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References to Trumpet Music in the Battle Chansons of Clement Janequin

South, James, 1957- 05 1900 (has links)
This paper is an examination of the battle chansons of Clement Janequin for references to Renaissance trumpet music. The following issues are addressed: dating the early use of the clarino register; the history and evolution of the courtly trumpet ensemble; and the transition from the shorter trumpet of the Middle Ages to the longer instrument of the middle Renaissance and Baroque eras. Because the earliest Janequin battle chanson predates all known written trumpet sources by over fifty years, musical evidence gleaned from these battle chansons can help to establish the existence and character of trumpet performance practices in the first third of the sixteenth century. The first chapter summarizes all of the known primary sources of information on Renaissance trumpet performance, and identifies important issues worthy of further investigation. The second chapter examines trumpet music and trumpet style in the Renaissance, including trumpet ensemble performance, military trumpet calls, and the imitation of trumpet style in purely vocal music, and contains eight musical examples. The third chapter discusses the battle chansons of Janequin and their influence on other sixteenth-century works. Chapter £our analyzes the battle works of Janequin for allusions to trumpet music and includes eleven musical examples. The fifth and concluding chapter places the musical allusions into the context of trumpet history. The musical references pointed out in these chansons provide the first musical evidence that trumpeters in the early sixteenth century were performing in the clarino register. Clear references to unequal articulation, military calls, characteristic: trumpet rhythms, and to the music of the courtly trumpet ensemble are demonstrated. The chansons also provide evidence of the simultaneous use of trumpets in at least two different keys, probably for two different styles of playing.
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De l’anthropos : se savoir humain, entre foi et savoir

Bihan, Alain Christophe 07 1900 (has links)
Cotutelle de thèse réalisée en littérature comparée (option épistémologie) avec l'Université de Montréal sous la direction de Terry Cochran et en philosophie avec Paris X (Nanterre) sous la direction d'Alain Milon. / Le phénomène de laïcisation, qui, dans nos sociétés occidentales, cherche à s’affranchir du sacré, a contribué à l’émergence d’une figuration de l’humain au centre de l’univers. Malgré ce progrès, perdurent aujourd’hui, sur le terrain même de la laïcité, des traces du sacré qui induisent des tensions entre foi et savoir. Deux universaux, qui légitimement s’attirent et se repoussent, interrogent plus fondamentalement l’humain, allant jusqu’à remettre en question l’élaboration ontologique dont il a fait l’objet. Un constat qui pose le diagnostic de sa propre fin. En effet, la question de l’anthropos persiste malgré tout à s’articuler à l’intérieur de la tradition de la religion. Si la modernité, notamment amorcée par l’anthropologie kantienne, pose les premières tentatives d’une émancipation du sacré en prônant l’autonomie de la raison, il reste que l’idéal de cet humain, dit laïc, ne renonce pas vraiment au monde de Dieu. Et, pour cause, il se représente toujours sur le terrain de la laïcité en contraste avec l’humain religieux. Cherchant à dépasser les résistances relatives au monde de Dieu, je propose de faire émerger et de se représenter, au travers d’une expérience de la pensée, l’humain laïc par-delà le geste interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je remonte donc aux premières traces de l’humain qui persistent dans ses testaments, ses métarécits, avant tout humains. Des testaments qu’on pourrait croire oubliés, mais non perdus. Je remonte comme un archéologue de la langue au moment des premières nominations dans l’écriture qui surgissent de la Genèse. À ces Écritures qui, en définitive, viennent aussi rappeler que le syndrome de Babel plonge toujours l’humain dans sa propre dissémination, celle de son nom propre. Surgit la nécessité de se traduire comme une oeuvre, à nouveau, dans sa propre langue, pour survivre. Se traduire, pour « se savoir » humain, plutôt pour « se savoir anthropos ». Pour en comprendre la tâche, j’ai convoqué trois anciens : Paul de Tarse, Sénèque et Clément d’Alexandrie. J’ai scruté et croisé les mises en scène des nominations de l’humain à partir des occurrences du mot « anthropos » et « homo » dans l’écriture en écartant le plus possible le prisme interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je