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L’image de la Roumanie et des roumains dans les écrits français de 1770 à 1900 / The image of Romania and romanians in french writings from 1770 to 1900

Grigori, Mirela-Cristina 19 November 2013 (has links)
Le domaine de l’imagologie est défini, par les comparatistes, comme un domaine de frontière, entre littérature comparée, histoire, ethnopsychologie. Nous nous sommes situés dans une perspective imagologique dans le cadre de cette recherche, pour décrire les étapes de la formation de l’image des Roumains dans des écrits français du XVIIIe et XIXe siècles. Ces étapes sont marquées par des textes de référence dans l’histoire des relations franco-roumaines, nous mentionnons ici le premier grand livre sur les Moldo-Valaques de Jean-Louis Carra, en passant par le livre de Stanislas Bellanger, jusqu’aux écrits d’Abdolonyme Ubicini, sans oublier ceux des divers consuls français, ou historiens, amis des Roumains.La Roumanie ne s’est pas faite en un jour. L’image des Français sur les Roumains s’est cristallisée durant le XIXe siècle. Il est vrai, dès le XIIIe siècle, des militaires français, des commerçants étaient arrivés sur les terres habités par les ancêtres des Roumains. Mais l’attraction vers l’Orient, cultivée surtout par le XVIIIe et le XIXe siècle, tout comme l’inquiétude qu’exerçaient en Europe les Empires Ottoman et Russe ont fait que de plus en plus de Français, aventuriers, révolutionnaires, exilés, hommes politiques, militaires voyagent vers l’Est européen.Même s’ils sont rédigés durant un séjour en pays roumain, au début, les écrits français sur les Roumains sont influencés par les chroniques moldo-valaques et par les textes antérieurs. Au fur et à mesure que les moyens de transport s’améliorent et que le kéroutza est remplacé par le train ou le bateau sur le Danube, les ouvrages sont beaucoup plus personnels, sans ignorer les textes antérieurs. Nous avons démontré que cette reprise des mêmes fragments d’images, faisant référence à des domaines récurrents (histoire, habits, logements, moeurs, organisation, ressources naturelles, paysage, ethnies), a abouti à composer une image qui est loin de la touche négative du cliché. Les enregistrements scripturaux sur les Roumains du XIXe siècle allaient préparer le terrain pour la naissance de la nation roumaine. Ce moment, ouvrant la voie à la grande amitié France-Roumanie, coïncide avec l’apparition dans les textes officiels des mots Roumain, Roumanie.Nous nous sommes intéressés aux écrits français sur les Roumains d’une période mal connue, sinon pas du tout, mais ce n’est pas une analyse exhaustive, notre recherche ne fait que commencer un travail qui pourra déboucher sur l’étude des textes d’ambassade, des échanges de messages entre les consuls français et le gouvernement français, avant même que la première ambassade française s’installe en Roumanie au XIXe siècle. L’étude des écrits sur lesquels nous nous sommes arrêtés se constitue en analyse de divers documents, essais historiques, mémoires, récits de voyage, statistiques. Notre analyse opère avec les concepts d’image (au sens de représentation), de8 stéréotype, d’ethnotype, en termes de réception de l’Autre, avec tout ce que l’altérité a de caractéristique. L’image finale ressort des récurrences des mêmes éléments sur lesquels les auteurs insistent (stéréotypes). / The field of imagology is defined by comparatists as a frontier domain, somewhere in between comparative literature, history and ethnopsychology. We have approached the subject matter from an imagological perspective in order to describe the image formation stages of the Romanians in several French writings in the 18th and 19th century. These stages are marked by several reference texts along the history of the French-Romanian relations, we mention here the first great work on the Moldo-Vlachs by Jean-Louis Carra, following Stanislas Bellanger’ book to Abdolonyme Ubicini’s writings, without forgetting those of various French consuls or historians, friends of the Romanians.Romania has not come into being within a single day. The French people’s image on the Romanians crystallized along the 19th century. True, in the 13th century French military men and merchants arrived in the lands inhabited by the ancestors of the Romanians. But the attraction of the Orient, cultivated especially in the 18th and 19th century, as well as the apprehension exerted in Europe by the Ottoman and Russian Empires determined more and more adventurers, revolutionaries, exiles, politicians and soldiers to travel towards Eastern Europe. Even if they were written during a stay in the Romanian countries, at first, the French writings about the Romanians bear the influence/ mark of the Moldo-Vlach chronicles and earlier texts. As transport is getting better and the keroutza is replaced by train or ship along the Danube, later works become increasingly personal without disregarding previous writings. We have demonstrated that this resuming of the same fragments of images referring to recurring domains (history, habits, dwellings, morals, organization, natural resources, landscape and ethnic groups) resulted into composing an image which is far from the touch of the negative cliché. The scriptural records about Romanians in the 19th century would prepare the ground for the foundation of the Romanian nation. This point coincides with the appearance in the official texts of the words Romanian, Romania, everything preparing the ground for the great France-Romania friendship. We are mainly interested in the period when the writings are scarce, as compared with the French books appearing in the 20th century. The study of these writings constitutes in the analysis of various documents, historical essays, memoirs, travel narratives and embassy reports. This analysis operates with concepts of image (meaning representation), stereotype, ethnotype in the terms of perceiving the Other with everything Alterity has characteristic. The finale image is appearing of recurrence of the same elements which the authors insist on (stereotypes).
