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Complexité en espace de l'exploration de graphes

Ilcinkas, David 07 July 2006 (has links) (PDF)
Le problème de l'exploration de graphes trouve ses motivations en informatique fondamentale, notamment en logique et en théorie de la complexité. Il possède également de nombreuses applications en robotique. Quel que soit le cadre, la quantité de mémoire utilisée par l'entité mobile (robot, automate fini, etc.) effectuant l'exploration est un des paramètres importants à considérer. Dans cette thèse, nous étudions en détail la complexité en espace de l'exploration de graphes, à travers différents modèles. Nous distinguons principalement deux cadres d'études.<br /><br />Dans la première partie de la thèse, nous nous attachons à l'étude de l'exploration ``sans assistance'', c'est-à-dire lorsque l'entité mobile ne possède aucune information sur le graphe à explorer. Dans ce contexte, nous prouvons plusieurs bornes inférieures et supérieures sur la quantité de mémoire nécessaire et suffisante à l'entité pour explorer tous les graphes. En particulier, nous montrons que l'algorithme très simple de parcours en profondeur d'abord est optimal en mémoire lorsque la complexité est exprimée en fonction du degré et du diamètre.<br /><br />Dans la seconde partie de la thèse, nous nous attachons à l'étude de l'exploration ``avec assistance''. Nous considérons un modèle supposant l'existence d'un oracle ayant une connaissance exhaustive du graphe exploré, et capable d'aider l'entité mobile en lui fournissant de l'information. Nous nous intéressons ainsi à la quantité minimale d'information (mesurée en nombre de bits) que l'oracle doit fournir à l'entité pour permettre l'exploration. Cette information peut être soit donnée directement à l'entité, soit codée sur les sommets du graphes.
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CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LA SEMANTIQUE DE L'ESPACE ET DU TEMPS : ANALYSE DES VERBES DE DEPLACEMENT<br />TRANSITIFS DIRECTS DU FRANÇAIS

Sarda, Laure 15 January 1999 (has links) (PDF)
Ce travail propose une analyse des verbes qui peuvent décrire un déplacement lorsqu'ils entrent dans la construction transitive directe [SN1 V SN2] où le sujet (SN1) dénote l'entité à localiser et où l'objet (SN2) dénote l'entité localisatrice (ex. Léon quitte la ville). de déplacement transitifs directs du français. Parler de classe de 'verbes de mouvement' laisse supposer qu'il s'agit d'une classe homogène rassemblant des verbes qui d'une part présenteraient un ensemble de propriétés communes, et qui d'autres part se distingueraient clairement d'autres verbes, non spatiaux. Or, l'étude du comportement des verbes dits de déplacement comme monter, traverser, heurter, atteindre etc., entrant dans la construction transitive directe [SN1 V SN2], a mis en évidence que ces verbes ne sont pas tous intrinsèquement spatiaux. Je présenterai les critères qui m'ont permis d'établir une typologie de ces verbes, en insistant tout particulièrement sur les rapport étroits existant entre le mode d'ancrage référentiel d'une relation de localisation par rapport à une entité, la nature ontologique de cette entité, l'aspect du verbe et son degré de transitivité sémantique. Cette description linguistique montre qu'un ensemble de facteurs de nature sémantico-référentielle et syntaxique convergent pour former des 'modèles' (patterns) aptes à saisir des modes de représentations des événements de déplacement d'un point de vue dynamique, relationnel et global, ou d'un point de vue statique, référentiel et partiel. Ces deux modes de représentations définissent les pôles d'un continuum qui sont aussi orientés entre un faible et un haut degré de transitivité. Sur la base de cette analyse, plusieurs hypothèses sur les restrictions de sélection, la polysémie des verbes, les phénomènes d'alternance pourront être abordées.
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Géométrie de l'espace d'Urysohn et théorie descriptive des ensembles

