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LE SOUTIEN SOCIAL AU TRAVAIL: CONCEPTUALISATION, MESURE ET INFLUENCE SUR L'EPUISEMENT PROFESSIONNEL ET L'IMPLICATION ORGANISATIONNELLE : L'ETUDE D'UN CAS HOSPITALIERRuiller, Caroline 01 December 2008 (has links) (PDF)
Les exigences croissantes du travail et leurs conséquences sur la qualité de vie des salariés sont d'actualité. Dans cette perspective, la réflexion sur les pratiques managériales mérite d'être approfondie. Cette recherche vise trois objectifs : conceptualiser, mesurer et prédire l'influence du soutien social au travail (SST). Notre réflexion théorique s'articule en trois points. (1) Etudier les tensions psychologiques (demandes du travail, tensions de rôle et interférences vie professionnelle/vie « hors travail ») constitue une clé d'entrée qui nécessite (2) une réflexion sur les pratiques RH et les relations interpersonnelles au travail. (3) Nous étudions les effets de ces pratiques dans les modèles de recherche intégrant les tensions au travail, le burnout et l'implication organisationnelle. Le milieu hospitalier pose de manière exemplaire la dynamique et les enjeux du management de proximité. Nous étudions un cas unique : un centre hospitalier régional. Afin d'apporter des éléments de réponse, nous proposons d'abord une approche dyadique du SST. L'analyse de 60 entretiens menés auprès de cadres de santé, d'infirmiers, d'aides soignants et d'agents des services hospitaliers fait ressortir la nature émotionnelle des relations professionnelles. Aussi, le soutien du cadre et celui de l'équipe ne sont pas de même nature. Ensuite, nous développons une double mesure du SST perçu. Cette étape de la recherche met en exergue la difficulté d'établir une frontière entre le soutien professionnel (de reconnaissance etc.) et le soutien à l'individu (lié à ses problématiques personnelles). Enfin, le dernier point permet de présenter les avantages de la méthode de régression PLS pour identifier les facteurs pertinents. Ainsi, le soutien professionnel des cadres de santé est lié négativement à l'épuisement émotionnel alors que le soutien à l'individu le renforcerait. Pourtant, ce soutien influence positivement et très significativement l'implication affective des soignants. Finalement, nous montrons que l'influence du SST perçu diffère en fonction de sa nature.
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Sur la dimension de Minkowski des quasicerclesLe, Thanh Hoang Nhat 05 October 2012 (has links) (PDF)
Pour accéder au résumé en français à la fin de la thèse, ouvrir le fichier du texte intégral
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Exploration du vécu psychologique et psychosocial chez des patients atteints d’un cancer de la prostate en France : analyses de deux études : VICAN et PRESAgE / Exploring psychological and psychosocial experiences of prostate cancer patients in France : Analysis of two studies : VICAN and PRESAgEGirodet, Magali 28 November 2019 (has links)
Le cancer est désormais considéré comme une maladie chronique touchant une population toujours croissante. Une prise en charge et un suivi à long terme, à l’origine d’un bouleversement de la vie des patients et de leur entourage, semblent nécessaires et sont susceptibles d’initier une réorganisation du système de santé. Dans ce travail de thèse interdisciplinaire, nous nous sommes intéressés à l’impact du cancer sur le vécu psychologique et psychosocial des patients en France, en choisissant le modèle du cancer de la prostate. Pour cela, nous avons souhaité combiner deux études. L’une portait sur l’état de santé sexuelle des patients atteints d’un cancer de la prostate via une approche quantitative descriptive basée sur les données représentatives des enquêtes nationales VICAN. L’autre visait à déterminer l’impact du cancer de la prostate sur le couple et sa qualité de vie via une approche compréhensive qualitative complémentaire, focalisée sur une prise en charge en Surveillance Active et basée sur des entretiens semi-directifs de patients et de leurs conjointes. L’analyse des données a permis de montrer une détérioration de la santé sexuelle des patients, selon différents déterminants non nécessairement médicaux, et un endommagement du couple et des relations affectives perçues, avec des stratégies d’ajustements divergentes pour chacun des membres du couple, malgré une prise en charge initialement considérée comme optimale et indemne de conséquences. Une approche pluridisciplinaire pourrait permettre un accompagnement complet des couples pour une amélioration de leurs vécus, de leur bien-être et de leur qualité de vie / Cancer is now considered as a chronic disease