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L'élaboration d'une culture artistique régionale : Grenoble et ses artistes de 1796 à 1853 : (volume 1 - texte) / The emergence of a regional culture : Grenoble and its artists since 1796 to 1853 : (volume 1 - text)

Humbert, Candice 15 December 2016 (has links)
Notre étude sur L’Élaboration d’une culture artistique régionale […] se propose d’explorer le fait artistique en Dauphiné au cours de la première moitié du XIXe siècle. Portée par la dynamique du questionnement sur l’identité culturelle régionale, notre recherche a pour but de combler un manque mais également de répondre à une attente de connaissance sur cette période pourtant délaissée à l’échelle locale mais qui fut généreuse en échanges et en expérimentations. Il s’agit d’expliciter la corrélation entre les composantes artistiques, institutionnelles et sociales du milieu culturel dauphinois afin d’apprécier leurs rôles et leur importance. Pour ce faire, notre champ d’étude a été circonscrit à la peinture, la sculpture et au dessin, en raison de leur présence majoritaire dans les Salons. Par ailleurs, il faut préciser que le territoire du Dauphiné, depuis 1790, regroupe les départements de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes. Toutefois, le principal département analysé dans notre enquête demeure l’Isère et plus particulièrement la ville de Grenoble qui concentre l’activité artistique régionale. Aussi, comment la vie artistique locale s'est-elle structurée à partir d'institutions? Quelle a été l'importance des actions individuelles engagées pour son développement ? L’étude de la genèse et des fondements des institutions grenobloises où se révèlent l’existence d’une classe de dessin, d’un musée, d’un Salon et d’une Société des Amis des Arts, montre d’une part les différents investissements collectifs et individuels. L’exploration du patrimoine local, de même que l’intérêt des Grenoblois pour l’art et les activités culturelles vérifient le fait que Grenoble et ses habitants se souciaient du développement des beaux-arts. D’autre part, l’examen du parcours des artistes régionaux, comme la venue de peintres et dessinateurs étrangers en Dauphiné ou encore la destination des œuvres, croisent naturellement les questions de la formation, des déplacements, de la circulation des hommes et des œuvres ainsi que des relations artistiques entre les différents territoires. En outre, ces sujets conduisent progressivement à déplacer l’interrogation sur d’autres échelles nationale et transnationale. Au niveau national, Paris concentre toutes les attentions en raison de la formation qu’elle offre aux artistes provinciaux mais également pour l’émulation culturelle qui la caractérise. Au niveau transnational, l’Italie, par sa proximité géographique avec le Dauphiné et par sa forte présence dans l’imaginaire artistique, attire la venue de nombreux artistes dauphinois. Il est indéniable que les interactions entre les artistes et la confrontation de cultures différentes ont contribué à l’essor artistique dauphinois. Mais tandis que les artistes régionaux explorent d’autres lieux, un mouvement inverse se repère, le Dauphiné ne cesse de recevoir la visite d’« étrangers ». Leurs apports est une question fondamentale que nous avons renseignée puisqu’ils ont été parfois à l’origine de changements esthétiques dans la production dauphinoise. De même, l’étude de la géographie des lieux de conservation des œuvres dauphinoises permet d’apprécier l’étendue de leur réception hors du Dauphiné et également d’identifier les thèmes alors particulièrement recherchés. Enfin, notre recherche met en évidence l’essor et la diversité de la production artistique dauphinoise afin de resituer les artistes locaux dans une sphère plus large de connaissances et de sensibilité contemporaines. Du « grand » genre aux « petits » genres, elle apprécie la création régionale, explique en quoi elle se caractérise et comment elle suit les fluctuations de la production nationale. Il fallait donc indéniablement interroger le premier XIXe siècle pour comprendre l’élaboration d’une culture artistique régionale en Dauphiné et ainsi mieux appréhender l’origine du succès des peintres locaux après 1850 et plus généralement l’essor des beaux-arts en Dauphiné au XIXe siècle. / Our study into The emergence of a regional artistic culture […] proposes exploring artistic output in Dauphiné in the first half of the 19th century. Inspired by the increasing trend seen over recent years towards examining regional cultural identity, the purpose of our research is to fill a void but also to meet a wider demand for knowledge about this period, one overlooked at a local level but which was nevertheless very rich in dialogue and experimentation. We seek to explain the correlation between the artistic, institutional and social components of the cultural environment in Dauphiné, to assess their roles and importance. To do so, our field of study has been limited to painting, sculpture and drawing due to their prominent position in the exhibitions. Moreover, we should specify that since 1790 the Dauphiné area has included the departments of Isère, Drôme and Hautes-Alpes. However, the main department analysed in our investigation is Isère and more particularly the town of Grenoble, where much of the region's artistic activity is concentrated.Thus, how was regional