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Sainte Hélène dans le haut Moyen Âge : culte, mémoire et dossier hagiographique / Saint Helena in the early Middle Ages : cult, memory, and hagiographical works

Thiesset Ménager, Céline 11 December 2014 (has links)
Notre étude porte sur le développement du culte d’Hélène à l’époque carolingienne. Si la fin de l’antiquité et l’époque des royaumes barbares gardèrent le souvenir de la mère de Constantin, en particulier dans les sphères politiques, l’élaboration de sa légende fut progressive, connut plusieurs versions, parfois contradictoires et l’impératrice ne reçut pas de culte avant la deuxième moitié du IXe siècle. Bien que la ville de Rome se souvienne des bienfaits et des constructions de la sainte, ce n’est pas là que son culte fut fondé mais en Champagne. Il s’agit donc d’étudier comment l’époque carolingienne constitue un moment particulièrement favorable à la redécouverte de cette pieuse femme, proche du pouvoir. L’édition du dossier hagiographique produit à cette époque en Champagne par le moine Almanne d’Hautvillers constitue le point de départ de notre recherche tant ce texte semble central à la diffusion de ce nouveau culte. Il résume également l’ensemble des enjeux qui gravitent autour du personnage. Car les raisons d’évoquer Hélène sont nombreuses : culte de la Croix, modèle de sainteté féminine, définition du pouvoir impérial, pratique du queenship, questionnement sur l’authentification des reliques et leur déplacement, quête de légitimité ou de primauté. Le culte est ainsi réinterprété en fonction des besoins des régions qui se l’approprient, à Trèves, à Cologne ou encore en Angleterre. / Our study focuses on the development of the cult of Helena in the Carolingian period. If the end of antiquity and the time of the barbarian kingdoms kept the memory of the mother of Constantine, particularly in the political sphere, the development of her legend was progressive, it went through several versions, sometimes contradictory and the Empress received no worship before the second half of the ninth century. Although the city of Rome remembered the benefits and constructions of the saint, her cult wasn’t founded there but in Champagne. The point is to study how the Carolingian period was therefore a particularly favorable time to rediscover this pious woman, and her vicinity with power. Publishing the hagiographical works produced at that time in Champagne by the monk Almannus of Hautvillers is the starting point of our research since that text appears central to the spread of this new cult. It also summarizes all the issues that revolve around the character. For the reasons to mention Helena are numerous: worshipping the Cross, modeling feminine holiness, defining the imperial power, practicing queenship, questioning the authentication of relics and their displacement, seeking legitimacy or primacy. Worshipping Helena is thus reinterpreted according to the needs of the regions that appropriate her, in Trier, in Cologne or in England.
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Figures et fictions d'auteur chez Lucien de Samosate / Authorial figures and fictions in Lucian of Samosata

Diarra, Myriam 25 November 2017 (has links)
Partant du constat de l'omniprésence de Lucien dans son corpus, notre thèse se propose de dresser un panorama des autoreprésentations auctoriales dans l'ensemble de l'œuvre de Lucien de Samosate, mais dans une perspective résolument théorique. En effet, parce qu'il se constitue comme point focal de sa propre œuvre, Lucien a souvent tendance à faire l'objet d'une lecture biographique de la part de la critique. Cette thèse se donne pour objet de redonner à l'autoreprésentation de l'auteur son sens de geste poétique. En choisissant le terme de figure, auquel on donne ici un sens plus restreint qu'à celui de persona, on s'intéressera uniquement aux moments où l'auteur fait explicitement l'objet de son propre discours.La première partie de notre thèse consiste donc en une importante typologie des mises en scène de soi chez Lucien: on part des apparitions les plus explicites de l'auteur en contexte référentiel, dans le corpus oratoire ou biographique, pour traiter ensuite de la partie fictionnelle du corpus. L'un des objectifs de ce travail est en effet de redonner à Lucien sa place de pionnier dans l'invention de l'autofiction.La seconde partie de notre thèse tire les conclusions poétiques de cette typologie, en dégageant aux autoreprésentations de l'auteur une double fonction : d'abord, elles doivent dire l'individu social et intellectuel, mais dans une démarche qui transcende les genres et la séparation traditionnelle entre référentialité et fiction. Ensuite, les figures de l'auteur ont pour fonction de servir de vecteur à un message métapoétique extrêmement riche, qui va de la théorie de la fiction à celle de la réception. / The starting point of this PhD thesis was the constatation of Lucian's omnipresence within his own corpus. This phenomenon often led critics to have an excessively biographical approach to this author. The aim of this thesis is thus to give an account of the vast scope of self-representations within Lucian's corpus, in a theoretical perspective, in order to show that the staging of the self can be seen as a poetical gesture. The first part of this work thus consists in a typology of all the auctorial self-representations that can be found within Lucian's œuvre. It ranges from the most explicit forms of authorial presence, in referential works, such as prolaliai and biographies, to the most fictional part of the corpus. The aim of this work is to establish Lucian's position as a pioneer in the invention of autofiction.The second part of this thesis draws the theoretical conclusions of this typology, by showing that authorial self-representations have two main functions : first, they help defining Lucian's social and intellectual identity, beyond generic boudaries ; second, they serve a metaliterary purpose : as vicarious surrogates, Lucian's doubles appear as a powerful means of expressing his aesthetical views.
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De l'empire à la nation : l'Imperial Order Daughters of the Empire de 1939 à 1972

