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Le défi de la cogestion : le cas des dyades créateur/gestionnaire dans l'industrie mode-habillement

Beaudoin, Michèle 03 1900 (has links) (PDF)
L'industrie mode-habillement, définie par la création et la diffusion de collections, s'appuie sur trois compétences essentielles : le design, la gestion industrielle et la commercialisation. Elle fait appel à deux grands types d'intervenants : les créateurs et les gestionnaires. Des individus aux personnalités, formations et compétences différentes et parfois en opposition. Ces individus doivent non seulement cohabiter mais aussi faire ensemble des choix stratégiques. Certaines entreprises de ce secteur sont même dirigées par une dyade créateur/gestionnaire ayant opté pour une cogestion horizontale, volontaire et permanente qui nécessite de pouvoir unir ces deux identités (Pearce et Conger, 2003). Notre recherche s'intéresse au défi que représente la cogestion créateur/gestionnaire à travers l'étude de la prise de décision (Beach, 1997; Hastie et Dawes, 2000; Weick et Sutcliffe, 2001). Nous empruntons la définition de la prise de décision de Hastie et Dawes (2001) : prendre une décision c'est choisir une action pour atteindre un but ou éviter une situation. Les membres de la dyade doivent parvenir à un équilibre et bénéficier des inévitables divergences de points de vue et querelles, idéalement constructives. Les confrontations d'idées provoquent un questionnement qui doit mener à la collaboration et en arriver à un produit réfléchi et amélioré. Dans ce contexte, notre recherche prend appui sur le modèle de résolution de conflits de Thomas qui propose des solutions pour parvenir à l'entente (1991, 1992).Nos questions de recherche portaient sur le défi de la cogestion créateur/gestionnaire. Nous avons réalisé notre étude au sein de trois entreprises de l'industrie mode-habillement dans le respect des calendriers de collections, pierres angulaires de l'industrie. Notre unité d'analyse a été la prise de décision par la dyade dans le cadre des réunions de merchandising. Pour la comprendre, il nous a paru essentiel de saisir la façon dont la dyade créateur/gestionnaire (niveau de notre analyse) négocie les choix lors des réunions de travail de merchandising (notre unité d'observation) et de connaître le point de vue des intéressés à ce sujet. Suite à cet exercice nous avons réalisé un répertoire exhaustif des quelques 324 prises de décisions observées. Notre analyse démontre que la cogestion est complexe, systémique et qu'elle évolue dans le temps. Elle peut constituer un modèle performant pour les entreprises qui mettent en marché des produits artistiques ou créatifs. Elle démontre que les dyades apprennent à travailler ensemble et qu'elles développent des approches et techniques permettant de prendre les décisions à la satisfaction de chacun des membres tout en gardant à l'esprit l'objectif ultime de l'entreprise (sa pérennité). En ce sens, la première question (La cogestion comme défi : Quelles sont les caractéristiques de cette cogestion?) permet d'exposer la complexité de la cogestion, d'identifier les caractéristiques des créateurs et des gestionnaires de même que le contexte qui circonscrit et définit les conditions dans lesquelles se prennent les décisions. La deuxième question (La cogestion comme système : Quels sont les facteurs influençant les modalités de cette cogestion?) permet d'exposer le système mis en place par les membres des dyades, les modalités d'un choix de gestion si complexe et, la troisième question (La cogestion comme dynamique : Comment évolue cette cogestion?) permet de voir si la cogestion évolue et s'il existe un modèle de prise de décision en cogestion. Ultimement, nous constatons que créateurs et gestionnaires ont besoin l'un de l'autre, la cogestion permet une réflexion et un produit amélioré, mais qu'ils doivent en parallèle conserver une certaine autonomie en vue de bénéficier des querelles constructives momentanées. En somme, on peut comparer le processus de prise de décision en cogestion à un duo de danse qui met en vedette nos créateurs et gestionnaires où chacun occupe tour à tour le rôle principal et celui de soutien. Notre recherche comble un vide dans les écrits sur le management en établissant des facteurs de réussite pour la cogestion horizontale et en confirmant l'intérêt de la cogestion comme modèle efficace de gestion dans les industries culturelles. À cet effet, notre étude démontre que le principal avantage de ce modèle est la bonification de la direction de l'entreprise et de la prise de décision. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cogestion, dyades créateur-gestionnaire, industrie mode-habillement.
