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Identité, religion et traditions culturelles : le cas d'une jeune femme Banjara du Karnataka en Inde

Beaudet, Jacinthe 01 1900 (has links) (PDF)
Inspirée d'un premier séjour en Inde, la présente étude a comme questionnement général l'articulation de l'individualité au sein de la collectivité. L'objectif de notre recherche est plus précisément de comprendre comment la religion et les traditions culturelles pratiquées sur le sous-continent indien prennent place dans l'identité personnelle de l'individu. Dans cette optique est explorée l'identité d'une jeune femme banjara à l'aube de son mariage selon la méthodologie ethnographique. Ancienne tribu nomade aujourd'hui sédentarisée, les Banjaras de la province du Karnataka sont encore aujourd'hui fortement ostracisés par la population indienne en regard de leur origine culturelle. Les dimensions ciblées à l'observation de notre répondante sont le genre, l'identité culturelle, les pratiques et croyances religieuses, et l'état civil. Notre approche du phénomène identitaire se veut constructiviste. En cela, les travaux des sociologues Georges Herbert Mead, Max Weber et Peter Berger et Thomas Luckmann servent d'assises à la compréhension de notre objet. Notre cadre théorique, quant à lui, s'inspire principalement des travaux des anthropologues Luce Des Aulniers et Tzvetan Todorov concernant le rôle de l'altérité dans la construction identitaire. Le modèle de socialisation développé par Berger et Luckmann vient finalement appuyer l'interprétation de nos données recueillies en terrain. Notre expérience de l'Autre s'avère notamment l'occasion de réfléchir sur le rôle de la communication dans la compréhension du phénomène identitaire. Dans le contexte du vivre-ensemble contemporain, plus particulièrement de la cohabitation problématique d'appartenances culturelles et religieuses diverses, la réalisation et la diffusion d'un court documentaire ethnographique inspirée de la démarche de l'anthropologie visuelle partagée nous apparaît en cela non seulement une démarche communicationnelle créatrice et un médium permettant la co-construction et la transmission de la connaissance anthropologique, mais également un outil capable de favoriser la mobilisation d'individus vers de nouvelles formes de collectivités plus respectueuses de la différence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Inde, identité, religion, traditions culturelles, anthropologie visuelle
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Buddhists without borders : transnational pilgrimage, social engagement, and education in the land of enlightenment