affecting an ever-increasing population. Long-term care and follow-up, which are responsible of lives disruptions on patients and their relatives, seem necessary and likely to initiate health system reorganization. In this interdisciplinary thesis work, we focused on the impact of cancer on the psychological and psychosocial experiences of patients in France, by choosing the prostate cancer model. To do this, we decided to combine two studies. One aimed on the sexual health status of prostate cancer patients through a descriptive quantitative approach based on data representative of VICAN national surveys. The other one concentrated on the impact of prostate cancer on the couple and its quality of life through a complementary comprehensive qualitative approach, focused on Active Surveillance management and based on semi-directive interviews of patients and their spouses. The data analysis showed deterioration in patients' sexual health associated to several factors, which are not necessarily medical ones, and damages in the couple and perceived affective relationships, with divergent coping strategies for each member of the couple, despite a care management initially considered as optimal and free of consequences. A multidisciplinary approach could help couples to improve their experiences, well-being and quality of life
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Jealousy and romantic disengagement : a longitudinal investigation in long-term couplesRamsay-Bilodeau, Alex 08 1900 (has links)
Les résultats de la recherche portant sur les impacts de la jalousie dans les relations de couple sont mixtes et ne nous permettent pas d’en connaître son impact sur le désengagement romantique, ou la perte de sentiments amoureux, qui est un problème fréquemment mentionné par les couples qui consultent en thérapie conjugale. Par le biais d’un devis longitudinal et dyadique, cette étude a examiné l’association entre la jalousie et le désengagement romantique, en tenant compte de la satisfaction relationnelle à titre de facteur modérateur. Concernant les effets acteurs, vu l’état actuel de la recherche portant sur l’effet de la jalousie sur différentes variables relationnelles, aucune hypothèse n’a été émise concernant la direction de l’association entre les trois composantes de la jalousie et les changements dans le désengagement romantique chez l’individu 9 mois plus tard. Cependant, nous avons émis l’hypothèse que la satisfaction relationnelle modèrerait cette association à travers le temps. Concernant les effets partenaires, nous avons émis l’hypothèse que de hauts niveaux de jalousie chez l’individu seraient associés à une augmentation du désengagement romantique chez son partenaire à travers le temps. Nous avons également considéré les différences de genre dans ces effets acteurs et partenaires. La jalousie, le désengagement romantique et la satisfaction relationnelle de 141 couples de sexes mixes ont été mesurés à deux temps de mesures sur une période de 9 mois. Des analyses acheminatoires basées sur le Modèle d’interdépendance acteur-partenaire ont ensuite été effectuées afin de vérifier les questions et hypothèses de recherche. Les résultats ont montré que la jalousie émotionnelle chez la femme était associée à une diminution de leur propre désengagement romantique à travers le temps (β = -.154, p = .029). De plus, la satisfaction relationnelle modérait l’association entre la jalousie émotionnelle et le désengagement romantique, c’est-à-dire que les femmes rapportaient une diminution de leur désengagement lorsqu’elles rapportaient être faiblement (B = -0.016, p = .004) ou moyennement satisfaites dans leur relation (B = -0.011, p = .032). L’interaction n’était pas significative pour les femmes qui étaient très satisfaites (B = -0.006, p = .257). La satisfaction relationnelle modérait aussi l’association entre la jalousie cognitive et le désengagement romantique chez la femme. La jalousie cognitive était associée à une augmentation du désengagement, mais seulement chez les femmes qui rapportaient être extrêmement satisfaites dans leur relation (4 ÉT au-dessus de la moyenne; B = 0.024, p = .048). Par ailleurs, la jalousie comportementale de la femme permettait de prédire une augmentation du désengagement chez son partenaire (β = .142, p = .039). Les résultats suggèrent que la jalousie serait un facteur à considérer pour comprendre le désengagement chez les couples de longue durée au fil du temps. De plus, cette association serait modérée par la satisfaction relationnelle, mais pour les femmes seulement. Des études supplémentaires seront nécessaires afin d’identifier d’autres facteurs relationnels et