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Les relations de travail dans le territoire de la Sarre sous l'occupation française (1945-1955) : participation des salariés aux décisions dans l'entreprise sarroise / Industrial relations in the Sarre territory under French occupation (1945-1955) : the participation of employees in the decisions made by Sarre companies

Slama, Kaïs 03 December 2010 (has links)
Le statut provisoire de la Sarre après la Deuxième guerre mondiale a suscité une réglementation politique et sociale provisoire dans le sens d’une intégration dans le système français en matière de politique économique, monétaire et sociale. La réforme de la cogestion représente l’épine dorsale de cette législation.Cette réforme qui est inspirée de la législation sociale de la République fédérale d’Allemagne en matière de relations professionnelles a été l’expression des sociaux—démocrates et de tous les syndicats sarrois qui ne voulaient pas rompre avec leur culture de politique sociale. Pour les syndicats sarrois, l’enjeu est de taille, car il a fallu choisir entre l’«intégration» et la «tradition». / The provisional status of the Sarre after the Second World War called for a temporary political and social regulation in the sense of integration in the french system politically, economically, financially and socially. Reforming the co—management represents the corner stone of this legislation. This reform, which is inspired by the German Federal Republic in terms of professional relationships. has been the expression of thesocio—de1nocrats and all the Sarric syndicates that didn't want to cut with their culturel of social policy. As faras the Sarric syndicates are concerned, the stakes are quite high as they had to choose between "integration"and "tradition".
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La nature et la loi. Le pluralisme juridique dans la gestion de la nature. / Nature and Law. Legal Pluralism in Environmental Stewardship.

January 1999 (has links)
L'appréhension sociale de la nature ne se fait pas sans règles comme toute intervention humaine ne peut être que normative. La Conférence de Sudbury dont cet ouvrage rend compte a démontré la plurinormativité de la relation à la nature qui se retrouve dans la superposition et le conflit des règles, des lois, des habitus... Les spécialistes réunis lors de cette conférence s'entendent à dire que la destruction de la planète par l'homme doit cesser et qu'il faut agir hors des grandes institutions mondiales en redonnant aux populations locales la maîtrise de leur environnement immédiat par l'éducation et la cogestion afin de préserver les habitats et leurs habitants pour que les générations futures puissent en jouir. / Édité par Raoul Etongué Mayer et François-Xavier Ribordy. Textes présentés lors d'un colloque tenu à l'Université Laurentienne les 5 et 6 août 1998. Conception de la page couverture et endos réalisée par Julie Henri. / SSHRCC/CRSH, ACFAS, AUPELF-UREF-FICU, MNR/MRN, le rectorat et le vice-rectorat de l'Université Laurentienne, le vice-rectorat aux affaires francophones, le décanat des sciences sociales et Patrimoine Canada
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Un modèle et son revers : la cogestion des réserves de biosphère de Waza et de la Bénoué dans le Nord-Cameroun

Saleh, Adam 06 December 2012 (has links) (PDF)
La cogestion des aires protégées a été conçue comme un modèle innovant àimplementer dans le but d'ameliorer les conditions de vie des populations riveraineset d'assurer une conservation durable des ressources biologiques. Cette theseconfronte ce modèle à la réalité de son application dans les réserves de biosphère deWaza et de la Bénoué, au Nord du Cameroun. Afin de mettre en évidence les raisonsdu contraste entre les resultats attendus et ceux obtenus, notre methode s'appuiesur l'analyse des donnees bioécologiques, des relevés sur le terrain, des enquêtes etinterviews auprès de différents acteurs et l'examen des terroirs des zones àcogestion. Les résultats montrent que la cogestion a permis de désamorcer unesituation conflictuelle entre les parties prenantes, et qu'elle a aussi favorise lacomprehension par les acteurs en charge des deux reserves, de l'interet qu'accordentles communautés riveraines aux ressources naturelles. Toutefois, ces résultatsrévèlent que les retombées de la cogestion en matière de protection de labiodiversite et de survie des populations riveraines n'ont pas ete a la hauteur dutemps et des moyens (financiers, matériels) investis et des espoirs placés en ceprocessus par les riverains. La situation de cogestion a provoqué de violents conflits,des rancoeurs et la decrepitude des entites biologiques, objets meme de cettecogestion. Cette étude montre comment les acteurs se servent de manièredetournee, comme d'une passerelle pour atteindre des fins personnelles, de lacogestion, prise en tenaille entre ses acteurs prêts à lui faire obstacle si besoin. Sontegalement mises en lumiere les responsabilites de l'Etat engage dans ce processussans étude de faisabilité et contraint de céder une partie de ses pouvoirs à desreprésentants sur le terrain. Sur le plan local, l'analyse des relations montre desstructures étatiques restées rigides, sans concession et sans ménagement face auxpopulations. Celles-ci, galvanisées par les ONG nationales et internationales,entendaient jouer pleinement le jeu, tout en masquant leurs activites d'exploitantsillégaux. Les deux parties se découvrent sur le terrain de la cogestion avec leursidentités de maître et de sujet, de répresseur et de braconnier. Ce jeu de dupes nepouvait être associé à la gestion participative. Les phases d'elaboration du conceptthéorique de cogestion qui auraient pu prévenir cette situation, ont étéappréhendées superficiellement par les parties prenantes, hypothéquant ainsi lesrésultats du processus à moyen et long terme. Effectivement, la perte de plus dutiers du potentiel faunique des deux réserves pendant la phase de cogestion et legain insignifiant de 400 frs CFA/an par habitant dans la réserve de la Bénoué ne sontpas de nature a stimuler l'avancee et l'appropriation du processus. La manière dontla cogestion dans les réserves de biosphère de Waza et de la Bénoué a été menée,met en évidence les limites des politiques préconçues, appliquées sur le terrain sanstenir compte des savoirs autochtones et des contextes particuliers. Notre étudedemontre l'importance d'une exploitation et d'une fusion reflechies et preparees dessavoirs et des compétences locaux et exogènes, afin de relever le défi de la gestiondurable des ressources naturelles.