Goldberg, Kory 12 1900 (has links) (PDF)
L'importance de Bodhgaya sur le plan mondial est attribuable à son association avec le Bouddha, qui y aurait atteint l'illumination il ya environ 2550 ans. La plupart des bouddhistes considèrent Bodhgaya comme le site de pèlerinage le plus important du monde, qui doit être visité au moins une fois dans la vie d'un bouddhiste. Ce site sacré se trouve au Bihar, l'état le plus pauvre de l'Inde, situé au centre de ce pays. Ces dernières années, après des siècles d'existence en quasi-obscurité, Bodhgaya a refait surface et attire des millions de visiteurs internationaux. Cela transforme le simple paysage agricole en un village cosmopolite en plein essor, lequel se rempli de monastères et de temples bouddhistes exotiques, d'hôtels, de restaurants et de centres commerciaux ainsi que d'organismes de santé, d'établissements d'enseignement et de coopératives villageoises. Depuis que le temple Mahabodhi s'est mérité une place sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2002, le statut de Bodhgaya sur la scène internationale a explosé : plusieurs groupes bouddhistes se ruent vers le site pour y accomplir des rituels, pour acquérir des terrains, pour développer des réseaux d'aide internationale, pour favoriser le tourisme ainsi que supporter les initiatives de développement urbain. Le caractère ouvertement international du site a transformé la vie des habitants locaux bihari qui se retrouvent dans un monde nouveau sur plusieurs plans : économique, social, culturel, linguistique, religieux, politique et imaginaire. Conséquemment, ces changements influencent la façon dont les pèlerins, d'une part, se déplacent dans les paysages physiques et imaginaires de Bodhgaya et, d'autre part, comment ceux-ci forment des récits entourant ces paysages. Bodhgaya, comme d'autres centres importants de pèlerinage et de tourisme, est devenu un carrefour culturel entre le local et le mondial. Après s'être heurtés, à Bodhgaya, à des défis sociaux, financiers et éducatifs, plusieurs pèlerins bouddhistes venus de diverses confessions ont adapté leurs pratiques traditionnelles dévotionnelles, telles que la méditation, la prière et les offrandes. Ils se sont ainsi engagés dans des services sociaux, comme le témoigne le développement d'écoles parrainées par les pèlerins, de cliniques de santé et de centres de formation professionnelle pour les communautés locales hindoues et musulmanes. L'augmentation du nombre d'organisations non-gouvernementales (ONG) bouddhistes à Bodhgaya est, d'une part, une réaction à l'échec du gouvernement en matière d'éducation, d'alimentation de santé, et de besoins de première nécessité. D'autre part, plus particulièrement en matière d'éducation, il s'agit d'une réponse à la perception bouddhiste selon laquelle l'éducation est un outil primordial de la transformation personnelle, sociale et spirituelle. Le travail social n'est pas perçu par ces pèlerins « engagés » comme étant opposé à leurs activités spirituelles. Au contraire, il fait partie intégrante de celles-ci. De cette manière, les pèlerins n'orientent pas leur sentier spirituel seulement vers la réalisation de leur propre libération. Leurs démarches visent également la guérison et la transformation de soi et de l'autre. Cette thèse étudie la façon comment le mouvement transnational de pèlerins bouddhistes privilégiés et les pratiques spécifiques de ces derniers, leurs images, leurs idées et leurs objets ont un impact sur le système local d'éducation. Plus précisément, j’étudie comment les pèlerins bouddhistes changent le terrain éducationnel en ouvrant des écoles privées et alternatives d'inspiration bouddhiste à Bodhgaya. J'étudie aussi comment la communauté agraire locale, composée surtout de biharis hindous et musulmans, perçoivent ces changements et comment ils y réagissent. J'analyse aussi comment ces écoles, entre autres les discours ainsi que les pratiques bouddhistes de celles-ci, sont assimilées, transformées, et légitimées et contestées dans le contexte local de l'éducation au Bihar, lequel est non bouddhiste et défavorisé socio-économiquement. Pour arriver à cette fin, j'ai poursuivi ma recherche en tant qu'observateur participant à Maitreya Universal Education Project School, l'une des premières écoles à Bodhgaya qui ait été fondée et qui soit toujours dirigée par une ONG bouddhique occidentale. J'ai aussi porté mon attention sur d'autres organisations étrangères d'inspiration bouddhique actives depuis longue date et qui ont eu des impacts sociaux considérables sur la communauté locale. En mettant en œuvre une approche académique qui intègre l'histoire et l'ethnographie, ainsi que des perspectives théoriques issues des domaines de l'anthropologie, des études des pèlerinages, des études bouddhiques, des études du développement international, de l'éducation holistique et de la pédagogie critique, je cherche à comprendre comment Bodhgaya s'est transformé d'un village agricole bihari pauvre et d'un lieu de pèlerinage bouddhique peu fréquenté en un centre cosmopolite sacré où apparaissent continuellement de nouvelles formes et significations associées aux pratiques religieuses. Je vise également à mettre en lumière comment la situation socio-économique actuelle de Bodhgaya influence ou n'influence pas les manières dont les pèlerins bouddhistes perçoivent, pratiquent et expérimentent le pèlerinage. Il est aussi question d'observer comment ces conditions contemporaines participent à produire de nouvelles formes de relations entre les pèlerins bouddhistes et les indiens locaux, l'éducation et le changement social étant maintenant au cœur de ces relations. Ma recherche révèle comment le discours et la pratique bouddhiste sont utilisés par les institutions locales à des fins sociales, économiques et culturelles. De ce fait, cette recherche révèle comment la communauté locale perçoit les bouddhistes : comme une menace, comme une intrusion coloniale à laquelle il faut résister ou comme une culture à laquelle il faut se plier par nécessité économique. Ces attitudes ne sont pas mutuellement exclusives. Elles révèlent un modèle complexe de relations sociales qui contribuent à la construction de la communauté locale du Bihar moderne et la communauté bouddhiste mondiale. Bien que le pèlerinage, le bouddhisme et les investissements étrangers en éducation soient tous des thèmes familiers en anthropologie et en sciences des religions, ceux-ci n'ont jamais étés juxtaposés dans une seule et même étude. Cela est encore moins le cas dans le contexte de Bodhgaya, un des sites les plus sacrés pour les bouddhistes. Cette analyse interdisciplinaire contribue à la compréhension de la migration transnationale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bouddhisme, Inde, pèlerinage, éducation, engagement social, mondialisation
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Le bouddhisme dans la société mondiale : circuler en Inde sur les chemins du Bouddha

