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Sukob političkog i ličnog u Šekspirovim istorijskim dramamaKostić Milena 21 December 2013 (has links)
<p>Doktorska teza Sukob političkog i ličnog u Šekspirovim istorijskim dramama zamišljena je kao kritička analiza istorijskog opusa najpoznatijeg engleskog renesansnog dramskog pisca, Vilijama Šekspira. Okosnicu rada predstavlja tumačenje sukoba između političke i lične sfere engleskih vladara, sa posebnim akcentom na razrešenje dileme izbora između javne dužnosti i ličnih moralnih načela. Zbog davanja prioriteta vlastoljubivim makijavelističkim ambicijama nad unutrašnjim glasom savesti, kod većine vladara iz Šekspirovih istorijskih drama dolaze do izražaja tragične posledice ,,disocijacije senzibiliteta’’ (Eliot, 1921: 64,66).<br />Budući da je uzdizanje političkih obaveza nad ličnim htenjima proces koji se lako uočava i u savremenim političkim dešavanjima, naročito u obliku nametnutog izbora između legalizma i moralnosti, u radu su ilustrovane značajne ideje humanističkih teoretičara iz XX veka koji su se bavili problematikom ove podvojenosti (Livis, Fraj, Kantorovic, Rubinštajn, Elijade, Adorno, Horkhajmer, Bauman, Todorov, Hamvaš, Zin, Tejlor, itd.). Njihovi savremeni uvidi su tokom istraživanja kombinovani sa humanističkom filozofskom i etičkom tradicijom u delima Pitagore, Fičina, Mirandole, Bruna, Mora, Montenja. Renesansni glasnogovornik ove humanističke tradicije bio je upravo Šekspir, te smo kroz hronološki pristup interpretacije njegovih istorijskih drama (Prvi, Drugi i Treći deo Henrija VI, Ričard III, Kralj Džon, Ričard II, Prvi i Drugi deo Henrija IV, Henri V i Henri VIII) razotkrivali umetničku kritiku dominantne tjudorske ideologije i težnju za njenim podrivanjem. Stoga je mišljenje novoistoričara, naročito njihovog rodonačelnika, Stivena Grinblata, da društvene institucije u potpunosti oblikuju, ograničavaju i kontrolišu ponašanje pojedinaca, te svaki pokušaj podrivanja sistema osuđuju na neuspeh, u velikoj meri kritikovano u radu.<br />Konačno, u radu se navodi da su važnost ,,istorijskog čula’’ (Eliot, 1963: 34), koncepta koji naglašava neraskidivu povezanost između prošlosti i sadašnjosti, zarad uspostavljanja drugačije, oplemenjenije vizije budućnosti, u Šekspirovim istorijskim dramama nakon humanista iz druge polovine XX veka, prepoznali i prezentisti na početku XXI veka, naročito njihovi predstavnici Hju Grejdi i Terens Hoks, koji neumorno ističu, poput Jana Kota, da je Šekspir naš savremenik.</p>
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Les tragiques d'Agrippa d'Aubigné : pour une poéthique du témoignageConacher Megel, Agnès January 2000 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La relation texte/scène en phase de reconfiguration : propositions théoriques autour de Terre océane de Daniel DanisGauthier, Benoit 02 1900 (has links)
Avec la publication du «Théâtre postdramatique» d’Hans-Thies Lehmann et la montée de la performance dans la représentation théâtrale contemporaine, le drame, et avec lui le texte dramatique, semblent une fois de plus mis à mal. Or, la propension de certains ouvrages critiques à présenter comme cataclysmique l’avènement d’un théâtre postdramatique laisse en plan de nombreuses questions, notamment celle de la dynamique texte/scène qui, plutôt que d’en évacuer la première constituante, semble en métamorphoser les deux parties. Ce mémoire entend creuser la question du texte au sein de cette dynamique afin d’interroger ses mutations et les techniques d’approche qui permettent de l’intégrer dans une praxis théâtrale. / With Hans-Thies Lehmann’s ''Postdramatic Theater'' and the growing presence of performance in the contemporary theater scene, the notion of drama, and the text itself, seems once again to suffer a terrible blow. Unfortunately, some critics’ tendencies to present new ways of making theater as if it were a violent upheaval, overshadow some phenomena, for one the dynamic between text and scene, in which instead of its first constituant disapearing, both of them seem to metamorphose under mutual influence. This thesis will investigate that phenomenom and its consequences on the dramatic text, as well as how we understand it as praxis of contemporary theater.