me suis inspiré d’un dispositif interprétatif stoïcien à partir d’Épictète pour faire surgir, au travers d’une mise en dialogue de ces trois anciens, la traduction d’un humain laïc. Une traduction qui relève d’une anthropologie du bonheur fondée sur la cohérence des disciplines du jugement, du désir et de l’action. Une traduction, certes, mais aussi une expérience d’écriture qui a amené à penser, en dernière instance, qu’au demeurant, avant la lettre, il y a lieu de penser l’émergence d’un anthropos, ni profane, ni sacré, ni religieux, ni laïque, qu’il y a lieu de « se savoir » anthropos. / The secularization phenomenon, which in our western societies seeks to free itself from the sacred, has contributed to the emergence of a human figuration at the centre of the universe. Despite this progress, traces of the sacred that induce tensions between faith and knowledge continue to prevail today within secularization. These two universal concepts, which legitimately attract and repel each other, fundamentally question the human, to the point of putting into question the human’s underlying ontology. An observation that poses its own diagnosis. In fact, the question of the anthropos continues to articulate itself within the tradition of religion. If modernity, initiated by Kantian anthropology, poses the first attempts of an emancipation of the sacred by advocating the autonomy of reason, this idealized secular human does not renounce the world of God. And with good reason, as it is always represented as secular in contrast with the human of the religious sphere. Seeking to overcome all forms of resistance regarding the divine dimension, I propose letting the human emerge and come to be represented by means of a thought experiment that extends beyond the interpretative gesture imposed by the institutionalization of religion. I will go back to the first traces of the human that persist in early documents and texts that precede the concept of human as we understand it. This legacy may have been forgotten, but it was not lost. In the manner of an archaeologist of languages, I return to the first moments of naming in writing that takes place in Genesis. In these writings, which recall the event of Babel that plunges the human into the dissemination of its proper name, emerges the need for the human being to translate itself anew, as a work, in its own language, just to survive. Translate itself in order to know itself as human rather than as "anthropos". To understand the modalities of this task, I’ve brought together the ancient thinkers Paul of Tarsus, Seneca, and Clement of Alexandria. In analyzing these writings, I have scrutinized and cross-referenced the nominations of the human from the occurrences of the words "anthropos" and "homo", while avoiding as much as possible the interpretive prism imposed by the institutionalization of religion. I sought inspiration from a stoic interpretive framework deriving from Epictetus to create, through dialogue with these three ancient thinkers, the translation of the secular human. A translation that stems from the anthropology of happiness based on the coherence of the disciplines of judgment, desire and action. A translation, has ultimately led to thinking that, avant la lettre, before writing, there is a way to think the emergence of anthropos, neither profane, sacred, religous or secular, that there is a way to "know oneself" as anthropos.
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Le bien public (1909-1978) : un journal, une maison d'édition, une imprimerie la réussite d'une entreprise mauricienne à travers ses réseaux

Roux-Pratte, Maude January 2008 (has links) (PDF)
Cette étude historique est consacrée au Bien public de Trois-Rivières. Fondé en 1909 par l'évêque de Trois-Rivières, Mgr F. X. Cloutier, Le Bien public est d'abord un hebdomadaire catholique, puis également une imprimerie. Lorsque la crise des années 1930 amplifie des difficultés financières déjà importantes, le journal trifluvien est menacé de faillite. L'abbé Albert Tessier, l'un des collaborateurs-vedettes, propose de léguer Le Bien public à Clément Marchand, poète de la relève qui écrit déjà dans le journal, et à Raymond Douville, ancien secrétaire de l'éditeur Albert Lévesque. Avec l'aide de Tessier, ils arrivent à garder en vie l'hebdo, mais aussi à développer le secteur éditorial et une imprimerie commerciale. Jusqu'en 1978, les Éditions du Bien public publient au moins 250 titres et l'Imprimerie du Bien public obtient des contrats d'impression importants du gouvernement du Québec et de nombreux éditeurs québécois, dont Fides, Fernand Pilon, le Boréal express et les Écrits des Forges. Quelques