Thibeault, François 03 1900 (has links) (PDF)
Les études contemporaines du bouddhisme, plus précisément celles préoccupées par sa modernisation, son occidentalisation et sa mondialisation, proposent un large éventail d’outils conceptuels pour qualifier la spécificité du bouddhisme qui se forme, qui se pratique et dont parlent de plus en plus de gens aujourd’hui. Du point de vue dit « populaire », le bouddhisme est rarement perçu comme une religion et il est plus souvent considéré comme un « art de vivre », une « spiritualité », une « science de l’esprit » ou une « philosophie de vie ». Pourtant, le bouddhisme n’échappe pas à des transformations religieuses que des analyses qualifient à l’aide de concepts comme « traditionalisme », « fondamentalisme », « (post)modernisme », bouddhisme « engagé socialement » et « postbouddhisme ». Les études bouddhiques américano-européennes, tributaires des courants de pensée postcolonialiste et postorientaliste, envisagent désormais leur objet sous l’angle inclusif du pluralisme socioculturel, lequel accorde une place et un rôle importants aux pratiques ainsi qu’aux discours des bouddhistes eux-mêmes. La cimentation au sein des observations d’un modèle des « deux bouddhismes », opposant les bouddhistes « ethniques-asiatiques­immigrants » aux bouddhistes « occidentaux-convertis », a renforcé l’idée selon laquelle seuls les premiers sont « ethniques », les seconds échappant virtuellement à une catégorisation ethnique. La distinction ethnique/converti présuppose ainsi une distinction fort problématique du type ethnique/non ethnique. Le modèle fait l’impasse sur les processus religieux actuels, en amont de l’ethnicité, concernant la formation sociale de la religion et des religions, en général, et du bouddhisme, en particulier. L’idée selon laquelle le bouddhisme est une réalité religieuse sur le plan social – idée que certains pratiquants reconnaissent et que d’autres contestent – ne peut être traitée sans faire l’économie d’envisager les (ré)appropriations et les contestations du bouddhisme sous l’angle des processus contemporains de la mondialisation des religions. Parent pauvre des études bouddhiques, la mondialisation est souvent tenue pour admise et n’est que rarement considérée du point de vue de ses dynamiques internes de relativisation et de différenciation. Je soutiens que le bouddhisme constitue un système sociétal fonctionnel au sein du système religieux de la société mondiale. En faisant usage de la théorie des systèmes sociaux développée par le sociologue allemand Niklas Luhmann, je propose ainsi d’observer le bouddhisme non pas à partir d’unités d’analyse comme des types, des identités, des discours, des interprétations ou des intentions, mais en fonction de communications autoréférentielles qui (re)produisent une convergence et une différence bouddhiques dans le social. Au moyen d’observations ethnographiques consignées sur le terrain et grâce à l’analyse qualitative d’entrevues menées auprès de voyageurs étrangers en Inde, le bouddhisme est reconstruit à partir des éléments et des relations qui constituent sa distinction religieuse tant sur le plan interne (la pluralité du bouddhisme) que celui externe (l’unité du bouddhisme par rapport aux autres religions). Par conséquent, ce n’est un bouddhisme ni « mondial » ni « mondialisé » que dépeignent les analyses qui suivent, mais une forme de « mondialité bouddhique » constitutive des processus mêmes de la mondialisation. Les interrelations entre un système bouddhique de la société mondiale et d’autres systèmes fonctionnels contemporains, dont l’économie (capitaliste), les médias de masse et le tourisme (de loisir), sont approfondies pour illustrer de quelles façons le modelage mutuel est caractéristique de la différenciation moderne et mondiale du bouddhisme au sein du social.
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MATERNITÉS EN INDE DU SUD,<br />DES SAVOIRS AUTOUR DE LA NAISSANCE AU TEMPS DU SIDA

