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Femmes et rôles féminins dans les oeuvres d'Eschyle / Women and female roles in works Aeschylus

He, Xinyi 18 November 2016 (has links)
Dans l’Antiquité, en Grèce, la tragédie joue un rôle important dans la vie des Grecs. Il y avait des concours tragiques pendant des fêtes religieuses ; surtout, pendant les Grandes Dionysies, avait lieu le concours tragique le plus important. Beaucoup de dramaturges y participaient et trois grands tragiques ont émergé, dont Eschyle a été le premier dramaturge illustre et connu. Il s’inspirait des sources mythiques et des légendes antiques. Il posait les questions et présentait sur scène les problèmes que les Athéniens rencontraient. Il faisait réfléchir les citoyens athéniens par ses tragédies. Il a introduit de nombreux personnages féminins dans l’espace théâtral et leur a accordé des rôles importants. Cela ne correspondait pas à la situation réelle des femmes grecques de cette période-là. Les femmes grecques devaient rester toujours dans le gynécée, s’occuper des affaires à l’intérieur de la maison, être en charge du filage et du tissage, rester toujours silencieuses sans se mêler des affaires politiques et donner naissance aux enfants pour assurer le renouvellement des générations. En revanche, les figures féminines du monde créé par Eschyle quittent leur gynécée, voyagent, s’exposent devant le public, s’expriment à haute-voix, se mêlent des affaires politiques, refusent le mariage et la maternité ou montrent peu d’amour maternel envers leurs enfants. Mais pourquoi le dramaturge se décide-t-il à mettre sur scène de si nombreuses figures féminines qui ont un rôle important ? D’abord, il ne faut pas oublier que les personnages féminins sont joués par les acteurs masculins et que les chœurs féminins sont constitués de choreutes masculins ; par conséquent, les figures féminines sont créées par le dramaturge Eschyle. Il y a plusieurs raisons : la beauté scénique qui séduit l’attention de l’auditoire ; la nature de femme qui est à l’origine des maux humains et son irrationalité qui pousse le développement tragique ; et la faiblesse féminine qui entraîne le manque de contrôle et de maîtrise de soi et qui rend les figures féminines aptes à jouer le rôle que les personnages masculins ont du mal à interpréter. / In ancient Greece, the tragedy plays an important role in the lives of Greeks. There were tragic contests during the religious holidays. During the Great Dionysia, there was the most important tragedy contest. Many playwrights participated in it and there emerged three great tragedians, the first playwright, Aeschylus included. He was inspired by the mythical sources and ancient legends. He showed the problems met by the Athenians on stage through mythical characters. His tragedies made the Athenians think about the problems. He showed many female roles in theatrical space and put them in an important place, which didn't correspond to the real situation of the Greek women in that period. These Greek women had to remain still in the harem, take care of household affairs, charge the spinning and the weaving, always remain silent without meddling in political affairs and give birth to children for the family. In contrast, the female figures in the world created by Aeschylus leave their harem, travel, expose themselves to the public, express themselves loudly, get involved political affairs, refuse marriage and show little maternal love towards their children. But why the playwright decides to make the many female figures on stage play the important roles? First, we need to notice that the female characters are played by male actors and that the female choirs consist of male choruses, therefore, the female figures are created by the playwright Aeschylus. There are several reasons for this : the beauty in the scene attracted the attention of the audience; woman is the source of human evil ; irrationality of women drives the development of the tragedy ; and the weakness of women decides their lack of self-control and make them more suitable to play the roles that male characters struggle to interpret.
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Xénophon et la divination

Labadie, Mathieu 08 1900 (has links)
Cette thèse a pour but de dresser un panorama complet des croyances de Xénophon en la divination. À l’aide d’une analyse rigoureuse de la totalité des œuvres de cet auteur antique pendant longtemps déprécié, il ressort que le problème de la consultation des dieux, loin d’être abordé de manière anecdotique et spontanée à la façon d’un legs de la tradition que la pensée critique n’a pas touchée, est au contraire un élément essentiel de la formation d’une réflexion profonde sur la piété et plus généralement les rapports qu’entretiennent les hommes avec les dieux. D’autre part, en raison du zèle de Xénophon à avoir rapporté des récits ou des réflexions à propos de la divination, cette analyse offre l’occasion de mieux comprendre les subtilités de cette pratique rituelle logée au cœur de la religion grecque et qui ne saurait être réduite à une forme de superstition. / This thesis aims to provide a complete overview of the beliefs of Xenophon about divination. Using a rigorous analysis of all the works of this ancient author who has long been depreciated, it seems clear that the problem of the consultation of the gods, far from being addressed incidentally and spontaneously like a traditional legacy that critical thinking has not reached, is on the contrary an essential element in the formation of a deep thinking on piety, and more generally of the relationships between men and gods. On the other hand, due to Xenophon’s zeal to have reported stories or thoughts about divination, this analysis provides an opportunity to a better understanding of the intricacies of this ritual lying at the core of Greek religion and that can not be reduced to a form of superstition.
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L’ἀναρχία (anarchia) en Grèce antique / Ἀναρχία (anarchia) in Ancient Greece