revues sortent également des presses du Bien public, notamment Horizons, Marie et les Cahiers des Dix. Plusieurs facteurs expliquent la longévité exceptionnelle du Bien public et son rayonnement à l'échelle de la province. Grâce à une diversité de sources, notamment la riche correspondance des trois dirigeants, j'ai voulu montrer le rôle clé des réseaux dans cette longue aventure. En effet, les contacts de Marchand, Douville et Tessier dans le milieu littéraire, au sein du gouvernement et dans le monde clérical, contribuent de façon significative à la réussite de l'entreprise régionale. Nous verrons que les réseaux des dirigeants se transforment au fil des ans. Pour mettre en évidence ces changements, la thèse suivra une progression chronologique. Plusieurs outils et stratégies d'analyse sont inspirés de la sociologie et des études littéraires. Dans le chapitre II, j'aborderai la première vie de l'entreprise, alors que celle-ci appartient à l'évêché de Trois-Rivières. Entre 1909 et 1933, Mgr F. X. Cloutier et la Corporation épiscopale vont tout tenter pour rentabiliser l'hebdomadaire catholique Le Bien public, que ce soit en achetant une imprimerie ou en créant une compagnie formée de clercs et de notables. C'est par dépit que le journal est finalement cédé à de jeunes laïcs, en septembre 1933. Ce chapitre présente également les personnages principaux de cette thèse, soulignant le bagage d'expériences et le capital social dont disposent Marchand, Douville et Tessier avant de revitaliser l'hebdo et de développer la maison d'édition associée. Le chapitre III se consacre au journal Le Bien public et au mensuel Le Mauricien/Horizons (1937-1939). Les nouveaux propriétaires, Marchand et Douville, utilisent leurs amitiés dans le monde des lettres pour revitaliser ces publications. Cette période est fort intéressante pour comprendre la vie d'un réseau fait de journalistes, de directeurs de revues, de poètes et d'éditeurs québécois qui s'écrivent, se réunissent régulièrement et s'échangent des services, jusqu'à ce que des conflits éclatent et dissipent finalement ce groupe d'individus, dans la seconde partie de la décennie. Le chapitre IV aborde les débuts des Éditions du Bien public, qui lancent en 1932 une série de 32 fascicules, les « Pages trifluviennes », sous la direction de l'abbé Albert Tessier. Il existe des liens étroits entre cette collection et le journal Le Bien public, qui lui fournit la moitié des auteurs et travaille à promouvoir l'histoire régionale à la veille des fêtes du tricentenaire de Trois-Rivières (1934). À cette époque, les Éditions du Bien public sont d'abord l'affaire de Tessier. C'est grâce à ses contacts qu'il peut enrichir rapidement son catalogue, publiciser sa collection dans plusieurs périodiques, financer et vendre les brochures. Le chapitre V, qui porte sur les années 1938 à 1959, présente l'Imprimerie du Bien public comme un tremplin pour l'entreprise. Dans la décennie 1940, Marchand et Douville, en plus de leur journal, s'occupent des nouvelles presses et apprennent le métier d'éditeur. L'abbé Tessier, devenu entre temps inspecteur des Écoles ménagères, cède sa place à ses protégés à la tête de la maison d'édition. Il demeure par contre l'un des principaux clients de l'imprimerie à titre d'éditeur délégué pour Fides. Dans les années 1950, l'imprimerie demeure fort occupée. Le gouvernement de Duplessis accorde un appui appréciable à l'entreprise. Les presses trifluviennes héritent aussi de la revue Marie et d'autres publications périodiques. Toujours dans l'après-guerre, Tessier dirige la collection « L'histoire régionale », avant de se retirer progressivement du milieu de l'édition. Le chapitre VI traite des deux dernières décennies de l'entreprise. En 1959, Marchand se retrouve seul aux commandes, même si ses anciens associés demeurent des acteurs importants de son réseau. À l'aube des années 1960, l'expertise de Marchand dans les domaines de l'imprimerie et de l'édition est bien connue. Il peut donc compter sur des poètes de la relève, en plus de conserver sa clientèle traditionnelle: les historiens amateurs et les clercs. Même si les Éditions du Bien public s'enrichissent de nombreux titres durant le règne solitaire de Marchand, l'entreprise vit davantage de ses presses que de l'édition et le journal connaît ses dernières heures. Cette thèse sur le Bien public se veut une contribution à l'histoire de la Mauricie et à l'étude des réseaux. Elle permet également d'enrichir l'histoire de la presse et de l'édition au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, XXe, Bien public, Édition, Imprimerie, Presse, Mauricie, Québec, Albert Tessier, Clément Marchand, Raymond Douville, Réseaux.
