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L'ENSEIGNEMENT DE LA MULTIPLICATION DES DÉCIMAUX EN SIXIÈME. ÉTUDE DE PRATIQUES ORDINAIRESRoditi, Eric 23 November 2001 (has links) (PDF)
Cette thèse présente quatre enseignements de la multiplication des décimaux, dispensés en sixième dans des conditions analogues. L'analyse repose sur les transcriptions des enregistrements des séances et sur des entretiens avec les professeurs. Elle porte sur la préparation et sur le déroulement effectif des cours. Elle utilise une approche double. La première se nourrit des résultats obtenus en didactique des mathématiques, les enseignements sont alors étudiés en fonction de leurs effets potentiels sur l'apprentissage. La seconde approche suppose, pour chaque professeur, la cohérence de ses pratiques d'enseignement, elle emprunte quelques éléments théoriques à la psychologie ergonomique qui permet l'étude du professeur comme un individu en situation de travail.<br />Les pratiques enseignantes analysées révèlent des contraintes communes liées aux prescriptions de l'institution scolaire et à l'exercice du métier, notamment la gestion de la classe et l'écoulement du temps. Ces contraintes expliquent, au niveau global, une grande convergence des quatre projets : durée des séquences, contenus abordés, présentation des savoirs... <br />Au−delà des contraintes, subsiste une marge de manœuvre que les enseignants investissent personnellement et qui explique, à un niveau plus local, la diversité des pratiques observées. Ainsi, les scénarios prévus se distinguent par la stratégie d'enseignement (place de la technique opératoire, méthodes de justification de la technique et des propriétés...), par les tâches proposées comme par l'organisation de l'institutionnalisation. Suivant les séquences, les activités des élèves varient sensiblement entre des objectifs de construction de connaissances et de simples applications de techniques, leurs interventions en classe diffèrent tout comme les interactions avec leurs professeurs. En de nombreuses occurrences, des analyses croisées ont cependant confirmé, pour chaque professeur, l'existence d'une cohérence de ses pratiques d'enseignement.
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Conception, réalisation et expérimentation d'un logiciel d'aide à l'enseignement de la géométrie : Cabri-géomètreBellemain, Franck 30 October 1992 (has links) (PDF)
Partant du constat d'un relatif échec de l'utilisation de l'informatique dans l'enseignement, nous avons cherché les moyens de poser et résoudre les problèmes de l'insertion de l'ordinateur dans l'enseignement mathématique dans le cas de la géométrie. L'importance de l'utilisation du dessin pour la mise en évidence de propriétés et la résolution de problèmes constitue l'une des spécificités de la géométrie. L'acquisition de connaissances géométriques s'appuie donc sur la signification que l'élève construit du dessin. En vue de décrire les étapes de cette construction, nous proposons les notions de forme et de configuration. C'est par la réalisation d'un micromonde à manipulation directe que nous avons choisi de faire intervenir l'ordinateur dans l'enseignement de la géométrie. Le cahier des charges ainsi élaboré a permis de déboucher sur la réalisation du logiciel Cabri-géomètre dont nous décrivons les principales caractéristiques. Une expérimentation nous a permis d'éprouver les choix initiaux et des modalités d'utilisation du logiciel. Les résultats obtenus mettent en évidence l'intérêt d'une approche des dessins par la manipulation directe des objets géométriques qui les composent. Par l'engagement de l'élève qu'elle permet, la manipulation directe permet de passer d'une évaluation de l'enseignant à une validation par l'élève de ses propres productions. Deux modifications du fonctionnement du système didactique entraînées par l'utilisation du logiciel sont analysées : - la négociation par l'enseignant d'un nouveau contrat didactique, - la mises en place des situations favorisant le transfert des connaissances acquises en environnement informatique vers d'autres environnements.
