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De l’insécurité linguistique à la résilience linguistique : le rôle de l’école de langue française dans la formation de la résilience linguistique des adolescents

Sutherland, Hannah 28 July 2022 (has links)
La résilience linguistique est un processus pouvant atténuer les effets de l’insécurité linguistique. Toutefois, elle requiert la participation de plusieurs systèmes et la mobilisation des ressources de ces derniers. L’école étant un système important dans la vie des élèves, cette recherche vise à comprendre le rôle de l’expérience scolaire dans le processus de résilience linguistique des élèves fréquentant une école de langue française en Nouvelle-Écosse. À l’aide d’entretiens semi-dirigés menés auprès de trois participantes, nous explorons les discours rapportés ainsi que les idéologies linguistiques sous-jacentes afin d’arriver à une compréhension des façons dont l’école (re)produit des discours et des idéologies qui appuient la résilience linguistique et qui y nuisent. Nous explorons également les ressources explicites et symboliques fournies par ce milieu. Alors que l’expérience scolaire joue un rôle majeur dans la résilience linguistique, d’autres systèmes tels que la communauté et la famille interviennent de manière importante.
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Les mots pour le dire…L’influence de l'(in)sécurité linguistique sur l'expérience d'étudiantes de milieux francophones minoritaires canadiens inscrites aux études supérieures à l'Université d'Ottawa

Desabrais, Tina 24 October 2013 (has links)
Cette thèse présente l’expérience de dix-neuf femmes de milieu francophone minoritaire canadien inscrites aux études supérieures à l’Université d’Ottawa. Notre objectif était de voir si et comment les éléments linguistiques et l’identité, et plus particulièrement la sécurité et l’insécurité linguistique, dans le contexte francophone minoritaire, a une influence sur l’expérience des études supérieures. Des cas comme ceux présentés en filigrane dans cette thèse permettent principalement de voir l’impact que peuvent avoir la sécurité et l’insécurité linguistique sur l’expérience étudiante. Nous nous sommes plus particulièrement questionnée à savoir : En quoi l’expérience d’étudiantes de milieux francophones minoritaires canadiens inscrites aux études supérieures est-elle sous-tendue par des considérations reliées à la SL et à l’IL à l’oral et à l’écrit, en français? Quelle part les considérations reliées à la SL et à l’IL jouent-elles dans l’expérience des femmes francophones aux études supérieures? La question du choix de la langue des études et/ou de rédaction de la thèse en milieu universitaire sont-ils des indicateurs de la SL et de l’IL? Quel sens est accordé aux études supérieures par les étudiantes de milieux francophones minoritaires canadiens en lien avec la SL et l’IL? Cette thèse vient combler une lacune de au chapitre des connaissances en ce sens qu’aucune autre étude en milieu minoritaire ne porte sur les études supérieures. L’on reconnaît un vide en ce qui a trait aux études supérieures, comme s’il n’y avait plus lieu de se questionner, comme si plus nous avancions dans les années d’études, moins la spécificité culturelle et linguistique avait une influence sur l’expérience scolaire. Or, d’aucuns l’admettra, elle continue de nous habiter et d’influencer notre quotidien. L’utilisation des méthodes de la recherche qualitative, dont l’étude de cas, exploitée à trois niveaux (institutionnel, inter-cas, cas unique) et l’analyse du discours émergeant d’entretiens en face à face et en groupe, à la lumière d’une approche phénoménologique, a permis de faire valoir la voix d’étudiantes qui vivaient, au moment des entretiens, l’expérience que le contexte à la fois universitaire et minoritaire peut traduire. Au plan théorique, la théorie de l’expérience (Dewey, 1968 ; Dubet, 1994 ; Coulon, 1997) a permis d’analyser les données. Les données issues d’entretiens avec des étudiantes de milieu francophone minoritaire canadien inscrites aux études supérieures ont présenté des expériences relatives au fait d’être à la fois francophone de milieu minoritaire et femme inscrite aux études supérieures, et ont bien concrétisé l’expérience de la double minorisation, de même que les rapports de force, de domination et de minorisation. Elles ont également permis de comprendre que les étudiantes ne sont pas que des victimes : elles sont également des actrices, au sens de Giddens (1987), capables d’utiliser des stratégies d’évitement et de canalisation. Ainsi, alors que l’on peut croire que les étudiants inscrits au niveau des études supérieures ont intégré à la fois les compétences et la confiance habituellement acquises rendu à ce stade et, surtout, maîtrisé une façon d’être, de se comporter, d’interagir, voire de se représenter le monde (en un autre mot, l’habitus), force est de reconnaître, à la lecture des données de cette thèse, que cela ne va pas de soi, et que l’IL influence toujours cette expérience, et ce, bien que l’individu actualise différentes facettes de sa personnalité selon les situations. Les confrontations d’ordre social présentées tout au long de cette thèse se veulent donc révélatrices de l’accueil que réserve le milieu universitaire bilingue (français-anglais), au moment des études supérieures qui n’est, tout compte fait, pas si différent de l’accueil réservé aux jeunes francophones minoritaires au moment des études de premier cycle. En somme, le parcours scolaire de ces étudiantes représente plus concrètement l’expérience de francophones de milieu minoritaire qui (malgré d’autres facteurs décisifs), à la lumière de leur expérience à titre de femme et de leur bagage culturel et linguistique, associent parfois leur manque de confiance et leur IL à de l’incompétence.