Laffon, Amarande 19 November 2016 (has links)
L’anarchia désigne au sens propre la vacance du pouvoir dans la sphère militaire (la mort du chef sur le champ de bataille) et dans la sphère politique (la vacance de la magistrature, en particulier éponyme). La notion est vite devenue plus générale et exprime au figuré le manque ou le refus du commandement. Elle se rapproche des sens d’insubordination, insoumission, indiscipline, licence et désordre. L’expérience effective de la vacance du pouvoir dans les cités grecques, sa représentation et sa conceptualisation constituent les axes principaux de cette recherche. L’anarchia est envisagée à l’échelle de l’âme, de la famille, de la cité, voire de l’univers. Elle engage une réflexion sur l’articulation entre deux principes a priori antagonistes, l’aspiration à la liberté et la nécessité de l’ordre, et par conséquent sur les fondements de l’exercice légitime du pouvoir. L’étude repose sur l’analyse précise des emplois du terme anarchia dans les sources épigraphiques, historiques, littéraires et philosophiques. La première partie envisage les vacances effectives des magistratures dans le cadre du cours normal ou d’une rupture du fonctionnement des institutions ainsi que les palliatifs mis en place. Les occurrences du terme anarchia concernent les cités d’Athènes, Thasos, Téos, Syros et Bérénikè. S’ajoutent les emplois problématiques des termes akosmia à propos du régime crétois par Aristote et atagia dans les inscriptions thessaliennes. La deuxième partie envisage l’évolution sémantique du terme de l’absence de chef à l’anarchie chez les historiens et les poètes tragiques et la place de l’anarchia dans les théories du commandement élaborées par Xénophon, Platon et Aristote. / The term anarchia refers literally to the absence of power, in the military sphere (that caused by the loss of a commander), and the political sphere (the absence of archontes, specifically the eponymous archon). The concept quickly generalised, coming to designate in the figurative sense the lack and want of power or the rejection and negation of power. It approaches the meanings of insubordination, rebelliousness, unruliness, licentiousness and disorder. The actual experience of power vacuum in the cities of Ancient Greece and how the Greeks represented it and conceptualised it are the three main lines of this research. Anarchia is conceived not only in the city but also in the soul of the individual, in the family, or even in the universe. It demands reflection on the articulation between two seemingly antagonistic principles, the desire for freedom and the necessity of order, and consequently upon the foundations of legitimate authority. This work relies on a precise analysis of the term anarchia in the epigraphic, historical, literary and philosophical sources. The first part deals with actual periods of power vacuum in the ordinary course of political life or in the context of institutional disruption and the implemented remedies. The term anarchia is employed in the cities of Athens, Thasos, Teos, Syros and Berenike. One must add the problematical use of the terms acosmia by Aristotle regarding the Cretan regime and atagia in the Thessalian inscriptions. The second part deals with the semantic evolution of the term from the absence of ruler to anarchy in the work of historians and tragic poets and the role of anarchia in the theory of leadership developed by Xenophon, Plato and Aristotle.
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Politesse et savoir-vivre en Grèce ancienne / The politeness of the Ancient Greeks