Buteau, Daniel 25 April 2018 (has links)
Malgré le déclin subit par les idéologies impérialistes dans le Canada de l'après seconde guerre mondiale, l'Impérial Order Daughters of the Empire, association féminine bénévole canadienne à buts impérialistes et patriotiques, a réussi à survivre et à garder une importance relative dans la société canadienne de 1939 à 1972. En restant éveillé aux signes de l'évolution de la société canadienne, le groupe a réussi à adapter son discours, ses structures et son oeuvre aux changements que connaît un pays en constante redéfinition de son sentiment nationaliste. A travers quatre périodes distinctes, nous voulons démontrer le cheminement de ce groupe, qui l'amène à survire dans un milieu qui renie ses buts d'existence, mais aussi à connaître de profondes transformations. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Contested boundaries : the nature of Russian minority resistance in post-independence Ukraine

Fournier, Anna 06 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Ce mémoire a pour but d'explorer le discours nationaliste d'un État et la résistance d'une minorité nationale à ce discours. J'examine la façon dont cette minorité perçoit et articule ses frontières symboliques et l'impact de ce construit sur la nature de la résistance. Mon étude de cas est l'Ukraine, une ex-république soviétique indépendante depuis 1991. Je me penche sur la résistance de la minorité russe - qui constitue 22% de la population totale de l'Ukraine - au processus d'ukrainisation linguistique. La nature de l'identité russe et son influence sur cette résistance font également l'objet d'une étude approfondie. La littérature sur la population russe en Ukraine tend à reconnaître qu'il n'y a pas d'exclusion civique flagrante de cette population en tant que minorité ethnique (Arel 1995; Jaworsky 1998). Toutefois, même en l'absence de discrimination, la population russe résiste à son traitement par l'État ukrainien. En fait, le statut de minorité ethnique est lui-même contesté (Chinn et Kaiser 1996). Certains auteurs affirment que les Russes d'Ukraine ont une très faible identification ethnique en vertu du fait d'avoir développé une identité impériale plutôt que nationale (Kuzio 1998). Le concept d"'une nation slave" composée des Russes, des Ukrainiens et des Biélorusses, sous le leadership russe, est un des mythes identitaires impériaux (Garnett 1997). Mon hypothèse en ce qui a trait à la résistance russe à l'ukrainisation linguistique est la suivante: au lieu de résister en tant que minorité ethnique tusse, cette population résiste en tant que groupe élargi appelé "Russophones". Cette identité hybride comprend les Russes et les Ukrainiens russophones et est basée sur le concept russe impérial d'unité linguistique et culturelle des Russes et des Ukrainiens. Par conséquent, les Russes résistent non pas à une exclusion ethnique par l'État ukrainien, mais plutôt à une exclusion linguistique et culturelle en tant que groupe élargi. Afin de déterminer si mon hypothèse est valide, j'ai choisi d1utiliser des sources académiques - anthropologiques, historiques et politiques - traitant de la nature de l'identité russe. Je me sers également d'articles de journaux et de lettres de protestation contre I'ukrainisation écrites par des Russes. Mes prédictions sont les suivantes: je m'attends à ce qu'une hybridité impériale (c'est-à-dire la juxtaposition ou la fusion d'éléments impériaux et indigènes), plutôt qu1une identification ethnique, soit à la base de l'identité russe. Dans mon analyse discursive de la résistance russe, je m'attends à trouver des références à un "même peuple russe" partageant une "même culture" et une "même langue", ainsi que la perception d'une exclusion en tant que "Russophones" plutôt qu'en tant que "Russes". Le premier chapitre traite de la nature du contact historique . entre la Russie et l'Ukraine ainsi que de la formation de frontières symboliques entre ces deux entités. Durant l'époque tsariste, l'Empire définit les Ukrainiens comme faisant partie d'un "même peuple russe". Toutefois, la domination des "Petits Russes" (ou Ukrainiens) par les Russes est sous-jacente à ce concept de "même peuple". Pour leur part, les Ukrainiens oscillent entre une identification russe et une identification