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Étude des corrélats de la sévérité des symptômes dépressifs des joueurs problématiques/pathologiques et de leurs partenaires

Poirier-Arbour, Alisson 04 1900 (has links) (PDF)
Problématique : Les joueurs problématiques et pathologiques (JPP) sont à risque de présenter d'autres troubles psychologiques. Des symptômes dépressifs sont fréquemment répertoriés chez ces individus. De plus, le jeu problématique et pathologique (jeu PP) peut avoir des répercussions négatives sur les membres de l'entourage des joueurs. Plus spécifiquement, leurs partenaires semblent plus enclins à présenter une symptomatologie dépressive. La relation entre la dépression et le jeu est complexe. Afin de mieux cibler les individus à risque, il s'avérerait utile d'étudier les facteurs associés à la sévérité des symptômes dépressifs chez les JPP et leur partenaire à l'aide de questionnaires valides. Objectifs et hypothèses : La présente thèse vise 1) à corroborer les données empiriques obtenues concernant la sévérité de la symptomatologie dépressive des JPP et de leurs partenaires et 2) à étudier les corrélats qui y sont associés. De façon plus spécifique, la présente étude tente d'observer s'il y a une différence quant à la sévérité des symptômes dépressifs entre les couples de JPP et les couples de joueurs non problématiques (JNP). Elle vise à préciser les corrélats spécifiques associés à la sévérité de la symptomatologie dépressive des couples de JPP et de JNP. L'hypothèse suivante a été formulée : la symptomatologie dépressive des couples JPP sera significativement plus sévère que celle des couples JNP. Être une femme, être plus jeune, avoir un revenu annuel moyen faible, une perception négative de la situation financière et être sans emploi seront des corrélats significatifs de la symptomatologie dépressive des couples JPP. Également, un score élevé au South Oaks Gambling Screen (SOGS) présenté par le joueur, le statut clinique de joueur pathologique, la présence du trait d'anxiété, la dépendance à l'alcool, un faible ajustement dyadique et des habiletés de résolution de problèmes peu efficaces représenteront des facteurs associés à la symptomatologie dépressive du groupe JPP. Enfin, le groupe de corrélats significatifs diffèrera de celui trouvé chez les couples JNP. Méthodologie : Cette étude a été menée dans le cadre d'un projet de recherche plus vaste portant sur les liens entre la relation conjugale et le jeu problématique/pathologique. Elle a été subventionnée par le Fond Québécois de Recherche sur la Société et la Culture. Cette recherche a reçu l'approbation des comités éthiques de l'UQAM et du Centre Dollard-Cormier. Cette étude exploratoire possède un devis corrélationnel. Quarante couples de JNP ont été recrutés par le biais de plusieurs médias (p. ex. annonces, articles de journaux, brochures d'informations) annonçant le besoin de participants pour une étude sur la vie conjugale. Soixante-sept couples de JPP ont été recrutés majoritairement par le biais d'articles de journaux et de revues et d'un centre de traitement des dépendances et du jeu pathologique. Un effort de recrutement a été effectué auprès des JPP âgés de 55 ans et plus. Plusieurs d'entre eux ont pris part à notre étude par l'entremise d'une firme de recherche indépendante. Les participants sont âgés de 18 ans et plus, sont en relation de couple d'orientation hétérosexuelle depuis au moins un an, ils vivent ensemble ou se fréquentent au moins trois fois par semaine et ont une bonne compréhension du français. Les couples séparés mais légalement mariés dont la rupture est liée au problème de jeu ont été acceptés. Pour être attribué dans le groupe des couples JPP, un seul des membres du couple devait présenter un score de 3 ou plus au South Oaks Gambling Screen (SOGS; Lesieur & Blume, 1987) et présenter 3 critères diagnostiques ou plus à l'entrevue diagnostique sur le jeu pathologique (Ladouceur, Sylvain, Boutin & Doucet, 2000). Résultats : D'abord, suite à une analyse de la covariance, les JPP et leurs partenaires présentent des symptômes dépressifs significativement plus sévères que les couples de JNP. Ensuite, les résultats d'une analyse de régression multiple montre qu'un trait d'anxiété et un faible ajustement dyadique prédisent une symptomatologie dépressive plus importants chez les JPP et leurs partenaires. Par ailleurs, un revenu annuel moyen faible est un corrélat significatif seulement pour les conjoints de JPP. Les modèles obtenus pour prédire la symptomatologie dépressive des joueurs et des partenaires semblent spécifiques à cette population. Bien que le trait d'anxiété soit également un corrélat significatif, les habiletés de résolution de problèmes se sont avérées être un prédicteur saillant uniquement pour les couples non joueurs. Conclusions et implications : Enfin, ces résultats reproduisent les données empiriques retrouvées dans la documentation scientifique et montrent qu'une grande proportion de JPP et de leurs partenaires manifeste des symptômes dépressifs. La présente thèse contribue à cibler les facteurs qui prédisent une symptomatologie plus sévère chez ces individus. Les résultats permettent de souligner l'influence significative de la dynamique conjugale sur l'humeur dépressive chez les couples aux prises avec le jeu PP. Enfin, les implications de cette étude sur les plans théorique et clinique seront discutées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : jeu problématique, jeu pathologique, symptômes dépressifs, couple, partenaire, conjoint.
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Genre et santé mentale : la contribution des rôles familiaux et professionnels à la dépression