Mari, Francesco 26 September 2015 (has links)
Est-il possible de parler d’un savoir-vivre grec antique ? La sociologie contemporaine définit le code de politesse comme un ensemble de règles proposant des modèles de conduite adaptés aux différentes occasions de rencontre. La pensée grecque antique, quant à elle, ne formula jamais une idée pareille : entre le VIIIe et le Ve siècle av. J.-C., les Grecs semblent plutôt avoir évalué la conduite sociale en fonction d’un principe de correspondance entre d’une part l’aspect et les manières de chaque individu et d’autre part la disposition de son esprit. Ce travail vise à la fois à mettre en lumière les spécificités culturelles de cette idée antique et à étudier les manières dont celle-ci orientait le jugement social. L’analyse est menée par le biais de catégories inspirées des recherches du sociologue américain Erving Goffman, entièrement réélaborées afin de les adapter aux sources. L’attention est d’abord focalisée sur l’épopée homérique, dont l’examen permet de cerner des principes majeurs de la politesse en Grèce ancienne. Ensuite l’étude se concentre sur le rôle social qu’ont eu ces principes aux époques archaïque et classique, notamment en ce qui concerne la conversation, la gestuelle et les occasions de sociabilité. / Is it possible to talk about politeness in ancient Greece ? Modern sociology defines politeness as a system of rules, which establish behavioural patterns in accordance with different social situations. Ancient Greek thought never conceived a similar idea. Instead, between the 8th and the 5th century BC, the Greeks seem to have appraised social conduct through the lens of a principle of correspondence between one’s aspect and demeanour and the virtue of one’s soul. This study aims at shedding light upon the cultural features of this Greek idea, and to outline the ways in which it oriented social judgement. The analysis is conducted through categories inspired by the research of the sociologist Erving Goffman, entirely readapted in order to apply them to ancient sources. The prime focus of the work is on Homer. This is followed by a study of the role of the principles of ancient Greek politeness, as gleaned from the epics, with regard to conversation, gestural expressiveness and meeting occasions in the Archaic and Classical periods. / Si può parlare di buone maniere per la Grecia d’epoca arcaica e classica ? La sociologia contemporanea definisce il codice di buona educazione come un insieme di regole che propongono modelli di comportamento adatti alle diverse occasioni d’incontro. Il pensiero greco antico non formulò mai un’idea simile: tra l’VIII e il V secolo a. C., i Greci sembrano piuttosto aver valutato la condotta sociale in funzione di un principio di corrispondenza tra l’aspetto e le maniere del singolo individuo e la sua virtù spirituale. Questo lavoro si propone di mettere in luce le specificità culturali di tale idea antica e di studiare i modi in cui essa orientava il giudizio sociale. L’analisi è condotta mediante categorie ispirate alle ricerche del sociologo americano Erving Goffman, completamente rielaborate per adattarle alle fonti. Ampio spazio è dedicato allo studio dell’epos omerico, l’esame del quale permette d’individuare alcuni principî di buona educazione tipici della Grecia antica, il cui ruolo sociale in epoca storica viene quindi studiato nell’ambito della conversazione, della gestualità e delle riunioni mondane.
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La conception de l'immortalité de l'âme dans les dialogues de Platon : sources et enjeux / Concept of immortality of soul in Plato’s dialogues : sources and stakes

Quinquis, Benoît 26 October 2015 (has links)
La démonstration de l’immortalité de l’âme dans les dialogues de Platon, notamment dans le Phédon, a été abondamment commentée au point d’avoir longtemps servi de référence majeure sur cette question. Cette thèse se propose donc de « déconstruire » le propos platonicien relatif à la survie de l’âme afin de découvrir si cette conception n’est pas sous-tendue par des intuitions spontanées que peut avoir tout homme lorsqu’il prend conscience de son être propre et qui, précisément, l’amènent à se penser doté d’une âme survivant à son corps ; que nous dit Platon, explicitement ou non, sur ces intuitions ? De quelles vérités humaines les mythes eschatologiques se font-ils l’écho ? Pour tenter de répondre à cette problématique, la thèse s’ouvre sur une première partie spécifiquement consacrée à un commentaire des développements platoniciens relatifs à l’immortalité de l’âme, ne passant sous silence ni le contexte dans lequel Platon situait ses dialogues ni son projet philosophique, éthique et politique global. Sur la base des conclusions de cette exégèse, s’engage ensuite une analyse des rapports qu’entretient la thèse de la survie post corporis mortem de l’âme avec les principaux aspects de la spécificité humaine mis en jeu dans la démonstration platonicienne ; la dernière partie, enfin, tente d’opérer la synthèse des idées développées antérieurement et propose quelques hypothèses pour identifier les sentiments se situant à la source de la croyance en l’immortalité de l’âme et déterminer si Platon faisait siens ces sentiments ou non : ainsi, la boucle sera bouclée et cette thèse devrait donner de quoi répondre à certaines idées reçues relatives à Platon. / The demonstration of immortality of soul in Plato’s dialogues, notably in Phædo, has been the object of many commentaries : as a result, it has been for a long time the major reference about this question. So, this thesis’ purpose is accomplishing the « deconstruction » of Plato’s writings about soul’s survival : when he begins to know his own being, every human might have spontaneous intuitions which make he thinks his soul survive after body’s death. Maybe such intuitions underlie this concept in Plato’s dialogues : so, what does Plato, explicitly or not, tell about these intuitions ? Which human features underlie his eschatological myths ? In order to try to answer these questions, the actual commentary of Plato’s explanations concering immortality of soul will be the object of thesis’ first part : this commentary will forget neither the context of dialogues nor Plato’s philosophical, ethical and politcal whole plans. This exegesis will lay the foundations for an analysis of links betweem the concept of soul’s survival after body’s death and human specificity’s major aspects which Plato mentions in his explanations ; the last part will try to summarize what has been previously presented and will propose some hypothesis in order to identify human feelings which constitute the source of belief in soul’s immortality and to see if these feelings were Plato’s ones or not. As a result, the thesis will come full circle and might contradict some wrongly widespread ideas concerning Plato.
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Le mime grec antique