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Les mots pour le dire…L’influence de l'(in)sécurité linguistique sur l'expérience d'étudiantes de milieux francophones minoritaires canadiens inscrites aux études supérieures à l'Université d'Ottawa

Desabrais, Tina January 2013 (has links)
Cette thèse présente l’expérience de dix-neuf femmes de milieu francophone minoritaire canadien inscrites aux études supérieures à l’Université d’Ottawa. Notre objectif était de voir si et comment les éléments linguistiques et l’identité, et plus particulièrement la sécurité et l’insécurité linguistique, dans le contexte francophone minoritaire, a une influence sur l’expérience des études supérieures. Des cas comme ceux présentés en filigrane dans cette thèse permettent principalement de voir l’impact que peuvent avoir la sécurité et l’insécurité linguistique sur l’expérience étudiante. Nous nous sommes plus particulièrement questionnée à savoir : En quoi l’expérience d’étudiantes de milieux francophones minoritaires canadiens inscrites aux études supérieures est-elle sous-tendue par des considérations reliées à la SL et à l’IL à l’oral et à l’écrit, en français? Quelle part les considérations reliées à la SL et à l’IL jouent-elles dans l’expérience des femmes francophones aux études supérieures? La question du choix de la langue des études et/ou de rédaction de la thèse en milieu universitaire sont-ils des indicateurs de la SL et de l’IL? Quel sens est accordé aux études supérieures par les étudiantes de milieux francophones minoritaires canadiens en lien avec la SL et l’IL? Cette thèse vient combler une lacune de au chapitre des connaissances en ce sens qu’aucune autre étude en milieu minoritaire ne porte sur les études supérieures. L’on reconnaît un vide en ce qui a trait aux études supérieures, comme s’il n’y avait plus lieu de se questionner, comme si plus nous avancions dans les années d’études, moins la spécificité culturelle et linguistique avait une influence sur l’expérience scolaire. Or, d’aucuns l’admettra, elle continue de nous habiter et d’influencer notre quotidien. L’utilisation des méthodes de la recherche qualitative, dont l’étude de cas, exploitée à trois niveaux (institutionnel, inter-cas, cas unique) et l’analyse du discours émergeant d’entretiens en face à face et en groupe, à la lumière d’une approche phénoménologique, a permis de faire valoir la voix d’étudiantes qui vivaient, au moment des entretiens, l’expérience que le contexte à la fois universitaire et minoritaire peut traduire. Au plan théorique, la théorie de l’expérience (Dewey, 1968 ; Dubet, 1994 ; Coulon, 1997) a permis d’analyser les données. Les données issues d’entretiens avec des étudiantes de milieu francophone minoritaire canadien inscrites aux études supérieures ont présenté des expériences relatives au fait d’être à la fois francophone de milieu minoritaire et femme inscrite aux études supérieures, et ont bien concrétisé l’expérience de la double minorisation, de même que les rapports de force, de domination et de minorisation. Elles ont également permis de comprendre que les étudiantes ne sont pas que des victimes : elles sont également des actrices, au sens de Giddens (1987), capables d’utiliser des stratégies d’évitement et de canalisation. Ainsi, alors que l’on peut croire que les étudiants inscrits au niveau des études supérieures ont intégré à la fois les compétences et la confiance habituellement acquises rendu à ce stade et, surtout, maîtrisé une façon d’être, de se comporter, d’interagir, voire de se représenter le monde (en un autre mot, l’habitus), force est de reconnaître, à la lecture des données de cette thèse, que cela ne va pas de soi, et que l’IL influence toujours cette expérience, et ce, bien que l’individu actualise différentes facettes de sa personnalité selon les situations. Les confrontations d’ordre social présentées tout au long de cette thèse se veulent donc révélatrices de l’accueil que réserve le milieu universitaire bilingue (français-anglais), au moment des études supérieures qui n’est, tout compte fait, pas si différent de l’accueil réservé aux jeunes francophones minoritaires au moment des études de premier cycle. En somme, le parcours scolaire de ces étudiantes représente plus concrètement l’expérience de francophones de milieu minoritaire qui (malgré d’autres facteurs décisifs), à la lumière de leur expérience à titre de femme et de leur bagage culturel et linguistique, associent parfois leur manque de confiance et leur IL à de l’incompétence.
