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Evolution et différences dans l’ajustement des couples au cancer du sein : rôle des facteurs psychosociaux et influence réciproque des deux membres de la dyade / Changes and differences in couples’ adjustment to breast cancer : role of psychosocial variables and mutual influence of both members of the dyadSegrestan-Crouzet, Carine 18 October 2010 (has links)
Introduction : Les premiers mois qui suivent un diagnostic de cancer du sein représentent un temps critique pour les patientes et leur partenaire. Les objectifs de cette étude sont de décrire l’évolution de variables psychosociales et d’examiner les effets individuels et dyadiques de ces variables sur l’ajustement des couples. Méthode : 83 patientes atteintes d’un cancer et 76 couples touchés par cette maladie ont été rencontrés au début, au milieu et à la fin du traitement, puis 1, 3 et 6 mois après la fin du traitement. Ils ont complété des mesures de contrôle émotionnel, de détresse psychologique, de qualité de vie, d’ajustement dyadique, de soutien social et de coping face à la maladie. Résultats: Les résultats montrent que les sujets rapportent des niveaux élevés d’anxiété, avec un court déclin pour les patientes durant le traitement. Le soutien social, l’esprit combatif et les préoccupations diminuent avec le temps.En utilisant l’Actor and Partner Interdependence Model, nos résultats révèlent que la détresse psychologique, le contrôle émotionnel, le soutien social négatif et les stratégies de coping émotionnelles ont des effets acteurs et partenaires négatifs sur l’ajustement des patientes et des conjoints, et que l’ajustement dyadique et le soutien social ont des effets acteurs et partenaires positifs sur ce même ajustement. De plus, la détresse psychologique des patientes, le soutien social négatif et les stratégies de coping émotionnelles jouent un rôle positif et significatif sur l’ajustement des partenaires. Le soutien social a des effets acteurs et partenaires sur le choix des stratégies de coping. Conclusion : Ces résultats montrent l’importance de combiner les approches transactionnelle individuelle et systémique. Les résultats suggèrent également que les couples pourraient bénéficier d’interventions qui augmentent le soutien social et les compétences de communication et qui aident à gérer la détresse psychologique. / Introduction: The first months following breast cancer diagnosis is a critical period for patients and their partners. The objectives of the study were to describe the course of psychosocial variables and to examine the individual and dyadic effects of these variables on the adjustment of couples.Method: 83 breast cancer patients and 76 couples dealing with breast cancer were interviewed at the biginning, half way through, at the end of the treatment, and 1, 3 and 6 months after treatment completion. They completed measures of emotional control, psychological distress, quality of life, dyadic adjustment, social support and coping.Results: Results showed that subjects endured high levels of anxiety, with a short decline for women during treatment. Social support, fighting spirit and anxious preoccupations decreased over time.Using the Actor and Partner Interdependence Model, results revealed that psychological distress, emotional control, negative social support and emotional coping strategies had similar negative actor and partner effects on respective adjustment, and that dyadic adjustment and social support had similar positive actor and partner effects on patients’ and partners’ adjustment. Patient’s psychological distress, negative social support and emotional coping strategies play significant and positive roles in partner’s adjustment. Social support had actor and partner effects on choices of coping strategies.Conclusion: These findings show the importance of combining individual transactional and systemic approaches. Results also suggest that couples may benefit from interventions that enhance social support and communications skills and manage psychological distress.
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Une perspective dyadique chez les couples suivis en clinique de fertilité : le rôle de l’attachement et l’efficacité préliminaire d’une nouvelle intervention de groupeArpin, Virginie 08 1900 (has links)
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Le rôle du soutien conjugal dans la qualité de vie liée aux traitements de fertilitéJoseph, Shanyce Alyssa 04 1900 (has links)
L’infertilité est une problématique importante, puisqu’elle a un impact considérable sur le couple. L’infertilité ainsi que ses traitements peuvent induire un stress important chez les deux partenaires, pouvant ainsi générer de l’insécurité conjugale. Plusieurs chercheurs ont montré que l’infertilité peut réduire la qualité de vie des deux membres du couple. Puisque les conjoints représentent la principale source de soutien pour chacun dans cette épreuve, il apparaît pertinent de considérer le soutien conjugal comme facteur de protection potentiel pour ces couples. L’objectif de l’étude consistait à examiner le lien entre le soutien conjugal (Échelle de soutien dans les relations amoureuses) et la qualité de vie liée aux problèmes de fertilité (FertiQoL) évaluée trois mois plus tard chez les deux partenaires de 83 couples ayant recours à la procréation médicalement assistée. Les partenaires ont complété les questionnaires au temps 1 et au temps 2 (3 mois plus tard). Des analyses acheminatoires basées sur le modèle interdépendance acteur-partenaire ont révélé que la perception de soutien conjugal émotionnel, informationnel et tangible d’une personne est positivement liée à sa propre qualité de vie émotionnelle et relationnelle trois mois plus tard. La perception de soutien physique chez la femme est aussi positivement associée à la qualité de vie relationnelle de son partenaire. Cette étude apporte une contribution significative dans le domaine de l’infertilité par son devis dyadique et longitudinal. Des interventions ciblant le soutien conjugal pourraient permettre de réduire les effets néfastes de l’infertilité et de ses traitements sur la qualité de vie des partenaires. / Infertility is an important problem that has a considerable impact on the couple. Infertility and its treatments can place significant stress on both partners, which can lead to relationship insecurity. Several researchers have shown that infertility can reduce quality of life for both members in the relationship. Since the partners represent the main source of support for each other in this challenge, it appears relevant to consider partner support as a potential protective factor for these couples. The objective of this study was to examine the association between partner support (Support in Intimate Relationship Rating Scale) and infertility-related quality of life (FertiQoL) assessed 3 months later among 83 couples using medically assisted reproduction. The partners completed the questionnaires at two time points (baseline and 3 months later). Path analyses using the actor-partner interdependence model revealed that a person’s perception of emotional, informational, and tangible partner support is positively linked to their own emotional and relational quality of life three months later. Women’s perception of physical support is also positively associated with their partner’s relational quality of life. This study makes a significant contribution to the infertility research’s field through its dyadic and longitudinal design. Interventions targeting partner support could reduce the negative effects of infertility and its treatments on the infertile couples’ quality of life.