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La malédiction d'Ixion : essai sur l'esthétique de l'absurde au théâtre et au cinéma

Boucher, David January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Autoconstructions médinale tunisoise actuelle et déconstructivime architectural : quelles ressemblances esthétiques ? / Autoconstructions of the current Tunisian medina and architectural deconstructivism : what aesthetic similarities?

Kamoun, Sami 18 December 2018 (has links)
Depuis la nuit des temps, les autoconstructions médinales tunisoises ont été, souvent brutalement, rasées par les autorités. L’avènement de la révolution de 2011 a revivifié leurs réapparitions. Les dynamiter une nouvelle fois aggraverait l’hémorragie de leurs renouvellements. Les « valoriser », les regarder autrement au lieu de s’en débarrasser, pourrait ouvrir de nouveaux horizons. Les considérer dans un comparatisme avec le Déconstructivisme nous conduirait certainement vers de fructueuses voies. Comparer ainsi la complexité, le chaos, la bizarrerie formelle et géométrique déployée par la déconstruction architecturale et les caractères formels des autoconstructions de la médina, constitue l’hypothèse de travail qui nous a guidé. La problématique développée dans la thèse consiste à porter un autre regard sur les autoconstructions de la médina de Tunis, en convoquant l’esthétique du Déconstructivisme afin de le discuter, voire de l’enrichir, d’une part, et, d’autre part, de promouvoir une autre approche de l’habitat spontané dans la ville de Tunis qui serait susceptible de fournir une autre lecture du phénomène de son émergence. L’une des ressemblances de l’autoconstruction au regard de la déconstruction architecturale tient à sa non-réglementation. Il en découle des espaces totalement bizarres, des plans déformés, des angles insolites, des lignes brisées, des asymétries télescopées... L’« idée » de déréglementation des autoconstructions transgresse nos habitudes de voir l’architecture. Elles nous semblent plutôt « vides de règles » que « déréglementées » et apparaissent complètement non académiques, non architecturales et pratiquement sans architectes qualifiés. Une autre ressemblance entre les (auto-) et (dé-)constructions réside dans l’ « idée » de ruine. Témoins de déshérence générale, de précarité et de souffrances, les autoconstructions incarnent le lieu d’une défragmentation chaotique de l’architecture. Planchers abandonnés, poteaux inachevés, façades hasardeusement superposées, revêtements anarchiquement combinés, constructions complètement ou partiellement ruinées... ; tous ces fréquents aspects esthétiques entretiennent de curieuses résonnances avec beaucoup de réalisations déconstructivistes. Une troisième ressemblance réside dans l’aspect d’incomplétude. En parcourant les ruelles de la médina, nous rencontrons des talus de sables, des sacs de ciments, des graviers, des briques, des pierres, des tôles ondulées, des déchets de bois, etc. Les autoconstructions médinale tunisoise sont-elles en « voie de déconstruction » ? Pourraient-elles inspirer les architectes déconstructivistes ? Pourrions-nous proposer que le Déconstructivisme constitue le meilleur appui théorique pouvant valoriser les aspects esthétiques des autoconstructions tunisoises ? / Since the beginning of time, Tunisian autoconstructions of the medina had been brutally razed by the governement. The advent of the 2011 revolution revived the desire for their reappearances. The dynamiting them again aggravates the hemorrhage of their renewals. "Speculating", "valuing" them and looking at them differently instead of getting rid of them will open up new