artistic life structured through the institutions and what has been the importance of the individual actions with regard to its development? A study of the founding and role of the institutions in Grenoble, where we find the existence of a drawing class, a museum, an exhibition and a ‘Friends of the Arts’ society, firstly shows the different collective and individual efforts being made. An exploration of the local heritage in addition to the interest shown by Grenoble’s inhabitants in art and cultural activities confirm that Grenoble and its residents took an interest in the development and dissemination of the fine arts.Secondly, an examination of the careers of regional artists and the arrival in Dauphiné of painters and illustrators from outside the area or the eventual destination of the works, naturally generate questions concerning training, travel, the circulation of people, of works, and the artistic relationships existing between the various regions. Additionally, these subjects gradually lead us to consider such matters at national and transnational level. At a national level, Paris takes centre stage due to the training it provides for artists from the French regions but also for the cultural emulation effect characterising it. At a transnational level, Italy has attracted many artists from Dauphiné, thanks to its geographical proximity to Dauphiné and its high "top of mind" status in the artistic imagination. It cannot be denied that the interactions between artists and the clash of different cultures contributed to the rise of the artistic scene in Dauphiné. But just as the region's artists were exploring other areas, movement was also occurring in the other direction, with Dauphiné constantly being visited by "outsiders". Their contribution is a fundamental issue which we have examined as they have sometimes been the source of aesthetic changes in Dauphiné's artistic output. Similarly, an examination of the geography of the sites at which Dauphiné's artistic works are stored enables us to appreciate the extent of their "reach" outside Dauphiné and also to identify which themes were particularly sought-after.Finally, our research highlights the growth and diversity of Dauphiné's artistic production to position local artists in a wider sphere of contemporary sensitivity and ability. From the "major" genre to the "minor" genres, it assesses regional creative output, explaining what characterises it and how it follows national fluctuations in output.It was therefore necessary without a doubt to examine the first half of the 19th century to understand how a regional artistic culture emerged in Dauphiné and to better understand the sources of the success of local painters after 1850 and more generally the growth of the fine arts in Dauphiné in the 19th century.
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Les ateliers de charité en Dauphiné : l'assistance par le travail entre secours et enjeux économiques (1771-1917) / The 'ateliers de charité' in Dauphine : the labour assistance between aid and economic issue (1771-1917)

Marconi, Cyrille 28 September 2012 (has links)
Joseph-Henri-Joachim Lainé, ministre de l'Intérieur sous la Restauration, déclarait en 1817 que « des secours en argent ou en nature soulagent momentanément le pauvre, mais ils le laissent dans l'oisiveté, ils l'habituent même à la paresse, à la fainéantise, et l'exposent aux désordres qui en sont les suites. Le travail au contraire l'entretien dans une utile activité, et l'accoutume à chercher ses moyens d'existence dans l'emploi de ses forces ». Ici sont exposés avec la plus grande clarté les enjeux qui entourent l'assistance d'une catégorie particulière de pauvres : celle des indigents capables physiquement de travailler. Contrairement aux infirmes, malades, vieillards et enfants, le pauvre valide est depuis des siècles regardés avec méfiance. Soupçonné de préférer une vie oisive à celle laborieuse du travailleur honnête, il suscite la réprobation morale en raison de son inutilité et des troubles qu'il peut provoquer. Il faut donc l'obliger à être utile à la société et pour cela, conditionner son secours à l'exécution d'un travail. Cette idée qui plonge ses racines au Moyen Age est longtemps restée à l'état de vœux régulièrement formulé par les autorités publiques. Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour qu'elle se réalise concrètement sous la forme des ateliers de charité. Le Dauphiné a fait l'expérience de cette institution pendant environ 150 ans jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. La diversité de ses conditions, géographiques, climatiques, économiques et sociales permettent une analyse fine des ateliers de charité et de leur adaptation aux diverses situations de pauvreté rencontrées. Très rapidement un constat s'impose : rechercher la mobilisation d'une main d'œuvre inactive pour répondre aux enjeux du développement économique local tout en espérant lui fournir un secours pour faire face à la situation de chômage qu'elle subit est difficilement réalisable. Le droit doit alors choisir. De l'intérêt de l'indigent ou de celui des travaux qu'il réalise le quel soit primer ? Toute l'histoire des ateliers de charité est traversée par ce questionnement auquel l'administration se révèlera incapable de donner une réponse réellement satisfaisante. / L'auteur n'a pas fourni de résumé en anglais.