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La pulsion et la répression. Les enjeux de la problématisation du désir sexuel dans le christianisme antique (IIIe-Ve siècles)

Manicki, Anthony 23 June 2014 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche est une généalogie de la notion de " désir sexuel " telle qu'elle fut conçue dans le christianisme antique du IIIe au Ve siècle. À partir de la distinction entre deux anthropologies concurrentes, nous cherchons à reconstituer les modalités selon lesquelles ce désir a été pensé comme une pulsion irrésistible. Nous nous inscrivons donc dans la tradition des études de genre puisque nous posons la question de savoir s'il existe, au fondement des catégorisations sociales et des modes de légitimation du pouvoir, une forme de naturalité irréductible. Notre objectif est de mettre en évidence, d'une part, en quoi l'idée de désir naturel est une forme de problématisation contingente du désir sexuel et, d'autre, part, les conséquences de cette façon de penser. Entre le IIIe et le Ve siècle, les auteurs chrétiens s'opposent en ce qui concerne la question des capacités humaines. Pour les " perfectionnistes ", l'homme est capable d'accéder par ses propres forces à la perfection. Par conséquent, le " monde " est pensé par eux comme un ensemble de liens qui entravent l'itinéraire spirituel du sujet. La solitude du " désert " apparaît alors dans ce cadre problématique comme un moyen d'accéder à la liberté. Au contraire, pour les " défaillantistes ", l'homme est par nature infirme, si bien que la perfection est conçue non plus comme ce à quoi il peut lui-même accéder, mais comme un don de Dieu. En soulignant que l'homme n'est pas le maître dans sa propre maison puisqu'il ne peut maîtriser sa libido, Augustin montre que sa libération n'est envisageable qu'au prix de sa soumission à des institutions coercitives ayant pour fonction de compenser sa faiblesse. Proposant une forme originale de problématisation de la nature humaine en naturalisant la pulsion sexuelle, le défaillantisme chrétien permet donc de justifier la soumission des hommes. En faisant la généalogie du désir sexuel, ce travail s'emploie à montrer que la liberté ne requiert pas seulement une critique de l'idée de répression, mais une remise en cause plus fondamentale du modèle naturaliste de la pulsion.
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De l’anthropos : se savoir humain, entre foi et savoir / Of anthropos : to "know oneself", between faith and knowledge

Bihan, Alain-Christophe 17 December 2013 (has links)
Le phénomène de laïcisation, qui, dans nos sociétés occidentales, cherche à s’affranchir du sacré, a contribué à l’émergence d’une figuration de l’humain au centre de l’univers. Malgré ce progrès, perdurent aujourd’hui, sur le terrain même de la laïcité, des traces du sacré qui induisent des tensions entre foi et savoir. Deux universaux, qui légitimement s’attirent et se repoussent, interrogent plus fondamentalement l’humain, allant jusqu’à remettre en question l’élaboration ontologique dont il a fait l’objet. Un constat qui pose le diagnostic de sa propre fin. En effet, la question de l’anthropos persiste malgré tout à s’articuler à l’intérieur de la tradition de la religion. Si la modernité, notamment amorcée par l’anthropologie kantienne, pose les premières tentatives d’une émancipation du sacré en prônant l’autonomie de la raison, il reste que l’idéal de cet humain, dit laïc, ne renonce pas vraiment au monde de Dieu. Et, pour cause, il se représente toujours sur le terrain de la laïcité en contraste avec l’humain religieux. Cherchant à dépasser les résistances relatives au monde de Dieu, je propose de faire émerger et de se représenter, au travers d’une expérience de la pensée, l’humain laïc par-delà le geste interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je remonte donc aux premières traces de l’humain qui persistent dans ses testaments, ses métarécits, avant tout humain. Des testaments qu’on pourrait croire oubliés, mais non perdus. Je remonte comme un archéologue de la langue au moment des premières nominations dans l’écriture qui surgissent de la Genèse. À ces Écritures qui, en définitive, viennent aussi rappeler que le syndrome de Babel plonge toujours l’humain dans sa propre dissémination, celle de son nom propre. Surgit la nécessité de se traduire comme une oeuvre, à nouveau, dans sa propre langue, pour survivre. Se traduire, pour « se savoir » humain, plutôt pour « se savoir anthropos ». Pour en comprendre la tâche, j’ai convoqué trois anciens : Paul de Tarse, Sénèque et Clément d’Alexandrie. J’ai scruté et croisé les mises en scène des nominations de l’humain à partir des occurrences du mot « anthropos » et « homo » dans l’écriture en écartant le plus possible le prisme interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je me suis inspiré d’un dispositif interprétatif stoïcien à partir d’Épictète pour faire surgir, au travers d’une mise en dialogue de ces trois anciens, la traduction d’un humain laïc. Une traduction qui relève d’une anthropologie du bonheur fondée sur la cohérence des disciplines du jugement, du désir et de l’action. Une traduction, certes, mais aussi une expérience d’écriture qui a amené à penser, en dernière instance, qu’au demeurant, avant la lettre, il y a lieu de penser l’émergence d’un anthropos, ni profane, ni sacré, ni religieux, ni laïque, qu’il y a lieu de « se savoir » anthropos. / The secularization phenomenon, which in our western societies seeks to free itself from the sacred, has contributed to the emergence of a human figuration at the centre of the universe. Despite this progress, traces of the sacred that induce tensions between faith and knowledge continue to prevail today within secularization. These two universal concepts, which legitimately attract and repel each other, fundamentally question the human, to the point of putting into question the human’s underlying ontology. An observation that poses its own diagnosis. In fact, the question of the anthropos continues to articulate itself within the tradition of religion. If modernity, initiated by Kantian anthropology, poses the first attempts of an emancipation of the sacred by advocating the autonomy of reason, this idealized secular human does not renounce the world of God. And with good reason, as it is always represented as secular in contrast with the human of the religious sphere. Seeking to overcome all forms of resistance regarding the divine dimension, I propose letting the human