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L'insécurité linguistique des professeurs de langues étrangères non natifs : le cas des professeurs grecs de français / Linguistic insecurity of the non-native teachers of foreign languages : the case of Greek -speaking teachers of French

Roussi, Maria 02 September 2009 (has links)
La notion d’insécurité linguistique a été régulièrement explorée depuis les années 1960: les recherches ont été initialement centrées autour des questions de prononciation dans différents milieux sociaux ; ensuite un cadre d’analyse a été organisé autour des communautés francophones dites « périphériques » ; elle a enfin été abordée dans des contextes plurilingues. La présente recherche examine la notion d’insécurité linguistique comme elle est vécue par les professeurs non natifs de langues étrangères, et notamment des professeurs grecs de français. Ce groupe socioprofessionnel joue un rôle de premier plan dans la diffusion des langues : l’enjeu est de trouver des moyens d’atténuer les éventuels effets négatifs de l’insécurité linguistique inhérents à leur contexte professionnel. Pour ce faire, nous avons construit un corpus pour une étude qualitative. La méthodologie retenue a été celle d’entretiens individuels, semi dirigés, permettant à des répondants présentant des profils divers en termes d’âge, de sexe, de formation, de lieux et de contextes professionnels, de s’exprimer sur leur conception de l’insécurité linguistique et sur les stratégies mobilisées pour y faire face. De manière assez constante, émerge la question de la légitimité d’enseigner une langue dont on n’est pas locuteur natif et les difficultés que cela pose dans le contexte professionnel. Pourtant, au terme d’un processus plus ou moins long, ces personnes parviennent, en redéfinissant leur rôle dans la classe et parfois leurs objectifs en tant qu’enseignants, à gagner en assurance. Elles reconstruisent une légitimité qui articule acceptation, remédiation des imperfections et compétence professionnelle. / The concept of linguistic insecurity has been regularly explored since the 1960’s : research was initially centered around the questions of pronunciation in various social environments; then a framework of analysis was organized around French-speaking communities known as “peripheral”; it was finally approached in multilingual contexts. This research examines the notion of linguistic insecurity as it is experienced by non-native foreign languages teachers, and in particular Greek teachers of French. This socio-professional group plays a leading role in the diffusion of the languages : the stake is to find the means to moderate the possible negative effects of linguistic insecurity inherent in their professional context. With this intention, a corpus for a qualitative study has been assembled. The methodology selected was that of individual, semi-structured interviews, allowing interviewees of various profiles in terms of age, sex, training, professional places and contexts to express themselves on their conception of the linguistic insecurity and the strategies mobilized to face it. In a rather constant way emerges the question of legitimacy to teach a language of which one is not a native speaker and the difficulties that this poses in the professional context. However, at the end of a more or less long process, these people arrive, by redefining their role in the class and sometimes their objectives as teachers, to gain in confidence. They rebuild a legitimacy which articulates acceptance, remediation of the imperfections and professional competence.