Melleray, Julien 02 December 2005 (has links) (PDF)
Le point de départ de ce travail est l'étude de la géométrie d'un espace polonais remarquable construit par Urysohn en 1925, presque oublié pendant 60 ans puis très étudié depuis 1986, date à laquelle Katětov en a donné une nouvelle construction. Celle-ci est basée sur l'espace E(X) des fonctions de Katětov sur un espace métrique X. Ces fonctions sont l'outil majeur de cette thèse; nous caractérisons les polonais X tels que E(X) est séparable, puis utilisons E(X) pour montrer (répondant à une question d'A.S Kechris) que tout groupe compact métrisable est isométrique au groupe d'isométries d'un espace métrique compact. Nous utilisons ensuite ces techniques pour donner de nouveaux résultats sur la géométrie de l'espace d'Urysohn et sur ses isométries. Nous appliquons également notre travail à l'étude de divers problèmes de classification « définissables » ; en particulier, nous calculons la complexité borélienne de la relation d'isométrie entre espaces de Banach séparables.
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ECHANTILLONNAGE POUR LES ESPACES<br />DE FONCTIONS ANALYTIQUES À POIDS

Dhuez, Rémi 29 September 2005 (has links) (PDF)
Nous nous intéressons au problème d'échantillonnage pour les espaces de fonctions analytiques dans le disque unité $\DD\subset\CC$, à poids radial. Nous considérons l'espace de Banach <br />$$A_h(\DD)=\{f \text{ holomorphes sur } \DD : \|f\|_h=\sup_{z\in\DD}|f(z)|e^{-h(|z|)}<+\infty\},$$<br />où le poids $h$ est de classe $C^2$ et $h(r)\to+\infty$ quand $r\to1-$. <br /><br />Le premier chapitre est consacré au cas des poids à croissance lente. Nous montrons que la stabilité de Möbius de l'échantillonnage n'est pas vérifiée dans $A_h(\DD)$.<br /><br />Les deux chapitres suivants sont consacrés au cas des poids à croissance rapide. Nous caractérisons les suites d'échantillonnage pour $A_h(\DD)$ en terme de densité.
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La représentation cognitive du temps et de l'espace: étude pragmatique des données linguistiques en français et dans d'autres langues

Asic, Tijana 06 September 2004 (has links) (PDF)
Tous les travaux notent la proximité entre la représentation du temps et celle de l'espace, quelle que soit la langue considérée. Dans une perspective comparative, portant à la fois sur des langues indo-européennes — français, anglais, langues slaves — et non indo-européennes — arabe, swahili, louo, kikuyu, japonais —, le but de la présente thèse est d'examiner l'hypothèse selon laquelle la proximité entre la représentation linguistique de l'espace et celle du temps correspond à une proximité entre les représentations cognitives de l'espace et du temps. Nous partirons de l'hypothèse selon laquelle la représentation de l'espace précède et détermine au moins partiellement celle du temps, sur la base d'abstractions cognitives communes. A partir d'un corpus large tiré de textes littéraires et portant sur les prépositions du français, nous proposerons une sémantique pour ces prépositions sur la base de l'ontologie spatiale de Casati et Varzi, sémantique que nous confronterons ensuite aux données de l'anglais, des langues slaves, du swahili, du louo, du kikuyu, du japonais et de l'arabe. Notre conclusion est que l'hypothèse selon laquelle la cognition de l'espace précède et conditionne celle du temps explique également la proximité entre leurs représentations linguistiques.
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Facteurs déterminant la répartition et l'abondance des chauves-souris dans les espaces verts de l'Île de Montréal à différentes échelles spatiales