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RECHERCHES EN HISTOIRE ET EN DIDACTIQUE DES MATHEMATIQUES SUR L'ALGEBRE LINEAIRE - PERSPECTIVE THEORIQUE SUR LEURS INTERACTIONSDorier, Jean-Luc 20 May 1997 (has links) (PDF)
L'ensemble des travaux sur lesquels s'appuie la note de synthèse présente une unité évidente autour du thème de l'algèbre linéaire. Nous dégageons un autre type d'unité portant non pas sur le contenu mathématique étudié mais sur la méthodologie de recherche employée, tout en en soulignant l'originalité. Notre but est de montrer le rôle central joué dans nos travaux didactiques par l'interaction avec nos recherches historiques. Nous abordons cette question sous un angle plus général, en dégageant, au delà du seul exemple de l'algèbre linéaire, la nature des interactions possibles entre recherches historique et didactique et leur apport épistémologique, en dégageant également des questions de méthodologie. Nous nous appuierons sur diverses de nos publications pour construire notre réflexion.
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Vers une didactique du français sur Objectifs Spécifiques médié par InternetQotb, Hani 19 September 2007 (has links) (PDF)
Dans un contexte mondialisé, l'enseignement/apprentissage du Français sur Objectifs Spécifiques (FOS) est devenu un facteur-clé qui favorise les échanges aux niveaux professionnel et universitaire. Mais l'enseignement du FOS doit aussi faire face à des difficultés qui empêchent la réalisation des objectifs escomptés des formations mises en place. C'est pourquoi il est important de mener une étude approfondie visant à avoir une meilleure connaissance de cette branche du français langue étrangère (FLE). Après avoir déterminé le parcours historique et méthodologique du FOS, nous présentons le profil des publics tournés vers ces formations en mettant l'accent sur leur diversité, leurs besoins et les compétences attendues et recherchées, etc. De plus, nous soulignons également les différentes étapes à suivre pour élaborer des cours de FOS. Afin d'améliorer l'efficacité des formations, nous optons pour une approche collaborative à distance d'autant plus qu'Internet pourrait avoir des effets favorables sur la qualité des formations de FOS. En adoptant une recherche-action, la conception d'un site Internet, consacré complètement au FOS, FOS.COM (www.le-fos.com) et l'analyse des pratiques de formation à distance développée par le biais de la création d'un espace éducatif permettent de montrer l'engagement des acteurs et les potentialités positives de telles formations.
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L'interprétation des pronoms personnels objets au cycle trois de l'école primaire : conception et évaluations de séances didactiquesLima, Laurent 28 June 2001 (has links) (PDF)
Certaines approches didactiques ont démontré leur efficacité pour améliorer la compréhension en lecture en situation de classe. Nous nous proposons d'adapter ces approches à l'interprétation des pronoms objets de troisième personne.<br />Dans la première partie sont présentés les modèles cognitifs, linguistiques et grammaticaux qui rendent compte du fonctionnement et de l'interprétation des pronoms. Les pratiques didactiques mise en place sont analysées et les approches didactiques expérimentales de la compréhension sont décrites.<br />Dans la seconde partie, trois expériences sont exposées. Les deux premières permettent d'établir un bilan de l'interprétation des pronoms personnels aux troisième cycle de l'école primaire. Deux hypothèses sont proposées pour expliquer les difficultés d'interprétation observées avec le pronom "lui". L'une repose sur une mauvaise connaissance des propriétés syntaxiques de ce pronom, et l'autre explique les difficultés par l'utilisation de stratégies d'interprétation inadaptées. A partir de ce bilan, deux approches didactiques sont proposées et leur efficacité respective est testée lors de la troisième expérience. L'analyse des résultats obtenus ne montrent pas d'effet significatif des séances didactiques sur l'interprétation des pronoms personnels objets ou sur la compréhension en lecture. Cette absence d'effet est commentée.