opportunities. In the present work, the comparative method between autoconstruction and Deconstructivism would certainly lead us to fruitful paths. The complexity, the chaos, the formal and bizarre geometry deployed by the architectural deconstruction and, from the outset, by the autoconstruction of the medina seem to us the first hypotheses. In these brief lines, we shall be content to develop other aspects. The problematic developed in the thesis is to take another look at the autoconstruction of the medina of Tunis, summoning the aesthetics of Deconstructivism to discuss it, even to enrich it, on the one hand, and on the other hand , to promote another approach to spontaneous housing in the city of Tunis that would be likely to provide another reading of the phenomenon of its emergence. One of the resemblances that combines autoconstruction with deconstruction is its ability to be deregulated. The result is totally bizarre spaces, distorted planes, unusual angles, broken lines, telescoped asymmetries, etc. The "idea" of deregulation of autoconstructions transgresses our habits of seeing architecture. More than deregulation, they seem "empty of rules" and remain completely non-academic, non-architectural and practically without qualified architects. Another resemblance between the (auto-) and (de-)construction lies in the "idea" of ruin. Witnesses general desertion, precariousness and suffering, autoconstructions embody the place of a chaotic defragmentation of architecture. Abandoned floors, unfinished posts, randomly overlapping facades, anarchically combined facades, completely or partly ruined buildings, etc ; all these frequent and current aesthetic aspects have strange resemblances to many deconstructivist achievements. A third resemblance resides in its incomplete appearance. Just by walking through the narrow streets of the medina, we come across sandy slopes, bags of cement, gravel, bricks, stones, corrugated sheets, wood waste, etc. The result is interminably open chantier. It also results in excessive use of precarious, urgent, essential building materials. Are the Tunisian autoconstructions of the medina in a "way of deconstruction"? Could they inspire deconstructivist architects ? Could we propose that Deconstructivism constitutes the best theoretical support that can enhance the aesthetic aspects of Tunisian autoconstructions ?
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Acquérir, exprimer et transmettre les "pouvoirs" divins : une comparaison entre Aphrodite et Inanna-Is̆tar

Slobodzianek, Iwo 21 December 2012 (has links) (PDF)
La présente étude offre un regard nouveau sur les systèmes de croyances religieux grecs et mésopotamiens. Adoptant une démarche comparative et contrastive, la déesse grecque Aphrodite est confrontée à la déesse mésopotamienne Inanna/Ištar. Étudiant de manière interne à chacun des deux panthéons les différents modes d'action des déesses, il s'agit de comprendre comment s'exprime la notion de " pouvoir " divin dans les sources grecques archaïques et les compositions paléo-babyloniennes du IIe millénaire av. J.-C. Parts d'honneur, parures, cortèges sont autant d'expressions des réseaux de pouvoir d'Inanna/Ištar et d'Aphrodite ; ils se transmettent, s'échangent et avec eux circulent les souverainetés spécifiques des déesses. L'enjeu principal de cette thèse est d'étudier les différentes expressions des "pouvoirs" divins dans un même complexe culturel, le monde grec ou la Mésopotamie, d'en saisir les dynamiques internes, puis de les soumettre à comparaison afin d'apporter de nouveaux éclairages sur les fonctionnements des panthéons grecs et suméro-akkadiens.