Fabianek, François January 2008 (has links) (PDF)
Les phénomènes de perte, d'altération et de fragmentation de l'habitat dus aux activités anthropiques contribuent fortement à réduire les populations de chauves-souris à travers le monde. Le manque de connaissances, associé au fait que le territoire du Québec se situe à la limite nordique de la distribution des espèces, a favorisé l'inscription de quatre des huit espèces de chauves-souris du Québec sur la liste des espèces susceptibles d'être désignées comme menacées ou vulnérables. L'étude de Côté fut la première à relater les interactions entre les diverses espèces présentes sur le territoire et leur habitat d'alimentation. Les résultats laissaient présager des différences de patrons d'abondance spécifique au sein des habitats urbains, comparativement aux milieux ruraux et forestiers. Bien que les processus d'urbanisation aient globalement pour effet d'accentuer la perte des sites d'alimentation et des gîtes de repos diurnes, certaines espèces mieux acclimatées sont abondamment retrouvées en milieu urbanisé. L'objectif de cette étude était donc de déterminer l'influence des modifications apportées par l'urbanisation sur le choix des sites d'alimentation des espèces de chauves-souris présentes sur l'île de Montréal, et ce, à différentes échelles spatiales. L'intérêt étant de déterminer si la présence et l'abondance des espèces sont davantage reliées à un gradient d'urbanisation à l'échelle du paysage, ou si les facteurs d'habitat à une échelle plus locale ont un effet plus important. Dans l'optique de déterminer l'abondance des espèces présentes en milieu urbain, nous avons circulé dès la tombée de la nuit jusqu'à environ minuit à travers une série de 24 espaces verts, de tailles et d'aménagements variés, et avec ou sans la présence de plans d'eau. Trois points d'écoute, répartis dans chaque espace vert, ont permis l'enregistrement des signaux d'écholocation perçus, durant 15 minutes par point d'écoute. Cette opération fut réitérée chaque nuit, du 15 juin au 30 juillet 2006, jusqu'à l'obtention de trois nuits d'écoutes par espace vert. Un prélèvement de plusieurs variables d'habitat comprises dans un rayon variant de 0,1 km à 2 km autour de chaque point d'échantillonnage fut réalisé sur le terrain et grâce à l'appui d'un système d'information géographique. Les résultats obtenus montrent que les espèces Eptesicus fuscus et Myotis spp sont les plus abondamment retrouvées sur l'île de Montréal. Le genre Myotis et l'espèce Pipistrellus subflavus sont principalement rencontrées dans les habitats présentant une surface boisée importante à proximité de la Rivière des Prairies. Les espèces Eptesicus fuscus, Lasiurus cinereus et Lasionycteris noctivagans paraissent moins sélectives, leur répartition étant beaucoup plus uniforme sur l'ensemble de l'île. Globalement, les zones de l'île de Montréal les moins affectées par le développement urbain présentent une activité de chasse plus importante et les facteurs d'habitat à l'échelle locale semblent également avoir une influence prépondérante dans le choix des sites d'alimentation des chauves-souris. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chauves-souris, Milieu urbain, Habitat d'alimentation, Échelle locale, Paysage, Quantité d'habitat, SIG.
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La déposition des chemins ; suivi de Promenades en territoires éparpillés

Dawson San Martin, Nicholas January 2009 (has links) (PDF)
Le volet création de ce mémoire comporte trois parties. Dans la première, le sujet affirme son exil en éparpillant ses origines, les saisons et les langues. À la fin de cette partie, le sujet se situe à la croisée des chemins, celui de la mémoire et celui de l'imaginaire. Dans la seconde partie, le sujet choisit de parcourir le chemin lui permettant de construire son propre territoire identitaire. Toute son attention est portée vers le paysage, si bien qu'il pourra déambuler librement au cours de la troisième partie. Il construit alors son identité à partir des signes recueillis à même le paysage montréalais pour que la fin de l'hiver coïncide avec la réconciliation, avec son exil. Les deux premières parties sont écrites en vers -la première étant exempte de ponctuation -, tandis que les poèmes de la troisième partie sont en prose. Cette exigence formelle illustre le parcours du sujet: le projet s'élabore d'abord autour de la rupture pour tendre vers une écriture plus fluide. Le dossier d'accompagnement comprend quatre promenades thématiques. Dans la première, l'exil est présenté comme un état: pour l'exilé, le fantasme du pays perdu est confronté à son appartenance à la terre d'accueil. Cette confrontation empêche l'exilé de s'enraciner dans un pays particulier. Le lieu d'habitation est plutôt un entre-deux qui induit un mouvement. Celui-ci est conceptualisé dans la seconde partie à l'aide de la théorie du sujet lyrique. Le je y est présenté comme une quatrième personne du singulier se projetant dans les autres auxquels il s'adresse, dans les objets qu'il convoque et dans les divers lieux qu'il arpente. La troisième partie se consacre à la déambulation qui est pour l'exilé la seule façon de s'inscrire dans le monde. La quatrième partie soulève la question de la langue: l'écrivain qui écrit en langue d'emprunt n'abandonne pas sa langue maternelle, mais lui donne une place privilégiée afin de rendre compte de l'expérience de l'exil. Ces quatre promenades visent à illustrer l'éparpillement des lieux, du temps et des idées que l'exil implique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Exil, Entre-deux, Sujet lyrique, Déambulation, Lieu, Langue, Altérité, Frontières.
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La radio Pío XII vue à travers l'altérité, la théologie de la libération et l'espace public