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Présence attentive et satisfaction conjugale en contexte de transition à la parentalitéMorin, Laurence 10 1900 (has links)
La transition à la parentalité est exigeante en raison des nombreux changements et demandes croissantes survenant durant cette période. Lorsque les ressources des parents sont limitées ou que leurs vulnérabilités sont trop grandes pour pouvoir s’adapter au stress, leur détresse psychologique peut se répercuter sur leur relation, ce qui peut à son tour diminuer leur satisfaction conjugale. Une majorité de nouveaux parents rapporte une diminution de leur satisfaction conjugale à l’arrivée de leur premier enfant. Afin d’examiner cette problématique, plusieurs auteurs se questionnent sur les variables pouvant influencer la satisfaction conjugale lors de la transition à la parentalité. Des chercheurs suggèrent d’ailleurs que la présence attentive constitue une ressource individuelle pouvant être associée à plus de satisfaction conjugale durant la transition à la parentalité.
L’objectif général de cette thèse par articles est d’évaluer le lien dyadique entre la présence attentive et la satisfaction conjugale des nouveaux parents. Dans le premier article, ce lien est évalué à un niveau global. L’objectif étant d’évaluer les liens dyadiques entre la présence attentive dispositionnelle et la satisfaction conjugale, ainsi que le rôle du stress comme processus médiateur de cette relation. Soixante-dix-huit couples de nouveaux parents (N = 156 participants ; M = 6 mois post-partum) ont participé à l’étude. Les analyses de médiation ont été réalisées avec un modèle de médiation de l'interdépendance acteur partenaire (APIMeM). Au niveau acteur, les résultats révèlent que la présence attentive dispositionnelle des individus est négativement liée à leur stress, qui à son tour est négativement lié à leur satisfaction relationnelle. En outre, bien que toutes les effets partenaires étaient dans les directions attendues, aucun effet significatif n’a été décelé. Les résultats de cette première étude élargissent les connaissances actuelles sur l'association dyadique indirecte entre la présence attentive dispositionnelle et la satisfaction conjugale durant la transition à la parentalité en mettant en évidence le fait que cette relation est médiée par le stress.
Le deuxième article porte lui aussi sur l’évaluation du lien dyadique entre la présence attentive et la satisfaction conjugale. Ce lien y est exploré en mesurant deux types de présence attentive, soit la présence attentive générale et la présence attentive relationnelle. Plus encore, la présence attentive y est mesurée au quotidien et les variations intrapersonnelles sont incluses dans les analyses statistiques. Ici aussi, soixante-dix-huit couples (N = 156 participants et 1506 observations) ont pris part à cette deuxième étude. Pendant 14 jours consécutifs, les couples ont rempli des journaux quotidiens mesurant leur niveau de présence attentive générale et relationnelle ainsi que leur satisfaction relationnelle. Les données ont été analysées à l'aide d'un modèle multiniveau avec partenaires distinguables (c-à-d., mère ayant porté le bébé versus partenaire). Les résultats montrent que les jours où les participants rapportent une présence attentive générale et relationnelle supérieure à leur niveau habituel, ils rapportent aussi avoir une plus grande satisfaction conjugale. Des effets partenaires positifs ont également été décelés pour les deux membres de la dyade. Plus précisément, les jours où les parents rapportent plus de présence attentive relationnelle qu’à l’habitude, leur partenaire rapporte plus de satisfaction conjugale. Les résultats issus de cette étude mettent en lumière le rôle central des variations intrapersonnelles de présence attentive dans les liens dyadiques entre la présence attentive et la satisfaction conjugale des nouveaux parents. Plus encore, cette recherche démontre comment la présence attentive relationnelle joue un rôle central dans ce lien dyadique. / The transition to parenthood is particularly demanding because of the accumulating changes and increasing demands during this period. When new parents' resources are limited, or their vulnerabilities are too significant to adapt to the increasing stressors, their distress can spill over into their relationship, negatively influencing their relationship satisfaction. Most new parents report a decrease in relationship satisfaction with the arrival of their first child. To address this issue, several authors have investigated the variables influencing relationship satisfaction during the transition to parenthood. Some point to mindfulness as a potential individual resource associated with greater relationship satisfaction during the transition to parenthood.
This dissertation assessed the dyadic relationship between mindfulness and relationship satisfaction among new parents. The first study examined this relationship at a macro level. Specifically, its purpose was to assess the dyadic links between dispositional mindfulness and relationship satisfaction, and the role of stress as an indirect process in this dyadic relationship. A total of 78 new parent couples (N = 156 participants; M = 6 months postpartum) participated in the study. A mediation analysis was conducted with an actor-partner interdependence mediation model (APIMeM). At the actor level, results revealed that individuals' dispositional mindfulness was negatively related to their stress, which in turn was positively linked to their relational satisfaction. Furthermore, although all associations between the individuals and their partner's variables were in the expected directions, no significant partner effects were found. The results of this initial study expand current knowledge about the indirect dyadic association between dispositional mindfulness and relationship satisfaction during the transition to parenthood by highlighting stress as an indirect process underlying this association.