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Acquérir, exprimer et transmettre les "pouvoirs" divins : une comparaison entre Aphrodite et Inanna-Is̆tar / Acquiring, expressing and transmitting the divine “powers” : a comparison between Aphrodite and Inanna-Ištar

Slobodzianek, Iwo 21 December 2012 (has links)
La présente étude offre un regard nouveau sur les systèmes de croyances religieux grecs et mésopotamiens. Adoptant une démarche comparative et contrastive, la déesse grecque Aphrodite est confrontée à la déesse mésopotamienne Inanna/Ištar. Étudiant de manière interne à chacun des deux panthéons les différents modes d’action des déesses, il s’agit de comprendre comment s’exprime la notion de « pouvoir » divin dans les sources grecques archaïques et les compositions paléo-babyloniennes du IIe millénaire av. J.-C. Parts d’honneur, parures, cortèges sont autant d’expressions des réseaux de pouvoir d’Inanna/Ištar et d’Aphrodite ; ils se transmettent, s’échangent et avec eux circulent les souverainetés spécifiques des déesses. L’enjeu principal de cette thèse est d’étudier les différentes expressions des "pouvoirs" divins dans un même complexe culturel, le monde grec ou la Mésopotamie, d’en saisir les dynamiques internes, puis de les soumettre à comparaison afin d’apporter de nouveaux éclairages sur les fonctionnements des panthéons grecs et suméro-akkadiens. / This thesis project puts forward a new glance on the ancient Greek and Mesopotamian systems of religious beliefs. Thanks to a contrastive approach, the Greek goddess Aphrodite is compared to the Mesopotamian goddess Inanna/Ištar. By studying in the two different pantheons the goddesses’ modes of action “from the inside”, the purpose of this study is to understand how the idea of divine “power” works in the Archaic Greek texts and Paleo-Babylonian compositions from the IInd millennium B. C. Shares of honor, finery, corteges are the expressions of Aphrodite’s and Inanna/Ištar’s networks of power. They can be transmitted or traded and they convey specific sovereignties of the goddesses. Thus, the aim of this thesis is to study different expressions of divine “powers” within two separate cultural structures (the Greek world and Mesopotamia), to catch their internal dynamics, and then to compare the results to shed a new light on the functioning of Greek and Sumero-Akkadian pantheons.
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Anna de Noailles : identité et écriture / Anna de Noailles : identity and writing

Cojocariu, Nicoleta 20 November 2013 (has links)
Les femmes de lettres de la fin du XIXème siècle ont illuminé cette période de transition culturelle et sociale, mais, dans une époque de «mondialisation» de la littérature et de la culture, elles ne présentent plus d’intérêt. Cette thèse se propose d’interroger les enjeux sociaux et poétiques d’une oeuvre qui est restée dans un coin d’ombre. Vu que personne ne lit plus l’oeuvre d’Anna de Noailles, on s’est demandé si, de nos jours, sa poésie n’est plutôt démodée. La réponse est en «demi-teinte» : Anna de Noailles avait été tellement glorifiée de son vivant, ses contemporains lui avaient fait la preuve d’une admiration excessive ; elle avait été également très caricaturée, phénomène qui s’avère être injuste, mais le souvenir d’un être qui s’apparentait aux plus grands de son époque, le pincement durable d’un esprit cosmopolite comme le sien mérite à être éclairé et revécu. Il semble que la malédiction qui couvre l’oeuvre d’Anna de Noailles ne soit pas de rester dans l’oubli, mais d’avoir joui de tant de gloire. Les différentes étapes de notre recherche seront traversées par un souci permanent de retrouver les particularités poétiques au niveau textuel en tant que traits qui définissent l’esprit cosmopolite d’Anna de Noailles.Après avoir défini la position que la poétesse occupait au sein de sa famille culturelle et littéraire, nous proposons une analyse comparative aux différents textes de ses contemporains. L’analyse des poèmes et de son autobiographie nous permet, par la suite, de nuancer de différents traits de son écriture, le sanglot et les émotions qu’elle transmet au lecteur. Les deux derniers chapitres tenteront de définir la poéticité au niveau d’un texte en prose par une analyse comparative qu’on déploie entre des écrivains qui sont, à la fois, poètes et autobiographes. / The women writers of the late nineteenth century illuminated this period of cultural and social transition but because of the globalization of literature and culture, they present no interest anymore. The aim of our study is to analyse the social and poetic issues of a literary work that remained yet unknown to many. Considering the fact that nobody reads Anna de Noailles’ work, we wondered if today her poetry is rather old-fashioned. The answer has a double meaning since Anna de Noailles used to be so glorified in her lifetime and her contemporaries admired her excessively, but she was also caricatured, phenomenon that appears to be unfair. The memory of one who ressembled the greatest figures of her times deserves to be cherished and presented to those who are yet unaware of it. It seems that the curse that covers the work of Anna de Noailles is not to remain in oblivion, but having enjoyed so much glory. The different stages of our research are concerned to find the poetic features at a textual level as features that define the cosmopolitan spirit of Anna de Noailles. After setting the position that the poet held within its cultural and literary family, we offer a comparative analysis of the various texts of his contemporaries. The analysis of her poems and her autobiography allows us subsequently to qualify the different traits of her writing, the sob and emotions it conveys to the reader. The last two chapters attempt to define the poeticity in her poetical prose by a comparative analysis that unfolds between writers who are both poets and autobiographers.