emerge and come to be represented by means of a thought experiment that extends beyond the interpretative gesture imposed by the institutionalization of religion. I will go back to the first traces of the human that persist in early documents and texts that precede the concept of human as we understand it. This legacy may have been forgotten, but it was not lost. In the manner of an archaeologist of languages, I return to the first moments of naming in writing that takes place in Genesis. In these writings, which recall the event of Babel that plunges the human into the dissemination of its proper name, emerges the need for the human being to translate itself anew, as a work, in its own language, just to survive. Translate itself in order to know itself as human rather than as "anthropos". To understand the modalities of this task, I’ve brought together the ancient thinkers Paul of Tarsus, Seneca, and Clement of Alexandria. In analyzing these writings, I have scrutinized and cross-referenced the nominations of the human from the occurrences of the words "anthropos" and "homo", while avoiding as much as possible the interpretive prism imposed by the institutionalization of religion. I sought inspiration from a stoic interpretive framework deriving from Epictetus to create, through dialogue with these three ancient thinkers, the translation of the secular human. A translation that stems from the anthropology of happiness based on the coherence of the disciplines of judgment, desire and action. A translation, has ultimately led to thinking that, avant la lettre, before writing, there is a way to think the emergence of anthropos, neither profane, sacred, religous or secular, that there is a way to "know oneself" as anthropos.
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Clément Colson (1853-1939), la science économique de son époque et ses prolongements / Clément Colson (1853-1939), the economics of his time and his extensions.

De paoli, Joachim 22 September 2017 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’analyser les contributions de Clément Colson à la science économique dans le but de mieux connaître sa pensée, de mieux connaître l’École libérale française au début du XXème siècle, d’étudier l’influence qu’a pu avoir cet auteur sur ses principaux élèves, Divisia, Roy et Rueff, et d’évaluer l’actualité de certaines de ses recommandations.Le premier chapitre montre quels sont les apports théoriques de Colson à la science économique.Pour ses élèves, son principal apport serait la théorie de la détermination conjointe du salaire et du taux d’intérêt. Nous montrerons que cette théorie est proche de la règle de gestion optimale en microéconomie attribuée à Clark ; nous verrons alors que l’on peut parler de découverte multiple.Colson est également intéressant au point de vue de la méthode utilisée. Nous verrons alors qu’il utilise les statistiques et les mathématiques dans ses développements : il est à l’origine d’une évaluation pionnière du revenu de la France, son enseignement impulse le calcul économique, il peut être considéré comme un précurseur de l’économétrie en France. Le deuxième chapitre montre que Colson développe la méthode de tarification des voies de communication exploitées en monopole de Jules Dupuit en proposant des moyens pratiques de révélation des préférences. Nous verrons également que cette théorie est reprise de nos jours avec le Yield Management et par les compagnies aériennes à bas coûts. Le troisième chapitre a pour but de voir comment Colson prend en compte la question sociale. Nous verrons qu’il défend une intervention de l’État plus importante que d’autres économistes libéraux afin d’éviter que les ouvriers ne se tournent vers le socialisme. Le quatrième chapitre étudie l’intervention de l’État préconisée par Colson dans le domaine des chemins de fer. Nous verrons que dans ce domaine où l’État est très présent, l’auteur souhaite le limiter. Il préfère ainsi la concession à la régie et souhaite la construction de nouvelles lignes uniquement si elles sont rentables. Nous verrons qu’à nouveau, la crainte du socialisme n’est pas étrangère à ses positions. Sur chacun des thèmes, nous verrons que Colson accorde à la pratique une place importante. Au niveau théorique tout part de l’observation et se termine par l’observation, au niveau pratique il est marqué par les préoccupations de son époque. / The object of this dissertation is to analyse the contributions of Clément Colson to the economics in order to be better acquainted with his thought, with the French Liberal School at the beginning of the 20th century, to see the influence he had on his main students, Divisia, Roy and Rueff, and to evaluate the actuality of his recomandations. The first chapter develops the Colson’s theoretical contributions.For his students, his main contribution would be the theory of the joint setting of wage and of the interest rate. We will explain this theory is close to the optimal management rule in microeconomics attributed to Clark; we will see we can speak then about multiple discovery.Colson is interesting too from the point of view of the method used. We will see he uses statistics and mathematics in his developments: he makes one of the first assesments of the French income, his lectures develop economics calculus, he can be seen as a precursor of econometrics in France. The second chapter shows that Colson develops the Jules Dupuit pricing method for means of communications exploited by a monopoly by proposing practical way of preferences revelation. We will show too that this theory is used nowadays with the Yield Management and by airline lowcost companies.The third chapter has for purpose to see how Colson takes into account the social question. We will see he argues for a more important State intervention than other liberal economists in order to avoid workers to turn to socialism. The fourth chapter is devoted to the State intervention recommended by Colson in the field of railways. We will see that in this field in which the State is very present, the author wishes to limit it. So he prefers the concession to the public exploitation and wishes construction of new railway lines just if they are profitable. We will see again that the fear of socialism is not stranger to his positions. On each theme, we will see that Colson gives an important place to the practice. At the theoretical level all starts and finishes with the observation, at the practice level he is influenced by the preoccupations of his time.