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Difficultés conceptuelles dans l'écriture d'algorithmes itératifs chez des élèves de collègeMejias-Dayoub, Béatriz 17 December 1985 (has links) (PDF)
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L'évaluation de l'éducation et l'enjeu des savoirsChatel, Elisabeth 10 December 2005 (has links) (PDF)
« L'EVALUATION DE L'EDUCATION ET L'ENJEU DES SAVOIRS »<br /><br />La note de synthèse qui accompagne mon dossier de candidature à l'habilitation à diriger des recherches retrace, comme il se doit, une trajectoire de recherche.<br />Celle-ci, pour le dire brièvement, connaît un renversement lorsque, au début des années 1990, je passe d'une posture d'enseignante du second degré conduisant des recherches sur l'enseignement de sa discipline, les sciences économiques et sociales, à un positionnement de chercheuse en économie qui fait porter ses recherches sur l'évaluation de l'éducation.<br /><br />Cependant, dans ces deux sortes de recherches, j'adopte une même conception de l'éducation, l'entendant comme développement culturel de la personne, à portée émancipatrice. L'intentionnalité démocratique de l'éducation est présente dans cette finalité, ce qui conduit à interroger les contenus donnés à l'enseignement et les façons d'opérer la transmission. L'enjeu des savoirs est donc central dans ma conception de l'évaluation en éducation. Il est présent dans la conception qualitative de l'évaluation que je défends.<br /><br />La note de synthèse comporte quatre chapitres. Le premier et le deuxième retracent mes recherches empiriques en distinguant celles qui concernent l'enseignement en classe de celles qui portent sur l'évaluation. Le troisième expose les options théoriques et méthodologiques de mes travaux et le quatrième mes projets.<br /><br />La chapitre 1 porte sur l'enseignement scolaire et l'activité qu'y mène l'enseignant pour faire apprendre aux élèves des savoirs valides ; j'ai exclusivement travaillé sur le second degré et presque uniquement au niveau lycée.<br />Comme bien d'autres chercheurs, j'attribue à ce qui se passe en classe un rôle majeur dans les effets de l'éducation scolaire. Inspirée des travaux en didactiques des disciplines et de ceux de pédagogie générale, je vois à l'activité enseignante une double dimension : gérer la relation aux élèves et gérer la relation des élèves aux contenus de savoir qu'il leur faut apprendre.<br /><br />La spécificité de mon travail a consisté à allier ces deux dimensions dans l'observation de l'enseignement effectif, notamment en SES. L'enjeu de ces recherches consistait à caractériser les significations effectivement enseignées aux élèves puis celles qu'ils ont acquises. Je soutiens et démontre que les significations effectivement enseignées ne sont pas réductibles à la lecture des programmes, ni, tout-à-fait, à celle des manuels. Je soutiens et démontre également que la façon dont le cours se passe, donc les significations qui y sont effectivement exprimées, dépend en partie de la réception par les élèves. J'essaye de caractériser une diversité de modes de déroulement de ces actions, qui, initiées par les professeurs, ont pour enjeu d'associer les élèves, je dis donc que l'action éducative est « relayée ».<br /><br />J'ai participé et mené plusieurs recherches qui se donnaient pour objectif de caractériser ces divers déroulements. J'y pointe leur incertitude, qui est constitutive de la rencontre enseignant-élèves et de la confrontation de ceux–ci aux savoirs qu'on veut leur faire comprendre et assimiler. Ces recherches ont supposé le recueil de matériaux d'un volume toujours considérable : enregistrement de cours, recueil de cahiers et copies d'élèves, entretiens avec les professeurs et les élèves, analyse de manuels etc. J'ai donc élaboré une méthode pour rendre compte de cette diversité des modes d'action éducative. En accord avec bien des travaux contemporains dans les sciences sociales qui tendent de rendre compte de la complexité des figures de l'action et la pluralité des « grandeurs » ou des « raisons » impliquées dans l'action, je modélise l'action des professeurs comme empruntant divers scénarii possibles selon les circonstances et les situations. Ces scénarii sont nommés « mondes d'éducation », ils se distinguent les uns des autres par la conception du savoir et de celui qui apprend qui y dominent ; il en résulte diverses façons de traiter l'incertitude de l'action éducative ; or ces divers modes de canalisation de l'incertitude n'ont pas les mêmes effets en matière d'accès des élèves aux significations attendues, ils ne produisent pas la même chose. Ils n'ont peut-être pas la même valeur en terme d'émancipation de la personne.