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La représentation du seizième siècle dans le théâtre romantique (1826-1842) / The representation of the sixteenth century in Romantic theatre (1826-1842)Arthur, Stéphane 21 October 2009 (has links)
Cette thèse a pour ambition de montrer que la représentation du seizième siècle constitue un élément définitoire du théâtre romantique. Le rapport des dramaturges à leurs sources éclaire le goût du seizième siècle qu’ont eu les romantiques et témoigne de la constitution d’un patrimoine dramatique et de la défense d’une poétique qui se veut en rupture avec la tradition théâtrale classique (première partie). Les territoires privilégiés du seizième siècle romantique sont en particulier la France de François Ier, l’Espagne (et l’Empire) de Charles Quint puis de Philippe II, la France des guerres de Religion, l’Angleterre et l’Italie (seconde partie). / This thesis aims at demonstrating that the representation of the sitxteenth century is a criterion which defines Romantic theatre. First, it underscores the relationship between playwhrights and their sources, which enlightens the Romantic taste of the sixteenth century and shows the establishment of a dramatic heritage and of the safeguard of a poetic that wants to break away from the classic theatrical tradition. Then, it focuses on Romantic-sixteenth- century favourite settings : France during the time of Francis the First, Spain (and Empire) of Charles the Fifth and then of Philip the Second, France during the period of the Religious Wars, and finally England and Italy.
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Socrate : Autoportrait cubiste d'Erik SatieBourgault, Mélissa 15 May 2014 (has links)
Erik Satie fut toujours considéré comme un personnage énigmatique dans le monde musical français au tournant du siècle dernier. Sa personnalité marginale et ses œuvres dépouillées aux titres étranges ont maintes fois suscité questionnements et polémique. En 1917, Erik Satie écrivit une œuvre qui ne ressembla aucunement au répertoire antérieur du compositeur. Socrate, qui fut représenté publiquement pour la première fois en janvier 1920 à la Société Nationale de Paris, laissa le public et la critique perplexe et mitigé. Qu’avait donc de si particulier cette œuvre qui, d’un côté, passa pour une blague mais qui, pour certains dont le compositeur lui-même, fut considérée comme une manifestation pure de sagesse et de sincérité ?
Socrate fut conçu au même moment où Satie entretenait des liens étroits avec le monde cubiste. Pablo Picasso et Georges Braque furent désormais les maîtres d’un courant artistique qui allait révolutionner le monde artistique. De concert avec les valeurs avant-gardistes prônées par Erik Satie, les cubistes cherchèrent à bousculer les attentes du public en modifiant l’approche visuelle de manière à stimuler les différentes perceptions sensorielles. Avec le ballet Parade, représenté en mai 1917, le compositeur collabora avec Picasso et ceci eût grandement influencé son style musical puisqu’il employa des techniques se rapprochant grandement du cubisme. Comme le soutient Daniel Albright, Satie trouva dans le cubisme son analogue artistique. Selon moi, outre Parade, Erik Satie bénéficiera de l’esthétique cubiste pour développer son œuvre Socrate.