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Beyond the Brouillard: Les représentations linguistiques chez les jeunes adultes émergeants en situation francophone minoritaire

Boutin, Daniel Jean-Pierre 09 February 2024 (has links)
Dans la communauté de langue française à Halifax, on dit que les jeunes qui y sont scolarisés en français « disparaissent dans le brouillard » après la fin de leurs études secondaires. L'expression qui sous-entend qu'au départ du milieu scolaire, au moment de la transition vers l'âge adulte, ces jeunes vont mener une vie complètement en anglais, langue majoritairement parlée en Nouvelle-Écosse. Pour tenter de mieux comprendre ce « brouillard » et les jeunes adultes qui y « disparaissent », j'ai mené un projet d'étude en sociolinguistique, avec une approche critique. Selon les études menées il y a trente ans sur les transitions de phase de vie et les représentations linguistiques, les représentations linguistiques à l'adolescence seraient en flux constant, pour ensuite se stabiliser à l'âge adulte. Cependant, cette conception du parcours de la vie qui suppose un passage direct de l'adolescence à la vie adulte n'est plus d'actualité dans le contexte nord-américain. Là, les recherches soulignent que le passage vers une vie adulte normative est non seulement prolongé, mais que les marqueurs typiques de la vie adulte sont remis en question, principalement due aux contraintes socio-économiques structurelles vécues par les jeunes adultes d'aujourd'hui. On dénomme ce prolongement comme « Emerging Adulthood ». D'ici, je pose la question: qu'arrive-t-il aux représentations linguistiques lors de l'Emerging Adulthood, surtout dans le contexte des jeunes adultes qui ont été scolarisés à l'école de langue française à Halifax qui, pour emprunter l'expression, « disparaissent dans le brouillard »? Ayant effectué des entretiens semi-dirigés avec 7 jeunes adultes issus de la communauté de langue française d'Halifax, on constate que les représentations linguistiques vis-à-vis de la langue française sont ambivalentes; Ces représentations sont informées par les diverses expériences personnelles liées au français, notamment par le parcours scolaire à l'école de langue française. Cette expérience scolaire lègue aux participant.e.s un bagage linguistique particulier: elle est à la fois un point rassembleur identitaire pour les participant.e.s et aussi un rappel constant de leur rapport d'altérité avec les identités des majorités, en particulier, les locuteurs de l'anglais à Halifax ainsi que les locuteurs du français venant de milieux où le français est la langue majoritaire. Également, les participant.e.s à l'étude ont tou.te.s exprimé.e.s avoir vécu des conflits avec les idéologies normatives des idéologies linguistiques véhiculées par les institutions de langue française à Halifax, les mettant alors à l'écart des milieux dans lesquels iels ont grandi. Bien qu'iels démontrent une versatilité linguistique entre l'anglais et le français, les participant.e.s de l'étude font preuve d'insécurité linguistique à la fois par une invalidation identitaire et linguistique dans les instances de contact avec des francophones d'ailleurs, mais aussi de la part de la communauté de langue française d'Halifax. Les participant.e.s font partie de deux mondes, tout en étant identifié.e.s comme « autre » dans chacun d'eux. Cela dit, ces représentations linguistiques développées à l'adolescence, qui ont largement informé les trajectoires des participant.e.s quant à la gestion des langues dans leur quotidien, ne sont pas nécessairement déterminantes de leurs représentations et comportements linguistiques à l'âge adulte. La capacité de naviguer différents espaces ayant de différentes influences linguistiques permet aux participant.e.s de construire et s'approprier leurs identités linguistiques à l'âge adulte, de manières uniques et dans les espaces qui comptent pour eux. Or, le fait d'être Emerging Adult, c'est-à-dire, ne pas être ancré de manière fixe dans des circonstances de vie liées aux marqueurs normatifs de la vie adulte, permet aux participant.e.s une flexibilité quant à l'appropriation du français dans leur quotidien, pourvu que ces espaces soient accessibles et linguistiquement inclusifs. Ceci leur permet de tisser un rapport avec la langue française au-delà des expériences vécues lors de leurs années formatrices à l'adolescence.
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L'insécurité linguistique des professeurs de langues étrangères non natifs : le cas des professeurs grecs de français

Roussi, Maria 02 September 2009 (has links) (PDF)
La notion d'insécurité linguistique a été régulièrement explorée depuis les années 1960: les recherches ont été initialement centrées autour des questions de prononciation dans différents milieux sociaux ; ensuite un cadre d'analyse a été organisé autour des communautés francophones dites " périphériques " ; elle a enfin été abordée dans des contextes plurilingues. La présente recherche examine la notion d'insécurité linguistique comme elle est vécue par les professeurs non natifs de langues étrangères, et notamment des professeurs grecs de français. Ce groupe socioprofessionnel joue un rôle de premier plan dans la diffusion des langues : l'enjeu est de trouver des moyens d'atténuer les éventuels effets négatifs de l'insécurité linguistique inhérents à leur contexte professionnel. Pour ce faire, nous avons construit un corpus pour une étude qualitative. La méthodologie retenue a été celle d'entretiens individuels, semi dirigés, permettant à des répondants présentant des profils divers en termes d'âge, de sexe, de formation, de lieux et de contextes professionnels, de s'exprimer sur leur conception de l'insécurité linguistique et sur les stratégies mobilisées pour y faire face. De manière assez constante, émerge la question de la légitimité d'enseigner une langue dont on n'est pas locuteur natif et les difficultés que cela pose dans le contexte professionnel. Pourtant, au terme d'un processus plus ou moins long, ces personnes parviennent, en redéfinissant leur rôle dans la classe et parfois leurs objectifs en tant qu'enseignants, à gagner en assurance. Elles reconstruisent une légitimité qui articule acceptation, remédiation des imperfections et compétence professionnelle.