The second study also assessed the dyadic relationship between mindfulness and relationship satisfaction. Yet, it explored this dyadic link using two measures of mindfulness, namely general mindfulness and relational mindfulness. Furthermore, mindfulness was measured daily, and within-person variations in this construct were included in the statistical analyses. A total of 78 couples (N = 156 participants and 1506 observations) participated in this second study. For 14 consecutive days, couples completed daily diaries measuring their general and relational mindfulness and relationship satisfaction. Data were analyzed using a multilevel model with distinguishable partners (i.e., childbearing mother versus partner). Overall, on days when participants reported general and relational mindfulness above their usual level, they also reported greater satisfaction within their romantic relationship. Positive partner effects were also found for both dyad members. Specifically, on days when parents reported having more relational mindfulness than usual, their partners also reported greater satisfaction in their relationship. Our results expand current scientific knowledge by highlighting the central role of within-person variations and relational mindfulness in the positive dyadic link between mindfulness and relationship satisfaction among new parents.
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L'effet de la visite parentale chez le bébé placé en pouponnière : une étude exploratoire des réactions du bébé avant, pendant et après un contact avec ses parents / Effect of parental contact for babies placed in residential nursary : exploratory study of babies' reactions before, during and after contact with their parentsDéprez, Alexandra 06 November 2015 (has links)
Notre étude explore des réactions du bébé vivant en pouponnière à la visite parentale. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études sur les effets de la carence de soins et de la séparation. Objectifs : savoir comment le bébé réagit à la visite de ses parents, si tous les bébés ont le même bénéfice à recevoir la visite de leurs parents, et quels sont les facteurs impliqués dans la réaction du bébé. Méthode : étude de la réaction d'un groupe de 15 bébés vivant en pouponnière (2-36 mois) à la visite de leurs parents sur 24 heures par un protocole de test-re-test du comportement de retrait relationnel (ADBB 5 fois), de la concentration de cortisol salivaire (8 fois),d'un indice de comportement difficile le jour et la nuit avant et après la visite. Ces variables ont été étudiées en lien avec les caractéristiques de l'enfant(âge, développement, genre, rang dans la fratrie), de l'interaction parents-enfants(sensibilité, synchronie dyadique), les caractéristiques de la visite (fréquence, durée), du placement (durée, raison, âge au moment du placement), ainsi que les caractéristiques parentales(âge, dépression, anxiété, sensibilité à l'évaluation, santé mentale, soutien social, traumatismes, représentations d'attachement). Résultats : Trois types de profils de bébés ont pu être mis en évidence en fonction de leurs réactions à la visite parentale : - celui des bébés qui réagissent bien au contact de leurs parents et qui souffrent à la séparation au retour de la visite. Ces bébés ont un meilleur développement, leurs parents sont plus sensibles que ceux des autres groupes et ils bénéficient des visites. Leur niveau de cortisol baisse à la visite et remonte à la séparation. -des bébés qui réagissent par davantage de retrait relationnel au contact de leurs parents : Ces bébés ne montrent pas de détresse à la séparation. Ils apparaissent mieux adaptés à la vie dans l'institution (moins de retrait relationnel). Leurs parents sont beaucoup moins sensibles que ceux des autres. Leur niveau de cortisol est élevé globalement et pendant la visite. Ces bébés sont placés plus tôt que les deux autres groupes. -les bébés qui ne montrent aucune réaction au contact avec leurs parents en termes de retrait relationnel. Ils ont des niveaux de cortisol salivaire les plus bas. Ils ne se distinguent pas particulièrement des autres pour ce qui concerne les autres caractéristiques évaluées hors la durée de visite. Ce groupe apparaît à risque psychopathologique puisqu' il montre un niveau constant et élevé de retrait relationnel associé à des niveaux plus bas de cortisol salivaire et la moindre réactivité de l'axe HPA. La recherche a aussi permis de mettre en évidence l'effet de différentes variables sur les réactions du bébé à la visite parentale. Les plus importantes semblent être la qualité des interactions parents-enfants, le développement des enfants, les caractéristiques du placement et de la visite. Différents effets ont pu être mis en évidence : -un effet de deuil au retour de la visite pour les enfants qui ont eu un bon contact avec leurs parents. -un effet d'anticipation du stress de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de soulagement au retour de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de contamination pour certains enfants le lendemain de la visite, tous appartenant au groupe des enfants qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet positif de la visite pour les enfants qui réagissent bien en contact de leurs parents. L'ensemble des résultats est discuté par rapport à la littérature, aux implications de théorique et juridique de l'étude du maintien du contact pour les bébés séparés de leurs parents, ainsi que les applications en termes de recherche et de clinique. / Our research is an exploratory study of the reactions of the baby living in residential nursery to parental contact. This study is in continuaty with studies on the effects of early infant neglect and separation. Objectives: explore how babies react to parental contact if all babies have the same benefit to receive visits from their parents, and what are the factors involved in the baby's reaction to parental contact. Method: study of the reaction of a group of 15 infants/babies living in a residential nursery (2-36 months) to contact with their parents on a 24 hours test-re-test protocol evaluating relational withdrawal (ADBB 5 times) , salivary cortisol concentrations (8 times), index of difficult behaviour the day and the night before and after the visit. These variables have been studied in connection with the child's characteristics (age, development, gender, birth order), and those of the parent-child interaction (sensitivity, dyadic synchrony), of the visit (frequency, duration), of the placement (time, reason, age at placement), as well as with parental characteristics (age, depression, anxiety, sensitivity to evaluation, mental health, social support, traumatic experiences, attachment representations). Results: babies do react to parental contact. Three types of reactions have been identified: - babies who respond well to contact with their parents and suffer from separation. These babies have a better development, their parents are more sensitive than those of other groups and they enjoy the visits. Their cortisol levels drop to visit and rise back at separation. - Babies who react by more relational withdrawal in contact with their parents: these babies show no distress at separation. They appear better adapted to life in the institution (less relational withdrawal). Their parents are much less sensitive than the others. Their cortisol levels are generally high even during the visit. These babies are placed sooner than the other two groups. -Babies who show no reaction to contact with their parents in terms of relational withdrawal. They have generally lower concentrations of cortisol. They cannot be particularly distinguished from the other with regard of all characteristics that have been evaluated. This group appears at psychopathological risk since it shows a consistently high level of relational withdrawal associated with lower levels of salivary cortisol and lower reactivity of the HPA axis. The research also highlighted the effect of different variables on the baby's reactions to parental visit. The most important ones seem to be the quality of parent-child interaction, child development, and the characteristics of the placement and the visit. Various effects have been highlighted: - grief effect when returning from visit for children who have had good contact with their parents. - An anticipatory effect of stress of the visit for babies who react badly to contact with their parents. - A relief effect returning from visit for babies that react poorly to contact with their parents. - A contamination effect for some children the day after the visit, those babies belonging to the group of children who respond poorly to contact with their parents. - A positive effect of the visit for children who respond well in contact with parents. Results are discussed in relation to literature, and in terms forensic implications and of clinical and research applications of maintaining contact between babies and parents separated by placement in the field of child protection.