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L’idiotie du réel : de Clément Rosset à Hong Sangsoo

Albert, Christine 08 1900 (has links)
Nous nous intéresserons dans ce présent mémoire à l’« idiotie » du réel à partir de deux œuvres, celle du philosophe français Clément Rosset et celle du cinéaste sud-coréen, Hong Sangsoo. Nous poserons comme hypothèse que ces deux auteurs, à travers leurs théorie du réel, qu’elle soit philosophique ou esthétique, arrivent à un constat commun : le réel est « idiot », non pas au sens d’imbécile, mais en son sens premier c’est-à-dire « singulier, sans reflets ni doubles » (Rosset). Pour vérifier cette hypothèse nous procéderons d’abord par la construction d’un cadre théorique réalisé à partir de la définition rossetienne du réel. Ce cadre nous permettra de problématiser à la fois l’utilisation du zoom, la construction narrative, ainsi que les jeux temporels propres aux films de Hong, et ce, à partir de trois films du cinéaste : « Le pouvoir de la province de Kangwon » (1998), « Night and Day » (2007) et « Matins calmes à Séoul » (2011). Enfin il sera question, dans la dernière partie de ce mémoire, d’observer quelles peuvent être les conséquences engendrées par le fait de reconnaître ou non l’idiotie de toute réalité, à la fois dans des termes philosophiques mais également au plan de la prise d’images photographiques ou cinématographiques. / In this master’s thesis we will focus on the idiocy of reality in the work of two authors: Clément Rosset, a French philosopher, and Hong Sangsoo, a South-Korean filmmaker. As a hypothesis we will defend that both Rosset and Hong, through their theory of reality, come to the same conclusion: the reality is “idiot”, not in the sense of stupid, but in its primary meaning, in other words “singular, without any glare or double” (Rosset). To verify this assumption we will first build a theoretical framework based on Clément Rosset’s definition of the “réel”. This theoretical framework will allow us to problematize the use of the zoom, the narrative construction and the temporal games present in three Hong Sangsoo movies that we will analyze: “The Power of Kangwon Province” (1998), “Night and Day” (2007), “The Day He Arrived” (2011). Finally, in the last chapter we will discuss and observe what may be the consequences of recognizing or not the idiocy of any reality, in philosophical terms and for cinematographic creation.
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Une méthode dangereuse : comprendre le processus créateur en musique de film, le cas de Norman McLaren et Maurice Blackburn, David Cronenberg et Howard Shore

Hellégouarch, Solenn 06 1900 (has links)
Cette version de la thèse a été tronquée des certains éléments protégés par le droit d’auteur. Une version plus complète est disponible en ligne pour les membres de la communauté de l’Université de Montréal et peut aussi être consultée dans une des bibliothèques UdeM. / Si Norman McLaren (1914-1987) œuvre principalement dans le domaine onirique de l’animation, David Cronenberg (1943-), parfois surnommé « The Baron of Blood », réalise des films de fiction appartenant à un genre singulier qu’il a lui-même développé, celui de « l’horreur intérieure ». Que peuvent donc partager ces deux cinéastes aux univers a priori si distincts ? Chacun a construit une relation à long terme avec un compositeur : Maurice Blackburn (1914-1988) pour le premier, Howard Shore (1946-) pour le second. Mais si les univers des deux réalisateurs ont été maintes fois investigués, l’apport de leurs compositeurs respectifs demeure peu examiné. Or, d’un univers à l’autre, la musique semble jouer un rôle de toute première importance, chacun des compositeurs étant impliqué très tôt dans le processus cinématographique. Cette implication précoce dans la création collective est indicatrice de la place et du rôle centraux qu’occupent Blackburn et Shore et leur musique au sein de l’œuvre de McLaren, d’une part, et de Cronenberg, de l’autre. De la sorte, les partitions semblent ne pouvoir être considérées comme une simple illustration sonore des films, mais comme une composante tout à fait fondamentale, relançant dès lors la question du rôle de la musique au cinéma : comment le définir ? En outre, au fil de la rencontre continue sur plusieurs films, musique et cinéma en sont venus à un entrelacement tel qu’un style singulier de musicalisation des images se serait développé : quels sont les traits qui définissent ce style ? D’une collaboration à l’autre, cette thèse cherche à établir une poïétique de la création musico-filmique ; elle cherche à décrire et à comprendre les processus créateurs filmique et musical qui déterminent la composition d’une musique de film et, plus encore, une musicalité de tout le complexe audio-visuel. À travers des portraits examinant la pratique et le discours des créateurs et quatre analyses de bandes sonores (A Phantasy de Norman McLaren, Jour après jour de Clément Perron, Crash et A Dangerous Method de David Cronenberg), des liens se tissent peu à peu entre les pensées et les pratiques des deux compositeurs qui développent des stratégies similaires et originales face aux problèmes