<br /><br />Le chapitre 2 prend appui sur cette caractérisation de l'action éducative pour engager une critique du mode d'évaluation de l'économie standard et proposer une méthode alternative d'évaluation, qui n'exige pas la mesurabilité du « produit éducatif ».<br />L'économie de l'éducation, comme l'économie en général, se fondant sur une conception instrumentale de l'action voit le problème de l'efficacité comme celui d'un choix entre des moyens alternatifs pour atteindre un but prédéfini. A cela s'oppose l'idée que l'action éducative n'est pas de l'ordre d'un choix, comme la description ci-dessus le laisse voir, et que le produit éducatif n'est pas un bien homogène. Les caractéristiques qualitatives des résultats de l'éducation varient, il paraît difficile d'en rendre compte par la métaphore d'un bien, ou d'une « valeur ajoutée » éducative qui serait mesurable. <br />Le chapitre 2 se propose trois objectifs. <br />D'abord il critique l'approche standard en économie de l'éducation qui postule l'homogénéité et la mesurabilité d'un produit éducatif. Cette critique est conduite sur le double plan logique et empirique. Je montre, notamment par mon travail sur les notes au baccalauréat, qu'il est assez aisé d'ordonner les travaux des élèves selon la valeur de leur performance, mais rarement possible de les mesurer. Les notes sont des chiffres qui ne traduisent pas une mesure mais opèrent plutôt un classement ordinal. <br /><br />Ensuite je réfléchis sur les effets transformateurs induits par la volonté politique de développer dans l'école en France une évaluation fondée sur la mesure quantitative des résultats scolaires des élèves. Je pointe ses effets possibles et, pour certains, déjà effectifs, sur les contenus d'enseignement prévus. La mesure généralisée des connaissances des élèves conduit à modifier les formes d'épreuves en usage dans les écoles et, par voie de conséquence, les prescriptions relatives aux contenus à enseigner de façon à les mettre en cohérence avec ces évaluations. <br /><br />Enfin, je propose une autre approche de l'évaluation. Je la dis « compréhensive », entendant par là que je considère comme impératif de respecter les caractéristiques spécifiques des cours d'action à évaluer si on espère que l'évaluation éclaire leur conduite. Cela impose de comprendre les « raisons » de ceux qui les mènent.<br />Une évaluation au service des enseignants profiterait par exemple du résultat suivant. Dans de nombreux travaux, les miens et d'autres, sont mises en évidence quelques caractéristiques robustes des résultats scolaires des élèves. On remarque ainsi, grâce à des analyses en composantes principales de résultats en classe et au baccalauréat ou même des scores aux épreuves internationales de PISA, qu'un groupe, malheureusement minoritaire, d'élèves sont dans la réussite de façon très stable, quelles que soient les matières, les épreuves, les circonstances ; à ce groupe s'oppose deux autres, un groupe, lui aussi assez stable, d'élèves installés dans l'échec et un groupe important d'élèves aux résultats plus instables. La réussite ressemble à un basculement beaucoup plus qu'à une progression linéaire.<br />Je rends compte aussi, dans ce chapitre, d'une recherche dans laquelle j'utilise cette méthode « compréhensive » pour procéder à une évaluation externe de l'éducation. Il s'agit de l'évaluation de baccalauréats technologiques et professionnels tertiaires, jugés du point de vue de la réussite de leurs détenteurs dans l'exercice de l'activité professionnelle. La différence de résultat entre ces deux sortes de bacheliers invite, entre autres facteurs susceptibles de l'expliquer, à s'intéresser aux orientations curriculaires de ces deux filières.<br /><br />Le chapitre 3 expose les soubassements théoriques de la démarche d'évaluation présente dans mes travaux empiriques.