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Le député prisonnier de sa circonscription : étude de la réactivité des parlementaires au prisme des contraintes institutionnelles et territoriales / The MPs as hostages of their district : An analysis of parliamentary responsiveness through the prism of institutional and territorial constraintsPoyet, Corentin 17 October 2016 (has links)
Cette recherche traite de la réactivité des parlementaires français vis-à-vis de leur circonscription.Ce faisant, notre thèse investit l’aspect dyadique de la représentation politique qui a été largementignoré par la littérature française et offre ainsi un nouveau regard sur la variété des activités desdéputés français tant à Paris qu’en circonscription. En s’inspirant des écrits du néoinstitutionnalismedes choix rationnels, notre thèse vise à mettre en lumière les déterminantsinstitutionnels de la réactivité vis-à-vis de la circonscription ainsi que les logiques qui sous-tendentles pratiques de représentation. En surmontant le descriptivisme de beaucoup d’études à ce sujetet à l’aide de solides matériaux empiriques, nous montrons que le territoire d’élection affectegrandement le comportement des députés tant dans le contenu que sur la forme des activités. Lacirconscription et les attentes différenciées des citoyens agissent de manière systématique sur lamanière dont les députés mènent leur mandat. / This research deals with French MPs responsiveness. This dissertation studies the dyadicrepresentation in the French Assemblée nationale which was largely neglected by scholars. It givesthus a new insight on the diversity of French MPs activities both in Paris and in their district.Following the arguments of the rational choice new institutionalism, our dissertation aims tohighlight the institutional determinants of MPs responsiveness toward their district and the logicsthat underlie their practices of representations. By overcoming the descriptiveness of many studiesand thanks to original and solid empirical data, we show that the characteristics of the districtstrongly affect both the kind and the content of MPs activities. The district and the various citizens’expectations systematically affect the way French MPs conceive their mandate.
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L'effet de la visite parentale chez le bébé placé en pouponnière : une étude exploratoire des réactions du bébé avant, pendant et après un contact avec ses parents / Effect of parental contact for babies placed in residential nursary : exploratory study of babies' reactions before, during and after contact with their parentsDéprez, Alexandra 06 November 2015 (has links)
Notre étude explore des réactions du bébé vivant en pouponnière à la visite parentale. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études sur les effets de la carence de soins et de la séparation. Objectifs : savoir comment le bébé réagit à la visite de ses parents, si tous les bébés ont le même bénéfice à recevoir la visite de leurs parents, et quels sont les facteurs impliqués dans la réaction du bébé. Méthode : étude de la réaction d'un groupe de 15 bébés vivant en pouponnière (2-36 mois) à la visite de leurs parents sur 24 heures par un protocole de test-re-test du comportement de retrait relationnel (ADBB 5 fois), de la concentration de cortisol salivaire (8 fois),d'un indice de comportement difficile le jour et la nuit avant et après la visite. Ces variables ont été étudiées en lien avec les caractéristiques de l'enfant(âge, développement, genre, rang dans la fratrie), de l'interaction parents-enfants(sensibilité, synchronie dyadique), les caractéristiques de la visite (fréquence, durée), du placement (durée, raison, âge au moment du placement), ainsi que les caractéristiques parentales(âge, dépression, anxiété, sensibilité à l'évaluation, santé mentale, soutien social, traumatismes, représentations d'attachement). Résultats : Trois types de profils de bébés ont pu être mis en évidence en fonction de leurs réactions à la visite parentale : - celui des bébés qui réagissent bien au contact de leurs parents et qui souffrent à la séparation au retour de la visite. Ces bébés ont un meilleur développement, leurs parents sont plus sensibles que ceux des autres groupes et ils bénéficient des visites. Leur niveau de cortisol baisse à la visite et remonte à la séparation. -des bébés qui réagissent par davantage de retrait relationnel au contact de leurs parents : Ces bébés ne montrent pas de détresse à la séparation. Ils apparaissent mieux adaptés à la vie dans l'institution (moins de retrait relationnel). Leurs parents sont beaucoup moins sensibles que ceux des autres. Leur niveau de cortisol est élevé globalement et pendant la visite. Ces bébés sont placés plus tôt que les deux autres groupes. -les bébés qui ne montrent aucune réaction au contact avec leurs parents en termes de retrait relationnel. Ils ont des niveaux de cortisol salivaire les plus bas. Ils ne se distinguent pas particulièrement des autres pour ce qui concerne les autres caractéristiques évaluées hors la durée de visite. Ce groupe apparaît à risque psychopathologique puisqu' il montre un niveau constant et élevé de retrait relationnel associé à des niveaux plus bas de cortisol salivaire et la moindre réactivité de l'axe HPA. La recherche a aussi permis de mettre en évidence l'effet de différentes variables sur les réactions du bébé à la visite parentale. Les plus importantes semblent être la qualité des interactions parents-enfants, le développement des enfants, les caractéristiques du placement et de la visite. Différents effets ont pu être mis en évidence : -un effet de deuil au retour de la visite pour les enfants qui ont eu un bon contact avec leurs parents. -un effet d'anticipation du stress de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de soulagement au retour