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La classe moyenne dans l'idéologie du développementNoiseux, Andrée 05 January 2012 (has links)
Le but de cette thèse est de comprendre le rôle que l’idée de la classe moyenne joue dans l’idéologie du développement, plus particulièrement dans le contexte de l’Amérique latine. En examinant la théorie du développement, les analyses de classes marxistes et wébériennes, la théorie de la modernisation et l’approche de la dépendance, cette thèse considère si le concept de la classe moyenne masque les iniquités économiques et divise la classe non capitaliste, permettant de maintenir une société capitaliste qui profite démesurément à une petite élite. Plutôt que de délimiter la classe moyenne de façon qualitative ou quantitative, cette thèse la définit comme concept idéologique utilisant l’approche marxiste de matérialisme historique. Cette thèse trouve que l’idée de la classe moyenne est un concept fondamental dans la justification idéologique du capitalisme; le conflit entre les travailleurs et les capitalistes est masqué par le « conflit » entre la classe ouvrière et la classe moyenne qui recentre l’attention sur des relations de consommation plutôt que sur les rapports aux moyens de production. La thèse illustre ces concepts avec une étude de cas du développement de la classe moyenne et de la séparation légale des empleados (employés de bureau/cols blancs) et des obreros (les ouvriers/cols bleus) au Pérou au début du 20e siècle.
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Les idéologies dans l'Idéologie: Une structure complexe dans la philosophie de Louis AlthusserCôté, Luc January 1995 (has links) (PDF)
En 1969-1970, Louis Althusser a écrit un texte d'une soixantaine de pages intitulé "Idéologie et appareils idéologiques d'État". Celui-ci était l'ébauche d'une théorie des idéologies inspirée principalement par L'idéologie allemande de Karl Marx. Par ce texte, Althusser cherchait, vraisemblablement, à préciser la position marxienne, devenue marxiste, concernant l'idéologie en général. Mon essai vise essentiellement, par extrapolation sur les données marxistes et althusseriennes, à reconstruire la théorie d'Althusser, pour en faire une théorie des idéologies qui soit moins générale, spécifiant les diverses formes qu'implique l'esquisse d'Althusser.
Sous la plume de Louis Althusser, le mot idéologie semble souvent référer, selon le contexte, à des concepts différents. Le but de mon texte est, justement, de définir ces concepts. Il est certain que, comme ébauche, le texte d'Althusser laisse une latitude appréciable lorsqu'il s'agit de définition de l'idéologie. Il me semble, cependant, avoir réussi à circonscrire l'idéologie à la Althusser dans des limites raisonnables. Tout d'abord, il m'apparaît qu'il faille situer l'Idéologie là où elle apparaît généralement, i.e. dans une conscience idéelle d'origine matérielle. Après avoir situé l'Idéologie par rapport à l'univers, je cherche à regrouper les idéologies sous des dénominations représentant leurs portées sur les individus. De cette démarche ressort trois étiquettes principales, soit celles que j'ai baptisées l'idéologie atomique, l'idéologie langagière, et l'idéologie partisane. Cette structure hiérarchique étant établie, je tente d'inclure leur mode de fonctionnement respectif (et interdépendant) dans un contexte réel, vrai... matériel, qui correspond à la vision, que j'ai baptisée de suprématie idéologique, de Louis Althusser. Par la suite, je propose une thèse personnelle qui me semble compléter celle d'Althusser. Cette dernière, que j'appelle synarchie structurale, suppose une fonction de l'idéologie qui ne se limite plus à la simple persuasion/dissuasion, mais qui, plutôt, détourne l'attention d'une classe sociale dite dominée des véritables causes de son asservissement à une classe dite dominante.