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Conflits de gestion du territoire, de l'environnement et des ressources naturelles dans la région des Nez Percé (Idaho, Oregon, Washington) : étude du territoire indien dans le contexte autochtone aux Etats-Unis depuis le début de la conquête de l'Ouest / Conflicts between Indians and non-Indians over the management of land, the environment and natural resources in the Nez Perce aboriginal territory (Idaho, Oregon, Washington) : a case study of the Nez Perce in the indigenous context of America since the 1800s.

Barbier, Nicolas 22 October 2012 (has links)
En 1855, les Etats-Unis signèrent un traité avec la Tribu des Nez Percé grâce auquel elle conservait 30000 km² sur un territoire autochtone de 54000 km². En 1863, les Etats-Unis violèrent ce traité et divisèrent par dix la taille de la Réserve des Nez Percé malgré l'absence de signatures de nombreux leaders tribaux de premier plan dont les terres furent annexées sur le papier. En 1877, l'armée américaine soumit ces derniers aux desseins territoriaux états-uniens après avoir tué des femmes et des enfants Nez Percé appartenant à leurs groupes. Ensuite, l'Etat fédéral utilisa des procédés coercitifs à l'encontre des Nez Percé et instrumentalisa la pauvreté de bon nombre d'entre eux afin d'obtenir le nombre de signatures suffisant à la validation de l'Accord de 1893. Ce dernier permit à l'Etat fédéral de mettre la Loi Dawes en application dans la Réserve des Nez Percé de 1863 et d'ouvrir celle-ci aux colons non-Indiens. Entre 1854 et 1895, les Nez Percé perdirent plus de 98% de leur territoire autochtone. Depuis le début du 20ème siècle, la majorité des habitants et des terres de la réserve sont non-indiens. Les conflits actuels de gestion du territoire, de l'environnement et des ressources naturelles entre Nez Percé et non-Indiens ont leur racine dans la violence et dans les procédés de coercition et d'instrumentalisation utilisés par les Etats-Unis à l'encontre des ces Amérindiens. Ces conflits opposent la tribu à des entités gouvernementales, à des groupes et à des individus non-indiens. Parallèlement, une partie de la population non-indienne locale soutient la tribu ou au moins certaines revendications tribales. Les principaux enjeux des conflits étudiés gravitent autour des questions suivantes : les luttes identitaires Nez Percé ; la souveraineté et l'autorité gouvernementale tribale dans la Réserve de 1863 ; la propriété terrienne privée ; l'inéquitable répartition des pouvoirs de gestion des loups, des saumons et des feux de végétation ; les droits sur l'eau ; la dégradation, la protection et la restauration des écosystèmes aquatiques et ripariens ; la restitution potentielle de terres publiques localisées dans le Territoire de Traité de 1855 à la tribu ; les mésententes concernant la signification du concept de développement durable et les difficultés concomitantes à mettre en action des projets régionaux significatifs bénéfiques aux niveaux économique, environnemental et social. J'aborde ces questions dans le contexte autochtone aux Etats-Unis depuis le début de la conquête de l'Ouest en comparant le cas des Nez Percé à ceux d'autres peuples amérindiens et en le replaçant dans un cadre national, voire international. / In 1855, the United States of America signed a treaty with the Nez Perce Tribe by which the tribe kept 7.5 millions acres out of a 13.5 million acre aboriginal homeland. In 1863, the United States broke the 1855 Treaty and decreased tenfold the size of the Nez Perce Reservation. Yet, several prominent Nez Perce leaders whose lands were ceded under the 1863 Treaty did not sign it. In 1877, the United States Army forced the nontreaty Nez Perce to submit to the territorial ambitions of the United States after killing nontreaty Nez Perce women and children. Then, the