de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de contamination pour certains enfants le lendemain de la visite, tous appartenant au groupe des enfants qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet positif de la visite pour les enfants qui réagissent bien en contact de leurs parents. L'ensemble des résultats est discuté par rapport à la littérature, aux implications de théorique et juridique de l'étude du maintien du contact pour les bébés séparés de leurs parents, ainsi que les applications en termes de recherche et de clinique. / Our research is an exploratory study of the reactions of the baby living in residential nursery to parental contact. This study is in continuaty with studies on the effects of early infant neglect and separation. Objectives: explore how babies react to parental contact if all babies have the same benefit to receive visits from their parents, and what are the factors involved in the baby's reaction to parental contact. Method: study of the reaction of a group of 15 infants/babies living in a residential nursery (2-36 months) to contact with their parents on a 24 hours test-re-test protocol evaluating relational withdrawal (ADBB 5 times) , salivary cortisol concentrations (8 times), index of difficult behaviour the day and the night before and after the visit. These variables have been studied in connection with the child's characteristics (age, development, gender, birth order), and those of the parent-child interaction (sensitivity, dyadic synchrony), of the visit (frequency, duration), of the placement (time, reason, age at placement), as well as with parental characteristics (age, depression, anxiety, sensitivity to evaluation, mental health, social support, traumatic experiences, attachment representations). Results: babies do react to parental contact. Three types of reactions have been identified: - babies who respond well to contact with their parents and suffer from separation. These babies have a better development, their parents are more sensitive than those of other groups and they enjoy the visits. Their cortisol levels drop to visit and rise back at separation. - Babies who react by more relational withdrawal in contact with their parents: these babies show no distress at separation. They appear better adapted to life in the institution (less relational withdrawal). Their parents are much less sensitive than the others. Their cortisol levels are generally high even during the visit. These babies are placed sooner than the other two groups. -Babies who show no reaction to contact with their parents in terms of relational withdrawal. They have generally lower concentrations of cortisol. They cannot be particularly distinguished from the other with regard of all characteristics that have been evaluated. This group appears at psychopathological risk since it shows a consistently high level of relational withdrawal associated with lower levels of salivary cortisol and lower reactivity of the HPA axis. The research also highlighted the effect of different variables on the baby's reactions to parental visit. The most important ones seem to be the quality of parent-child interaction, child development, and the characteristics of the placement and the visit. Various effects have been highlighted: - grief effect when returning from visit for children who have had good contact with their parents. - An anticipatory effect of stress of the visit for babies who react badly to contact with their parents. - A relief effect returning from visit for babies that react poorly to contact with their parents. - A contamination effect for some children the day after the visit, those babies belonging to the group of children who respond poorly to contact with their parents. - A positive effect of the visit for children who respond well in contact with parents. Results are discussed in relation to literature, and in terms forensic implications and of clinical and research applications of maintaining contact between babies and parents separated by placement in the field of child protection.
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L'effet de la visite parentale chez le bébé placé en pouponnière : une étude exploratoire des réactions du bébé avant, pendant et après un contact avec ses parents / Effect of parental contact for babies placed in residential nursary : exploratory study of babies' reactions before, during and after contact with their parentsDéprez, Alexandra 06 November 2015 (has links)
Notre étude explore des réactions du bébé vivant en pouponnière à la visite parentale. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études sur les effets de la carence de soins et de la séparation. Objectifs : savoir comment le bébé réagit à la visite de ses parents, si tous les bébés ont le même bénéfice à recevoir la visite de leurs parents, et quels sont les facteurs impliqués dans la réaction du bébé. Méthode : étude de la réaction d'un groupe de 15 bébés vivant en pouponnière (2-36 mois) à la visite de leurs parents sur 24 heures par un protocole de test-re-test du comportement de retrait relationnel (ADBB 5 fois), de la concentration de cortisol salivaire (8 fois),d'un indice de comportement difficile le jour et la nuit avant et après la visite. Ces variables ont été étudiées en lien avec les caractéristiques de l'enfant(âge, développement, genre, rang dans la fratrie), de l'interaction parents-enfants(sensibilité, synchronie dyadique), les caractéristiques de la visite (fréquence, durée), du placement (durée, raison, âge au moment du placement), ainsi que les caractéristiques parentales(âge, dépression, anxiété, sensibilité à l'évaluation, santé mentale, soutien social, traumatismes, représentations d'attachement). Résultats : Trois types de profils de bébés ont pu être mis en évidence en fonction de leurs réactions à la visite parentale : - celui des bébés qui