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Aspects de la réception des romans de Michel Houellebecq en FranceTepes, Gabriela Loredana January 2009 (has links) (PDF)
Notre travail propose une analyse de la réception des romans de Michel Houellebecq en France et son enjeu est de dégager la construction idéologique produite par le texte de fiction dans le champ littéraire à partir de ce cas singulier. L'inscription du texte fictionnel dans le discours social a -comme ce travail se propose de le démontrer -un double rôle modélisateur, puisque, suite au processus de lecture et aux phénomènes de réception, elle produit une redéfinition des critères esthétiques d'appréciation de l'oeuvre, mais aussi un nivellement des repères idéologiques de l'époque. À partir de l'observation que l'appréciation esthétique des romans houellebecquiens acquiert un rôle secondaire par rapport avec la question de la modélisation épistémique de la contemporanéité faite par l'auteur tant dans ses romans que dans ses prises de position assertoriques, notre travail s'est donné comme but de cerner la manière dont la fiction institue de nouvelles tensions idéologiques, mais aussi des prémisses pour de nouvelles zones de consensus social. Un premier chapitre analytico-descriptif met donc en lumière les contraintes topiques que les romans et les prises de position médiatiques de Michel Houellebecq ont prédéfinies dans le champ social. Le deuxième chapitre cerne la manière progressive dont les lectures idéologiques de ses romans ont été privilégiées dans le champ littéraire français actuel. Le troisième chapitre analyse les diverses stratégies et classifications argumentatives définies en rapport avec l'oeuvre de Houellebecq, mais aussi en rapport avec l'acteur social Houellebecq, pour rendre compte de la place secondaire que la question du caractère fictionnel de ses représentations du monde contemporain a acquise. Les conclusions de notre travail rendent compte, de manière synthétique, de la manière dont la question de la pertinence gnoséologique du modèle de réalité proposé par Michel Houellebecq devient un topos définitoire de la construction idéologique cristallisée par la communauté lectorale en réponse aux messages fictionnels et assertoriques de l'auteur.
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Le défi de se faire entendre : les pères au QuébecGibeault, François January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire a comme objectif d'analyser pourquoi les pères ont autant de difficultés à se faire entendre. L'hypothèse émise est qu'un bloc hégémonique, tel que décrit par le cadre d'analyse d'Antonio Gramsci, étoufferait la capacité d'expression des pères par plusieurs discours qui occupent, en profondeur, non seulement la place publique, mais aussi notre conception de la société et ainsi limitent et façonne l'utilisation que nous pouvons faire du langage. Les discours des pères qui veulent émerger seraient incompatibles avec ces discours hégémoniques. Ces discours hégémoniques seraient liés au besoin de reproduction des ressources humaines de l'État. La propagation du bloc hégémonique se ferait par le contrôle de l'utilisation des mots entourant le débat et l'isolement des points litigieux auprès de spécialistes ancrés dans un corporatisme qui évite toute remise en question. L'instrumentalisation de l'appareil judiciaire, notamment l'utilisation de la Charte des droits et
libertés, des lois coercitives, les arrestations préventives des pères ainsi que la censure envers ceux qui menaceraient les discours hégémoniques seraient les outils qui assureraient la conservation du niveau de pénétration du bloc hégémonique.
Cependant, la poursuite de la pseudo-guerre civile que ce bloc a établie entre les hommes et les femmes, notamment dans le dossier de l'élevage des enfants, est une fausse route. Une alliance devrait se former entre les hommes et les femmes pour faire pression sur l'État avant que celui-ci ne se range éventuellement du côté de l'homme pour mieux gérer la femme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Père, Famille, Pourvoyeur, Patriarcat, Matriarcat.