federal government used coertion against the Nez Perce and exploited the poverty of many of them in order to get the number of signatures required to sanction the 1893 Agreement. The latter made the implementation of the Dawes Act possible on the Nez Perce Reservation and opened it up to non-Indian settlers. From 1854 to 1895, the Nez Perce people lost more than 98 percent of their aboriginal homeland. Most people living on the Nez Perce Reservation today are non-Indians. Current conflicts between Nez Perce and non-Indians over the management of land, the environment and natural resources all stem from the violence, and methods of coercion and exploitation used by the United States against these American Indians. There are conflicts between the tribe and non-Indian governmental entities, groups and individuals. However, a part of the local non-Indian population supports the tribe or at least some of their tribal claims. I study conflicts related to various issues: Nez Perce struggles to keep their indigenous identity; tribal sovereignty over the 1863 Reservation; private land ownership; the inequitable sharing of powers in the management of wolves, salmon and fires; water rights; degradation, protection and restoration of aquatic ecosystems and riparian areas; the potential return of public lands located in the 1855 Treaty Area to the tribe; disagreements about the meaning of sustainable development and concomitant difficulties of launching significant regional projects that can be beneficial at the economic, environmental and social levels. I address these issues in the indigenous context of America since the conquest of the American West by comparing the case of the Nez Perce with the situations of other American Indian nations, and by anchoring it in a national and sometimes international context.
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Le développement durable et le secteur des pêches et de l'aquaculture au Gabon : une étude de la gestion durable des ressources halieutiques et leur écosystème dans les provinces de l'Estuaire et de l'Ogooué Maritime

Ekouala, Landry 31 January 2013 (has links) (PDF)
À l'échelle mondiale, la pêche maritime est caractérisée par une surexploitation des ressources disponibles dans les différentes pêcheries ayant des impacts très importants sur l'écosystème marin et côtier. Cette surpêche est facilitée par le progrès technique et par une demande de consommation en constante augmentation, notamment dans les pays développés. Pour faire face à cette évolution, des politiques de gestion durable de ces ressources halieutiques sont progressivement mises en place, allant des approches conventionnelles (gestion des stocks exploités) à l'approche écosystémique des pêches qui prône la réconciliation de l'exploitation durable et de la conservation de l'écosystème. Notre thèse aborde les conditions de développement d'une telle gestion durable de la pêche dans le cas précis des provinces de l'Estuaire et de l'Ogooué Maritime au Gabon. Le diagnostic établi met en évidence une exploitation désordonnée des ressources halieutiques et une détérioration générale de l'état des écosystèmes côtiers, nécessitant des mesures d'ajustement de la pression de pêche. Cependant, beaucoup de lacunes restent à combler (politique d'exploitation durable, formation des acteurs, évaluation des ressources et de l'écosystème, etc.) pour une meilleure compréhension et un suivi plus rigoureux des mutations qui affectent la durabilité des pêcheries et la vulnérabilité globale des écosystèmes côtiers. Dans ces deux provinces du Gabon, nous montrons que l'application de l'approche écosystémique des pêches, prenant la forme d'une gouvernance concertée dans le secteur des pêches et de l'aquaculture, apparaît comme une nécessité pour donner à ce secteur une place de choix dans ce pays.