Hancart Petitet, Pascale 13 September 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objectif de présenter une anthropologie des savoirs autour de la naissance en Inde contemporaine et dans le contexte de l'épidémie à VIH/sida. La première partie présente le contexte de la naissance dans une communauté d'intouchables d'un village des environs de Pondichéry (Tamil Nadu, Inde du Sud). L'orientation majeure de cette partie est d'étudier certains aspects de l'organisation sociale d'une société à partir de l'événement de la conception, de la grossesse puis de la venue au monde d'un enfant. La deuxième partie fournit deux études, émique et étique, au sujet des matrones. Deux biographies de matrones relatent la façon dont ces deux femmes, confrontées au système biomédical transforment leurs pratiques de soins pour mieux s'adapter aux nouveaux contextes donnés. En second lieu, une perspective historique des formations des matrones en Inde permet d'aborder les arguments sanitaires et les représentations idéologiques mobilisés autour de ces formations. La troisième partie est une étude de la naissance en milieu biomédical. Elle examine la façon dont l'institution sanitaire étatique vise à établir un « contrôle des naissances ». La quatrième partie présente les enjeux médicaux, sociaux et politiques de la transmission mère-enfant du VIH dans le contexte indien et dans le cadre de l'étude. Elle est suivie de l'analyse de la mise en œuvre d'un programme de prévention de la transmission du VIH dans une maternité hospitalière. Ensuite, une épidémiologie socioculturelle de la transmission mère-enfant du VIH permet d'appréhender l'ensemble des déterminants à l'origine de l'infection des nouveau-nés de mères vivant avec le VIH/sida. Enfin, la conclusion propose de discuter le concept théorique de « savoir d'autorité » (Jordan ; 1980) dans le contexte de l'Inde contemporaine et du sida.
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Mahar, bouddhiste et dalit : conversion religieuse et émancipation sociopolitique dans l'Inde des castes /

Beltz, Johannes. January 1900 (has links)
Thèse de doctorat--Sciences religieuses--Université de Lausanne, 1999. / Bibliogr. p. 331-369.
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Roots of North Indian Shiʻism in Iran and Iraq religion and state in Awadh, 1722-1859 /

Cole, Juan Richardo Irfan. January 1900 (has links)
Doct. Univ. : Los Angeles. 1984. / Bibliogr. p. 296-315. Index.
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Les possessions françaises en Inde dès les années 1920 jusqu'à l'indépendance : histoire d'un revirement politique