exclusivement ukrainienne. Durant l'époque soviétique, le concept de fusion et de hiérarchie tout à la fois dans la relation entre Ukrainiens et Russes persiste dans le discours officiel. Certains Ukrainiens adoptent une identité "slave-soviétique" alors que d'autres s'identifient à une nation ukrainienne. Le deuxième chapitre constitue une analyse plus approfondie de l'identité dans l'Ukraine d'aujourd'hui. Deux groupes sont analysés: les Russes et les Ukrainiens russophones. Une analyse de l'héritage impérial de la Russie - par exemple, l'absence d'un territoire "purement russe" - , démontre que cet héritage a empêché le développement d'une identité nationale russe. À la place, l'identité russe est basée, surtout dans les ex­républiques soviétiques, sur la mixité avec les habitants non-russes. En Ukraine, cette mixité (c'est-à-dire un très faible niveau de différenciation avec les Ukrainiens) est en effet plus fréquente chez les Russes qu'une identification ethnique. Quant aux Ukrainiens russophones - définis comme ceux qui utilisent le russe en privé aussi bien qu'en public -, ils forment un groupe très hétérogène en termes d'identification. En effet, bien que certains Ukrainiens russophones s'identifient à une culture hybride russo-ukrainienne basée sur le contact historique et la notion d'une "nation slave", d'autres ont une conscience nationale ukrainienne développée. Par conséquent, bien que les Russes et les Ukrainiens russophones partagent l'usage d'une même langue, ils ne partagent pas nécessairement une même identité. Pourtant, en Russie comme en Ukraine, les Russes ont tendance à prendre pour acquis l'homogénéité. de ce groupe - c'est-à-dire les "Russophones" d'Ukraine - ainsi que sa loyauté envers la Russie ou du moins envers l'idée d'une "même nation slave". Le troisième chapitre est consacré à une analyse de la résistance russe à l'ukrainisation linguistique. Tout d'abord, je me penche sur l'ukrainisation en examinant des politiques linguistiques ukrainiennes et leur conception ethnicisante des groupes. J'aborde ensuite la résistance de la part des Russes. Quelques thèmes ressortent de l'étude des articles et des lettres de protestation, par exemple, une résistance à la division "artificielle" par l'État ukrainien d'un "même peuple" ainsi qu'à la perception par l'État du russe comme étant une "langue étrangère" ou encore une "langue minoritaire". On retrouve également une indignation contre une définition ethnique ( et non linguistique) par l'État des groupes et de leurs droits. Comme prédit dans mon plan d'analyse, j'ai trouvé dans ces textes un accent sur l'hybridité impériale, c'est-à-dire l'usage du concept d"'une nation slave sous le leadership russe". Une identification en tant que "Russophones" (catégorie conçue par les Russes comme étant homogène et majoritaire en Ukraine) est également très fréquente, tout comme l'intérêt particulier pour les Ukrainiens russophones qui en découle. Enfin, j'ai retrouvé des objections à une définition ethnique des groupes par l'État. Ces résultats confirment mon hypothèse initiale selon laquelle les Russes d'Ukraine résistent non pas à une exclusion en tant que minorité ethnique russe, mais à une exclusion en tant que groupe élargi uni par une "même langue" et une "même culture", c'est-à-dire en tant que "Russophones". Tel que suggéré initialement, la perception d'une exclusion dépend de la façon dont les frontières sont définies. Alors que l'État ukrainien définit ses frontières en termes ethniques, les Russes tendent à les définir en termes linguistiques et culturels. Il est fort probable que la résistance à l'ukrainisation linguistique ne soit qu'un symptôme de ce malentendu identitaire plus profond. Par conséquent, il est essentiel d'analyser d'autres manifestations possibles de ce malentendu.
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romain

Gamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale. Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person. In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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Cartes et constructions de territoires impériaux dans le nord de la péninsule indochinoise, 1885-1914 / Maps and construction of imperial territories in Northern Indochinese Peninsula, 1885-1914