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Exploration de la performance de la gouvernance des petites pêcheries du Pacifique Sud par une démarche de recherche-action / Exploration of the performance of the governance of small-scale fisheries in the South Pacific through action research

Léopold, Marc 22 June 2018 (has links)
Notre travail est une contribution à l’élaboration d’un cadre de recherche pour étudier le développement institutionnel pour la cogestion des ressources halieutiques communes, qui reste un mode de gouvernance minoritaire à l’échelle mondiale malgré ses impacts positifs démontrés dans de nombreux cas concrets. Spécifiquement, la thèse examine la performance de la gouvernance de petites pêcheries suivant une approche empirique et inductive d’économie institutionnelle. Notre démarche de recherche-action a accompagné des interventions de politiques publiques des pêches sur la gestion de ressources récifales surexploitées dans plusieurs cas d’étude en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu (Pacifique sud) entre 2008 et 2016. Ces cas correspondaient à des contextes et des échelles spatiales et temporelles variables. La thèse s’appuie sur un modèle causal théorique des effets de ce type d’intervention sur le changement institutionnel dans les petites pêcheries, et sur une grille d’évaluation de la dynamique du développement institutionnel dans les cas d’étude. Elle propose une exploration à la fois analytique et pratique de l’expérimentation adaptative du développement de systèmes de cogestion en conditions réelles. Différentes sources de connaissances, académiques et non académiques, sont mobilisées, sur les petites pêcheries et sur l’apprentissage de leur gouvernance partagée. Les résultats montrent que la gestion spatialisée et multiéchelle des pêcheries récifales par cycles de fermetures et d’ouvertures temporaires de la pêche constitue une forme d’hybridation de la gestion communautaire et de l’intervention gouvernementale, adaptée à de nombreuses pêcheries mono ou plurispécifiques du Pacifique sud. Quatre processus clés soustendant la performance économique des régimes de cogestion des pêcheries étudiées sont mis en évidence : l’apprentissage individuel des processus systémiques, l’apprentissage collectif, l’homogénéisation des stratégies des acteurs, et le renforcement des capacités d’action. Ces processus opèrent de manière interdépendante et selon leur propre temporalité, en réponse aux aléas et aux contingences des pêcheries, qui déterminent notamment les conditions initiales des interventions. En abordant explicitement les questions de durabilité des petites pêcheries à l’échelle nationale et en même temps à l’échelle locale opérationnelle de gestion, la démarche de recherche adoptée propose des pistes de recherches effectivement transdisciplinaires sur la cogestion des petites pêcheries et sur ses capacités à mieux répondre aux enjeux de durabilité. / This work is a contribution for elaborating a research framework for the study of institutional development for the comanagement of common fishery resources. Indeed this governance mode is marginally being used worldwide despite its positive impacts that have been proved in a large number of concrete cases.Specifically the thesis examines the performance of the governance of small-scale fishery through an empirical and inductive approach of institutional economics. Our action research framework guided interventions of public fishery policy on the management of overexploited marine resources in several case studies in New Caledonia and Vanuatu (South Pacific) between 2008 and 2016.Those cases corresponded to different contexts and temporal and spatial scales. The thesis is supported i) by a theoretical causal model of the effects of this kind of intervention on institutional change in smallscale fisheries, and ii) by an evaluation grid of the dynamics of institutional development in the case studies. It analytically and practically explores the process of adaptive experimentation of co-management development in reallife conditions. Academic and non academic knowledge on small-scale fisheries and the learning through shared governance is mobilized.Results show that spatial, multi-scale management of reef fisheries through temporary openings and closures of fishing is a way to combine community-based management and government intervention that is relevant for a number of single- and multi-species fisheries in the South Pacific. Four key processes that drive the economic performance of fishery co-management regimes are highlighted, namely individual learning of systemic processes, collective learning, homogenization of actors’ strategies, and building of capacity for action.These processes are interdependent following their own temporality in response to multiple stresses and fishery contingencies, that determine the initial conditions of the interventions in particular. By explicitly taking into account sustainability problems of smallscale fisheries at both the national and the local, operational levels, our researchframework proposes truly transdisciplinary research guidelines on the co-management of small-scale fisheries and on its capacity for addressing sustainability challenges more efficiently.
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Un modèle de gouvernance forestière autochtone ancré au territoire : analyse des conditions d’origine et du processus de cocréation dans le cas de la Nation micmac de Gespeg

Blouin, Denis 26 May 2021 (has links)
Comme de nombreuses Premières Nations au Canada, la Nation micmac de Gespeg, une communauté autochtone sans territoire attribué, manifeste une volonté de réappropriation territoriale depuis plus de deux décennies. Localisée dans la région de Gaspé au Québec, elle s’implique activement dans le domaine forestier depuis un peu plus de 15 ans, plus particulièrement par l’entremise d’ententes de cogestion forestière en terre publique avec le gouvernement du Québec. Suivant une démarche partenariale et collaborative avec la Nation micmac de Gespeg, nous avons étudié, dans un premier temps, ses perceptions, ses besoins et ses attentes concernant son territoire forestier, ainsi qu’analysé son implication actuelle en foresterie. Puis, nous avons réalisé une démarche afin de réviser sa vision et ses objectifs concernant son projet forestier. Nous avons constaté la spécificité de ses attentes, plutôt culturelles et identitaires qu’économiques, et de ses objectifs fondés sur un projet territorial aux dimensions multiples. Ce constat a confirmé la pertinence d’explorer une gouvernance territoriale et forestière innovante et adaptée