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La mise en scène du néolibéralisme dans le cycle Les gestionnaires de l'apocalypsePiette, Isabelle January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche analyse la mise en scène du néolibéralisme dans le cycle romanesque Les Gestionnaires de l'apocalypse. On tente d'y mettre à jour les relations qui unissent la création littéraire au discours social, de saisir comment la fiction expose les vues de l'auteur, Jean-Jacques Pelletier, sur le néolibéralisme et de déchiffrer la signification nouvelle que prend cette problématique dans l'oeuvre. Pour ce faire, on s'inspire de la perspective sociocritique et on postule que tout roman est un produit symbolique qui se nourrit des tensions idéologiques présentes dans le discours social de l'époque. On étudie donc l'inscription de la socialité et de l'idéologie dans les textes romanesques. Dans ce cadre, on entame l'analyse par une mise en contexte sociohistorique de la problématique néolibérale, de la production du corpus littéraire, ainsi que du projet d'écriture de l'auteur. On examine, par la suite, les structures, les thématiques et les procédures de textualisation des romans pour en saisir le fonctionnement. On dégage ainsi la machine narrative du cycle romanesque, sa quête de sens, son univers imaginairement concret, les structures systémiques de son microcosme et le schéma relationnel de ses personnages. On se penche alors sur la mise en scène du néolibéralisme et on met à jour sa dynamique idéologique. En analysant les interactions entre les diagnostics contextuels, les prises de position idéologiques et les confrontations des personnages principaux, on exhume le discours du cycle et sa critique du néolibéralisme. Au terme de l'analyse, les résultats obtenus mettent en lumière les relations de pouvoir qu'exercent les organisations sur les individus et l'implantation de dispositifs de contrôle social, politique, économique et culturel par le discours néolibéral. On estime ainsi que le cycle Les Gestionnaires de l'apocalypse prend position par son questionnement sur la liberté individuelle et son métissage hybride de matériaux scripturaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sociocritique, Néolibéralisme, Aliénation, Représentation sociale, Idéologie, Discours social.
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La conscience de l'action : l'engagement d'Albert Camus et de George OrwellGuindon, Philippe January 2007 (has links) (PDF)
Dans une perspective de l'histoire intellectuelle, notre étude traite, par une approche comparative, de l'engagement des écrivains Albert Camus (1913-1960) et George Orwell (1903-1950). Notre recherche vise à mettre l'accent sur la notion de responsabilité dans l'engagement des deux auteurs. Cette dimension, qui est perceptible dans tous les combats dont George Orwell et Albert Camus ont pris part dans la première moitié du 20e siècle, est perçue par nous comme une caractéristique qui ne fut pas partagée par beaucoup d'intellectuels en Europe à la même époque. En situant le parcours des deux auteurs dans le contexte historique de la période européenne s'étalant de l'entre-deux-guerre au début de la guerre froide, nous démontrerons que la pensée et le parcours engagé de Camus et d'Orwell comportent de nombreuses similitudes. Par l'analyse de leurs écrits, essais, articles de journaux et correspondances, qui s'avèrent des témoignages directs de la guerre civile espagnole, de la Deuxième Guerre mondiale ainsi que du début de la guerre froide, notre étude a pour objectif d'établir la concordance de leur engagement. Nous allons également vérifier que leur engagement était de nature socialiste et qu'il se distinguait de la majorité de ceux de leurs contemporains par son caractère antistaliniste. En procédant tout d'abord à l'analyse de leur influence ainsi que de leur expérience respective, nous allons examiner d'une façon théorique leur écrit ainsi que leur critique des idéologies radicales tels l'impérialisme, le fascisme, le nazisme et le stalinisme. Cette approche nous permettra de faire ressortir les valeurs pour lesquelles Camus et Orwell ont combattu tout au long de leur vie. Ces valeurs sont le combat pour la vérité, la lutte pour la sauvegarde de la liberté et la recherche d'une solution socialiste démocratique et non dogmatique. Bien que de nationalité et de culture différente (Camus étant Français et Orwell Britannique), le témoignage engagé et socialiste des deux auteurs est une courageuse démonstration de la survie d'une conscience indépendante et responsable au moment où l'Europe succombe à une « intoxication » idéologique sans précédent. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Deuxième Guerre mondiale, Engagement, Europe, Idéologie, Socialisme, Totalitarisme, 20e siècle.