Cette thèse se concentre sur la signification de l’œuvre Socrate, plus particulièrement comment celle-ci pourrait représenter un autoportrait d’Erik Satie. De surcroît, elle examine comment cette représentation est camouflée derrière des méthodes cubistes traduites musicalement. La thèse s’appuie sur une littérature variée portant sur divers sujets relatant Socrate, dont la biographie du compositeur et sa relation avec des réseaux artistiques, intellectuels et sociaux. Cette thèse est la première étude d’envergure à suggérer une possibilité d’autoportrait cubiste musical puisque peu d’auteurs se sont attardés à résoudre cette problématique. Cette thèse décrit comment Socrate est une manifestation personnelle de sincérité et d’humilité d’un compositeur qui, persécuté tout au long de sa vie, se dévoila aux yeux de tous par le recours à cette figure emblématique de l’histoire : Socrate.
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Entre la scène et le livre : formes dramatiques publiées dans la presse à l'époque romantique (1829-1851) / Between the stage and the page : dramatic forms and print media in the Romantic era (1829-1851)Calderone, Amélie 27 November 2015 (has links)
Entre 1829 et 1851 le champ dramatico-médiatique s’est vu reconfiguré : l’apparition de grandes revues littéraires, la naissance de la presse à quarante francs, la multiplication des périodiques et l’augmentation de leurs tirages sont conjoints des bouleversements économiques, politiques et sociaux faisant suite à la période postrévolutionnaire, et de mutations théâtrales majeures sur les scènes parisiennes. En résulte un accroissement de la présence de textes dramatiques diffusés dans la presse, sous de multiples formes : pièces jouées à lire en feuilletons, extraits, fragments, mais aussi ensembles de scènes théâtrales et d’articles théâtralisés ou dialogués à lire le temps de la fréquentation d’une feuille. Il existe ainsi à l’époque un troisième canal d’accès du théâtre vers l’espace public – entre la scène et le livre –, la presse. Parce que le théâtre partage avec le périodique des caractéristiques discursives, stylistiques et formelles, ses limites s’en trouvent diluées sinon abolies. En cet espace spécifique qu’est le journal, il n’est pas de concept de « genre dramatique » qui tienne. Ce que nous avons coutume de nommer « théâtre » n’existe pas, et vient à former une masse textuelle impure, mêlant matières journalistiques et dramatiques. Aussi est-ce au regard de ce contexte éditorial pleinement signifiant qu’il convient d’interpréter les pièces en bonne et due forme alors diffusées, parfois composées à sa destination : un pan entier de l’écriture dramatique romantique a été « médiatique », et doit se comprendre comme tel, recontextualisé et « recotextualisé » dans un cadre éditorial soumis aux modes, à la temporalité collective, à la collaboration et aux effets de lecture redevables à la présence d’autres articles qui lui sont contigus. Étudier le lien intime que les formes dramatiques éditées dans la presse entretiennent avec leur support de diffusion dans le second tiers du XIXe siècle permet de faire émerger une autre histoire du théâtre romantique, médiatique et en grande partie textuelle, en mettant au jour des auteurs, des tentatives dramatiques ou des événements aujourd’hui oubliés, mais aussi en ouvrant à la relecture de textes consacrés, tels ceux de Sand, de Vigny ou encore de Musset. / During the period 1829-1851, numerous factors brought about a reconfiguration of the relationship between print media and dramatic genres: the appearance of major literary journals, the introduction of low-priced printed press, the proliferation of mass periodicals and their increased print runs. These factors echoed not only the economic, social and political upheavals that characterized the first half of the 19th-century in post-revolutionary France but also the sweeping changes that affected the Parisian stage. As a result, one notes an increased presence of dramatic texts in the printed press. They may appear in various forms, as serialized theatrical plays, extracts, fragments but also collections of scenes and dramatized or dialogue-based articles – their length tailored to the newspaper format. Thus, between the stage and the page, dramatic forms could reach the public through a third access channel: print media. Their shared discursive, stylistic and formal features blur and even obliterate the boundaries between dramatic texts and periodical writing. In this particular context, the concept of “dramatic genre” does not apply and what we call “drama” does not exist as such. The result is a mixed mass of text, combining journalistic and dramatic materials. The “proper” plays that were circulated in the press, or even written for it, should be studied against the backdrop of this fully significant editorial context. An entire branch of Romantic playwriting was “media-oriented” and should be understood as such, with a new focus on context and co-text within an editorial framework subject to trends, collective temporality, collaborations and reading effects resulting from the influence of adjacent articles.The study of the close relationship between dramatic forms and their means of dissemination in the second third of the 19th-century gives a new, media-oriented and largely text-centered perspective on the history of the Romantic drama. Besides highlighting long-forgotten authors, events or diverse dramatic forms, it also prompts a new approach to the dramatic writings of well-established authors such as George Sand, Alfred de Vigny or Alfred de Musset.