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Hugues de Châteauneuf, évêque de Grenoble (1080-1132). Réforme grégorienne et pouvoir épiscopal entre Rhône et Alpes / Writing practices and perception of space during gregorian reform. Hugues of Grenoble's episcopate (1080-1132)

Le Coq, Aurélien 18 December 2015 (has links)
La réforme grégorienne, du nom du pape Grégoire VII (1073-1085), est un évènement majeur de l’histoire de l’Occident médiéval. L’Eglise, en s’appuyant notamment sur un épiscopat renouvelé, inaugure une entreprise de distinction profonde entre clercs et laïcs, profane et sacré, pouvoir temporel et pouvoir spirituel. L’objectif est de réformer en profondeur l’institution ecclésiale en s’appuyant sur une idéologie valorisant la pureté morale, mais aussi sur des structures et un fonctionnement nouveaux - c’est à cette époque que se développent la paroisse, la dîme, la fonction de légat, de nouveaux ordres religieux...Hugues de Châteauneuf, né vers 1053, est le fils d’un membre de la petite élite châtelaine des environs de Valence. Destiné aux études et à l’état clérical, il est repéré par des représentants de Grégoire VII et placé sur le siège épiscopal de Grenoble. Son épiscopat, long d’un demi-siècle, est marqué du sceau de la réforme, dont il fut à la fois agent et acteur. De par son réseau, son action locale ou sa participation aux affaires de l’Eglise hors de son diocèse, Hugues de Châteauneuf fut un protagoniste du « moment grégorien ». Deux aspects de sa politique à la tête du diocèse de Grenoble sont à retenir : les conflits qui l’opposèrent aux nobles locaux - en particulier les comtes d’Albon, fondateurs de la principauté du Dauphiné - ainsi que les nombreuses fondations religieuses qu’il encouragea - pensons notamment au rôle clé qu’il joua dans le développement de la fondation de la Grande-Chartreuse.Deux sources majeures nous sont parvenues et nous permettent de cerner la trajectoire et l’action de ce prélat des XI-XIIe siècles. D’une part les trois cartulaires de Grenoble, qui regroupent plus de trois cents documents nous permettant de suivre sa politique, sa gestion et son administration du diocèse de Grenoble. D’autre part l’hagiographie rédigée par l’un de ses proches, le prieur de la Grande-Chartreuse Guigues - car Hugues de Grenoble fut canonisé moins de deux ans après sa mort. Cette source nous permet d’insérer l’action et le rôle d’Hugues de Grenoble dans un autre élément de contexte fondamental de la période : le schisme d’Anaclet, prolongement de la réforme grégorienne et de la querelle des investitures.En s’appuyant sur certains renouvellements historiographiques et épistémologiques récents, ce travail a consisté à dresser le portrait d’un homme, d’un moment et d’une fonction. En effet, l’épiscopat fut le maillon essentiel de l’application de la réforme grégorienne. En outre, la région des Alpes, par son particularisme géopolitique - entre Saint-Empire, royaume de France et Italie - représentait un laboratoire intéressant pour les réformateurs. Ainsi on mesure mieux tout l’intérêt pour Rome de placer un homme de confiance à la tête d’un diocèse comme celui de Grenoble. / [Summary not transmitted]
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La sédimentation détritique au tertiaire dans le Bas-Dauphiné et les régions limitrophes

Latreille, Gabrielle 27 June 1969 (has links) (PDF)
Les dépôts détritiques tertiaires du Bas-Dauphiné, du Vercors et du S de la Chartreuse font l'objet d'une étude sédimentologique. La répartition granulométrique des sables, la nature et la répartition des principaux minéraux lourds soulignent le rôle primordial joué par les apports alpins dans le remplissage du bassin sédimentaire. La comparaison entre ces dépôts et ceux du bassin molassique suisse permet de mettre en évidence l'apparition progressive dans le temps et du Nord vers le Sud des principaux éléments détritiques alpins dans la partie septentrionale du bassin rhodanien
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Les ateliers de charité en Dauphiné : l'assistance par le travail entre secours et enjeux économiques (1771-1917)

Marconi, Cyrille 28 September 2012 (has links) (PDF)