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L'arc et l'archer grecs archaïques: Recherches comparatives et perspectives de reconstruction linguistique et culturelle indo-européenne

Andrianne, Gilles 16 February 2017 (has links) (PDF)
L’exploration de l’arc et des archers au travers de la littérature grecque archaïque fait ressortir que leurs thèmes et valeurs relèvent plus de l’arc même que de leurs porteurs. Des thèmes récurrents qu’il véhicule peuvent en effet s’appliquer à diverses figures mythologiques. Les thématiques abordées sont :a. L’efficacité meurtrière (principalement à la guerre) :contrairement aux conceptions usuelles, l’arc est considéré comme efficace et n’est pas contraire aux valeurs de la guerre que décrit Homère. Teucros, face à Pâris-Alexandre et Pandare, fait office d’archer excellent et efficace. La dichotomie est à trouver entre le camp achéen, qui présente un idéal d’archer conforme à la morale guerrière, et le camp troyen, dévalorisé.b. Poison, maladie et mort :les archers Apollon, Ulysse, Héraclès, Philoctète montrent un lien certain avec l’empoisonnement des flèches et la maladie. Le terme pikrós, adjectif ordinairement compris comme « amer, acéré », aurait le sens de « empoisonné », sur base de l’IE *peik̑- redéfini en « enduire d’une substance ». En outre, l’if (lat. taxus), matériaux privilégié de fabrication de l’arc, serait lié au gr. τόξον « arc », et rattaché à la racine *teh2g- « toucher, atteindre, infliger un état négatif ». c. La punition divine :l’arc, lorsque lié à Apollon, Héraclès et Ulysse, en tant qu’objet délivrant une mort rapide, est le symbole et le mécanisme de la punition divine. Il sert à mettre fin à l’hubris des hommes lorsque celui-ci dépasse toute forme de réparation. Il en va ainsi du massacre des prétendants par Ulysse, vecteur de la sauvagerie sanglante d’Héraclès et de la volonté meurtrière d’Apollon. Ce dernier, ainsi que sa sœur Artémis, sont d’ailleurs les divinités qui punissent de façon sanglante les excès.d. La vaillance et la puissance (ἀλκή, κράτος) :lorsque le formulaire poétique de l’arc est étudié, deux racines se distinguent :*kert- ainsi que *h2lek-/*h2elk-. La première met en exergue les expressions tóxon kraterón et biòs kraterós (« arc puissant »), toxophóros kaì karterós (« porteur d’arc et puissant »), ainsi que toxôn egkratés (« maîtrisant l’arc ») chez Sophocle. Ces usages et leurs contextes indiquent que l’arc est lié à la force physique, et n’est en rien l’arme des faibles. La seconde racine montre la racine *h2lek-/*h2elk- au sens de « repousser, défendre ». Des éléments se retrouvent dans l’onomastique, comme dans le nom initial d’Héraclès, Alkaios, ainsi que ceux dans sa généalogie (Alcmènè, Alkaios, Alexiarès). L’épithète apotropaïque alexí-kakos (« qui écarte les maux ») est d’ailleurs appliquée à Apollon et Héraclès. Les archers sont par essence des défenseurs, et l’arc et les flèches un moyen de repousser les ennemis.e. La royauté :des cultures diverses — Grèce, Inde, Perse, mais aussi Ugarit, monde hittite — présentent l’arc comme une arme rituelle à des fins d’exercice de royauté. Cette valeur ne se cantonne pas aux cultures grecque et indienne, mais est généralisée dans le monde oriental, y compris non indo-européen. Le pouvoir dynastique se décèle chez Télémaque et Aqhat.f. Le mariage et la sexualité :l’arc est un