au contexte autochtone, soit le concept de forêt communautaire. Deuxièmement, pour comprendre le processus transformatif permettant d’atteindre les objectifs et de réaliser la vision de la Nation micmac de Gespeg, nous avons brossé un portrait de leur contexte socio-historique forestier, puis analysé leur cheminement en foresterie, plus particulièrement leur engagement dans laco gestion. Nous avons ensuite développé un cadre d’analyse de la gouvernance forestière, en identifiant plus particulièrement les conditions sur lesquelles la communauté peut agir pour concrétiser sa vision. Nous avons constaté que les engagements actuels et passés de la communauté en foresterie correspondent à des étapes préparant la transformation de la gouvernance de son territoire forestier ancestral. Ce cheminement stratégique circonscrit par le cadre gouvernemental en vigueur constitue un passage vers une gouvernance territoriale autochtone souhaitée par la Nation micmac de Gespeg. En cogestion avec des partenaires locaux, la communauté mig’maq y assume alors un rôle d’entrepreneur institutionnel. De ce fait, les Mi’gmaq de Gespeg exercent une fonction d’agent transformatif en agissant sur les conditions actionnables de la gouvernance des terres publiques vers l’atteinte de leur vision de gouvernance du territoire ancestral, soit la création d’une forêt communautaire. Toutefois, les constats de leurs engagements en foresterie, ainsi que les difficultés rencontrées pour mettre en œuvre leur forêt communautaire mettent en lumière la rationalité de la gouvernance du territoire public québécois. Cette rationalité gouvernementale s’exerçant sur les forêts publiques limite grandement les considérations pouvant être apportées à la satisfaction des besoins et des aspirations de groupes spécifiques. Ainsi, le régime de « gouvernementalité », suivant le terme de Michel Foucault, des terres publiques québécoises se fonde sur une conception unidimensionnelle de la population québécoise et une vision homogène du territoire et de l’économie. Cette perspective oriente les actions de gouvernement vers l’exploitation des ressources et du territoire en fonction du bien-être de la population québécoise en général. Les Autochtones se situent alors à la marge de l’exercice du pouvoir de l’État sur son territoire. Une foresterie autochtone menée à l’échelle locale confronte donc la mission des ministères responsables. De plus, la volonté autochtone d’adapter à sa vision le cadre de gestion de la forêt publique constitue un défi pour la foresterie scientifique, socle de l’aménagement forestier étatique. En somme, les revendications autochtones, comme le projet de forêt communautaire de Gespeg, appellent à la redéfinition du régime de gouvernementalité des terres publiques, tant dans sa conception de la population québécoise, sa vision du rôle des terres publiques que dans son système de connaissances. / Like many First Nations in Canada, the Micmac Nation of Gespeg, an Aboriginal community with no assigned territory, has been demonstrating a willingness to reappropriate its territory for more than two decades. Located in the Gaspé region of Quebec, the Micmac Nation of Gespeg has been actively involved in the forestry sector for a little more than 15 years, particularly through forest co-management agreements on publicl and with the Quebec government. Following a partnership and collaborative approach with the Micmac Nation of Gespeg, we first studied its perceptions, needs and expectations regarding its forest territory, as well as analyzed its current involvement in forestry. Then, we carried out an approach in order to revise its vision and its objectives concerning its forestry project. We noted the specificity of its expectations, more cultural and identity-based than economic,and of its objectives based on a territorial project with multiple dimensions. This observation confirmed the relevance of exploring an innovative territorial and forest governance adapted to the aboriginal context, i.e. the concept of community forest. Secondly, in order to understand the transformative process allowing the objectives and vision of the Micmac Nation of Gespeg to be achieved, we drew a portrait of their socio-historical forestry context and then analyzed their path in forestry, more particularly their involvement in co-management. We then developed a framework for analyzing forest governance, identifying more specifically the conditions under which the community canact to achieve its vision. We found that the community's current and past commitments in forestry correspondto steps that prepare for the transformation of the governance of its ancestral forest territory. This strategicpath circumscribed by the governmental framework in force constitutes a passage towards the Aboriginal territorial governance desired by the Micmac Nation of Gespeg. In co-management with local partners, the Mig'maq community assumes an institutional entrepreneurial role. As a result, the Mi'gmaq of Gespeg exercisea transformative agent function by acting on the actionable conditions of the governance of public lands towards the achievement of their vision of governance of ancestral territory, i.e. the creation of a community forest. However, the observations of their forestry commitments, as well as the difficulties encountered in implementing their community forest, highlight the rationality of the governance of Quebec's public land. This governmental rationality exerted on public forests greatly limits the considerations that can be brought to the satisfaction of the needs and aspirations of specific groups. Thus, the system of "governmentality", to use according to Michel Foucault's term, of Québec's public lands is based on a one-dimensional conception of the Québec population and a homogeneous vision of the territory and the economy. This perspective directs government actions towards the exploitation of resources and territory based on the well-being of the Quebec population in general. Aboriginal people are then at the margin of the exercise of the State's power on its territory. An Aboriginal forestry conducted at the local level thus confronts the mission of the responsible ministries. Moreover, the Aboriginal will to adapt to its vision the management framework of the public forest constitutes a challenge for scientific forestry, the foundation of state forest management. In short, aboriginal claims, such as the Gespeg community forest project, call for the redefinition of the system of governmentality of public lands, as much in its conception of the Quebec population, its vision of the role of public lands as inits knowledge system.