Stech, Zorian 09 1900 (has links)
Peu de personnes se rappellent de la présence de la France en Inde. Quelques parties de l’Inde sont restées françaises jusqu’en 1954. À cette date, l’Inde française, consistant de quatre petits établissements (Pondichéry, Yanaon, Karikal et Mahé), était en pleine décadence et éclipsée par d’autres colonies françaises, plus grandes, plus lucratives et plus importantes pour la Métropole. L’Indochine et l’Algérie ne sont que deux exemples. Toutefois, les Français n’étaient pas disposés à abandonner leurs possessions en Inde sans résistance. Le présent mémoire cherche à expliquer la valeur des possessions françaises en Inde et les raisons de la fin de la tutelle française. Le titre du mémoire indique qu’un certain changement a eu lieu dans la politique française vis-à-vis de ses possessions en Inde. L’étude commence par un résumé de la situation politique et économique de l’Inde française depuis la fin de la dernière occupation anglaise en 1814 jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. L’année 1920 est choisie comme point de départ de la période visée par le mémoire. Portant sur les années 1920, le premier chapitre examine l’hégémonie du parti Gaebelé qui a eu toutes les caractéristiques d’une dictature. Indifférentes à la vie politique de l’Inde française, les autorités métropolitaines étaient surtout attirées par le commerce que la colonie offrait dans la production de tissus et l’exportation d’arachides. Après la chute du parti Gaebelé, l’Inde française a été plongée dans une longue période d’agitation, un thème clé du deuxième chapitre sur les années 1930. Inconscientes de la réalité politique, les autorités métropolitaines ont toujours accordé la priorité au commerce. Durant les années 1940, l’Inde française n’a jamais arrêté de se rapprocher de l’Inde britannique. Ce rapprochement a aussi persisté lorsque l’Inde britannique est devenue l’Union indienne en 1947. Soudainement, les Français ont senti le besoin de réaffirmer leur position d’autorité en Inde française. Le commerce est passé au second plan au profit d’une série de réformes politiques. Toutefois, ce brusque changement de politique fut trop tardif. Le quatrième chapitre, centré surtout sur la période de 1950 à 1954 et vu à travers l’exemple d’Édouard Goubert, a souligné la méconnaissance des autorités métropolitaines des réalités qui confrontaient l’Inde française. Lorsque Goubert a cessé de servir comme porte-parole et principal allié du gouvernement français en Inde, les possessions françaises en Inde furent rattachées une par une à l’Union indienne. Rétrospectivement, les faits économiques, vitaux pour le début du mémoire, sont quasiment absents de deux derniers chapitres. Se retrouvant face à la menace de perdre leurs possessions en Inde, les Français ont compris que l’Inde française était précieuse pour des raisons autres que le commerce. Un accent particulier fut mis pour souligner ces avantages culturels et politiques. De petite taille, les possessions françaises étaient importantes pour l’ordre et la stabilité dans les autres colonies de l’Empire. Parallèlement, elles représentaient des points d’appui pour l’expansion de la culture française dans l’immense sous-continent indien. / Few people today can relate to the presence of the French in India. That said, a few cities in India remained under the control of the French until 1954. By then, French India, consisting of four cities (Pondicherry, Yanaon, Mahe, and Karikal) had reached its irrevocable point of decline, overshadowed by other French colonies that were larger, more lucrative and more important to France. Indochina and Algeria are but two examples. Even so, it must be stated that the French were reluctant to abandon their possessions in India without any resistance. This particular thesis seeks to explain the value of the French possessions in India and the reasons that led to their demise. The title of the thesis suggests that a certain change occurred in the politics of the French vis-à-vis their possessions in India. The thesis commences with a summary of the political and economic situation in French India from the end of the last British occupation in 1814 until the end of World War I. The year 1920 was chosen as a starting point for this thesis. Focusing on the 1920’s, the first chapter examines the hegemony of the Gaebelé party which had all the characteristics of a dictatorship. Indifferent to the political climate in French India, politicians in Paris felt most attracted by the colony’s commerce, especially its production of textiles and exports of oleaginous plants. After the fall of the Gaebelé party, French India plunged into a long period of turmoil and political unrest. This is a key theme of the second chapter analyzing the 1930’s. Unaware of the political realities, authorities in Paris continuously prioritized the colony’s commerce. During the 1940’s, French India never stopped drawing closer to British India. This connection persisted after the independence of British India in 1947. Suddenly, the French felt an urge to reaffirm their position of authority in French India. The colony’s commerce fell second to a series of political reforms. Nevertheless, the timing of this abrupt shift was too late. The fourth chapter, centered on the period from 1950 to 1954, confirms the lack of awareness of the French authorities in Paris for the realities confronting French India. The example of Edouard Goubert is a case in point. As soon as Goubert ceased to serve as the main spokesperson and ally of the French government in French India, the remaining French possessions were incorporated one by one to India. In retrospect, facts concerning the colony’s commerce and economy, while being vital in the beginning, are hardly mentioned in the last two chapters of the thesis. Faced with the very real threat of losing their possessions in India, the French understood that French India was valuable for reasons other than commerce. A particular emphasis was placed on the cultural and political value of French India. Small in area, French India was significant in maintaining order and stability in the other colonies of the French Empire. Simultaneously, the French possessions in India represented starting points for the expansion of French culture in the vast Indian sub-continent.
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Seger åt guderna : rituell besatthet hos ladakhier /

Volf, Pavel. January 1994 (has links)
Akademisk avhandling--Religionshistoriska institutionen--Stockholm, 1994. / Résumé en anglais. Bibliogr. p. 234-248.
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Les réformes whigs en Inde britannique : 1830-1857 / Whig reforms in British India : 1830-1857