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L'intégration du mouvement indigène dans la république bolivarienne du Vénézuela : un instrument politique de légitimationBonnassies, Violaine 06 1900 (has links) (PDF)
Quelle est la finalité de l'intégration politique du mouvement indigène dans un pays où les peuples indigènes ne représentent que 2,3% de la population du Venezuela? Cette interrogation justifie ce présent mémoire qui se veut une réflexion critique sur les enjeux de la politique indigène menée par le nouveau régime bolivarien, depuis l'arrivée de Chavez à la présidence, le 6 décembre 1998. L'ampleur du prolongement politique de la question indigène dans le régime bolivarien contraste avec un mouvement indigène peu institutionnalisé sur le plan national. En effet, les peuples indigènes du Venezuela ne comptent pas avec un passé solide de convergence de leurs luttes sociales. Néanmoins, l'arrivée au pouvoir du mouvement politique porté par Chavez consacre une reconnaissance juridique sans précédent des droits des peuples indigènes. Quelle est la nature des modalités d'inclusion mises en œuvre par le régime bolivarien? Peut-on pour autant parler de l'essor du mouvement indigène au Venezuela? Ces questionnements guident le développement de cette présente recherche dans le but de cerner les ressorts à l'œuvre dans ce processus d'intégration. Dans cette perspective, cette étude distingue deux types de facteurs qui aident à comprendre cette visibilité politique nouvelle de l'enjeu indigène au Venezuela. D'une part, nous relevons des facteurs conjoncturels déterminants, liés au contexte de crise institutionnelle du pays et à la transnationalisation du mouvement indigène. D' autre part, nous tentons de cerner la relation spécifique qu'entretient l'idéologie bolivarienne avec la question indigène dans le processus politique du mouvement chaviste. Notre démonstration s'articule en relation avec une démarche empirique, issue d'une recherche de terrain effectuée pendant un mois, en mars 2006. Après avoir exposé les ressorts théoriques de notre analyse, nous appréhendons les ressorts contextuels de cette émergence, pour aboutir ensuite, dans un troisième chapitre, sur l'analyse du « cadre » bolivarien comme facteur surdéterminant de ce processus d'intégration. Enfin, nous terminons cette recherche en nuançant la portée effective d'une telle intégration et en traçant les lignes de défis pour l'avenir du mouvement indigène vénézuélien. Cette recherche est guidée par l'hypothèse que l'intégration politique de la question indigène est au service de l'idéologie bolivarienne et sert ainsi à légitimer le processus de la Révolution chaviste. Cette intégration se définit alors davantage comme un instrument de légitimation dans une stratégie politique spécifique, plutôt que comme l'aboutissement d'un travail soutenu de convergence mené par un mouvement social solide.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvement indigène, CONIVE, idéologie bolivarienne, populisme, intégration politique, chavisme.
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Comment les médias ont analysé les propositions politiques et économiques pour surmonter la crise économique 2008-2009 : les cas de trois quotidiens montréalais, le Journal de Montréal, La Presse et Le DevoirDumont-Blanchet, Alexis 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire tente de comprendre la manière dont les médias grand public traitent des questions de nature politique et économique. Il explore comment deux empires médiatiques québécois, soit Quebecor Media et Gesca Ltée, ainsi que le quotidien indépendant Le Devoir, ont analysé les explications et les propositions gouvernementales pour surmonter la crise économique qui a bouleversé le monde des affaires à partir de septembre 2008. Bien que cette crise aurait pu permettre de repenser le système capitaliste, notre manière de consommer et même de questionner la course aux profits de la part des entreprises privées et d'institutions sociales comme la Caisse de dépôt et placement du Québec, nous arguons qu'à ce jour, aucun changement majeur n'a été effectué dans ce sens. Remettant en question l'affirmation voulant que les médias grand public permettent aux citoyens de bien saisir les enjeux de société d'ordre économique et politique, notre mémoire porte sur leur rôle dans la reproduction et l'acceptation de l'idéologie néolibérale. Pour comprendre les raisons qui font en sorte que ce type de médias analyse l'information selon une lunette idéologique précise, nous abordons les dynamiques relatives à la production de l'information en nous penchant d'abord sur le fonctionnement interne des médias grand public. De plus, pour saisir le sens ainsi que l'objectif des messages médiatiques, nous définissons certains concepts comme l'idéologie, l'hégémonie culturelle et le néolibéralisme. Pour confirmer ou infirmer notre hypothèse, nous avons réalisé une analyse de contenu thématique, surtout qualitative, d'articles de journaux écrits au cours des mois de septembre
2008 et de janvier 2009. De ces articles, nous tentons de dégager le contenu idéologique en nous aidant de grilles d'analyses comportant des critères précis. Cette démarche nous permettra de comprendre comment les médias que nous avons sélectionnés parviennent, de manière subtile, à favoriser une vision et des points de vue qui sont, la plupart du temps, en accord avec l'idéologie dominante, le néolibéralisme.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hégémonie culturelle, idéologie, marchandisation de l'information, crise économique, néolibéralisme.