personnels pouvant contribuer au désengagement romantique chez l’homme. / Research examining jealousy among couples provides mixed findings regarding its association with relationship outcomes and does allow an understanding of its role in romantic disengagement. Also referred to the process of falling out of love, disengagement is frequently reported by couples who seek relationship therapy. Using a dyadic and prospective design, the purpose of this study was to examine the association between jealousy and romantic disengagement while considering relationship satisfaction as a potential moderating factor. Since the current literature provides mixed findings about the effect of jealousy on relationship outcomes, no a priori hypotheses were proposed about the directionality of the associations between the three components of jealousy assessed at baseline, and changes in romantic disengagement for the individual 9 months later (actor effects). However, we expected that relationship satisfaction would moderate this association. At the dyadic level, we expected that high levels of jealousy in the individual would be associated with an increase in their partner’s level of disengagement at follow-up (partner effects). Finally, we also considered gender differences in actor and partner effects. Jealousy, romantic disengagement, and relationship satisfaction were assessed twice among 141 mixed-sex couples over a nine-month period. Path analyses using the Actor-Partner Interdependence Model were conducted to verify the hypotheses and research questions. Emotional jealousy was related to a decrease in one’s romantic disengagement over time for women (β = -.154, p = .029). Moreover, relationship satisfaction moderated the association between emotional jealousy and disengagement— women who reported low (B = -0.016, p = .004) to moderate (B= -0.011, p = .032) levels of relationship satisfaction experienced a decrease in their disengagement, but not when they reported being highly satisfied (B = -0.006, p = .257). Relationship satisfaction also moderated the association between cognitive jealousy and romantic disengagement for women—jealous thoughts were associated with an increase in romantic disengagement when women reported extremely high levels of satisfaction (4 standard deviations above the mean: B = 0.024, p = .048). Additionally, women’s behavioral jealousy predicted an increase in their partner’s disengagement (β = .142, p = .039). The findings suggest that considering jealousy increases our understanding of disengagement and how it unfolds over time among long-term couples. Moreover, relationship satisfaction would moderate the association between jealousy and disengagement, but only for women. Further research is required to identify other relational or personal factors that could contribute to romantic disengagement in men.
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Interaction entre les dyades d’attachement et la violence conjugale : le rôle modérateur des traits psychopathiques de l’hommeCousineau, Catherine 07 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / La présente thèse, composée de deux études, visait à mieux cerner la complexité des dynamiques de violence conjugale qui représente un enjeu majeur de santé publique au Canada. Selon les statistiques canadiennes de 2013 (Beaupré, 2015), la violence entre les partenaires conjugaux était responsable du quart des crimes violents déclarés à la police. L’ampleur des conséquences associées à ce phénomène justifie l’importance accordée dans la littérature à l’analyse de ses facteurs explicatifs. Parmi les éléments contribuant à l’émergence et à la perpétuation des dynamiques de violence conjugale, cette thèse a ciblé l’attachement des partenaires.
Dans cette thèse, l’objet d’étude était la dyade conjugale. En effet, les chercheurs s’entendent aujourd’hui pour dire que pour bien cerner les dynamiques conjugales, il importe d’étudier les facteurs sous-jacents en employant une approche dyadique (Bartholomew et Allison, 2006; Doumas et al., 2008; Kenny et al., 2006; Mikulincer et Shaver, 2016). Cependant, malgré ceci, la majorité des recherches portant sur les liens entre l’attachement et la violence conjugale ne se sont intéressées qu’aux patrons individuels d’attachement des individus. Quant aux recherches s’étant intéressées aux liens entre l’attachement des deux partenaires et la violence conjugale, elles étudiaient les représentations d’attachement des participants de façon indépendante. Ceci signifie que ces études ne tenaient pas compte de l’effet interactionnel des représentations d’attachement des partenaires sur les dynamiques conjugales.