Watrinet, Chrysi 14 December 2010 (has links) (PDF)
Le théâtre dans la Grèce Antique a développé quatre genres dramatiques : la tragédie, la comédie, le drame satyrique et le mime. Le Mime est le genre comique qui naît en Grèce dorienne, se développe en Sicile et dont l'évolution se poursuit jusqu'à l'époque hellénistique. Bien qu'il constitue une part importante de l'art dramatique grec antique, il n'y a pas eu jusqu'à nos jours de recherche systématique sur ce type de théâtre. Cette étude a pour but d'explorer ce genre dramatique inconnu. Rechercher son origine, son évolution historique et ses rapports (similitudes et différences) avec les autres genres d'art dramatique, ainsi que ses principaux créateurs constituent les principaux objectifs de cette recherche
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Le mime grec antique / Mime in Ancient Greece

Giantsiou Watrinet, Chrysi 14 December 2010 (has links)
Le théâtre dans la Grèce Antique a développé quatre genres dramatiques : la tragédie, la comédie, le drame satyrique et le mime. Le Mime est le genre comique qui naît en Grèce dorienne, se développe en Sicile et dont l’évolution se poursuit jusqu’à l’époque hellénistique. Bien qu’il constitue une part importante de l’art dramatique grec antique, il n’y a pas eu jusqu’à nos jours de recherche systématique sur ce type de théâtre. Cette étude a pour but d’explorer ce genre dramatique inconnu. Rechercher son origine, son évolution historique et ses rapports (similitudes et différences) avec les autres genres d’art dramatique, ainsi que ses principaux créateurs constituent les principaux objectifs de cette recherche / Theatre in Ancient Greece developed into four dramatic genres: tragedy, comedy, satyrical drama and mime. Mime is the comic genre which was born in Dorian Greece, developed in Sicily and which development continues until the Hellenistic period. Although it is an important part of the ancient Greece dramatic art, up to now there was no systematic research on this type of theatre. This study aims at exploring that unknown dramatic genre. Its main objectives is the search for its origins, historical evolution and relationship (similarities and differences) with the other genres of dramatic art, as well as for its major creators
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The erring archive in Anne Carson