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Espace, temps et présence dans les dramaturgies du no man's land urbain. Vers un drame performatif? / Space, Time and Presence in urban No-Man’s-Land. Toward a Performative drama?Montoya, Olga Lucia 06 July 2013 (has links)
A travers l’analyse de huit pièces de théâtre se déroulant dans des no man’s lands urbains et que nous réunissons sous ce que Jean-Pierre Sarrazac appelle « la dramaturgie du no man’s land », nous tentons de montrer comment le drame moderne et contemporain continue à se réinventer par l’adoption d’autres modèles dramaturgiques. Notre recherche s’applique surtout à l’un de ses modèles, celui de la performance. Comme le dit Jacques Derrida à propos de la déconstruction, pour les auteurs de ces pièces, il s’agit aussi par la représentation du no man’s land urbain de «penser à partir de ce passage, à la limite, à un ailleurs-ici »1. Ce non-lieu hétérotopique leur permet à la fois de penser la violence du monde tout en continuant à expérimenter de nouvelles formes du drame.En se situant sur cette ligne, sur cette frontière, « dans un ailleurs de certitudes »2, ces auteurs donnent cours à un drame qui, succédant à la catastrophe de la deuxième guerre mondiale, à la chute des utopies de gauche et à l’accroissement affolé du capital, ne cherche pas à donner de réponses à la manière du théâtre brechtien, mais à soulever des questions. Par cette déconstruction et par l’adoption des éléments performatifs dans le traitement du temps, de l’espace et de la présence de l’auteur et du personnage, ces auteurs, Harold Pinter, Botho Strauss, Bernard-Marie Koltès, Edward Bond, Rodrigo Garcia, Tim Etchells, Victor Viviescas et Carolina Vivas, mettent le spectateur en relation directe avec la scène de cette cruauté annoncée par Artaud qui ne se limite pas à une imitation mais est aussi une expérience au présent : celle du vide. / By analyzing eight plays taking place in urban no-man’s-lands, which we have grouped under the heading of what Jean-Pierre Sarrazac calls “no-man’s-land dramaturgy,” we attempt to show how modern and contemporary drama continues to reinvent itself through the adoption of other dramaturgic models. Our research is applied especially to one of these models – performance art. As Jacques Derrida says in regards to deconstruction, the authors of these plays, too, «think about this passage onward, about a limit, about an elsewhere-here-and-now»3 by the representation of an urban no-man’s-land. This heterotopian non-place allows them to reflect on the violence of the world even as they experiment with new forms of drama.By going out on that edge, that border, out to «an elsewhere of certitudes»4 these authors set in motion a drama which, coming as it does after the catastrophe of the second world war, after the fall of leftist utopias, on the heels of madly spiraling capital, seeks to pose questions rather than provide answers in a Brechtian sense. Through this deconstruction and by the now adoption of performative elements in the treatment of time, space and presence of the author and of the character, authors Harold Pinter, Botho Strauss, Bernard-Marie Koltès, Edward Bond, Rodrigo Garcia, Tim Etchells, Victor Viviescas and Carolina Vivas put the audience directly in touch with the cruelty foretold by Artaud, which isn’t limited to imitation but is also an experience of the present – that of the void.