Joseph-Henri-Joachim Lainé, ministre de l'Intérieur sous la Restauration, déclarait en 1817 que " des secours en argent ou en nature soulagent momentanément le pauvre, mais ils le laissent dans l'oisiveté, ils l'habituent même à la paresse, à la fainéantise, et l'exposent aux désordres qui en sont les suites. Le travail au contraire l'entretien dans une utile activité, et l'accoutume à chercher ses moyens d'existence dans l'emploi de ses forces ". Ici sont exposés avec la plus grande clarté les enjeux qui entourent l'assistance d'une catégorie particulière de pauvres : celle des indigents capables physiquement de travailler. Contrairement aux infirmes, malades, vieillards et enfants, le pauvre valide est depuis des siècles regardés avec méfiance. Soupçonné de préférer une vie oisive à celle laborieuse du travailleur honnête, il suscite la réprobation morale en raison de son inutilité et des troubles qu'il peut provoquer. Il faut donc l'obliger à être utile à la société et pour cela, conditionner son secours à l'exécution d'un travail. Cette idée qui plonge ses racines au Moyen Age est longtemps restée à l'état de vœux régulièrement formulé par les autorités publiques. Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour qu'elle se réalise concrètement sous la forme des ateliers de charité. Le Dauphiné a fait l'expérience de cette institution pendant environ 150 ans jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. La diversité de ses conditions, géographiques, climatiques, économiques et sociales permettent une analyse fine des ateliers de charité et de leur adaptation aux diverses situations de pauvreté rencontrées. Très rapidement un constat s'impose : rechercher la mobilisation d'une main d'œuvre inactive pour répondre aux enjeux du développement économique local tout en espérant lui fournir un secours pour faire face à la situation de chômage qu'elle subit est difficilement réalisable. Le droit doit alors choisir. De l'intérêt de l'indigent ou de celui des travaux qu'il réalise le quel soit primer ? Toute l'histoire des ateliers de charité est traversée par ce questionnement auquel l'administration se révèlera incapable de donner une réponse réellement satisfaisante.
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Décors des résidences seigneuriales en Viennois et Grésivaudan du XIIIe au XVIe siècle : étude archéologique, stylistique et historique / Decoration of seigniorial residence in Grésivaudan and Viennois regions during the 13th- the 16th Centuries for archeological, stylistic and historical study

Peerapornpisal, Supamon 04 September 2018 (has links)
Aujourd’hui de nombreuses recherches sont menées sur les différents types de demeure aristocratiques. Notre étude porte sur un important corpus de résidences seigneuriales datées du XIIIe au XVIe siècle en Viennois et Grésivaudan ; quatre-vingts douze sites ont été rassemblés à partir, d’une part, de la recherche documentaire dans les archives, les bibliothèques et les centres de documentation, et d’autre part, de visites sur le terrain. Ce travail s’attache aux différents types de décors : les décors architecturaux, figuratifs, sculptés et peints. L’objectif de notre recherche est d’établir un corpus de résidences seigneuriales permettant d’étudier l’approche décorative intégrale des sites, ce qui permet un travail de recherche inédit. Le château et la maison forte subsistent encore de nos jours en grand nombre avec d’importants éléments architecturaux en place. La ressemblance entre les caractères architecturaux de ces deux catégories d’habitations assure un nombre suffisant de sites à étudier. Et la distinction de statut entre le château et la maison forte autorise des comparaisons intéressantes au niveau du décor. Le Dauphiné présente un grand nombre de résidences seigneuriales. Le territoire du Grésivaudan est connu comme étant une région propice à l’installation des habitants grâce aux terres fertiles des massifs de la Chartreuse et de la Belledonne. Quant au Viennois, son riche aspect géographique permet de trouver une grande variété de sites. Par ailleurs, l’histoire du Dauphiné démontre une longue période de dépendance du territoire où plusieurs comtes se sont succédés. La politique des conquêtes a permis d’étendre le territoire et de faire face aux ennemis. Notre recherche se concentre sur une période étendue allant du XIIIe au XVIe siècle. Elle inclut donc l’époque médiévale marquée par peu de changements dans les domaines économique et social en Europe occidentale du fait de la succession des guerres et des épidémies. Ceci ne signifie pas que cette période ait connu un recul mais qu’une faible mutation sociale influencée par la religion s’est produite. Cela se reflète dans le développement du domaine artistique. Notre recherche inclut également la période de mutation de la fin du Moyen-Âge et du début de la Renaissance. Ce moment se caractérise par la combinaison de l’art antiquisant et d’un nouveau courant artistique. Au travers de notre recherche, nous recherchons une possible évolution de l’approche décorative de l’habitat noble. L’étude de l’approche décorative des résidences seigneuriales nous permet de mieux appréhender les caractéristiques des décors aussi bien architecturaux que figuratifs. Les éléments architecturaux, sur lesquelles nous avons porté notre attention, comprennent les portes, fenêtres et coussièges, les tourelles en surplomb, les échauguettes, bretèches, meurtrières et cheminées. Les autres décors que nous avons examinés sont les décors