réagissent bien au contact de leurs parents et qui souffrent à la séparation au retour de la visite. Ces bébés ont un meilleur développement, leurs parents sont plus sensibles que ceux des autres groupes et ils bénéficient des visites. Leur niveau de cortisol baisse à la visite et remonte à la séparation. -des bébés qui réagissent par davantage de retrait relationnel au contact de leurs parents : Ces bébés ne montrent pas de détresse à la séparation. Ils apparaissent mieux adaptés à la vie dans l'institution (moins de retrait relationnel). Leurs parents sont beaucoup moins sensibles que ceux des autres. Leur niveau de cortisol est élevé globalement et pendant la visite. Ces bébés sont placés plus tôt que les deux autres groupes. -les bébés qui ne montrent aucune réaction au contact avec leurs parents en termes de retrait relationnel. Ils ont des niveaux de cortisol salivaire les plus bas. Ils ne se distinguent pas particulièrement des autres pour ce qui concerne les autres caractéristiques évaluées hors la durée de visite. Ce groupe apparaît à risque psychopathologique puisqu' il montre un niveau constant et élevé de retrait relationnel associé à des niveaux plus bas de cortisol salivaire et la moindre réactivité de l'axe HPA. La recherche a aussi permis de mettre en évidence l'effet de différentes variables sur les réactions du bébé à la visite parentale. Les plus importantes semblent être la qualité des interactions parents-enfants, le développement des enfants, les caractéristiques du placement et de la visite. Différents effets ont pu être mis en évidence : -un effet de deuil au retour de la visite pour les enfants qui ont eu un bon contact avec leurs parents. -un effet d'anticipation du stress de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de soulagement au retour de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de contamination pour certains enfants le lendemain de la visite, tous appartenant au groupe des enfants qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet positif de la visite pour les enfants qui réagissent bien en contact de leurs parents. L'ensemble des résultats est discuté par rapport à la littérature, aux implications de théorique et juridique de l'étude du maintien du contact pour les bébés séparés de leurs parents, ainsi que les applications en termes de recherche et de clinique. / Our research is an exploratory study of the reactions of the baby living in residential nursery to parental contact. This study is in continuaty with studies on the effects of early infant neglect and separation. Objectives: explore how babies react to parental contact if all babies have the same benefit to receive visits from their parents, and what are the factors involved in the baby's reaction to parental contact. Method: study of the reaction of a group of 15 infants/babies living in a residential nursery (2-36 months) to contact with their parents on a 24 hours test-re-test protocol evaluating relational withdrawal (ADBB 5 times) , salivary cortisol concentrations (8 times), index of difficult behaviour the day and the night before and after the visit. These variables have been studied in connection with the child's characteristics (age, development, gender, birth order), and those of the parent-child interaction (sensitivity, dyadic synchrony), of the visit (frequency, duration), of the placement (time, reason, age at placement), as well as with parental characteristics (age, depression, anxiety, sensitivity to evaluation, mental health, social support, traumatic experiences, attachment representations). Results: babies do react to parental contact. Three types of reactions have been identified: - babies who respond well to contact with their parents and suffer from separation. These babies have a better development, their parents are more sensitive than those of other groups and they enjoy the visits. Their cortisol levels drop to visit and rise back at separation. - Babies who react by more relational withdrawal in contact with their parents: these babies show no distress at separation. They appear better adapted to life in the institution (less relational withdrawal). Their parents are much less sensitive than the others. Their cortisol levels are generally high even during the visit. These babies are placed sooner than the other two groups. -Babies who show no reaction to contact with their parents in terms of relational withdrawal. They have generally lower concentrations of cortisol. They cannot be particularly distinguished from the other with regard of all characteristics that have been evaluated. This group appears at psychopathological risk since it shows a consistently high level of relational withdrawal associated with lower levels of salivary cortisol and lower reactivity of the HPA axis. The research also highlighted the effect of different variables on the baby's reactions to parental visit. The most important ones seem to be the quality of parent-child interaction, child development, and the characteristics of the placement and the visit. Various effects have been highlighted: - grief effect when returning from visit for children who have had good contact with their parents. - An anticipatory effect of stress of the visit for babies who react badly to contact with their parents. - A relief effect returning from visit for babies that react poorly to contact with their parents. - A contamination effect for some children the day after the visit, those babies belonging to the group of children who respond poorly to contact with their parents. - A positive effect of the visit for children who respond well in contact with parents. Results are discussed in relation to literature, and in terms forensic implications and of clinical and research applications of maintaining contact between babies and parents separated by placement in the field of child protection.