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Gilles Deleuze, Félix Guattari : entre théâtre et philosophie. Pour un théâtre de l’à venir / Gilles Deleuze, Félix Guattari : between theatre and philosophy. For A Coming TheatreGarcin-Marrou, Flore 13 December 2011 (has links)
Gilles Deleuze et Félix Guattari ne sont pas connus pour avoir manifesté un réel intérêt pour le théâtre. En adoptant une première approche historique et biographique, ce jugement s’avère être une injustice profonde envers ces deux esprits, car l’un ne cesse d’évoquer le théâtre afin d’en faire une critique constructive et l’autre se révèle être l’auteur d’une production théâtrale inédite à ce jour, dont nous dévoilons les enjeux dramaturgiques. Dans une seconde partie, il s’agit de cartographier une pensée du théâtre hétérogène, défendue par les deux philosophes : le théâtre est utilisé dans la création de nouveaux concepts et d’une nouvelle énonciation philosophique. Le « théâtre de la pensée », la « dramatisation », le « théâtre de signes », le « schizo-théâtre », le « théâtre mineur », le « théâtre pris dans des devenirs-autres » constituent les signes avant-coureurs d’un « théâtre de l’à venir » qui constitue le fil rouge de notre recherche. Comme une réponse à la crise du drame, Gilles Deleuze oriente le théâtre vers d’autres lignes de fuite qui portent le théâtre vers les limites de l’abstraction pure, pendant que Félix Guattari conçoit un théâtre postdramatique. Cette thèse inclut des index répertoriant le vocabulaire théâtral et les personnalités de théâtre à partir de l’œuvre complète des deux philosophes, ainsi que des interviews de quelques uns de leurs proches amis artistes. / Gilles Deleuze and Félix Guattari are not famous for having a deep, enduring interest in theatre. This thesis first develops historical and biographical elements to reveal that the notion of their indifference to theatre is cruelly inexact: the former repeatedly mentions drama and constructively criticises it, while the latter turns out to be the author of dramas which are yet unpublished, and whose theatrical characteristics are revealed here. In a more conceptual part, I then offer the mapping of a heterogeneous web of notions that both philosophers abide by: theatre is used in the creation of new concepts; it is at the service of a new wording of philosophy. The Theatre of Thought, the Method of Dramatisation, the Theatre of Cruelty, the Schizo Theatre, the Minor Theatre and the Theatre through the process of Becoming-Other are the signposts of A Coming Theatre that our research sets out to explore. Gilles Deleuze’s philosophy offers a reaction to the crisis of theatre. While Deleuze takes theatre on new lines of flight and pushes it on the verge of pure abstraction, Félix Guattari forges a Postdramatic Theatre. My thesis includes indexes of all the theatrical vocabulary and characters to be found in the works of both philosophers, as well as interviews by some of their close artist friends.
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Socrate : Autoportrait cubiste d'Erik SatieBourgault, Mélissa January 2014 (has links)
Erik Satie fut toujours considéré comme un personnage énigmatique dans le monde musical français au tournant du siècle dernier. Sa personnalité marginale et ses œuvres dépouillées aux titres étranges ont maintes fois suscité questionnements et polémique. En 1917, Erik Satie écrivit une œuvre qui ne ressembla aucunement au répertoire antérieur du compositeur. Socrate, qui fut représenté publiquement pour la première fois en janvier 1920 à la Société Nationale de Paris, laissa le public et la critique perplexe et mitigé. Qu’avait donc de si particulier cette œuvre qui, d’un côté, passa pour une blague mais qui, pour certains dont le compositeur lui-même, fut considérée comme une manifestation pure de sagesse et de sincérité ?
Socrate fut conçu au même moment où Satie entretenait des liens étroits avec le monde cubiste. Pablo Picasso et Georges Braque furent désormais les maîtres d’un courant artistique qui allait révolutionner le monde artistique. De concert avec les valeurs avant-gardistes prônées par Erik Satie, les cubistes cherchèrent à bousculer les attentes du public en modifiant l’approche visuelle de manière à stimuler les différentes perceptions sensorielles. Avec le ballet Parade, représenté en mai 1917, le compositeur collabora avec Picasso et ceci eût grandement influencé son style musical puisqu’il employa des techniques se rapprochant grandement du cubisme. Comme le soutient Daniel Albright, Satie trouva dans le cubisme son analogue artistique. Selon moi, outre Parade, Erik Satie bénéficiera de l’esthétique cubiste pour développer son œuvre Socrate.