Boucher-Soulard, Emilie 05 1900 (has links)
Ce projet de mémoire vise à comprendre les inégalités entre hommes et femmes face à la dépression et, plus spécifiquement, à examiner dans quelle mesure les différences de genre dans les rôles familiaux et professionnels contribuent à ces inégalités. La théorie du stress social (Pearlin, 1999) propose que les rôles sociaux soient reliés à l’état de santé mentale des individus par l’intermédiaire des conditions dans lesquelles ils s’exercent. Ces conditions, abordées en termes de contraintes et de ressources, peuvent constituer des facteurs de protection ou de risque aux stress et aux difficultés psychologiques. Deux mécanismes expliqueraient les inégalités de genre face à la dépression: l’exposition et la vulnérabilité à ces conditions. L’objectif de ce mémoire est d’examiner ces mécanismes sexués en évaluant en premier lieu, si les hommes et les femmes connaissent une exposition inégale aux contraintes et ressources familiales et professionnelles puis, dans un deuxième temps, si le risque de dépression associé à l’exposition à ces conditions diffère selon le sexe. Finalement, nous examinerons si la perception d’un conflit travail-famille vient modifier les effets des contraintes-ressources sur les risques de dépression. Les analyses, effectuées à l'aide des données représentatives de la population de parents en emploi provenant de l'enquête GENACIS-Canada 2004 (Gender, Alcohol and Culture: An International Study), proposent deux dynamiques de stress spécifiques à chacun des sexes. Premièrement, plusieurs contraintes-ressources observées se distribuent différemment selon le sexe. Ainsi, toutes proportions gardées, les femmes travaillent sensiblement moins d’heures par semaine. Par ailleurs, en ce qui concerne les conditions familiales, la proportion de familles monoparentales est plus importante chez les femmes que chez les hommes alors que plus de travailleurs que de travailleuses ont des enfants de moins de cinq ans. D'autre part, les résultats indiquent également une vulnérabilité différentielle aux contraintes et ressources de la vie familiale et de la vie professionnelle. Pour les hommes, l’insatisfaction au travail constitue un facteur de risque de dépression, facteur de risque qui est exacerbé pour ceux qui considèrent que leur travail interfère négativement avec leur vie familiale. Les femmes sont, pour leur part, davantage sensibles à leurs conditions de vie familiale et de travail. Ainsi, les horaires irréguliers de travail et un plus grand nombre d’heures travaillées, l’insuffisance de revenu familial et la présence d’adolescents dans le ménage constituent pour celles-ci des facteurs de risque à la dépression. Le nombre d’enfants apparaît également comme un facteur de risque mais uniquement lorsque les femmes perçoivent un conflit entre leurs responsabilités familiales et professionnelles. Par ailleurs, le fait de vivre en couple constitue un facteur de protection pour les hommes et ce même lorsqu’ils sont insatisfaits de leur relation de couple alors que, pour les femmes, cet effet protecteur ne se retrouve pas chez celles qui sont insatisfaites de leur vie conjugale.
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Effet de la morphine injectée en épidural associée ou non à la naloxone sur la respiration et la douleur chez des patients souffrant de lombosciatalgie chronique

Ben Othmen, Lamia January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Tabagisme et troubles intériorisés : une étude longitudinale-prospective de l'enfance à l'âge adulte

Ravacley, Sophie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les effets d'un programme d'équitation thérapeutique sur le contrôle de soi et les humeurs dépressives chez des adolescentes en troubles de comportement