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Facteurs relationnels favorisant le bien-être sexuel au quotidien et à plus long terme chez les couples de longue duréeBeaulieu, Noémie 08 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / Le bien-être sexuel, soit l’évaluation subjective des aspects physiques, émotionnels, cognitifs et sociaux de sa sexualité, inclut la satisfaction sexuelle, les pensées, connaissances, émotions et expériences personnelles en lien avec la sexualité. Il est associé à plusieurs bienfaits physiques et psychologiques et constitue un ingrédient essentiel des relations amoureuses satisfaisantes. Or, la satisfaction sexuelle tend à diminuer pendant la relation et les difficultés sexuelles sont fréquentes chez les couples de longue durée. Il est donc nécessaire de s’intéresser aux facteurs favorisant le bien-être sexuel chez ces couples. Selon le Interpersonal Emotion Regulation Model of women’s sexual dysfunction (Rosen & Bergeron, 2019), des facteurs relationnels, comme les caractéristiques de la relation (p. ex. intimité), les caractéristiques individuelles des partenaires (p. ex. attachement) et les caractéristiques des activités sexuelles précises (p. ex. motivations sexuelles), doivent être considérés dans l’étude du bien-être sexuel des couples. Ainsi, la thèse visait à examiner des facteurs relationnels liés au bien-être sexuel chez les deux partenaires de couples de longue durée de la population générale. À l’aide d’un devis dyadique prospectif, la première étude a investigué le bien-être sexuel de manière globale : elle s’est penchée sur les associations entre l’intimité et la satisfaction sexuelle et conjugale pendant 13 mois chez 145 couples. Les résultats suggèrent la présence d’associations bidirectionnelles entre l’intimité et la satisfaction sexuelle ainsi qu’entre l’intimité et la satisfaction conjugale. Une perception d’intimité plus élevée était associée à des niveaux de satisfaction sexuelle et conjugale plus élevés dans le temps. En retour, des niveaux de satisfaction sexuelle et conjugale plus élevés étaient associés à une perception d’intimité plus élevée dans le temps. La deuxième étude a examiné le bien-être sexuel de façon plus proximale à l’aide d’un devis dyadique à journaux quotidiens (21 jours) : elle a investigué les associations entre les insécurités d’attachement, les motivations sexuelles d’attachement et de soutien ainsi que les émotions ressenties par les deux partenaires de 149 couples lors des activités sexuelles. Les résultats démontrent que les individus présentant plus d’évitement de l’intimité avaient moins tendance à rapporter des motivations sexuelles de soutien, ce qui était associé à des expériences émotionnelles plus négatives lors des activités sexuelles. Les personnes présentant plus d’anxiété d’abandon rapportaient davantage de motivations sexuelles d’attachement, ce qui était associé à des expériences émotionnelles plus négatives pendant les activités sexuelles pour les deux partenaires. Toutefois, les personnes présentant plus d’anxiété d’abandon rapportaient également plus de motivations sexuelles de soutien et cela était associé à des expériences émotionnelles plus positives pendant les activités sexuelles pour les deux partenaires. Les résultats de la thèse mettent en relief l’importance de considérer les prédispositions individuelles, les caractéristiques de la relation ainsi que les raisons pour lesquelles les individus s’engagent dans des interactions sexuelles pour mieux comprendre le bien-être sexuel des partenaires de couples de longue durée. La thèse apporte une contribution théorique de par son investigation de postulats théoriques peu étudiés empiriquement à ce jour. Plusieurs implications cliniques découlent également des résultats et sont discutés dans la thèse. / Sexual well-being, i.e., subjective evaluation of physical, emotional, cognitive, and social aspects of one’s sexuality including, for instance, sexual satisfaction, thoughts, knowledge, emotions and personal experiences related to sexuality, is associated with important physical and psychological health benefits. It is also an essential ingredient of a satisfying romantic relationship for many adults. However sexual satisfaction tends to decrease with the length of the relationship, and sexual difficulties are often a concern for couples in relationship therapy. Thus, there is a need to address factors that may promote sexual well-being in long-term couples. According to the Interpersonal Emotion Regulation Model of women's sexual dysfunction (Rosen & Bergeron, 2019), multiple relational factors, such as relationship characteristics (e.g., intimacy), partners’ individual characteristics (e.g., attachment), and characteristics of sexual activities (e.g., sexual motivations), must be considered when studying couples' sexual well-being. As such, the overall purpose of this dissertation was to examine relational factors related to sexual well-being in both partners of long-term couples in the general population. The first study investigated global sexual well-being by examining its involvement in relationship dynamics with a longitudinal dyadic design. Specifically, this study examined the associations between intimacy and sexual and relationship satisfaction over a 13-month period in 145 couples. The results suggest that the associations between intimacy and sexual satisfaction as well as between intimacy and relationship satisfaction are bidirectional. Indeed, higher perceived intimacy was associated with higher levels of sexual and relationship satisfaction over time. In turn, higher levels of sexual and relationship satisfaction were also associated with higher perceived intimacy over time. The second study examined sexual well-being more proximally using a dyadic daily diary design (21 days). The purpose of this study was to investigate associations between attachment insecurities, attachment- and caregiving-related sexual motives, and emotions experienced during sexual activities by both partners of 149 couples. Analyses revealed that individuals with higher levels of attachment avoidance were less likely to report caregiving sexual motives, which was associated with more negative emotional experiences during sexual activities. Individuals with higher levels of attachment anxiety reported more attachment sexual motives, which was associated with more negative emotional experiences during sexual activities for these individuals and their partners. However, individuals with higher levels of attachment anxiety also reported more caregiving sexual motives and this was associated with more positive emotional experiences during sexual activities for both partners. Overall, the dissertation and its two articles highlight the importance of considering partners’ individual predispositions, relationship characteristics, as well as the reasons why individuals engage in sexual interactions to better understand the sexual well-being of partners in long-term couples. This research makes a substantial theoretical contribution by investigating theoretical assumptions that have rarely been studied empirically to date. Several clinical implications also arise from the findings and are discussed in the dissertation.