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La matrice idéologique et les modèles culturels des téléjournaux québécoisBelzil-Mélançon, Sarah 06 1900 (has links) (PDF)
L'auteure propose une interprétation des téléjournaux québécois afin de mieux saisir les schèmes de pensée constitutifs de la société québécoise actuelle. Présenté sous la forme d'une recherche dite « classique », ce mémoire propose de percevoir et d'analyser le journalisme télévisé sous l'angle d'un rituel symbolique. L'auteure oriente d'abord son questionnement sur les valeurs véhiculées dans le cadre des bulletins d'information télévisés, et plus particulièrement ensuite sur la représentation et la reconstruction des réalités humaines et sociales présentées aux téléspectateurs. Pour ce faire, l'auteure s'appuie sur des résultats et observations empiriques tirées de l'analyse de contenu de téléjournaux. Elle propose finalement d'appréhender le phénomène du téléjournal comme un rituel socio-symbolique au sein de l'espace public et soulève la question des enjeux reliés au processus de « construction de la réalité » tel qu'abordé par James Carey. En conclusion, les caractéristiques propres de l'information télévisée sont mises en relief dans le but d'apporter des éléments de réponse qui permettront de mieux comprendre les modèles culturels des téléjournaux québécois. À travers cette démarche, l'auteure souhaite démontrer l'importance du pouvoir culturel et social des téléjournaux, tout en soulignant ici que les médias jouent un rôle central dans l'élaboration de nos perceptions de la réalité.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : communication, espace public, idéologie, téléjournal, médias.
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De la volonté politique à l'interprétation judiciaire : la genèse et la mise en oeuvre du British North America Act de 1867Chagnon, Rachel January 2009 (has links) (PDF)
La présente thèse porte sur les interprétations politiques et juridiques faites du British North America Act de 1867 (B.N.A. Act) d'abord par les politiciens qui ont participé au débat confédératif et ensuite par les juges qui vont interpréter la Loi à partir de 1867. Elle fait suite à un questionnement, portant sur les idéologies politiques mais surtout juridiques qui sous-tendent le projet confédératif et, sur l'attention donnée par les tribunaux à ces idéologies dans leur interprétation du B.N.A. Act. Cette étude démontre que deux éléments ont été occultés tant dans l'historiographie entourant la Confédération que dans les études analysant la jurisprudence constitutionnelle portant sur la Loi de 1867. En premier lieu, l'impact de l'évolution politique des colonies sur le projet confédératif n'a jamais été réellement souligné. Les hommes politiques de l'époque ont une vision du Canada à venir, vision nourrie, entre autres, par des courants idéologiques qui proposent une représentation structurante de l'État. Cette image de l'État est établie selon des bases relativement nouvelles au 19e siècle, soit le fédéralisme et le constitutionnalisme dit moderne. En second lieu, peu a été dit sur les représentations juridiques que se font les juges de la nature même du B.N.A. Act. Ces représentations sont conditionnées par les acquis juridiques et sociaux de ces juges et affectent le sens qu'ils vont donner à la Loi constitutionnelle de 1867. Cette thèse propose une approche qui réunit à la fois vision politique et interprétation juridique. L'objectif de la démarche est de montrer comment cette double lecture du B.N.A. Act influence sa mise en oeuvre et conditionne le développement de la Confédération. De plus, elle met en relief le dialogue actif et complexe qui s'est noué entre les acteurs politiques et juridiques qui ont conçu et donné son sens à la Loi qui a fondé le Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Constitution, Droit, Canada, Parlementarisme, Fédéralisme.
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