Sze, Gillian 03 1900 (has links)
L’archive erronée dans l’œuvre d’Anne Carson enquête sur les effets que peuvent entraîner l’archive classique sur la poésie d’Anne Carson et révèle que le travail de cette dernière est issu de l’espace situé entre la critique et la créativité, ce qui génère ce qu’on appellera une « poétique de l’erreur ». La poésie de Carson se démarque par sa prédilection pour les accidents, les imperfections et les impondérables de la transmission. La présente dissertation émerge des attitudes critiques ambivalentes face à la dualité de l’identité de Carson, autant poète qu’universitaire, et leur offrira une réponse. Alors que l’objectif traditionnel du philologue classique est de reconstruire le sens du texte « original », l’approche poétique de Carson sape en douce les prétentions universitaires d’exactitude, de précision et de totalisation. La rencontre de Carson avec l’archive classique embrasse plutôt les bourdes, les mauvaises lectures et les erreurs de traduction inhérentes à la transmission et à la réception de traductions classiques. La poésie de Carson est ludique, sexuée et politique. Sa manière de jouer avec l’épave du passé classique torpille la patri-archive, telle que critiquée par Derrida dans Mal d’Archive ; c’est-à-dire cette archive considérée comme un point d’origine stable grâce auquel s’orienter. De plus, en remettant en question la notion de l’archive classique en tant qu’origine de la civilisation occidentale, Carson offre simultanément une critique de l’humanisme, en particulier au plan de la stabilité, du caractère mesurable et de l’autonomie de « l’homme ». L’archive, pour Carson, est ouverte, en cours et incomplète ; les manques linguistiques, chronologiques et affectifs de l’archive classique représentent ainsi des sources d’inspiration poétique. La présente dissertation étudie quatre dimensions de l’archive classique : la critique, la saphique, l’élégiaque et l’érotique. Grâce à ces coordonnées, on y établit le statut fragmentaire et fissuré du passé classique, tel que conçu par Carson. Si le fondement classique sur lequel la culture occidentale a été conçue est fissuré, qu’en est-il de la stabilité, des frontières et des catégories que sont le genre, la langue et le texte ? L’ouverture de l’archive critique de manière implicite les désirs de totalité associés au corps du texte, à la narration, à la traduction et à l’érotisme. En offrant une recension exhaustive de sa poétique, L’archive erronée dans l’œuvre d’Anne Carson tente d’analyser l’accueil hostile qu’elle a subi, contribue à renforcer la documentation sans cesse croissante dont elle fait l’objet et anticipe sa transmutation actuelle de médium et de genre, sa migration de la page à la scène. / The Erring Archive in Anne Carson investigates the responsiveness of Anne Carson’s poetry to the classical archive and argues that Carson works from within the space between the critical and the creative, generating what I call a “poetics of error.” Carson’s poetics is distinguished by a predilection for accidents, imperfections, and the contingencies of transmission. My dissertation also responds to and emerges from the ambivalent critical attitudes to Carson’s dual identity as both a scholar and a poet. While the traditional aim of the classical philologist is to reconstruct the meaning of the “original” text, Carson’s poetic approach self-consciously undermines scholarly pretensions to accuracy, precision, and totalization. Rather, Carson’s encounter with the classical archive embraces the mistakes, misreadings, and mistranslation inherent in classical transmission and reception. Carsonian poetics is ludic, gendered, and political. Her play with the wreckage of the classical past undermines the patri-archive, as critiqued by Derrida in Archive Fever; that is, an archive that is considered to be a stable, governing point of origin. Furthermore, by challenging the notion of the classical archive as the origin of Western civilization, Carson simultaneously offers a critique of Humanism, particularly the stability, measurability, and autonomy of “Man.” The archive, for Carson, is open, ongoing, and incomplete; the linguistic, temporal, and affective gaps of the classical archive are thus opportunities for poetic production. My dissertation examines four dimensions of the classical archive: the critical, the sapphic, the elegiac, and the erotic. By means of these coordinates, I establish the fragmentary and ruptured status of the classical past, as conceived by Carson. If the classical bedrock upon which Western culture has been conceived is fractured, what does this mean for the stability, borders, and categories of genre, language, and the text? The openness of the archive implicitly critiques related desires of totality associated with the textual body, narrative, translation, and Eros. The Erring Archive in Anne Carson is keen to analyze Carson’s own vexed reception and contributes to growing Carsonian scholarship, as it provides a comprehensive entry into her poetics and anticipates her current generic and media shift from the page to the stage.
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L'utilisation de l'argile dans l'architecture domestique et publique en Grèce antique : une étude d'un inventaire de sites archéologiques

Giroux, Sabrina 01 1900 (has links)
Ce mémoire est une exploration du thème de l'utilisation de l'argile en architecture domestique et publique en Grèce Antique. À travers un inventaire de sites archéologiques, nous examinerons les différents vestiges présents qui démontrent l'utilisation de l'argile dans l'architecture, par exemple dans la production de briques d'argiles crues et dans les élévations en terre compactée. Ces vestiges sont très peu représentés archéologiquement et nous explorerons les raisons et questionnements amenés par cette faible présence. / This thesis is an exploration about the use of earth, more precisely clay, in domestic and public architecture in ancient Greece. In a first time, we will review some publications about clay and the different uses that was made of it during Antiquity. Then, we will present some archaeological sites that show remains in clay, more precisely wall architecture of mud-brick, and adobe. This kind of remains is really rare in Greek archaeology, and through this thesis we will see why, try to solve some questions about it, and finally, talk about the future and conservation of these remains.
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Les cultes domestiques dans la Grèce antique : catalogue raisonné d’autels domestiques