Ainsi, les coûts associés au recrutement des dyades étant élevés, la première étude visait à vérifier s’il était possible d’obtenir des informations justes quant au fonctionnement des deux partenaires en n’en sondant qu’un seul. Ceci a été fait en vérifiant si les partenaires faisaient une évaluation similaire des variables à l’étude (c.-à-d. traits psychopathiques de l’homme, représentations d’attachement des partenaires et violence dans le couple). Plus précisément, le degré d’accord entre les mesures autorapportées et celles obtenues par l’évaluation du partenaire a été étudié. Dans la deuxième étude, l’interaction entre l’attachement des partenaires et la violence conjugale a d’abord été mesurée. Ensuite, puisqu’il est bien documenté dans la littérature que les traits psychopathiques des individus modulent le type ainsi que l’intensité des dynamiques de violence conjugale, ces caractéristiques ont été intégrées comme variable modératrice dans le modèle proposé.
Pour répondre à ces objectifs de recherche, 266 couples hétérosexuels ont été recrutés dans la population générale. Les résultats de la première étude ont révélé que les partenaires n’avaient pas une perception similaire de l’occurrence de la violence au sein du couple, mais qu’ils faisaient une évaluation similaire des représentations d’attachement de l’un et de l’autre. En ce qui a trait à l’évaluation du degré de traits psychopathiques de l’homme, bien que les évaluations des partenaires étaient positivement corrélées, les hommes avaient tendance à autorapporter un degré de traits psychopathiques plus élevé que leurs conjointes.
En ce qui concerne la deuxième étude, celle-ci a permis de formuler diverses hypothèses quant aux facteurs associés à la perpétration de la violence dans les couples de la population générale. D’une part, les résultats ont révélé que lorsque les auteurs de violence conjugale étaient en couple avec un partenaire qui possédait un attachement sécurisant, plus ils présentaient un attachement marqué par un niveau élevé d’insécurité d’attachement, plus les probabilités qu’ils aient commis de la violence envers leur conjoint étaient élevées. Ceci semblait d’autant plus vrai lorsque l’homme possédait un faible niveau de traits psychopathiques. Dans ces cas, la violence commise envers le partenaire pourrait être en partie interprétée comme une tentative inconsciente du sujet de rencontrer un objet d’amour en mesure de survivre à son agressivité, ce qui permettrait éventuellement de réparer les blessures associées aux échecs passés de destructivité. Cependant, lorsque l’homme présentait un degré élevé de traits psychopathiques et que la victime possédait un attachement marqué par un degré élevé d’insécurité d’attachement, les probabilités de violence dans le couple étaient plus élevées si l’agresseur possédait également un attachement caractérisé par un degré élevé d’insécurité. Dans ces cas, cette violence pourrait être comprise comme une forme de décharge surgissant en réaction à un débordement des ressources psychologiques de l’individu. / This thesis, composed of two studies, aimed to a greater level of understanding the complexity of domestic violence dynamics, which is a major public health issue in Canada. According to Statistics Canada (2013; Beaupré, 2015), violence between partners is accounted for a quarter of violent crimes reported to the police. The magnitude of the consequences associated with domestic violence justifies the abundance of literature analyzing its explanatory factors. Among the elements contributing to the emergence and perpetuation of this type of violence, the influence of partner attachment was investigated in this thesis.
In this thesis, the marital dyad was the object of study. In fact, researchers agree to say that, in order to fully comprehend the marital dynamics, it is important to study the underlying factors by using a dyadic approach (Bartholomew and Allison, 2006; Doumas and al., 2008; Kenny and al., 2006; Mikulincer and Shaver, 2016). However, the majority of the studies based on the connection between attachment and intimate partner violence has only focused on individuals patterns of attachment. As for the research based on the attachment connection between the two partners and the intimate partner violence, they studied the attachment representations of the participants in an independent way, meaning that these studies did not consider the interactional effect of the attachment representations of partners on the marital dynamics.