que leur posent les œuvres de McLaren (l’indissociabilité de la musique et de l’image) et de Cronenberg (la « transformation de l’esthétique humaine »). D’un binôme à l’autre, le cinéma se transforme en un laboratoire musico-filmique où chacun élabore une « méthode dangereuse » qui force l’analyste à explorer de nouvelles avenues méthodologiques. / Norman McLaren’s (1914-1987) animation work evokes a primarily dream-like world. David Cronenberg (1943-), also sometimes known as the “Baron of Blood,” makes fiction films that belong to a singular genre he developed: the “inner horror.” So what can these two filmmakers possibly have in common? They both built a long-term relationship with composers: Maurice Blackburn (1914-1988) for the former and Howard Shore (1946-) for the latter. Though the distinct approaches of these two directors have been widely studied, the weight of the contributions of their respective composers remains largely unmeasured. And this, despite the fact that music seems to play a primary role in these two directors’ process since, in each instance, the composer is involved very early on. This unusually early involvement of the composer, and the ongoing collaboration it entails, are indicative of the central place and role held by Blackburn and Shore’s music in McLaren’s work on the one hand, and Cronenberg’s on the other. This considered, their scores must no longer be seen as direct sound illustration of the films, but rather as essential components of the films, even though such a stance forces us to rethink how we define the role of music in film. Furthermore, from film to film, music and cinema become so intertwined that a singular style of musicalization of the image develops, begging the question: what are the characteristics of this style? From one collaboration to the other, this thesis seeks to establish a poietic of film-music creation; it looks to describe the cinematic and musical creative processes that determine the composition of film music and, beyond that, the musicality of the entire audio-visual complex. Through portraits that investigate the practice and discourse of creators and through the analysis of four soundtracks (A Phantasy by Norman McLaren, Day After Day by Clément Perron, Crash and A Dangerous Method by David Cronenberg), the thoughts and practices of the two composers, who develop similar innovative strategies to solve the problems posed by the works of McLaren (the inseparability of music and image) and Cronenberg (the “transformation of human aesthetics”), are gradually connected. From one duo to another, cinema becomes a musical and cinematic laboratory where each develops a “dangerous method” which forces the analyst to explore new methodological avenues.
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L’idiotie du réel : de Clément Rosset à Hong Sangsoo

Albert, Christine 08 1900 (has links)
Nous nous intéresserons dans ce présent mémoire à l’« idiotie » du réel à partir de deux œuvres, celle du philosophe français Clément Rosset et celle du cinéaste sud-coréen, Hong Sangsoo. Nous poserons comme hypothèse que ces deux auteurs, à travers leurs théorie du réel, qu’elle soit philosophique ou esthétique, arrivent à un constat commun : le réel est « idiot », non pas au sens d’imbécile, mais en son sens premier c’est-à-dire « singulier, sans reflets ni doubles » (Rosset). Pour vérifier cette hypothèse nous procéderons d’abord par la construction d’un cadre théorique réalisé à partir de la définition rossetienne du réel. Ce cadre nous permettra de problématiser à la fois l’utilisation du zoom, la construction narrative, ainsi que les jeux temporels propres aux films de Hong, et ce, à partir de trois films du cinéaste : « Le pouvoir de la province de Kangwon » (1998), « Night and Day » (2007) et « Matins calmes à Séoul » (2011). Enfin il sera question, dans la dernière partie de ce mémoire, d’observer quelles peuvent être les conséquences engendrées par le fait de reconnaître ou non l’idiotie de toute réalité, à la fois dans des termes philosophiques mais également au plan de la prise d’images photographiques ou cinématographiques. / In this master’s thesis we will focus on the idiocy of reality in the work of two authors: Clément Rosset, a French philosopher, and Hong Sangsoo, a South-Korean filmmaker. As a hypothesis we will defend that both Rosset and Hong, through their theory of reality, come to the same conclusion: the reality is “idiot”, not in the sense of stupid, but in its primary meaning, in other words “singular, without any glare or double” (Rosset). To verify this assumption we will first build a theoretical framework based on Clément Rosset’s definition of the “réel”. This theoretical framework will allow us to problematize the use of the zoom, the narrative construction and the temporal games present in three Hong Sangsoo movies that we will analyze: “The Power of Kangwon Province” (1998), “Night and Day” (2007), “The Day He Arrived” (2011). Finally, in the last chapter we will discuss and observe what may be the consequences of recognizing or not the idiocy of any reality, in philosophical terms and for cinematographic creation.