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Visions et aspirations autochtones dans la mise en place d'aires protégées : le projet de la réserve de biodiversité Akumunan de la Première Nation des Innus Essipit

Champagne-Côté, Rosalie 30 May 2022 (has links)
Les initiatives autochtones en conservation attirent de plus en plus d'attention partout dans le monde. Au Canada, afin d'atteindre leurs importants objectifs de conservation, les gouvernements doivent collaborer avec les communautés locales et autochtones. Nous avons tenté, dans cette étude, de comprendre comment une communauté autochtone s'est approprié le concept d'aire protégée. Par l'étude du cas de la réserve de biodiversité Akumunan, nous avons voulu savoir : (1) quels moyens ont été utilisés par la communauté d'Essipit pour contribuer à la mise en œuvre de la réserve de biodiversité Akumunan (2) quelle vision mène le projet d'Essipit et (3) quel rôle souhaite avoir Essipit dans la gouvernance d'Akumunan? Pour répondre à ces questions, nous avons mené une recherche documentaire et avons réalisé six groupes de discussion pendant lesquels 22 membres d'Essipit ont été rencontrés. Cette étude montre qu'historiquement, la mise en place des premiers parcs a mené à la dépossession de plusieurs peuples autochtones de leurs terres ancestrales. Cependant, ceux-ci s'approprient maintenant le concept des aires protégées afin de protéger leur patrimoine naturel et culturel. Le cas de la Première Nation des Innus Essipit montre que la communauté a une vision holistique de la nature : « tout » doit être protégé afin d'assurer une pérennité des ressources naturelles, ce qui permet la pratique des activités traditionnelles, qui constituent les fondements de la culture innue. La communauté souhaite jouer un rôle de premier plan dans la gouvernance de l'aire protégée. Peu de littérature a été recensée sur la vision et les démarches menées par les communautés autochtones québécoises en lien avec la mise en place d'une aire protégée. Cette étude pourra inspirer et favoriser la réussite d'autres projets de conservation autochtones en plus d'éclairer les gouvernements qui désirent reconnaître un statut d'aire protégée autochtone en s'inspirant d'un modèle proposé par une communauté.
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Water and benefit sharing in transboundary river basins

Arjoon, Diane 24 April 2018 (has links)
Le partage équitable des bénéfices dans les bassins fluviaux transfrontaliers est nécessaire pour résoudre les conflits entre les pays riverains et atteindre un consensus sur les activités de développement et de gestion du bassin versant. Le partage des bénéfices doit être discuté collectivement par tous les pays riverains pour être perçu non seulement comme efficace, mais aussi équitable. La littérature actuelle décrit principalement ce que l’on entend par le partage des bénéfices d’un point de vue conceptuel. Les arrangements institutionnels pratiques qui assurent le bien-être économique maximal, ainsi que les méthodes développées en collaboration pour encourager le partage équitable des bénéfices, ne sont toutefois pas présentés. L’objectif global de ce projet de thèse est de développer un arrangement institutionnel, qui comprend à la fois des politiques de répartition de l’eau et des mécanismes de partage des bénéfices, afin d’améliorer la gestion des ressources en eau transfrontalières et d’encourager la coopération entre les pays riverains. La méthodologie étend l’approche traditionnelle, basée sur des stratégies d’allocation très limitées en allouant efficacement les ressources en eau et le partage équitable des bénéfices découlant de l’utilisation de l’eau. Cette thèse détaille l’arrangement institutionnel développé et, à travers trois activités distinctes, les principales composantes de l’arrangement sont analysés. Dans l’arrangement institutionnel, une autorité de bassin fluvial (RBA) est l’opérateur d’un système axé sur le marché, dans lequel les politiques d’allocation économiquement efficaces sont identifiées et imposées aux usagers de l’eau, qui doit payer pour l’eau qui leur est alloué. Ces frais sont collectés et redistribués, via une règle de partage spécifique au bassin fluvial, afin d’assurer l’équité entre les usagers de l’eau. Le bassin du Nil oriental est utilisé comme étude de cas pour illustrer l’approche. Il y a des secteurs hydroélectriques et agricoles répartis dans trois pays (Egypte, Soudan et Ethiopie) et une longue histoire de non-coopération dans ce bassin. La répartition actuelle de l’eau repose sur des accords bilatéraux de l’époque coloniale, qui désignent l’Egypte et le Soudan comme les seuls bénéficiaires des eaux du Nil. La coopération future est impérative dans ce bassin pour profiter du potentiel hydroélectrique en Ethiopie, et du potentiel de l’agriculture au Soudan, ainsi que pour atténuer, autant que possible, les effets du changement climatique. Les résultats montrent que la gestion coopérative du bassin du Nil oriental, et