Ayotte-Lavoie, Odrey January 2013 (has links)
Cette étude à cas unique de type A-B-A vise à vérifier, à l'aide quels sont les effets d'un programme d'équitation thérapeutique de dix (10) séances sur les humeurs dépressives et le contrôle de soi chez des adolescentes en troubles de comportement et si ces effets se maintiennent après la fin du programme. Les sujets sélectionnés sont trois (3) adolescentes de 16 et 17 ans, hébergées en Centre de réadaptation Estrie du Centre jeunesse de l'Estrie pour troubles de comportement. L'évaluation, d'une durée de quinze (15) semaine [i.e. semaines], se fit à l'aide de la version française du Beck Depression Inventory-II (BDI-II) pour mesurer les humeurs dépressives, les échelles de comportements extériorisés et de problèmes d'attention de la version autorapportée pour adolescent du Achenbach (version YSR) pour le contrôle de soi et un questionnaire maison pour calculer les variations de l'humeur avant et après les séances d'équitation thérapeutique.
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Déterminants Psychosociaux et Culturels du Burnout Maternel et des Symptômes Dépressifs Périnataux / Psychosocial and Cultural Determinants of Maternal Burnout and Perinatal Depressive Symptoms

Loyal, Déborah 04 December 2017 (has links)
Alors qu’une maternité heureuse est une aspiration collective, il est établi que de nombreuses femmes souffrent de détresse psychologique dans la période périnatale. Or, la santé psychologique des femmes ne peut être considérée indépendamment de leurs rôles au sein de la société et des normes qui y sont attachées. Ce travail de recherche vise à tester un modèle psychosocial et culturel de compréhension des troubles de l'adaptation à la maternité, (symptômes dépressifs postpartum et burnout). Dans une première étude, différentes étapes auprès de plusieurs populations (N = 250, 22, 474, 249 et 231) ont mené à la validation en langue française d’une échelle de mesure des croyances associées au rôle maternel. Dans un second temps, un suivi longitudinal a été mis en place auprès de femmes rencontrées en fin de grossesse puis à 2 et 4 mois postpartum (N = 129). Ces travaux ont permis d’établir la validité convergente, prédictive et de construit du concept de burnout maternel. Par ailleurs, le poids des caractéristiques psychosociales et normatives du rôle maternel dans le développement de symptômes dépressifs et de burnout a été exploré. Pour finir, des analyses en cluster ont permis de dégager des profils d’articulation, plus ou moins adaptatifs, entre investissement dans la maternité et dans la vie professionnelle. Ces travaux ouvrent des perspectives de recherche concernant le concept de burnout maternel dans la période postpartum et la prise en compte des aspects socio-normatifs du rôle maternel dans la prévention et la prise en charge de ces troubles. / Whereas a happy motherhood is a collective aspiration, it is known that many women are reporting psychological distress during the perinatal period. Yet, women’s psychological health can not be considered regardless of their roles in society and norms associated. This research work aims to test a psychosocial and cultural model to understand adjustment disorder regarding motherhood (postpartum depressive symptoms and burnout). In a first study, various steps with different populations (N = 250, 22, 474, 249 and 231) have led to the validation in French of a scale assessing beliefs associated with the maternal role. Then, a longitudinal follow up was settled with women who were seen during late pregnancy and at 2 and 4 months postpartum (N = 129). This work has served to demonstrate the convergent, predictive and construct validity of maternal burnout. Furthermore, the impact of motherhood psychosocial and normative characteristics in the development of depressive and burnout symptoms have been explored. Finally, cluster analyses were conducted to identify more or less adaptive patterns regarding articulation of investment in motherhood and working life. This research work has opened research avenues regarding maternal burnout in the postpartum period and considerations of socio-normative aspects of the mothering role regarding prevention and care of those troubles.
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Etude des marqueurs olfactifs de la dépression et d'une maladie co-occurente : la maladie d'Alzheimer / Olfactory markers of depression and Alzheimer's disease