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La pulsion et la répression. Les enjeux de la problématisation du désir sexuel dans le christianisme antique (IIIe-Ve siècles) / Drive and Repression. The Problematization of Sexual Desire in Ancient Christianity (3rd-5th Centuries)

Manicki, Anthony 23 June 2014 (has links)
Ce travail de recherche est une généalogie de la notion de « désir sexuel » telle qu'elle fut conçue dans le christianisme antique du IIIe au Ve siècle. À partir de la distinction entre deux anthropologies concurrentes, nous cherchons à reconstituer les modalités selon lesquelles ce désir a été pensé comme une pulsion irrésistible. Nous nous inscrivons donc dans la tradition des études de genre puisque nous posons la question de savoir s'il existe, au fondement des catégorisations sociales et des modes de légitimation du pouvoir, une forme de naturalité irréductible. Notre objectif est de mettre en évidence, d'une part, en quoi l'idée de désir naturel est une forme de problématisation contingente du désir sexuel et, d'autre, part, les conséquences de cette façon de penser. Entre le IIIe et le Ve siècle, les auteurs chrétiens s'opposent en ce qui concerne la question des capacités humaines. Pour les « perfectionnistes », l'homme est capable d'accéder par ses propres forces à la perfection. Par conséquent, le « monde » est pensé par eux comme un ensemble de liens qui entravent l'itinéraire spirituel du sujet. La solitude du « désert » apparaît alors dans ce cadre problématique comme un moyen d'accéder à la liberté. Au contraire, pour les « défaillantistes », l'homme est par nature infirme, si bien que la perfection est conçue non plus comme ce à quoi il peut lui-même accéder, mais comme un don de Dieu. En soulignant que l'homme n'est pas le maître dans sa propre maison puisqu'il ne peut maîtriser sa libido, Augustin montre que sa libération n'est envisageable qu'au prix de sa soumission à des institutions coercitives ayant pour fonction de compenser sa faiblesse. Proposant une forme originale de problématisation de la nature humaine en naturalisant la pulsion sexuelle, le défaillantisme chrétien permet donc de justifier la soumission des hommes. En faisant la généalogie du désir sexuel, ce travail s'emploie à montrer que la liberté ne requiert pas seulement une critique de l'idée de répression, mais une remise en cause plus fondamentale du modèle naturaliste de la pulsion. / This thesis is a genealogical study of the notion of “sexual desire” as it appeared in Ancient Christianity from the 3rd to the 5th century. Distinguishing between two competing anthropologies, it seeks to reconstruct the modalities according to which this desire has been understood as a compelling drive. It is in line with gender studies in so far as it asks the question of whether there is, at the basis of social categories and justifications of power, a form of irreducible naturality. The purpose here is, on one hand, to show that the notion of natural desire derives from a contingent problematization of sexual desire and, on the other hand, to highlight the consequences of this reasoning. Between the 3rd and 5th centuries, Christian authors opposed one another on the question of human capabilities. For the “perfectionists,” man was able to achieve perfection on his own. Consequently, they saw the “world” as full of bonds hindering the subject's spiritual progress. In this context, being alone in the “desert” appeared as a means to achieve freedom. On the contrary, the “defaultists” held that man was naturally flawed, so that perfection was not thought to be an achievable goal any more, but a gift from God. Underlining that man was no master in his own house because he could not master his own libido, Augustine showed that his liberation could only depend on his submitting to coercive institutions designed to compensate for his weakness. Offering an original problematization of human nature by naturalizing the sexual drive, Christian defaultism could thus justify the submission of men. By tracing a genealogy of sexual desire, this study seeks to demonstrate that freedom does not only require criticizing the idea of repression, but more radically questionning the naturalist model of the drive.

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