de son infrastructure, augmenterait considérablement les bénéfices économiques à l’échelle du bassin et entraiînerait une répartition de l’eau plus efficace. L’arrangement institutionnel garantit que l’eau est retirée ouù elle a la plus grande valeur et que les investissements en amont dans des projets à faible productivité sont découragés. Le plus haut niveau de coopération est effectuée en vertu d’une institution supranationale et toutes les parties doivent se mettre d’accord sur la définition de l’équité dans le le partage des bénéfices. L’imposition d’axiomes spécifiques sur la base de cette vision collaborative de l’équité se traduit par une solution unique pour la répartition des bénéfices économiques. Une règle de partage élaborée avec la participation des parties prenantes peut être plus acceptable parce que la définition de la règle n’est pas contestée, comme ce serait le cas si les règles existantes avaientété appliquées avec leurs propres définitions de l’équité. Enfin, les résultats globaux montrent que la réalisation de compromis entre l’efficacité et l’équité peut se produire lorsque ces deux principes de répartition de l’eau sont couplés afin de maximiser les avantages de l’utilisation de l’eau, puis de réaffecter ces d’une manière équitable. / The equitable sharing of benefits in transboundary river basins is necessary to solve disputes among riparian countries and to reach a consensus on basin-wide development and management activities. Benefit-sharing arrangements must be collaboratively developed to be perceived not only as efficient, but also as equitable, and to be considered acceptable to all riparian countries. The current literature mainly describes what is meant by the term benefit sharing, in the context of transboundary river basins, and discusses this from a conceptual point of view. Practical, institutional arrangements that ensure maximum economic welfare, as well as collaboratively developed methods for encouraging the equitable sharing of benefits, are, however, not provided. The overall objective of this PhD project was to develop an institutional arrangement, that includes both water allocation policies and benefit-sharing mechanisms, to improve the sustainability of managing transboundary water resources and to encourage cooperation between riparian states. The methodology extends the traditional approach, which is based on highly constrained allocation policies, that merely complement existing management institutions, by efficiently allocating water resources and then equitably sharing the benefits derived from water use. This thesis details the institutional arrangement developed and, through three separate activities, the main components of the arrangement are analyzed. A river basin authority (RBA) is the operator of a market-based system, in which economically efficient allocation policies are identified and imposed on water users, who are charged for the water allocated to them. These charges are collected and redistributed, via a sharing rule specific to the river basin, to ensure equity among the water users. The Eastern Nile River Basin is used as the case study to illustrate the approach. There are important hydropower and agricultural sectors spread across three countries (Egypt, Sudan and Ethiopia), and there is a long history of non-cooperation in this river basin. Current water allocation is based on colonial era bilateral agreements that designate Egypt and Sudan as the only beneficiaries of the Nile waters. Future cooperation is imperative, in this basin, to take advantage of hydropower potential in Ethiopia, and agriculture potential in Sudan, as well as to mitigate, as much as possible, the effects of climate change in the near future. Results reveal that the cooperative management of the Eastern Nile River Basin and its infrastructure would significantly increase the basin-wide economic benefits and lead to more efficient water allocation. The institutional arrangement ensures that water is withdrawn where it has the greatest value (efficient water allocation is established) and that upstream investments in low productivity projects are discouraged. The highest level of cooperation is effectuated through a supranational institution and all parties must agree on the definition of fairness in the sharing of benefits.The imposition of specific axioms, based on this agreedupon vision of fairness results in a unique solution for the distribution of economic benefits. A sharing rule developed with stakeholder input may be more acceptable because the definition of the rule is not in question, as would be the case if existing rules were applied with their inherent definitions of equity. Finally, overall results show that achieving trade-offs between efficiency and equity can occur when these two principles of water allocation are coupled to first maximize the benefits from water use and then reallocate these in an equitable manner.

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