outil rituel de mariage dans l’aire indo-grecque, dans les mariages de Pénélope et Ulysse, Râma et Sîtâ, et Arjuna et Draupadî principalement. L’arc grec participe du traitement oriental :comme le disent Télémaque dans l’Odyssée, et Aqhat dans la légende ougaritique qui porte son nom :« l’arc est l’affaire des hommes » ;les deux œuvres montrent des parallèles textuels et structurels. L’arme détermine une nette distinction entre les mondes du masculin et du féminin. Le rituel hittite de Paskuwatti contre l’impuissance sexuelle va dans le même sens.g. Les flèches et la parole :enfin, dans l’épopée homérique, l’arc et les flèches sont l’objet de métaphores pour désigner la parole, en tant qu’objet qui tend vers un but et atteint sa cible. Les epea pteroenta homériques sont l’exemple type de l’acte illocutoire, et plus précisément de « langage conatif » ou « directif ». / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Beatrijs' biecht - stilistisch en semiotisch onderzoek

Draux, Roland 20 March 2006 (has links)
L’objectif de la thèse est de rassembler des arguments permettant de déterminer si la seconde partie de la légende mariale moyen-néerlandaise Beatrijs (vv. 865-1038) est originale ou plutôt l’œuvre d’un continuateur. Dans la séquence narrative dont il est question, l’auteur développe le thème de la confession, préalable spirituel à la rémission des péchés. En premier lieu, l’analyse stylistique objective (c.-à-d. basée sur des paramètres quantitatifs) de l’ensemble du corpus-texte nous a permis de ne déceler aucune différence notable entre les deux parties de la légende. Ensuite, par l’étude de la structure diégétique, nous avons tenté d’expliquer le rôle du processus pénitentiel dans l’œuvre moyen-néerlandaise. Grâce aux principes d’analyse sémiotique de Propp, Greimas, Courtès et Dundes, nous avons pu remarquer que la légende présente une double articulation narrative reposant sur une double quête : le rejet du péché par le retour à l’espace hétérotopique initial (dans la première partie) et la quête de la pureté originale par la confession des péchés (dans la seconde partie). Cette dernière quête semble donc très logiquement faire partie intégrante de l’œuvre médiévale. The aim of this thesis is to determine whether the second part of the Middle-Dutch legend Beatrijs (vv. 865-1038) is original. In the final sequences, the author highlights the role of confession in the absolution of sins. In the first part of our work, we carried out a stylistic analysis of the whole legend that rested on quantifiable parameters. As no significant differences could be observed between the two parts, the stylistic homogeneity seemed obvious. In the second part of our research, the emphasis was laid on the narrative structural approach. On the basis of the theories of semioticians (Propp, Greimas, Courtès and Dundes), we could analyse the legend as a bimotifemic « complex tale » in which the success of the first quest in the first part (return to the heterotopic point of departure) must be considered the first stage in the expiation. The second quest in the second part (return to the original purity) can only be achieved through confession. This physical and spiritual movement ensures absolution and salvation : for that reason we can assert that the confession process is an integral part of the medieval legend as a whole.