Considering the recruitment of the dyad is expensive, the first study aimed to verify the possibility of obtaining accurate information about the internal processes of the two partners by probing only one. This has been done by verifying if the partners did a similar evaluation of the studied variables (that is to say, men psychopathic traits, partners attachment representations and intimate partner violence). More precisely, the agreement degree between the self-reported measures and the ones that were obtained by the partner evaluation have been studied. In the second study, the interaction between the partners attachment and the intimate partner violence has been foremost measured. Afterwards, considering it is well documented in the literature that psychopathic traits of individuals are modulating the type and the intensity of the intimate partner violence dynamics, these characteristics have been integrated as moderators variables in this proposed model.
To meet these research objectives, 266 heterosexual couples were recruited in the general population. The results of the first study revealed that the partners did not have a similar perception of the occurrence of domestic violence, but they did have a similar evaluation of the attachment representations to each other. Regarding the assessment of the degree of men’s psychopathic traits, although that the partners evaluations were positively correlated, men tended to self-report a higher degree of psychopathic traits compared to their partner’s ratings.
About the second study, the results made it possible to formulate diverse hypothesis related to the associated factors of violence perpetration in the general population. On one hand, the results revealed that when the author of the intimate partner violence were in couple with a partner that had a secure attachment, the more they presented an attachment marked by a high level of attachment insecurity, the more likely they had committed violence toward their partner. This seamed truer when the man possessed a low level of psychopathic traits. In these cases, the violence committed toward the partner could be interpreted like an unconscious attempt of the agressor to meet an object of love that could survive his aggressiveness: this could eventually repair past failures of destructivity. However, when the man presented a high degree of psychopathic traits and the victim had an attachment marked by a high degree of attachment insecurity, the probabilities of violence in the couple were higher if the aggressor possessed an attachment characterized by a high level of insecurity too. In theses cases, the violence could be interpreted like a form of emotional discharge appearing in reaction of an overflow of the individual’s psychological resources.
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La thérapie conjugale en milieu naturel: Étude du lien entre attachement amoureux, satisfaction conjugale, mandat thérapeutique et résultat de la consultationMondor, Josianne 11 1900 (has links)
L’objectif général de cette thèse est d’examiner le lien entre l’attachement amoureux des conjoints, la satisfaction conjugale, le mandat thérapeutique et le résultat de la thérapie conjugale telle que conduite en milieu naturel. Afin d’atteindre cet objectif, des couples se présentant en thérapie conjugale ont d’abord complété une batterie de questionnaires comprenant l’Échelle d’ajustement dyadique (Spanier, 1976) et le Questionnaire sur les expériences d’attachement amoureux (Brennan, Clark, & Shaver, 1998). Les thérapeutes ont par la suite indiqué le mandat thérapeutique poursuivi avec chaque couple (réconciliation ou résolution de l’ambivalence), suivant la classification de Poitras-Wright et St-Père (2004). À la fin de la consultation, le jugement du thérapeute a été utilisé pour classer chacun des cas comme ayant abandonné ou complété le traitement. Les couples ayant complété la thérapie ont rempli l’Échelle d’ajustement dyadique au post-traitement.
Dans le premier des articles composant cette thèse, le lien entre l’attachement amoureux et la satisfaction conjugale a été examiné auprès d’un échantillon de 172 couples en détresse débutant une thérapie conjugale, de même qu’auprès de 56 couples non en détresse débutant également une thérapie conjugale, pour fins de comparaison. Les résultats ont démontré que l’évitement de la proximité semble être une caractéristique distinctive des couples en détresse et que cette dimension de l’attachement est fortement liée à l’insatisfaction conjugale de ce même groupe. Dans le deuxième article, le mandat thérapeutique, l’attachement amoureux et la satisfaction conjugale ont été examinés en tant que prédicteurs de l’abandon de la thérapie conjugale, auprès de 141 couples. Les résultats ont notamment démontré qu’un mandat de résolution de l’ambivalence augmente les probabilités d’abandon de la thérapie conjugale. De plus, les prédicteurs du résultat de la thérapie ont également été examinés dans ce second article. Les résultats obtenus au moyen d’analyses acteur-partenaire ont démontré que la satisfaction conjugale pré-traitement apparaît comme le meilleur prédicteur de la satisfaction conjugale post-traitement, et ce, malgré l’inclusion de l’attachement amoureux parmi les variables investiguées. Considérés dans leur ensemble, les résultats de cette thèse suggèrent que l’insécurité d’attachement serait fortement associée à l’insatisfaction des couples en détresse, mais ne nuirait pas pour autant à l’obtention d’un résultat positif en thérapie conjugale.