Rugy, Marie de 18 November 2016 (has links)
Ma thèse porte sur les savoirs cartographiques en situation coloniale, au nord de la péninsule indochinoise. J'y envisage la manière dont des espaces frontaliers, disputés par des États coloniaux et nationaux, ont été représentés et construits, entre 1885 et 1914, par les différents acteurs en présence: empires britannique, français et chinois, royaume de Siam, populations locales. L'enjeu est de dépasser les histoires nationales afin de proposer une étude croisée des politiques géographiques britannique et française clans des marges impériales. Ce croisement révèle trois processus centraux. Tout d'abord, il montre que la cartographie des confins constitue un observatoire de la production des territoires et de la définition des entités étatiques et coloniales. Il montre égalemen1 le rôle de la cartographie au service des relations internationales dans un contexte de forte compétition. Enfin, il permet de lire les relations entre politiques géographiques impériales et pratiques de terrain : par-delà la manichéenne opposition entre « savoirs traditionnels » et «sciences modernes » se dessine une riche dialectique entre savoirs coloniaux et savoirs vernaculaires. / My dissertation offers a connected history of Northern lndochinese Peninsula during the early years of colonization (1885-1914). I discuss the link between cartography and the empire and question the construction of the imperial territories through maps. I see how the border areas that were disputed by the colonial and national States have been represented and constructed, between 1885 and 1914, by the different actors: British, French and Chinese empires, Siam realm, local peoples. I argue the central value of a spatially marginalized territory, for which Willem van Schendel has spoken of a "geography of ignorance". Mostly unknown from the Europeans, inhabited by ethnic minorities, it is actually a border space. Looking at the empires from their borders is a good way of studying the central imperial politics. Besides, cartography plays a role in the international relations in a context of high competition. Finally, there are links between the different cartographies at that lime, which show the rote of cartographic knowledge in the colonial encounter in Burma and in Vietnam as well.
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Les prières de l'empereur romain : Pratiques religieuses du gouvernant, de la collectivité et de l'individu, d'Auguste à Théodose Ier / The Roman emperor’s prayers : religious practices of the ruler, the community and the individual, from Augustus to Theodosius I

Nicolas, Charles 07 December 2015 (has links)
La prière, parce qu’elle suppose une reconnaissance du pouvoir des mots et des gestes, est une pratique tangible et un fait historique. Étudier sa nature et ses évolutions fait progresser la connaissance des comportements et des dispositifs religieux. Ainsi, les prières formulées par les empereurs romains, qu’ils soient païens ou chrétiens, participent de la manifestation de leur pouvoir et de l’expression des rapports complexes entre l’individu, la communauté et le monde divin. Néanmoins la nature de la documentation et la spécificité des différents systèmes religieux conduisent à privilégier une relative synchronie. L’étude des prières récitées par l’empereur dans la célébration des cultes publics permet de préciser l’articulation entre la personne impériale et la communauté publique. Sur le temps long, il est alors possible de discuter les supposées évolutions ou mutations de ces responsabilités et de leurs représentations. Aussi la nature même des prières romaines peut-elle être éclairée au regard des interrogations modernes sur les religions antiques et des concepts de spiritualisation, d’individualisation ou de performance collective. La définition du paysage cultuel des empereurs romains permet de reconsidérer le sens même de la prière individuelle et de ses enjeux religieux et sociaux. L’ensemble de ces approches se prolonge harmonieusement avec le passage du paganisme au christianisme. La place des empereurs dans le culte communautaire, la possible élaboration de dispositifs cultuels spécifiques et la représentation de leurs prières individuelles ou personnelles participent de l’étude historique de la lente constitution d’un christianisme impérial romain divers. / The prayer is a tangible practice and a historical fact. It implies recognition of the power of words and gestures. The study of its nature and evolutions improves knowledge of religious behaviours and setups. Prayers made by pagan or Christian Roman emperors involve representation of their power and show the complex relationship between the person, the community and the divine world. However, the available documentation and the specificity of different religious systems lead to adopt a relative synchrony. The prayers said in public cults are used to study the relationship between the imperial person and public community. It is then possible to have a long-term discussion of the supposed changes or mutations of these responsibilities and their images. The nature of Roman prayers can be discussed by the modern interrogations about antique religions and concepts such as spiritualization, individualization and collective performance. The definition of the Roman emperors worship landscape allows reconsidering the very meaning of individual prayer together with its religious and social issues. All these approaches extend harmoniously from Paganism to early Christianity. The position of emperors in community worship, the development of specific worship setup and representation of individual or personal prayers are part of an historical study focused on the slow formation of a diverse Roman imperial Christianity.
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Nommer les femmes de la famille Julio-Claudienne : témoignages littéraires et épigraphiques / The appellations of the women of Julio-Claudian family in literary and epigraphic sources