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Prédicteurs cognitivo-affectifs de la douleur et de l’ajustement de couples dont la femme souffre de douleur génito-pelvienneSanterre-Baillargeon, Marie 05 1900 (has links)
Pain during sexual intercourse, now classified under the single term of genito-pelvic pain/penetration disorder in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5), would affect up to 34% of young women and 45% of older women. Provoked vestibulodynia, a chronic pain elicited via pressure to the vulvar vestibule or attempted vaginal penetration, is the most common form of pain during intercourse. Controlled studies have shown that provoked vestibulodynia has multiple deleterious physical, psychological, sexual and relational impacts and thus greatly affects women’s quality of life, as well as their partners’. Provoked vestibulodynia occurs in the very intimate context of sexual intercourse. In that context, women’s self-concept could be negatively affected. Moreover, research among couples with provoked vestibulodynia has demonstrated the role of interpersonal factors in the modulation of women’s pain and associated consequences for both partners. Considering the documented efficacy of cognitive-behavioural therapy for chronic pain, including provoked vestibulodynia, and the importance of the relational context for this condition, a new cognitive-behavioural couple therapy has been developed by our team. It is the first treatment to take into account the interpersonal context of provoked vestibulodynia. Furthermore, we lack empirical evidence on mediators of change of cognitive-behavioural therapy for provoked vestibulodynia and on positive psychological factors that could foster better adjustment for women and their partners. The objective of this thesis was to use a dyadic perspective to examine the role of self-compassion in the adjustment of couples coping with provoked vestibulodynia, as well as the roles of both partners’ pain self-efficacy and pain catastrophizing as mediators of change in cognitive-behavioural couple therapy. The first study examined the associations between self-compassion of women with provoked vestibulodynia and their partners and their depression, anxiety, sexual distress and relational satisfaction as well as women’s pain intensity during intercourse. Forty-eight couples with provoked vestibulodynia completed self-report questionnaires. For both women and their partners, higher levels of self-compassion were associated with their own lower anxiety and depression. When partners reported higher levels of self-compassion, they were more satisfied with their relationship, and both partners and women reported lower sexual distress. No significant association was found for pain during intercourse. The second article examined pain self-efficacy and catastrophizing as mediators of therapeutic change regarding pain, sexual distress and sexual function in cognitive-behavioural couple therapy for provoked vestibulodynia. Because cognitive-behavioural couple therapy did not improve significantly more pain self-efficacy relative to lidocaine treatment, this variable was not included in subsequent mediation models. In women with provoked vestibulodynia, greater decreases in pain catastrophizing in cognitive-behavioural couple therapy, as compared to the lidocaine control condition, mediated reductions in pain intensity and sexual distress as well as improvement of sexual function. In partners, greater decreases in pain catastrophizing in cognitive-behavioural couple therapy, as compared to the lidocaine control condition, mediated reductions in sexual distress and improvement of sexual function. Partners’ pain catastrophizing reductions also mediated women’s decrease in sexual distress. Implications of results, as well as theoretical, methodological and clinical contributions of the thesis are discussed. / Les problèmes de douleur durant les relations sexuelles, maintenant désignés par le terme « douleur génito-pelvienne » dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), toucheraient jusqu’à 34% des jeunes femmes et 45% des femmes plus âgées. La cause la plus fréquente de douleur génito-pelvienne serait la vestibulodynie provoquée (VP). Les études contrôlées indiquent que la VP a des conséquences négatives multiples, physiques, psychologiques, sexuelles et relationnelles, et hypothèque donc grandement la qualité de vie des femmes qui en souffrent, ainsi que celle de leurs partenaires. Une particularité de ce problème de douleur chronique est le contexte dans lequel il survient, soit celui des relations intimes. Dans ce contexte, l'image que les femmes souffrant de VP ont d'elles-mêmes en tant que partenaires sexuelles serait affectée. De plus, la recherche a démontré l’influence des facteurs interpersonnels sur l’intensité de la douleur et les conséquences psychologiques et sexuelles associées. Considérant l’efficacité documentée des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) pour la douleur chronique, incluant la VP et l’importance du contexte relationnel de cette problématique, une nouvelle TCC de gestion de la douleur a été développée pour les couples. Ce traitement vient combler une lacune importante du domaine puisqu’aucun autre traitement à ce jour ne tient compte de l’influence des facteurs interpersonnels. Par ailleurs, le manque de connaissance des mécanismes de changement sous-tendant l’efficacité des traitements psychologiques pour la VP ainsi que le peu d’études sur les facteurs psychologiques qui joueraient un rôle protecteur chez les femmes souffrant de VP sont d’autres limites du domaine. Afin de pallier ces lacunes, l’objectif de la thèse était d’examiner dans une perspective dyadique le rôle de l’auto-compassion dans l’ajustement de couples faisant face à la VP, de même que le rôle du catastrophisme et l’auto-efficacité comme médiateurs de changement dans le cadre d’un essai clinique randomisé évaluant l’efficacité de la thérapie cognitive-comportementale de couple (TCCC). Le premier article de la thèse visait à examiner les liens entre l’auto-compassion et l’ajustement psychologique et sexuel des femmes souffrant de VP et de leurs partenaires. Quarante-huit couples ont complété des questionnaires auto-rapportés. Les analyses ont montré que plus d’auto-compassion chez les femmes souffrant de VP était associée à moins de symptômes dépressifs et anxieux chez celles-ci. Plus d’auto-compassion chez les partenaires était aussi associée à moins de symptômes dépressifs et anxieux de même que plus de satisfaction relationnelle chez ceux-ci. De plus, des niveaux plus élevés d’auto-compassion chez les partenaires étaient aussi associés à moins de détresse sexuelle pour eux et pour l’autre membre du couple, soit la femme souffrant de VP. Aucune association avec l’intensité de la douleur n’était significative. Dans le deuxième article de la thèse, l’auto-efficacité et le catastrophisme ont été examinés en tant que médiateurs de changement thérapeutique au cours de la TCCC, comparée à un traitement médical, la lidocaïne topique. Puisque la TCCC n’améliorait pas l’auto-efficacité significativement plus que le traitement de lidocaïne, cette variable n’a pas été incluse dans les modèles de médiation. La TCCC, en comparaison avec le groupe contrôle de lidocaïne, diminuait significativement la douleur, la détresse sexuelle et la fonction sexuelle des femmes via la plus grande diminution de leurs propres niveaux de catastrophisme, en comparaison au groupe contrôle de lidocaïne. La plus grande diminution du catastrophisme chez les partenaires, en comparaison au groupe contrôle, expliquait également les améliorations quant à leur propre détresse et fonction sexuelle. Enfin, la plus grande diminution du catastrophisme chez les partenaires expliquait la diminution de la détresse sexuelle des femmes dans le groupe TCCC, en comparaison au groupe contrôle. Les implications de ces résultats et les contributions théoriques, cliniques et méthodologiques de la thèse sont discutées.
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