Cette thèse se concentre sur la signification de l’œuvre Socrate, plus particulièrement comment celle-ci pourrait représenter un autoportrait d’Erik Satie. De surcroît, elle examine comment cette représentation est camouflée derrière des méthodes cubistes traduites musicalement. La thèse s’appuie sur une littérature variée portant sur divers sujets relatant Socrate, dont la biographie du compositeur et sa relation avec des réseaux artistiques, intellectuels et sociaux. Cette thèse est la première étude d’envergure à suggérer une possibilité d’autoportrait cubiste musical puisque peu d’auteurs se sont attardés à résoudre cette problématique. Cette thèse décrit comment Socrate est une manifestation personnelle de sincérité et d’humilité d’un compositeur qui, persécuté tout au long de sa vie, se dévoila aux yeux de tous par le recours à cette figure emblématique de l’histoire : Socrate.
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Les derniers feux de la tragédie classique : étude du genre tragique en France sous la Restauration et la Monarchie de Juillet / The last manifestations of classical tragedy : a study of the tragic genre in France during the Restoration and the July MonarchyMelai, Maurizio 31 May 2011 (has links)
La présente étude porte sur la pratique du genre de la tragédie classique au XIXe siècle, en particulier sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Ce qui nous intéresse, ce sont les développements les plus tardifs du genre tragique en France, genre dont nous documentons l’évolution et le déclin progressif au cours de la première moitié du XIXe siècle, c’est-à-dire jusqu’à sa disparition des théâtres français, qui a lieu autour de 1850. En nous basant sur un corpus de quatre-vingt pièces, nous essayons de brosser un tableau complet de la tragédie et des auteurs tragiques de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, ou plus exactement des quarante années comprises entre 1814 et 1854. Conçu comme l’étude d’un code littéraire, ce travail s’articule en deux parties : dans la première, nous définissons le code tragique post-napoléonien sur la base des constantes formelles qui le caractérisent, en montrant l’évolution que le genre connaît des points de vue stylistique, structurel et plus strictement dramaturgique ; dans une seconde partie, nous examinons les constantes thématiques de ce code, en étudiant les stratégies par lesquelles la tragédie transpose, à travers les sujets historiques fortement allusifs qu’elle traite, les grandes problématiques politico-sociales de son temps. En documentant la continuité qui existe entre cette tragédie tardive et le drame romantique, nous cherchons enfin à valoriser les pièces de notre corpus et à mettre en évidence leurs traits modernes, ce qui nous conduit à rechercher les raisons de la persistance d’un genre traditionnel comme la tragédie classique et les facteurs qui déterminent sa revitalisation au XIXe siècle. / This study concerns the practice of the genre of classical tragedy in the nineteenth century, particularly during the Restoration and the July Monarchy. It focuses on the last developments of tragedy in France and documents the evolution and the progressive decline of this genre during the first half of the nineteenth century; that is until its disappearance from French theatres, which took place around 1850. By considering a corpus of eighty plays, this work aims to give a clear picture of the tragic genre and tragic authors of the Restoration and the July Monarchy, or more exactly of the forty years from 1814 to 1854. This work is conceived as the study of a literary code and is divided into two parts: in the first part, we try to define the tragic code of the post-Napoleonic era on the basis of the formal constants which characterise it, showing the evolution of the stylistic, structural and dramaturgic features of tragedy. In the second part, we look at the thematic constants of this code, studying the strategies that tragedy uses to transpose – through the historical and highly allusive subjects that it treats – the principal social and political problems of its time. Finally, by showing the continuity which exists between the declining tragic genre and the romantic drama, we try to valorise the texts in our corpus and to underline their modern features. This leads us to look for the reasons behind the persistence of a traditional genre like the classical tragedy and for the factors which revitalise it in the nineteenth century.
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