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The fame monster ! : Revers et fortune du Pirate, du 19e siècle à nos jours, des Mers jusqu'à la Toile

Freyheit, Matthieu 29 November 2013 (has links) (PDF)
Nous savons tous à quoi ressemble un pirate. Ce que nous savons moins, c'est la raison de ces succès, les causes de notre engouement - voire de notre fascination pour ce Fame Monster. La formule permet de caractériser l'ambiguïté d'un personnage dont chaque fortune connaît un revers, révélant notre soif de transgression et notre tentation pour l'envers de la morale. L'approche littéraire comparatiste, augmentée d'emprunts à l'image, à la sociologie, à la philosophie politique et à l'histoire des mentalités, permet non pas de simplement décrire un phénomène, mais d'essayer d'en extraire les sens, les besoins, les attentes, en prenant pour hypothèse que la fiction pirate constitue un jalon spécifique dans l'histoire des mentalités occidentales, et autorise l'exploration d'un état de nos désirs : d'aventure, de danger, de transgression, d'insurrection ; mais aussi de conformisme, dans un mythe continuellement répété. Histoire dans l'histoire, fiction en négatif, le pirate marginal se donne à lire comme une part retranchée de la société qui l'évacue, et partant comme l'idéal révélateur du sang et de l'or de nos virtualités, de nos " occasions manquées ".C'est ainsi que l'étude du pirate traditionnel conduit non seulement à une analyse du personnage mais encore aux enjeux fictionnels qu'il engage. Piraterie et piratage, ses deux corollaires directs, mettent en œuvre des problématiques particulières de création et de réception, et amorcent une reconversion sémantique du personnage : le pirate connaît une nouvelle fortune numérique, tandis que, devenu comportement par le truchement du piratage, il conduit à repenser le champ de la fiction. Alors : tous pirates ? Ou plutôt : tous (déjà) piratés ?
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Élaboration d'un dictionnaire électronique de berbère avec annotations étymologiques / Development of an electronic dictionary of Berber with etymological annotations

Kessai, Fodil 19 December 2018 (has links)
Le berbère est généralement présenté comme un ensemble de dialectes, distincts, avec des frontières plus ou moins hermétiques, qui, le plus souvent, sont étudiés et enseignés de façon clivée voire exclusive. Cette atomisation et cette pratique différenciative occultent l’unité structurale (grammaire et fonds lexical communs) qui forme cette langue commune à laquelle référent tous ces dialectes et n’en donnent qu’une vue fragmentaire.Le domaine de la lexicographie ne déroge pas à cet usage. Chaque dictionnaire est consacré à un seul dialecte avec une graphie et une orthographe propres, et c’est au plan du lexique notamment que le berbère apparaît le plus disparate. Pour aller au-delà du particularisme et appréhender la langue dans sa globalité, nous explorons, à travers le matériau lexical, un panel de dialectes (17) représentant toute la diversité berbère. Nous établissons, par approche comparative, des passerelles inter-dialectales puis rassemblons les éléments communs du lexique recueillis à ce jour. Nous relevons ensuite les changements phonétiques, phonologiques, morphologiques et sémantiques observés dans les unités lexicales afin de mieux comprendre l'évolution du système lexical.Pour ce faire, nous élaborons un E-dictionnaire bilingue (berbère <-> français) qui permet, en tant qu’outil didactique, d’étudier la langue berbère aussi bien dans son unité que dans sa diversité dialectale, et en tant que moyen heuristique de recherche et d'analyse, d’étudier l’étymologie et les faits linguistiques en synchronie et en diachronie.Enfin, nous proposons un outil statistique (le « taux d’homogénéité ») qui mesure la proximité entre les lexiques (ou dialectes). / The Berber language is usually presented as a set of distinct dialects, with more or less hermetic boundaries, which are, most often, studied and taught in a cleaved or even exclusive way.This atomization and this differentiating practice obscure the structural unity (grammar and lexical bases) which founds that common language to which all these dialects refer and give only a fragmentary view of it. The field of lexicography does not depart from this usage. Each dictionary is devoted to a single dialect with a specific spelling, and it is in the lexicon in particular that Berber appears the most disparate.To go beyond particularism and grasp the language as a whole, we explore, through the lexical material, a panel of dialects (17) representing all of Berber diversity. We establish, by comparative approach, inter-dialectal bridges and then gather the common elements of the lexicon collected to date. We then note the phonetic, phonological, morphological and semantic changes observed in lexical units in order to better understand the evolution of the lexical system.To do this, we develop a bilingual E-dictionary (Berber <-> French) which allows - as a didactic tool - for the studying of the Berber language in its unity as well as in its dialectal diversity and - as a heuristic means of research and analysis - for etymology and linguistics facts in synchrony and diachrony.Finally, we introduce a statistical tool (the “homogeneity rate”) that measures the proximity between lexicons (or dialects).

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