En somme, cette thèse contribue à l’avancement des connaissances en se penchant sur l’utilité de la théorie de l’attachement en thérapie conjugale et en soulignant la nécessité de tenir compte des mandats thérapeutiques dans les futures études en thérapie conjugale. Les implications cliniques des résultats et des recommandations pour la recherche clinique sont présentées dans la conclusion de l’ouvrage. / The aim of this thesis was to elucidate the link between adult romantic attachment, relationship satisfaction, therapeutic mandates and couple therapy outcome. Couples seeking therapy in a natural setting completed the Dyadic Adjustment Scale (Spanier, 1976) and the Experiences in Close Relationships Questionnaire (Brennan, Clark, & Shaver, 1998) at intake. Therapists classified the therapeutic mandate pursued in each case (i.e., alleviation of couple distress or ambivalence resolution) according to the Classification of Therapeutic Mandates Questionnaire (Poitras-Wright & St-Père, 2004). When treatment ceased, couples were classified as dropouts or completers according to therapists’ judgment, and completers were further assessed using the Dyadic Adjustment Scale.
In the first of two articles, the association between adult romantic attachment and pre-treatment marital satisfaction was investigated in a sample of 172 distressed couples seeking therapy, as well as in a comparison sample of 56 nondistressed couples seeking therapy. Results showed that attachment avoidance was a distinctive characteristic of distressed couples and that it was a strong predictor of marital dissatisfaction among distressed couples seeking therapy. Based on a series of 141 couple therapy cases, the second article examined therapeutic mandates, romantic attachment orientations, and pre-treatment marital satisfaction as predictors of premature disengagement from couple therapy. The most striking result was that an ambivalence resolution mandate was strongly associated with increased chances of treatment discontinuation. Predictors of couple therapy outcome were also examined: actor-partner analyses revealed that the strongest predictor of post-treatment marital satisfaction was pre-treatment marital satisfaction, despite the inclusion of romantic attachment among the predictor variables. Overall, these results indicate that attachment insecurity is strongly related to distressed couples’ marital dissatisfaction, but that it might not impede the attainment of a positive outcome in couple therapy.
In sum, this thesis contributed to the field of couple therapy by investigating the pertinence of attachment theory in couple treatment, and highlighting the need for further study of therapeutic mandates in couple therapy. Clinical implications for couple therapy are discussed, and recommendations for clinical research offered.
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Optique sub-longueur d'onde et fluorescence moléculaire perturbéeColas Des Francs, Gérard 03 October 2002 (has links) (PDF)
Interaction du champ proche optique avec une unique molecule fluorescente. Mise en place d'un formalisme couplant équations de Bloch optiques et susceptibilité du champ permettant de décrire la fluorescence déclenchée en champ proche. Application à l'interprétation d'images obtenus avec des microscopes en champ proche à sonde moléculaire (PSTM et SNOM). En particulier, mise en évidence du rôle de la densité locale d'états photoniques (LDOS) dans la formation des images. Introduction d'un nouveau concept de guide optique sub-longueur d'onde pour l'adressage moléculaire en géométrie coplanaire.