figuratifs qui se composent des motifs peints et des peintures murales ainsi que des motifs et figures sculptées. Nous avons pu constater par nos études que toutes les formes de conception décorative (le décor architectural et le décor figuratif) possèdent la structure simple au début de la période étudiée (XIIIe siècle), puis cette forme élémentaire se développe de manière plus compliquée au cours du temps en particulier le décor peint. Nous constatons ainsi une évolution stylistique des décors. En outre, trois types des éléments décorés ; portes, fenêtres et cheminées montrent une ressemblance stylistique. Il s’agit du travail de moulure sur les linteaux, les encadrements et les bases de ces éléments et la présence d’écus armoriés symbolisant l’appartenance du site à une famille ou une personnalité. Ceci permet d’affirmer que ces décors sont caractéristiques de l’époque étudiée. Quant au décor figuratif, l’apparition de différentes figures autorise une dimension plus approfondie au travers d’une présentation narrative.... / There are nowadays many studies about aristocratic houses and their decoration. This study on decoration was achieved from the huge corpus of seignorial residences dated between the 13th and the 16th Centuries in the region of Viennois and Grésivaudan where a number of seignorial residences was found. Fifty-three selected sites gathered from a wide investigation were organized in two ways: firstly by documentary research in the archives, the libraries and the center of document resource, secondly by intervention in the studied area. This research focused on different categories of decoration: architectural, figurative, sculptural and painted decor. The research aims to establish the corpus of seigniorial residences which will enable it to study the entire decorative aspect of the selected sites. This will also allow for a new perspective of aristocratic house research.The castles and the fortified manor houses are known today as the existing aristocratic accommodation, which are in quite a large number and are unique in their architectural elements. The similarity of the two seignorial residences lies in their architectural characteristics. The quantity of them allows for an extension of the research framework for determining a sufficient number in terms of the studied sites. On the contrary, the difference of status between the castles and the fortified manor houses permits a comparison of their decorative aspects. Le Dauphiné has a great number of seignorial residences. The territory of Grésivaudan has been recognized for suitable settlement with fertile land in the mountains of Chartreuse and Belledonne. As for Viennois, this territory has a geographical variation which caused different characteristics of houses. Moreover, the history of Dauphiné presents a long period of independence with the succession of several Counts. The conquest policy was applied for defending the enemies in the surrounding areas and also for conquering more land. A great number of seignorial residences was included in this research. The study period from the 13th to the 16th Centuries is known as the transitional time from the end of the Middle Ages to the beginning of the Renaissance, there were many changes in different domains. These changes reflect the evolution of the decoration of aristocratic houses. The study of decoration of the respective seignorial residences will enable us to learn about the characteristics of the architectural and figurative decoration. Understanding the architectural decor involves a study of the architectural elements: doors, windows, turrets, watch-turrets, brattices, arrow holes and chimneys. The figurative decoration means a study of figurative presentation. The elements concerned are painting motifs and mural painting, sculptural motifs and figures. Molding in architectural decor emphasizes the structure of decorative elements. The frames of the doors and windows can be noticed by volumetric and symmetrical effects which can be seen on the lintel and the lower part of the frames of the structure. The appearance of sculpted shields above the doors and windows help complete the decorative aspect of the elements. The chimney has the same decorative effect but the molded decor would be on the upper part and the corbel or side posts. As for the figurative decoration, the presence of different figures like trees, animals, men create an in-depth dimension and more narration or a narrative scene. The painting motifs and the mural painting form a narrative which show a series of pictures which tell the sequence of an event or several successive scenes. Besides, as the corpus of the research assembles a great number of several types of decoration dating from 13th to 16th Centuries, it consequently reflects a stylistic evolution of decorative elements...