Bois, Guy January 2010 (has links) (PDF)
La Radio Pío XII de Siglo XX en Bolivie a été financée en bonne partie par les catholiques du Québec pour combattre l'alcoolisme, l'analphabétisme et le communisme. Construite en 1959, elle s'inscrivait dans un anti-communisme primaire où l'Occident chrétien affrontait l'Orient communiste et athée. Cette radio devait cependant connaître un revirement radical à partir de 1961 sous la triple pression d'un durcissement des régimes militaires qui allaient se succéder en Bolivie et sur l'ensemble du continent; d'une vaste réforme de l'Église catholique sous l'impulsion de Vatican II dont l'option préférentielle pour les pauvres devait être radicalisée et systématisée pour devenir en Amérique latine la Théologie de la libération; et enfin, d'un monde en pleine ébullition où de Prague à Los Angeles, en passant par La Havane et Paris, on entrait dans une période de turbulence sociale hors de l'ordinaire. Ces jeunes prêtres -Québécois, Américains, Espagnols -devaient être des acteurs importants de ce revirement qu'allait connaître cette radio, dans la région la plus pauvre de Bolivie. Une région où le syndicat des mineurs avait été un des principaux artisans de la révolution bolivienne de 1952 qui avait menée à la nationalisation des mines et à une vaste réforme agraire. La Radio Pío XlI devenait dans ce contexte le lieu à la fois physique et symbolique où s'est cristallisée cette rencontre entre ces prêtres nouveau genre et la résistance bolivienne. Une radio que les militaires ont fait sauter à cinq reprises parce qu'elle planifiait des grèves, organisait des réseaux radiophoniques de résistance aux nombreux coups d'État, cachait des armes et faisait sortir des dissidents clandestinement du pays. Ces prêtres oblats ont été arrêtés, emprisonnés et battus parce qu'ils étaient les protagonistes d'une nouvelle évangélisation dite libératrice, dont la radio constituait le principal outil. L'histoire de la Radio Pío XII et de son revirement inédit seront analysés à travers les concepts d'altérité (Todorov), de l'histoire politique de la chrétienté (monde-plein de Gauchet), de la Théologie de la libération (Gutiérrez et L. Boff) et de l'espace public (Habermas). Une radio qui évoluait dans un microcosme qui concentrait alors les conflits et les contradictions qui traversaient l'ensemble du continent sud-américain (mésocosme). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Altérité, Théologie de la libération, Espace public, Monde-plein, Sujets-acteurs.
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Itinéraire et mémoire des lieux : l'espace visuel, mélancolique et historique dans Les anneaux de Saturne de W.G. Sebald

Turcot, François January 2007 (has links) (PDF)
Littéralement fasciné par l'anéantissement accéléré de la mémoire individuelle et collective -d'une crise de la transmission provoquée par la modernité -, l'auteur des Anneaux de Saturne est avant tout un écrivain mélancolique persuadé que l'histoire elle-même disparaît. La littérature sébaldienne est un agencement de ruines: elle revisite la syntaxe de l'interprète qui, lui, sélectionne, organise et structure les matériaux du souvenir. Pour Sebald, se souvenir, c'est inévitablement chercher à interpréter: tout concourt à revisiter l'Histoire à travers une écriture qui tente de reconstituer le lieu des disparitions, à configurer la perte elle-même. Les Anneaux de Saturne est un journal de voyage où l'auteur, qui incame la figure du marcheur, du sujet qui s'éprouve dans différents lieux, a la volonté de décrire l'épaisseur de l'espace qui l'environne, ce qui lui permet de saisir une mémoire des lieux. Ce projet de restitution de la mémoire par l'écriture et l'image tente de combler certaines failles de l'histoire (notamment en faisant ressurgir différents documents d'archive), afin de raconter a posteriori l'histoire de la côte est de l'Angleterre. En retenant des bribes du passé par l'apport photographique, Sebald crée des effets de réel qui participent au déploiement de l'imaginaire du document. La densité signifiante de l'espace visuel, constamment en dialogue avec les séquences textuelles, provoque une accumulation de significations. L'archive ouvre ainsi au lecteur un espace d'interprétation. Si la mélancolie des ruines nous conduit à l'intérieur d'un « voyage analytique » qui vise à cerner les caractéristiques significatives agissant dans l'espace visuel, mélancolique et historique de ce récit, il est essentiel de formuler de quelle manière l'écriture de Sebald est traversée par ces espaces. Comment, finalement, les trois espaces se rencontrent, résonnent entre eux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sebald, Ruine, Histoire, Mélancolie, Espace, Photographie.
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Passages : carnets de la montagne ; suivi de, Les pieds sur terre