Martina, Gabriele 06 July 2016 (has links)
L’objet de cette thèse de doctorat est l’étude systématique des mentions, des appellations et des titres des femmes de la dynastie Julio-Claudienne, dans les sources littéraires et épigraphiques. L’étude des appellations des femmes impériales durant la première époque du Principat s’insère dans l’axe de la recherche contemporaine qui vise à définir les espaces et les modalités d’action des femmes pendant l’antiquité classique, et en particulier pendant la phase délicate de transition entre la République romaine et le Principat. En effet, le passage entre la République et la nouvelle forme de gouvernement a également marqué un changement important dans la situation des femmes, car les modalités d’action des femmes, jusqu’alors confinées dans une sphère domestique et privée, évoluèrent. Cette thèse est organisée en deux parties : une première partie dédiée à l’étude et à l’analyse des appellations des femmes impériales et une deuxième partie, intitulée annexe, qui recueille et organise systématiquement tous les témoignages littéraires et épigraphiques pour chaque femme de la famille Julio-Claudienne. Notre but a été, par notre recherche doctorale sur les appellations des femmes de la dynastie Julio-Claudienne, d’avancer dans la définition des espaces d’action de ces femmes au début de l’Empire ainsi que dans la connaissance du rôle des femmes au sein de la cour impériale ; cette étude permet d’analyser en détail les rapports de parenté complexes qui lient les figures féminines concernées aux personnages masculins de la domus impériale ou à des figures qui s’y rapportent / The aim of this thesis is to investigate the appellations, names and titles of the women of Julio-Claudian family in literary and epigraphic sources. The analysis and study of the appellations of these imperial women during the first period of the Roman Empire, is part of the contemporary research that seeks to define the spaces and action modalities of women during the time of classical antiquity and in particular, the period of transition from the Roman Republic to the Roman Empire. In fact, the passage of the Roman Republic to a new form of government marked a significant change in the situation of women, especially for the women of the imperial domus. Women, who until then were normally confined to a domestic and private sphere, acquired and exercised new action modalities within new spheres of action. This thesis is organized in two sections: the first part of the study analyses the names, appellations and titles of imperial women and the second part collates and organizes all the literary and epigraphic evidences of each woman of the Julio-Claudian family. The purpose of this research on the appellations and names of the women of Julio-Claudian dynasty has been to advance the study of feminine spaces at the beginning of the Roman Empire and to illuminate of the new actions modalities for the imperial women during this period. Furthermore, this doctoral research contributes to deepening our understanding of the changes of the role and status of imperial women and the complex relative relationships of these women to the men of imperial family, such as the emperors and other male figures in Julio-Claudian dynasty, or to eminent personages in the Roman imperial society
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romain

Gamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale. Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person. In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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De la guerre contre le terrorisme à la conquête impériale des états défaillants: une perspective néogramscienne de l'impérialisme américain en Côte d'Ivoire [2001-2010]

Adjagbe, Mathieu 25 February 2014 (has links)
This dissertation on American imperialism toward Côte d’Ivoire challenges mainstream theories in International Relations. It argues that in order to understand imperialism, we must understand the ontology of the power at work and of states mediating the global capitalism and the historical context. Following Robert Cox’s and Alejandro Colás’ works, it suggests broadening our comprehension by reconnecting imperialism to empire. The framework reveals that imperialism is not just naked brigandage, nor selfish expansion of culture or power. The thesis argues an imperial market security politics historically engaged into the restoration of the modern sovereignty of failed states and regulation of their regime, economy and culture. Through a historical study of the American case in Côte d’Ivoire, the dissertation finds that its dominion of the structures of security, knowledge and market makes the United States of America an empire attuned to the postcolonie era with authority to dictate the rules of the game. It also finds that Côte d’Ivoire is a failed state. American led-globalization runs up against the colonial pact which makes France the owner. Subverting modern capitalism, contestations against the democratic transition regime and France supporting the statu quo ante crush down into civil war and the disruption of Côte d’Ivoire’s sovereignty in an age of terror. The United States' Government implements Peace and security, Investing in People, Governing Justly and Democratically and People-to-People. It also dictates the agenda to restore Côte d’Ivoire’s sovereignty: electoral legitimacy of rulers and constitutional breakthrough. These global programs and agenda spread out in Côte d’Ivoire, public goods historically fostered by empires: the condition of stability, legitimate authority, and sense of belonging.

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