Naudin, Marine 09 October 2014 (has links)
L’objectif de ce travail de thèse était de vérifier l’hypothèse selon laquelle les troubles olfactifs peuvent constituer des marqueurs de la dépression. Tout d’abord, deux études longitudinales ont évalué l’effet du traitement antidépresseur sur les atteintes olfactives et émotionnelles. Deux autres études ont étudié quelles atteintes olfactives peuvent aider à différencier la dépression d’une maladie d’Alzheimer débutante. Les résultats de ce travail ont confirmé la présence de marqueurs olfactifs d’état (pour les aspects hédonique et émotionnel) et de trait (pour les atteintes en rapport avec des capacités cognitives) dans la dépression. Par ailleurs, nos données ont mis en évidence des profils d’altérations différents dans la dépression et la maladie d’Alzheimer débutante, concernanat la mémoire de reconnaissance et l’identification des odeurs, ce qui pourrait aider à différencier ces deux maladies. D’autres travaux devront confirmer l’implication de ces marqueurs dans l’efficacité de la thérapie, le suivi et le diagnostic précoce des patients. / The aim of this study was to test the hypothesis of olfactory deficits as potential markers of depression. Firstly, two longitudinal studies have evaluated the effect of antidepressant treatment on olfactory and emotional alterations. In two other studies, we wanted to investigate which olfactory deficits could differentiate depression and early stage of Alzheimer’s disease. The results have confirmed the presence of state (for hedonic and emotional aspects) and trait (for alterations involving cognitive capacities) olfactory markers of depression. Besides, we have demonstrated two different profiles of alterations in depression and early stage of Alzheimer’s disease, concerning odors’ memory recognition and identification, which could help to discriminate these two diseases. Other investigations are necessary to confirm the implication of these markers in the efficiency of the therapy, the diagnostic and the take care of patients.
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Le cortex cingulaire antérieur : une structure clé dans les conséquences émotionnelles de la douleur neuropathique / The ACC is a critical hub for neuropathic pain-induced depression

Sellmeijer, Jim 03 October 2016 (has links)
Outre le stress chronique, la douleur chronique représente une cause majeure de dépression. En effet, environ 50% des patients qui souffrent d’une douleur chronique développent des troubles de l’humeur. Les perturbations des structures cérébrales impliquées dans la perception de la douleur pourraient contribuer à cette comorbidité, dont les mécanismes restent pourtant mal compris. Nous avons étudié l’implication du cortex cingulaire antérieur (CCA) dans les conséquences sensorielles et émotionnelles de la douleur neuropathique dans un modèle murin. Nous avons montré qu’une lésion du CCA ou une inhibition des neurones pyramidaux du CCA préviennent l’émergence des désordres émotionnels dans notre modèle. De plus, nos résultats indiquent que ces conséquences émotionnelles coïncident avec une hyperactivité neuronale dans le CCA. En conclusion, nous montrons que le CCA est une structure clé pour la dépression induite par la douleur neuropathique. / Besides chronic stress, chronic pain is one of the prevalent determinants for depression. Indeed, around 50% of chronic pain patients develop mood disorders. Alterations in brain regions implicated in pain processing may also be involved in affective processing, thus potentially be responsible of mood disorders. However, the underlying mechanisms of this comorbidity are not yet elucidated. Here, we studied the role of the anterior cingulate cortex (ACC) in the somatosensory, aversive and anxiodepressive consequences of neuropathic pain. We showed that a permanent lesion or temporal inhibition of ACC pyramidal neurons blocked the development or suppressed the expression of an anxiodepressive phenotype in neuropathic mice. In addition, anxiodepressive-like behavior coincided with ACC hyperactivity. In conclusion we show that the ACC is a critical hub for neuropathic pain-induced depression.
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La psychopathologie et les cognitions dans la douleur chronique / Psychopathology and cognitions in chronic pain