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La thérapie conjugale en milieu naturel: Étude du lien entre attachement amoureux, satisfaction conjugale, mandat thérapeutique et résultat de la consultationMondor, Josianne 11 1900 (has links)
L’objectif général de cette thèse est d’examiner le lien entre l’attachement amoureux des conjoints, la satisfaction conjugale, le mandat thérapeutique et le résultat de la thérapie conjugale telle que conduite en milieu naturel. Afin d’atteindre cet objectif, des couples se présentant en thérapie conjugale ont d’abord complété une batterie de questionnaires comprenant l’Échelle d’ajustement dyadique (Spanier, 1976) et le Questionnaire sur les expériences d’attachement amoureux (Brennan, Clark, & Shaver, 1998). Les thérapeutes ont par la suite indiqué le mandat thérapeutique poursuivi avec chaque couple (réconciliation ou résolution de l’ambivalence), suivant la classification de Poitras-Wright et St-Père (2004). À la fin de la consultation, le jugement du thérapeute a été utilisé pour classer chacun des cas comme ayant abandonné ou complété le traitement. Les couples ayant complété la thérapie ont rempli l’Échelle d’ajustement dyadique au post-traitement.
Dans le premier des articles composant cette thèse, le lien entre l’attachement amoureux et la satisfaction conjugale a été examiné auprès d’un échantillon de 172 couples en détresse débutant une thérapie conjugale, de même qu’auprès de 56 couples non en détresse débutant également une thérapie conjugale, pour fins de comparaison. Les résultats ont démontré que l’évitement de la proximité semble être une caractéristique distinctive des couples en détresse et que cette dimension de l’attachement est fortement liée à l’insatisfaction conjugale de ce même groupe. Dans le deuxième article, le mandat thérapeutique, l’attachement amoureux et la satisfaction conjugale ont été examinés en tant que prédicteurs de l’abandon de la thérapie conjugale, auprès de 141 couples. Les résultats ont notamment démontré qu’un mandat de résolution de l’ambivalence augmente les probabilités d’abandon de la thérapie conjugale. De plus, les prédicteurs du résultat de la thérapie ont également été examinés dans ce second article. Les résultats obtenus au moyen d’analyses acteur-partenaire ont démontré que la satisfaction conjugale pré-traitement apparaît comme le meilleur prédicteur de la satisfaction conjugale post-traitement, et ce, malgré l’inclusion de l’attachement amoureux parmi les variables investiguées. Considérés dans leur ensemble, les résultats de cette thèse suggèrent que l’insécurité d’attachement serait fortement associée à l’insatisfaction des couples en détresse, mais ne nuirait pas pour autant à l’obtention d’un résultat positif en thérapie conjugale.
En somme, cette thèse contribue à l’avancement des connaissances en se penchant sur l’utilité de la théorie de l’attachement en thérapie conjugale et en soulignant la nécessité de tenir compte des mandats thérapeutiques dans les futures études en thérapie conjugale. Les implications cliniques des résultats et des recommandations pour la recherche clinique sont présentées dans la conclusion de l’ouvrage. / The aim of this thesis was to elucidate the link between adult romantic attachment, relationship satisfaction, therapeutic mandates and couple therapy outcome. Couples seeking therapy in a natural setting completed the Dyadic Adjustment Scale (Spanier, 1976) and the Experiences in Close Relationships Questionnaire (Brennan, Clark, & Shaver, 1998) at intake. Therapists classified the therapeutic mandate pursued in each case (i.e., alleviation of couple distress or ambivalence resolution) according to the Classification of Therapeutic Mandates Questionnaire (Poitras-Wright & St-Père, 2004). When treatment ceased, couples were classified as dropouts or completers according to therapists’ judgment, and completers were further assessed using the Dyadic Adjustment Scale.
In the first of two articles, the association between adult romantic attachment and pre-treatment marital satisfaction was investigated in a sample of 172 distressed couples seeking therapy, as well as in a comparison sample of 56 nondistressed couples seeking therapy. Results showed that attachment avoidance was a distinctive characteristic of distressed couples and that it was a strong predictor of marital dissatisfaction among distressed couples seeking therapy. Based on a series of 141 couple therapy cases, the second article examined therapeutic mandates, romantic attachment orientations, and pre-treatment marital satisfaction as predictors of premature disengagement from couple therapy. The most striking result was that an ambivalence resolution mandate was strongly associated with increased chances of treatment discontinuation. Predictors of couple therapy outcome were also examined: actor-partner analyses revealed that the strongest predictor of post-treatment marital satisfaction was pre-treatment marital satisfaction, despite the inclusion of romantic attachment among the predictor variables. Overall, these results indicate that attachment insecurity is strongly related to distressed couples’ marital dissatisfaction, but that it might not impede the attainment of a positive outcome in couple therapy.