Girard, Mélanie 12 1900 (has links)
Si la religion grecque a fait l’objet de nombreuses études, les informations concernant les rites domestiques se font plus discrètes. Nous avons donc tenté de présenter les traces archéologiques de ses cultes domestiques en nous concentrant sur un élément bien précis, les autels. Nous vous proposons donc dans ce mémoire de présenter un catalogue raisonné des autels domestiques de la Grèce antique. Celui-ci répertorie 140 autels domestiques, qu’ils soient de types fixes (construits) ou portatifs (arulae). Une analyse quantitative et qualitative des informations colligées dans le catalogue fait suite à ce dernier. Nous pouvons tirer quelques conclusions partielles suite à l’analyse de notre catalogue. Il est possible d’affirmer qu’il existe beaucoup plus d’autels portatifs que d’autels fixes. Les arulae n’ont pour la plupart pas été trouvés in situ, contrairement aux autels construits. La grande majorité des autels se trouvent dans la cour de la demeure ou contre un mur extérieur de la maison. Les autels portatifs, eux se retrouvent aussi dans diverses pièces de la maison, dont la pastas. La majorité des autels portatifs sont faits de terre-cuite, alors que les fixes sont tous faits de différentes pierres. Peu importe le type, la majorité des autels sont rectangulaires plutôt que circulaires. Très peu d’autels sont dédiés spécifiquement à un dieu et ceux attribués à Zeus Herkeios le sont seulement par leur position dans la cour de la demeure et non à cause d’un décor ou d’objets affiliés. Les autels autant portatifs que fixes peuvent porter un décor, allant d’une simple moulure à un riche décor rappelant les grands autels monumentaux des sanctuaires. Certains sont par contre nus et ont même des faces non travaillées. Nous détaillons dans la dernière section le cas de Zeus Ktésios et Zeus Kataibatès, comme nous possédons beaucoup d’informations pertinentes sur ces deux divinités et nous pouvons donc nous attarder sur leur culte. Il est par contre difficile de recréer des rites domestiques complets. Pour ce faire, il faudrait avoir accès aux catalogues complets des artéfacts retrouvés sur chaque site. Nous pourrions ainsi créer des assemblages et mettre en liens ces objets et les autels et tenter d’interpréter et de reconstituer ces différents rites domestiques. / The Greek religion was approached by numerous authors during the last century. However, the information about the domestic rites is more discreet. Here, we tried to present the archaeological marks of those domestic cults by focussing on one precise element, the altars. In this Thesis, we are presenting a descriptive and analytical catalogue about domestic altars in ancient Greece that lists one hundred and forty domestic altars, whether they were built type or portable type (arulae). The analysis that follows after the catalogue brings out quantitative and qualitative information. As per our analysis, we were able to draw partial conclusions about our listed domestic altars. It’s possible to affirm that there’s a lot more portable than built altars. The arulae was not found in situ in majority, counter to the built altars. A lot of them were found in courtyard or close to the exterior wall of the house. Portable altars are also found in various rooms in the house. Portable altars are, in majority, made in terracotta and built altars are all made with different kinds of stone. Regardless the type of altar, there’s a large majority of rectangular instead of circular one. A small number of altars are precisely dedicated to a god and those attributed to Zeus Herkios sound by their position in the courtyard and not even by their decor or affiliated objects. Both types of altars may have a decor, a simple moulding or a rich decor like the large monumental altars located in sanctuaries. Although, some are without decor and even have one or multiples faces unworked. In the last section we elaborated the case of Zeus Ktesios and Zeus Kataibates, as we have a lot of relevant information about them and so we can dwell on their worships. However, it’s hard to recreate entire domestic rites. In order to do so, we would need the complete catalogues of artefacts found on each site. Then, we could create some assemblages and link those objects and altars together and attempt to interpret and rebuilt those different domestic rites.

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