticas, sociais e econômicasinfluenciaram e definiram as representações das identidades e relações de sexono cinema brasileiro da época. Com esse objetivo, nos detivemos sobre otrabalho de um diretor, Arnaldo Jabor, e de uma diretora, Ana Carolina. Essasfilmografias abrangem as três décadas consideradas e oferecem, na verdade, ummaterial muito importante para compreendermos a representação cinematográficado masculino e do feminino em um país que, durante todo o período estudado, ésempre confrontado com as contradições entre modernidade e arcaísmo.
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L’allégorie nationale à l’épreuve du cinéma : le cas d’Iracema

Houle, Jean-Sébastien 03 1900 (has links)
Cette étude s’inscrit dans un questionnement entourant les notions d’identité nationale et de construction allégorique. Elle s’inscrit également dans une problématique touchant les questions de la matérialité de la littérature et du cinéma. Dans la première partie de cette recherche, nous allons d’abord définir les notions d’allégorie et d’allégorie nationale. Par la suite, à partir de l’histoire d’Iracema, nous allons questionner deux œuvres qui travaillent la rencontre entre une autochtone et un blanc de manière distincte. La première œuvre est Iracema : lenda do Ceará de José de Alencar, un écrivain connu du XIXe siècle au Brésil. Véritable allégorie nationale de fondation, cette œuvre cherche à unir allégoriquement les différences sociales pour fonder une identité qui serait brésilienne. Le film Iracema : uma transa amazônica reprend cette histoire de construction nationale dans un contexte de dictature et montre ses contradictions et ses limites. En mettant l’accent sur les travailleurs et les marginalisés de l’imaginaire national, le film altère la sensibilité visuelle des spectateurs. Puisque l'oeuvre de Bodansky et Senna se situe à la limite entre le documentaire et la fiction, nous avons posé notre regard sur les résistances qu’offrent des images documentaires à l’interprétation allégorique de la nation. / This research explores the notions of national identity and of the rhetorical figure of the allegory. It also questions the materiality and the specificity of literature and cinema. In the first part of this research, we will define the notion of allegory and the concept of national allegory. In the second part, inspired by the story of Iracema, we will analyze two specific works that narrate singularly the encounter between a native and a white man. The first work, Iracema : lenda do Ceará (1865) is by José de Alencar, a well-known mid-nineteenth century Brazilian author. In this novel, the author tries to construct a Brazilian identity by allegorically and fictionally binding together social differences. The second work, Iracema : uma transa amazônica (1974) by Orlando Senna and Jorge Bodansky is a contemporary version of the story, depicting the limits and contradiction of the concept of national identity. Filmed during the dictatorship, this film displays the people who are excluded and marginalized from the project of Brazilian identity. With Bodansky and Senna’s work positioned in an ambiguous position between documentary and fiction, we will question the resistance exhibited by documentary images to the allegorical construction of the nation.
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Cinema Novo et conscientisation / Cinema Novo e conscientização

Ficamos, Bertrand 22 November 2007 (has links)
Les objectifs de cette thèse sont de mettre à jour, d\'analyser et de critiquer la conception du cinéma révolutionnaire qui a été portée par le Cinema Novo et s\'est fondée sur le concept de « conscientisation » tel qu\'il a été formulé par les sciences sociales brésiliennes dans les années cinquante. Le Cinema Novo, que nous définirons comme un groupe de cinéastes, soutient une production suivie dans le Brésil des années soixante et se présente comme un cinéma humaniste, ayant pour but la prise de conscience par la population brésilienne des mécanismes sociaux, culturels, économiques et politiques qui expliquent le sous-développement, afin qu\'elle se révolte et fasse la révolution. Glauber Rocha fut la figure de proue de ce cinéma qui ne se résume pas à lui et qui a beaucoup évolué au cours de ses dix ans d\'existence. Nous le verrons en étudiant, entre autres : Sécheresse (Vidas secas) de Nelson Pereira dos Santos, Les Fusils (Os Fuzis) de Ruy Guerra, Le Dieu noir et le diable blond (Deus e o diabo na terra do sol), Terre en transe (Terra em transe) et Antonio-das-Mortes (O Dragão da maldade contra o santo guerreiro) de Glauber Rocha. Notre approche s\'insère dans le champ cinéma-histoire et applique à un nouvel objet d\'étude les méthodes développées sur d\'autres sujets par Michel Marie, Jean-Pierre Esquenazi ou encore Jean-Pierre Bertin-Maghit. Nous verrons ici comment, assimilant cinéma d\'auteur et cinéma révolutionnaire, le Cinema Novo a évité les schémas classiques et manipulateurs d\'un cinéma de propagande sans pour autant établir avec le grand public une relation suivie et devenir ce cinéma populaire de conscientisation idéalisé à ses débuts. / A tese apresentada pretende revelar, analisar e criticar a concepção do cinema revolucionário defendida pelo Cinema Novo fundada no conceito de conscientização formulada pelas ciências sociais brasileiras nos anos cinqüenta. O Cinema Novo, definido aqui como um grupo de cineastas, produz um volume conseqüente de filmes durante os anos sessenta. Ele se apresenta como um cinema humanista que tem por objetivo provocar a compreensão, pela população brasileira, dos mecanismos sociais, culturais, políticos e econômicos que explicam o subdesenvolvimento, para que esta se revolte e faça a revolução. Glauber Rocha foi o líder incontestável deste cinema que no entanto não se restringe a ele e que muito evoluiu durante seus dez anos de existência como veremos estudando entre outros : Vidas secas de Nelson Pereira dos Santos, Os Fuzis de Ruy Guerra, Deus e o diabo na terra do sol, Terra em transe e O Dragão da maldade contra o santo guerreiro de Glauber Rocha. Nossa perspectiva se insere no campo de estudo das relações entre cinema e história e aplica a um novo objeto métodos anteriormente desenvolvidos por Michel Marie, Jean-Pierre Esquenazi e Jean-Pierre Bertin-Maghit. Nós veremos como, a partir da assimilação entre cinema de autor e cinema revolucionário, o Cinema Novo conseguiu evitar os esquemas clássicos do cinema de propaganda sem no entanto estabelecer com o público uma relação estável, nem se tornar esse cinema popular de conscientização idealizado no início dos anos sessenta.

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