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Exploitation minière et implantation castrale en Dauphiné médiéval (Xe-XVe siècles) : surveiller, organiser et prélever la production minière / Mining and establishment castral in medieval Dauphiné (10th-15th centuries) : control, organize and collect mining production / Estrazione mineraria ed insediamento castrale in Dauphiné medievale (X-XV secolo) : sorvegliare, organizzare e prelevare la produzione mineraria

Oury, Benjamin 14 March 2018 (has links)
Le contrôle des ressources minières est un enjeu d'importance pour le pouvoir seigneurial qui, en plus d'un atout économique, en tire un certain prestige. En Dauphiné, les premières mines de métaux précieux sont exploitées dès la fin du IXe siècle ou le début du Xe à L'Argentière (Hautes-Alpes). C'est aussi avec celles-ci que les comtes dꞌAlbon, futurs Dauphins, entament leur appropriation des ressources souterraines de leur territoire grâce à deux donations similaires de l'empereur Frédéric Ier en janvier et juillet 1155. Les mines de métaux non-précieux, mais très importants pour la société médiévale, comme le fer, sont aussi exploitées assez tôt dans les montagnes dauphinoises, notamment dans la région d'Allevard (Isère), où les comtes dꞌAlbon installent progressivement leur autorité.En parallèle, les implantations castrales, multipliées depuis les environs de l'an Mil, sont le reflet de la prise de pouvoir progressive de seigneurs locaux et participent au contrôle des territoires. Le château, au-delà de son rôle militaire propre, fait office d'édifice multifonctionnel avec la création des États princiers et le développement de leur administration. Ce sont de véritables relais du pouvoir comtal capables de surveiller et de défendre mais aussi d'administrer leur territoire, et plus particulièrement en contexte minier. Cependant, les liens entre châteaux et exploitations minières ne sont pas forcément visibles et dépendent souvent de la nature du gisement, précieux ou non, du degré de contrôle du territoire ou de sa topographie. À Brandes (Oisans, Isère) ou à L'Argentière, sites argentifères, le château est abandonné dès la fin de l'exploitation minière (fin XIIIe – début XIVe s.), dans le premier cas, ou est partagé entre deux familles vassales pour le second, signe de liens étroits pour le pouvoir comtal entre mines et châteaux. Cela ne se vérifie pas dans les territoires producteurs de fer où les châteaux ont une tout autre vocation que protéger et encadrer la production minière. La mise en place d'une nouvelle politique minière après la grande crise du milieu du XIVe siècle bouleverse aussi la fonction du château qui n'a alors plus de rôle dans l'exploitation minière, métaux précieux ou non. / Control of mineral ressources is a major stake for seigniorial power which, not only gives it economical wealth, but some status as well. In the Dauphiné, mining of precious metals first began at the end of IXth century or the begenning of Xth century in L'Argentière (Hautes-Alpes, France). It's also with these mines that the Counts of Albon, futur Dauphins, start to appropriate their lands'mineral resources thanks to two similar donations from emperor Frederick I in January and July 1155. Non-precious metal such as iron, although very important in medieval society, are thus mined from an early stage in the Dauphiné mountain, particularly around Allevard (Isère), with the Counts of Albon progressively taking control of these mines.At the same time, the castles implantation, which has multiplied starting around the year One thousand, reflects the gradual takeover of locals lords and contribute to their control of the territory. The castle, beyond its military purpose, is a multifonctional building, particulary since the creation of princely states and the development of their administration. It constitues a true representative of countal authority that can keep a close watch over and protect the territoryut also to administrate it, particularly regarding mining. However, the links between castles and mining facilities are not always visible, and they often depend on the type of mineral deposit (precious or not), the degree of control over the territory or its topography. In Brandes (Oisans, Isère) or L'Argentière, both silver-bearing sites, the castles were respectively abandoned with the end of mining at the beginning of XIVth century, and divided between two vassal families close to Counts of Albon, clearly illustrating the links for the counts between mines and castles. This is however not the case in iron-bearing territories where castles have another use than protecting and supervising mining production. The establishment of a new mining policy by the Dauphins, after the great crisis in the mid XIVth century, disrupted castel fonctions : it no longer has a role in mining exploitation, whether of precious metals or not.