<br />Il fallait en effet tirer, pour l'économie de l'éducation, les conséquences de la rupture avec une conception instrumentale de l'action. Celle-ci renouvelle la façon de penser l'incertitude. La réflexion sur l'incertitude, menée notamment dans l'économie des conventions, oppose au « risque » probabilisable, l'incertitude qui ne l'est pas. <br />J'explique dans ce chapitre comment les travaux de ce courant m'ont aidé à construire une alternative hétérodoxe en économie de l'éducation. Il a été néanmoins nécessaire d'introduire dans la théorie les spécificités de l'acte éducatif, dans sa dimension éducative, le développement de la personne, et culturelle. Cela m'a conduit à préciser d'une part le genre d'action « relayée » dont il s'agit et, de l'autre, la conception sociologique de l'institution que j'adopte. Elle n'est pas strictement identique à celle qui est en usage dans les écrits conventionnalistes. <br /><br /> Ainsi je me dis économiste de l'éducation, tout en revendiquant de substituer à la notion d'efficacité, qui suppose un produit éducatif bien délimité et une idée de causalité (éventuellement probabiliste), qui dicte des choix ex ante, celle d'évaluation, nécessairement ex post. La méthode d'évaluation que je préconise est directement inspirée de l'enquête sociale décrite par le philosophe pragmatiste John Dewey dans sa Logique. Cette approche reconnaît le caractère non causal des dispositifs institutionnels, ce qui oblige à prendre en considération l'incertitude de l'action et de ses conséquences. L'évaluation se veut un élément de la conduite démocratique de l'action publique, action publique signifiant une action au service du public invité à connaître et discuter les évaluations du chercheur. <br /><br />Le chapitre 4 enfin, expose mes projets. <br />Je souhaite d'une part poursuivre des travaux anciens sur l'évolution des curricula, d'autre part poursuivre des travaux engagés sur l'évaluation externe de formations professionnelles. <br />Dans mes travaux j'ai eu continûment la préoccupation des contenus transmis par l'enseignement. Ces savoirs sont délimités, mis en mot, catégorisés dans les dispositifs prévoyant l'enseignement et la certification de l'éducation et de la formation. Or cette mise en forme n'est pas arbitraire, il faut que ces catégories soient socialement jugées pertinentes et qu'elles permettent ces activités. Elle n'est pas non plus indifférente puisque ces mises en forme influencent les contenus culturels transmis. Dans ce domaine le champ ouvert à l'évaluation est vaste. <br />Concernant la formation à visée professionnelle la question de la dynamique de l'apprentissage et du rôle de l'expérience dans l'accès à la connaissance m'intéressent tout particulièrement. Elles sont a relier à de nouveaux réquisits de gestion de la main d'œuvre et « d'employabilité » ; elles se traduisent par de nouveaux dispositifs organisationnels comme l'alternance et institutionnels comme la certification des acquis de l'expérience. Je me propose d'étudier spécialement les options sur la mise en forme des savoirs qui découlent de l'écriture de ces dispositifs de l'enseignement et la formation professionnels et leurs répercussions culturelles.
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Les équations différentielles comme outil de modélisation mathématique en Classe de Physique et de Mathématiques au lycée : une étude de manuels et de processus de modélisation d'élèves en Terminale SRodriguez, Ruth 26 October 2007 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur l'apprentissage et l'enseignement de l'objet d'enseignement « démarche de modélisation » en classes de Physique et de Mathématiques en Terminale S au lycée, en France. Les nouveaux programmes mis en place en 2002 pour ces deux classes mettent en relief le rôle des objets mathématiques en tant qu'outil de modélisation pour d'autres sciences. L'analyse des manuels habituellement utilisés en classes de Physique et de Mathématiques, a permis de caractériser la démarche de modélisation censée être enseignée à ce niveau scolaire. Ces analyses permettent de mettre en évidence la transposition de l'objet « démarche de modélisation » de référence vers une démarche plus scolaire (celle des élèves). La mise en place d'une situation expérimentale conçue avec des tâches inhabituelles (hors contrat) pour les élèves de la classe de Terminale S a permis d'identifier l'influence exercées par les praxéologies existantes dans ces classes sur les démarches des élèves. Mais cette situation a mis également en évidence les rôles du modèle « pseudo-concret » de la situation réelle de départ et du modèle physique construits par les élèves sur leurs démarches de modélisation. L'influence d'interventions externes pour aider l'élève à surmonter ses difficultés, et le rôle des rétroactions d'une tâche sur une autre, figurent aussi parmi les résultats que nous discutons dans cette étude. Le type de modélisation qui est enseigné en classe de Physique et de Mathématiques présente un écart important par rapport à la démarche de modélisation pratiquée par les experts (savoir savant). Des difficultés liées à la mise en place de cette démarche transposée sont mises en relief dans le présent travail.