O'Reilly, Aminata 05 July 2012 (has links)
La douleur chronique est souvent associée à la dépression et l’anxiété. Ces pathologies entretiennent des liens complexes qui ont été largement étudiés. Cependant en France, nous manquons d’informations permettant d’améliorer la prise en charge psychothérapeutique de ces patients. Le but de ce travail est d’améliorer la compréhension de l’influence des facteurs psychopathologiques et cognitifs dans la douleur chronique.Étude 1 : Une étude quantitative a été réalisée auprès d’un échantillon de 228 étudiants. L’analyse des croyances associées à la douleur a permis de mettre en lumière une perception positive du vécu de la sensation douloureuse. Ainsi, ils ne perçoivent pas la douleur comme étant un phénomène stable dans le temps ou mystérieux ; de plus, ils ne manifestent pas de sentiment de culpabilité lié à la douleur. Les résultats indiquent également que les participants ont des perceptions rationnelles des médicaments. Ils considèrent cependant qu’il y a une surconsommation des médicaments. Étude 2 : Une étude quantitative a été réalisée auprès d’un échantillon de 247 personnes atteintes de fibromyalgie. Dans cette étude, 93 % des participants présentaient des symptômes dépressifs, et 94 % présentaient des symptômes anxieux. En outre, des symptômes dépressifs sévères sont retrouvés dans 25 % des cas et 43 % des participants présentent une anxiété sévère. Les différentes analyses de régression réalisées ont montré que la relation entre la symptomatologie anxio-dépressive et la douleur est partiellement médiatisée par les croyances associées à la douleur.Étude 3 : Une étude quantitative a été menée auprès de 247 personnes atteintes de fibromyalgie. Les analyses de corrélation ont montré un lien entre la symptomatologie anxio-dépressive, les mesures relatives à la douleur, les croyances associées à la douleur, la dramatisation, la flexibilité psychologique et l’optimisme. L’analyse de régression multiple indique que les croyances associées à la douleur, l’optimisme et la flexibilité psychologique prédisent 58 % de la variance des scores de dramatisation. Une analyse en cluster a permis de mettre en évidence trois profils cognitifs : les catastrophistes, les modérés et les flexibles optimistes. Des analyses de variance ont montré que ces clusters se différenciaient au niveau des scores de dépression, d’anxiété, d’intensité et d’impact de la douleur. Le profil catastrophiste obtenait les scores les plus élevés à ces différentes mesures. / Chronic pain is often associated with depression and anxiety. These pathologies have complex links that have been widely studied. In France, however, there are few studies that provide information on psychotherapeutic treatment of these patients. The overall objective of this work is to improve understanding of psychopathological and cognitive factors linked to chronic pain. Study 1: A quantitative study was carried out on a sample of 228 students. An analysis of beliefs associated to pain provided insight into the concept of pain sensation. The participants perceived pain as an instable phenomenon over time, were not likely to associate pain with mysterious origins, and did not link pain to feelings of guilt. The results also showed that the participants had rational beliefs about medication, although they tended to believe that medication was overused. Study 2: A quantitative study was conducted on a sample of 247 fibromyalgia sufferers. In this study, 93 % of participants presented depressive symptoms, and 94 % presented anxiety symptoms. Severe depressive symptoms were found in 25 % of cases, and 43 % of participants reported severe anxiety. Regressions analyses showed that the relationship between depressive symptoms, anxiety and pain is partially mediated by beliefs associated with pain.Study 3: A quantitative study was conducted on a sample of 247 people suffering from fibromyalgia. Correlation analyses showed a link between anxio-depressive symptoms, measures related to pain, pain-related beliefs, dramatization, psychological flexibility, and optimism. A multiple regression analysis indicated that beliefs associated with pain, optimism and psychological flexibility predicted 58 % of the variance in scores of dramatization. A cluster analysis highlighted three cognitive profiles in these patients: ‘catastrophics’, ‘moderates’ and ‘flexible optimistics’. Analyses of variance showed that cluster groups differed in levels of depression, anxiety, intensity, and impact of pain. ‘Catastrophics’ had higher scores on these measures.
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Céphalées chroniques quotidiennes chez l'enfant : performances intellectuelles, comorbidités anxieuse et dépressive / Chronic daily headache in children : intelligence, comorbid anxiety and depression