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Le Bassin du Rhône au Quaternaire, géologie et préhistoire

Bourdier, Franck 02 February 1958 (has links) (PDF)
Cette thèse aborde - la description des dépôts quaternaires du Bassin du Rhône dans son cadre français. - la chronologie du IV° rhodanien
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Les enclaves basiques du granite du Rochail ( syénite du Lauvitel) - Haut Dauphiné , Alpes françaises . Pétrographie et minéralogie

Boisset De, Tanneguy 07 October 1986 (has links) (PDF)
Le granite hercynien du Rochail (Haut Dauphiné, Alpes françaises) présente un certain nombre d'enclaves basiques, ou "syénite du Lauvitel". La cartographie au 1/1000° environ et les mesures effectuées sur ces affleurements (en particulier dans le secteur du refuge des Sources au NordOuest du massif) confirment le caractère magmatique des relations acidebasique. L'étude pétrographique et minéralogique des divers facies syénitiques a permis de distinguer trois paragénèses successives représentatives d'autant d'états physico-chimiques du matériel basique: - une paragénèse précoce et profonde, largement déstabilisée : olivine (?), clinopyroxène, plagioclase basique, apatite trapue, zircon, ilménite? - une paragénèse de remplacement où apparaissent des minéraux hydratés. Les conditions de cristallisation sont de l'ordre de 5 Kb et 600 à 700°C : actinote/hornblende, biotite phlogopitique/biotite, plagioclase oligoclase, apatite prismatique, sphène ... - une paragénèse à affinité alcaline leucocrate révélatrice de la contamination de l'enclave basique par l'encaissant granitique feldspath potassique, apatite aciculaire, quartz, albite :.. La géochimie du matériel basique et de l'encaissant granitique infirme l'idée d'une parenté entre eux, mais rend plausible celle de l'origine cumulative des enclaves. Les facies intermédiaires entre les termes extrêmes acide et basique. s'avèrent être la conséquence de la contamination de l'enclave par l'encaissant. La métasomatose silico-potassique pourrait être invoquée. L'hypothèse retenue fait intervenir un matériel basique d'origine profonde, cristallisé, emballé et fragmenté pendant son transport par un magma granitique monzonitique. Après la mise en place magmatique acide-basique tardihercynienne, l'ensemble est repris par la phase tectonique alpine.
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Géomorphologie et hydrogéologie de la région d'Aoste (Isère)- France

Sapey-Triomphe, Yves 15 December 1984 (has links) (PDF)
L'extrémité septentrionale. du plateau du Bas-Dauphiné résulte d'une sédimentation molassique sableuse (Tartonien) de transition entre les faciès marins et deltaïques. La détermination de quelques fossiles dont Nassa michaudi, ainsi que la découverte d'une ancienne dune éolienne, précisent le contexte bio-géographique de cette époque. La morphologie actuelle est héritée des phases de retrait glaciaire au cours desquelles des réseaux hydrographiques se sont orientés vers le Nord-Ouest, parallèlement aux glaces de vallées. Les cours d'eau qui ont alors entaillé la molasse ont repris une direction d'écoulement Nord lors de la fonte des glaces de la dépression d'Aoste. Une période de sédimentation lacustre a peu à peu comblé cette cuvette, et s'est achevée par la progradation des alluvions du Rhône et du Guiers. Ces dépôts graveleux, reconnus par des sondages mécaniques et géophysiques, forment deux réservoirs aquifères indépendants épais d'une dizaine de mètres: l'un concerne la dépression du "couloir " des Avenières, l'autre la plaine d'Aoste dont l'étude par prospection électrique a révélé les zones préférentielles de chenalisation. L'alimentation des nappes qu'ils contiennent est assurée par des nappes adjacentes, d'extension limitée et par les écoulements issus des bassins-versants du Pissoud et de la Bièvre. Les relevés piézométriques et les mesures de paramètres hydrodynamiques effectuées sur leur zone de séparation (essais de pompage) ne révèlent pas de relation dynamique entre ces deux nappes. L'étude physico--chimique confirme leur indépendance. Leurs caractéristiques chimiques sont localement influencées par les minéralisations issues des zones d'alimentation. L'exploitation de ces nappes par les syndicats des eaux de la région reste tributaire de leurs zonations chimiques.

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