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Rôle des facteurs de variabilité culturelle et linguistique dans la compréhension et le rappel de textes en langue seconde. Vers une didactique cognitive des aides à la compréhension en milieu diglossiqueMbengone, Carole 30 March 2006 (has links) (PDF)
La psychologie cognitive du traitement du texte a accordé une attention insuffisante à l'influence des contextes culturels et linguistiques dans les études sur le rappel et par hypothèse sur la compréhension de textes. Cet aspect devient d'autant plus important qu'avec les nouvelles technologies, le texte est devenu un vecteur privilégié de l'échange et de la construction des connaissances. La prise en compte de ces contextes s'impose (Tait & Mills, 2003), non seulement dans les cadres théoriques de référence de traitement du texte et les paradigmes méthodologiques qui en dépendent, mais aussi dans l'élaboration d'une didactique cognitive interculturelle du texte. <br />On sait par ailleurs que les difficultés en compréhension de textes ont souvent été attribuées à des dysfonctionnements cognitifs des élèves, mais pas suffisamment aux modèles d'apprentissage ethnocentrés, qui font fi des contextes culturels et linguistiques des apprenants. Il en est souvent résulté une distanciation entre l'espace de conception et les lieux d'application de ces modèles, provoquant davantage de difficultés dans les domaines cognitifs, didactiques, voire celui des contenus. C'est pourquoi le but de cette étude est d'explorer l'analyse des processus permettant de réduire cette distanciation en axant l'exploration sur les contextes comme facteurs importants dans l'activité de compréhension des textes <br />Dans trois études expérimentales sur la compréhension de texte, nous nous sommes intéressée à l'influence du contexte culturel dans l'activité de compréhension en situation de diglossie. Les résultats de l'étude 1 révèlent un effet du contexte culturel. Ce résultat nous a conduit à explorer d'autres pistes, en particulier le rôle des connecteurs causaux dans les activités de compréhension et de production de texte (étude 2) et de la tradition orale (étude 3). Dans l'ensemble, les résultats de ces études mettent en relief un effet du contexte culturel du lecteur et du texte dans l'activité de compréhension en contexte plurilingue et permettent d'ouvrir des pistes à la conception d'une didactique cognitive de la compréhension et de la production en contexte plurilingue et plus précisément en situation de diglossie.
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Contribution à l'analyse des interactions entre histoire et didactique des sciences. Elaboration d'un support d'enseignement du mécanisme optique de la vision pour l'école primaire et le collège et premiers éléments d'évaluation.De Hosson, Cécile 24 November 2004 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objet l'élaboration et l'évaluation d'un outil d'enseignement du mécanisme optique de la vision fondé sur l'histoire des théories de la vision reconstruite selon une approche rationnelle. Une analyse des raisonnements d'enfants de maternelle et d'élèves de 4e avant enseignement d'optique à propos de la vision permet de caractériser les difficultés liées au savoir concerné : associer la vision à l'entrée de la lumière dans l'œil. Les élèves interrogés n'associent l'entrée de la lumière dans l'œil qu'à l'éblouissement, situation où la vision est impossible. Ils expliquent la vision soit dans un sens œil-objet soit dans un sens objet-œil (partie 1). L'histoire antique et médiévale est témoin d'idées analogues : comme les élèves, les savants s'opposent sur le sens de la vue. En traitant la lumière de façon quantitative, Alhazen ouvre la voie à un consensus et propose dès le 11e siècle de considérer la lumière comme un stimulus de la vue (partie 2). L'outil d'enseignement proposé est construit en référence au cheminement historique : il intègre la controverse du sens de la vue et la solution quantitative d'Alhazen. Ces idées constituent la trame d'un texte (un dialogue) présenté à des élèves de 4e avant enseignement, lors d'entretiens en binômes, en respectant un scénario didactique approprié. L'analyse de ces entretiens montre que le processus d'apprentissage est favorisé par l'identification des élèves aux savants mis en scène, et indique une prise de conscience de leur acte cognitif qui profite de l'approche quantitative (partie 3). Un transfert de cette modalité d'enseignement à d'autres domaines de la physique semble envisageable (annexes).
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