Rousseau-Salvador, Céline 11 June 2012 (has links)
Notre travail de recherche a pour objectif d'évaluer si, parmi les enfants avec des céphalées chroniques quotidiennes primaires (CCQ), la proportion d'enfants intellectuellement précoces est significativement plus importante que dans la population générale. L'objectif secondaire est de mesurer les facteurs de risque connus pour influencer les performances intellectuelles, notamment les comorbidités anxieuse et dépressive, afin de les prendre en compte lorsque nous évaluerons l'efficience intellectuelles des enfants souffrant de CCQ. Trois études transversales sont menées de façon successive à partir de deux échantillons de sujets sélectionnés respectivement sur 11 et 8 mois. Les patients sont inclus consécutivement, soit 368 pour le premier échantillon clinique et 48 pour le second. Ils doivent être âgés de 8 à 17 ans, primo-consultants, présenter un diagnostic de céphalées primaires (étude 1) et un diagnostic de CCQ (études 2 et 3) selon les critères de l'International Headache Society (ICHD-II). Une évaluation psychologique est effectuée à l'aide d'outils validés et étalonnés sur la population française : le WISC-IV (Efficience intellectuelle), la R-CMAS (Anxiété), la MDI-C (Dépression). Les résultats montrent que la proportion d'enfants avec un daignostic de CCQ à avoir un haut potentiel intellectuel est significativement plus importante que celle de la population générale (10,4 % vs 2,3 %, OR = 5,0). Le quotient intellectuel moyen de notre échantillon est statistiquement plus élevé que celui de population normative, et ce y compris après avoir corrigé les données en fonction du texte et de la catégorie socio-professionnelle des parents. Trois indices cognitifs sur quatre sont significativement supérieurs parmi les enfants avec des CCQ : les indices de compréhension verbale (ICV), de raisonnement perceptif (IRP) et de mémoire de travail (IMT) avec une nette supériorité de l'indice mesurant les habiletés verbales (ICV). Seul l'indice de vitesse de traitement (IVT) se situe dans la norme. L'absentéisme scolaire est la seule variable à être corrélée négativement avec le niveau intellectuel, et la variable "catégorie socio-professionnelle" des parents la seule à être corrélée positivement. Il n'existe pas de lien entre le niveau intellectuel et l'intensité douloureuse, la longueur de l'histoire des céphalées, le type de diagnostic de céphalées chroniques, le sexe, l'âge, l'anxiété et la dépression. Des résultats complémentaires montrent que les enfants céphalalgiques sont en moyenne plus anxieux et plus déprimés que les enfants tout-venant, sans différence entre les patients avec des céphalées chroniques et ceux avec des céphalées épisodiques. Lorsque des comorbidités anxieuse et/ou dépressive sont présentes, il s'agit le plus souvent de niveaux de symptologie légèrement supérieurs à la norme sans que cela corresponde à des troubles psychiatriques avérés. En termes d'impact fonctionnel, les enfants avec des CCQ manquent plus souvent l'école que ceux avec des céphalées épisodiques. En lien avec nos impressions de clinicien, un nombre significatif d'enfants avec des CCQ a des aptitudes cognitives reflétant une précocité intellectuelle, et ce, malgré la complexité des interactions entre ce diagnostic et de nombreux facteurs comorbides tels que l'anxiété et la dépression. / This research evaluated whether the prevalence of gifted children was higher in a sample of children with primary chronic daily headache (CDH) compared to the general population. As a secondary aim, we sought to measure anxiety and depression -risk factors known to influence intellectual performance - accounting for these psychological factors in cognitive assessments of children with CDH. Three cross-sectional studies were conducted at a children's migraine center with two samples of children and adolescents. The first sample consisted of 368 children recruited consecutively over an 11-month period and the second same consisted of 48 children recruited over an 8-month period. Study participants had to be between the ages of 8 and 17 years, consulting for the first time, and received an International Headache Society (ICHD-II) diagnosis of primary headache (study 1) or CDH (sudies 2 e t 3). A psychological assessment was conducted using validated measures that have been standardized with the French population : the WISC-IV (intellectual performance) ,the R-CMAS (anxiety) and the MDI-C (depression). Results from study 3 indicated that the proportion of children with a diagnosis of CDH to have high intellectual potential was significantly greater than that of the general population (10,4 % vs 2,3 %, OR = 5,0). The average intelligence quotient (IQ) in this sample was statistically higher than population norms, even after controlling for the child's sex and parental socioeconomic status. Three out of four cognitive indexes were significantly higher among children with CDH : verbal Comprehension Index (VCI), perceptual Reasoning Index (PRI) and Working memory Index (WMI), with a particularly strong superiority for the index measuring verbal skills (VCI). Only the Processing Speed Index (PSI) in CDH patients was similar to the population norm. School absenteeism was the only variable to be negatively correlated with it. No association was found between IQ and headache severity, duration of headache history, headache diagnosis, sex, age, anxiety, or depression. In addition, we found that children with headache were on average more anxious and depressed than healthy children, with no distinction found between patients with chronic headache and patients with episodic headache. When this comorbidity of anxiety and/or depression was present, it was most often due to anxious or depressive symptoms that were slightly above average rather than symptoms indicating clinical psychopathology. Finally, children with CDH were found more likely to miss school than children with episodic headache. In line with our clinical experience, this research found a significant proportion of children with CDH to have gifted levels of intellectual performance. This relationship was present despite the complexity of the CDH diagnosis along with its common comorbidity with anxious and depressive symptoms.

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