In sum, this thesis contributed to the field of couple therapy by investigating the pertinence of attachment theory in couple treatment, and highlighting the need for further study of therapeutic mandates in couple therapy. Clinical implications for couple therapy are discussed, and recommendations for clinical research offered.
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Sur la dimension de Minkowski des quasicercles / On Minkowski dimension of quasicirclesLe, Thanh Hoang Nhat 05 October 2012 (has links)
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Effets acteurs-partenaires du soutien social et des stratégies de coping sur la qualité de vie et les troubles anxio-dépressifs de patients atteints d'un cancer de la prostate et de leur conjointeLafaye, Anaïs 19 November 2009 (has links)
Le traitement d’un premier cancer de la prostate et les mois qui suivent, sont une période stressante pour les patients et leur conjointe. Les objectifs de cette étude sont, d’une part, de déterminer l’évolution de variables psychosociales (soutien social, qualité de la relation conjugale, ajustement dyadique et stratégies de coping) et du bien-être émotionnel et physique, et d’autre part, d’identifier les effets acteurs-partenaires, c'est-à-dire les effets des variables psychosociales d’un membre du couple sur son bien-être et sur celui de l’autre membre. Nous avons mené une étude longitudinale auprès de 132 patients atteints d’un cancer de la prostate et de 100 de leurs conjointes. Une évaluation psychologique leur a été proposée au début, au milieu, à la fin du traitement et quatre mois après. Les résultats montrent que les patients ont un état émotionnel et une qualité de vie satisfaisants et que les conjointes présentent une symptomatologie dépressive. Chez les patients, on observe des effets acteurs positifs du soutien social, de la relation conjugale et des stratégies de coping, centrées sur le problème ou sur la recherche de soutien social, sur leur bien-être, et des effets partenaires positifs de ces mêmes variables sur le bien-être de leur conjointe. Chez les conjointes, la relation conjugale a un effet acteur positif sur leur bien-être, mais le soutien social et les stratégies de coping centrées sur l’émotion ont des effets acteurs négatifs. De plus, l’effet partenaire soutien social des conjointes est positif sur le bien-être des patients, alors que celui des stratégies de coping centrées sur l’émotion est négatif. Celui de la relation conjugale est positif quand il s’agit de la disponibilité et de l’intensité du soutien, et négatif quand il s’agit de l’ajustement dyadique. De façon générale, le soutien social, la relation conjugale et les stratégies de coping sont de bons prédicteurs de la qualité de vie, directement ou par le biais du partenaire. / The treatment of a first prostate cancer and the following months are a stressful period for the patients and their spouse. The first aim of this study was to determine the evolution of psychosocial variables (social support, quality of conjugal relationships, dyadic adjustment and coping strategies) and of emotional and physical well-being. The second aim was to identify actors-partners effects - that is the effect of one of partner’s psychosocial variables on his/her well-being and on that of the other. A longitudinal study was carried on 132 patients with prostate cancer and 100 of their spouses. A psychological evaluation was conducted at the beginning, half way through, at the end of the treatment and four months afterwards. Results showed that patients had a good emotional state and a good quality of life and, that the spouses developed a depressive symptomatology. For patients, positive actor effects of social support, conjugal relationships and coping strategies (problem-focused or seeking social support focused) on their well-being and, positive partner effects of the same variables on the spouses’ well-being were observed. For the spouses, conjugal relationships had a positive actor effect on their well-being, but social support and emotion-focused coping strategies had negative actor effects. Also, spouses’ social support had a positive partner effect on the patients’ well-being while emotion-focused coping strategies had a negative effect. Conjugal relationship effect was positive when referring to availability and intensity of support and, negative when referring to dyadic adjustment. Overall, social support, conjugal relationship and coping strategies were found to be good predictors of quality of life, directly or indirectly through the partner.
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