Ben hassine, Asma 08 December 2017 (has links)
L’Inde britannique fut la scène d’importantes réformes ciblant les pratiques économiques, juridiques, sociales, religieuses, culturelles, éducatives et journalistiques des Indiens. Dans cette thèse, il s’agit de repenser les réformes whigs menées entre 1830, date à laquelle les Whigs dominèrent de nouveau le Parlement, et 1857, date à laquelle la domination britannique de l’Inde fut considérablement bouleversée par une révolte sans précédent. Les réformistes whigs avaient certainement anglicisé les autochtones mais n’avaient pas réussi à les occidentaliser. Il s’est avéré que la majorité des Indiens avaient bien résisté aux tentatives de conversions dirigées par des évangélistes en préservant leurs religions, en défendant leurs traditions et en ravivant leur culture. Le gouvernement colonial de la Compagnie avait bien modernisé l’éducation indienne, introduit les chemins de fer, bâti des ponts, fourni de nouveaux moyens de communication comme le télégraphe et amélioré l’infrastructure, mais c’était plutôt pour faciliter ses propres échanges commerciaux et pour protéger les intérêts économiques et stratégiques de l’Empire britannique par le biais d’une armée redoutable. Une fois les intellectuels instruits à l’anglaise avaient réalisé la discrimination et l’indifférence des Britanniques à leur égard, ils entamèrent leur réaction politisée et leur long combat pour obtenir l’indépendance de leur pays. Les réformes whigs avaient échoué et ne permirent pas aux Indiens d’atteindre le progrès promis, ce qui engendra un conflit culturel profond, aggravant les différences existantes entre la colonie et l’Empire. / British India was the scene of large-scale Whig reforms regarding the economic, judicial, social, religious, cultural, educational and press practices of native Indians. This thesis is rethinking major Whig reforms from 1830, when a Whig majority was back in Parliament, to 1857, when the British rule in India through the East India Company was markedly shaken by an unprecedented revolt. Whig reformers anglicised their native subjects but could not westernize them. Most Indians proved to be resilient enough to preserve their religions, maintain their traditions and revive their culture rather than surrender to the Evangelicals’ plans to convert them into Christianity. The Indian Government of the East India Company definitely modernised Indian education, introduced railroads, built bridges, provided telegraph for better communication and improved infrastructure, but it was more for facilitating its own trade exchanges and protecting the economic and strategic interests of the British Empire as a whole relying on its powerful army. Once the anglicised Indian intellectuals experienced British discrimination and indifference, they started their politicised reaction and headed towards independence. Whig reforms failed to bring about the promised progress for Indians and resulted in a profound cultural and colonial conflict sharpening the differences between the colony and the Empire.
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Du réseau aux systèmes de villes : un siècle d'urbanisation indienne / From network to urban systems : one century of Indian urbanization

Querci, Joël 25 November 2016 (has links)
Si l’Inde est un pays majoritairement rural, sa population urbaine est plus grande que la population totale des États-Unis. Ainsi, à la fin du 20ème siècle, le phénomène urbain indien est déjà bien développé, d’autant plus qu’il possède une histoire plurimillénaire. La présence de deux perturbations ayant modifié les logiques urbaines au cours du 20ème siècle, nous a amené à nous questionner sur la résilience du système urbain indien. Afin d’en présenter les principaux mécanismes, nous avons retracé l’évolution du système urbain indien au cours du 20ème siècle. Pour ce faire, nous avons utilisé une approche géographique par la population, qu’une approche qualitative et davantage historique est venue compléter. Nous nous sommes ainsi intéressés à l’évolution de la hiérarchie urbaine et à celle des rythmes de croissance des villes. Après avoir mis en lumière l’existence de mécanismes de rééquilibrage de la trame urbaine au cours du 20ème siècle, nous nous sommes penchés sur la stabilité organisationnelle et structurelle du système urbain. Cela nous a permis de mettre en évidence l’existence de classes dynamiques au sein de la hiérarchie urbaine. Leur évolution met en exergue le dynamisme du système urbain durant la seconde moitié du siècle dernier et nous présente les étapes de sa résilience. / If India is a predominantly rural country, its urban population is larger than the total population of the United States. Thus, at the end of the 20th century, the Indian urban phenomenon is already well developed, especially as it has a plurimillenary history. The presence of two disturbances have changed the urban logic in the 20th century and led us to question the resilience of the Indian urban system.To present the main mechanisms, we traced the evolution of the Indian urban system across the 20th century. To do this, we used a geographical approach by the population and a more historical one in complement. We emphasized the evolution of the urban hierarchy and that of the cities growth rates.After showing the existence of balancing mechanisms of the urban framework in the 20th century, we focused on the organizational and structural stability of the urban system. This allowed us to highlight the existence of dynamic classes in the urban hierarchy. Their evolution highlights the dynamism of the urban system in the second half of the last century and shows us the stages of its resilience.

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