Desrochers-Hogue, Marie-Ève 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire comporte deux parties : Passages, Carnets de la montagne et Les pieds sur terre, toutes deux nées d'un voyage dans les Alpes, le long du chemin de grande randonnée n°10, qui relie Nice au mont Blanc, et nourries par un stage de recherche à l'Université Stendhal Grenoble 3. Pour explorer la relation qui se nouerait entre la géographie montagneuse et moi, j'ai pris des notes au fil des jours, que j'ai ensuite réécrites en tentant de rester fidèle à mon expérience et à l'espace singulier qui les avait suscitées. Cette démarche a donné lieu à des carnets (en prose) où la narration est au présent et à la première personne du singulier. Les thèmes abordés y sont, entre autres, la marche, le corps, le paysage et le campement. Séparés en trois temps, Matin, Midi et Soir, ces Passages témoignent, à la manière d'un récit initiatique, de l'apprivoisement difficile de la montagne, du dépassement de soi à travers sa fréquentation, puis d'un échec qui ouvre sur un élargissement de la conscience. Le choix du fragment, résultant d'abord des impératifs de la randonnée, a été maintenu de manière à rendre compte de la perception (toujours parcellaire) de notre environnement. De plus, les ellipses, en conférant au récit un caractère discontinu, permettent de mettre l'accent sur l'instant plutôt que la durée; autrement dit, sur l'espace plutôt que le temps. D'autre part, ce texte se présente comme une description. La fonction dénotative du langage l'emporte sur la connotation. Comme c'est le cas dans le haïku, on ne lit nul commentaire ou interprétation, leur préférant une syntaxe et un vocabulaire simples, qui vont au plus près des choses. L'ensemble de ces préférences formelles pointe, en définitive, le caractère indicible du réel et les limites du langage, tout en faisant la part belle au silence de la montagne. Le second volet est lui aussi composé de fragments, titrés et traitant chacun d'un problème spécifique, mais tous reliées à la question générale du rapport à l'espace. Dans un premier temps, je fais un retour sur mes carnets, c'est-à-dire sur les rares comparaisons utilisées pour dépeindre la montagne (qui appartiennent aux vocabulaires de la mer, de la peinture, du théâtre et des monstres) ainsi que sur mes principaux choix formels : le fragment et la description. Sur le plan de ma démarche, j'aborde les problèmes de l'habitation, de la mémoire et de la marche. Dans un second temps, j'accède à une pensée plus théorique. Je définis brièvement l'espace moderne (rationnel et scientifique) et relate l'histoire de la pensée occidentale qui a mené à cette définition, avant de traiter du romantisme comme tentative de réconciliation avec la nature. Je critique par la suite le paysage de l'histoire de l'art, en mettant notamment en relief son parti pris idéaliste et subjectiviste. Prenant mes distances par rapport à ces différents discours, je me rapproche d'une pratique du paysage ou de l'espace qui s'accorde avec ma démarche, et me propose de renouer avec la matière dans une perspective éthique. Dans un troisième temps, je m'adonne à une réflexion plus personnelle liant la théorie à ma pratique - sur les aspects suivants : l'écriture et l'engagement, les répercussions des contraintes formelles et psychologiques sur l'écriture, la représentation en tant que répétition créatrice de réel, et, enfin, la subjectivité inhérente au travail de création. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écriture, espace, fragment, marche, paysage, phénoménologie

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