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Contexte sociolinguistique haïtien, didactique de l’oral en français et objectifs pragmatiques : dynamique inter-résolectale, pratiques ordinaires et insécurité pragmalinguistique entre créole et français / Sociolinguistic haitian context, didactic of oral in french and pragmatic objectives : inter-resolectal dynamic, ordinary practices and pragmalinguistic insecurity between creole and french / Kontèks sosyolengwistik ayisyen, didaktik oral ak objektif pragmatik : dinamik entè-rezolektal, pratik òdinè ak ensekirite pragmalengwistik ant kreyòl ak franse

Nelson, Martineau 26 May 2014 (has links)
Deux principales langues d’Haïti (créole et français) se trouvent « mélangées » dans le contexte d’interactions sociopolitiques, intercommunautaires et sociodidactiques. Les périodes des élections présidentielles allant de 2000 à 2011 ont mis en lumière dans les discours publics une dynamique de pratiques ordinaires « inter-résolectales » et son corollaire d’insécurité « socio-pragma-linguistique ». Cette dynamique à l’oral s’inscrit dans l’histoire de l’île et de la société de plantation que les puissances coloniales y ont imposée. Cela génère des problèmes glottopolitiques. En s’appuyant sur théories du contexte, convoquées à partir d’un double ancrage interactionniste et variationniste, cette thèse tente de questionner, diagnostiquer, comprendre et modifier la place problématique de l’oral dans le système éducatif haïtien. Les résultats des analyses montrent une inégalité de réussite scolaire, professionnelle et universitaire, à cause de l’inadéquation et de la rupture entre les pratiques linguistiques scolaires et extrascolaires. Une démarche pragmatique est préconisée pour une didactique de l’oral haïtien, à l’aide de fiches techniques, pour tenter d’améliorer les pratiques scolaires en transposant les pratiques ordinaires dans l’enseignement. / Two main languages of Haiti (creole and french) are " mixed " in the context of socio-political, intercommunal and sociodidactics interactions. The periods of presidential elections from 2000 to 2011 have highlighted in public discourse dynamics ordinary "inter-resolectal" practices and its corollary of "socio-pragma-linguistic" insecurity. This oral dynamic is part of the history of the island and plantation society that colonial powers have imposed. This generates glottopolitic problems. Based on theories of context, called from a double interactionist and variationist anchor, this thesis attempts to question, diagnose, understand and change the problematic of the oral part of Haiti's education system. The results of the analysis show an unequal of educational, professional and academic achievement, because of the inadequacy and the breakout between school and extracurricular linguistic practices. A pragmatic approach is advocated for the teaching of haitian oral , with datasheets, to try to improve school practices by transposing ordinary practices in teaching. / De lang prensipal (kreyòl ak fransè) "melanje" nan kontèks entèyaksyon sosyopolitik, entèkominotè ak sosyodidaktik an Ayiti. Peryòd eleksyon prezidansyèl sòti nan lane 2000 rive 2011 yo fè parèt nan diskou piblik dinamik pratik òdinatè "entè-rezolektal" ak konsekans li ki se ensekirite " sosyo-pragma-lengwistik. " Dinamik oral sa a sòti nan listwa zile a ak sosyete plantè yo nan enpozisyon pouvwa kolonyal yo. Sa a vin bay pwoblèm glotopolitik. Sou baz teyori kontèks, apati yon doub ankraj intèyaksyonis ak varyasyionis, tèz sa ap eseye kesyonnen, fè dyagnostik, konprann ak modifye plas pwoblematik oral la nan sistèm edikatif ayisyen an. Rezilta analiz yo montre inegalite nan siksè edikatif, pwofesyonèl ak inivèsitè, akoz inadekwasyon ak blokaj ki genyen ant pratik lengwistik anndan ak andeyò lekòl yo. Yon demach pragmatik defann plas yon didaktik oral ayisyen , gras ak kèk fich teknik , pou amelyore pratik lekòl nan transpozisyon pratik òdinè yo nan ansèyman.
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Pour une redéfinition du phonème: analyse socio-écolinguistique du phonème français r. Le cas des immigrés francophones du Cameroun en Afrique du Sud

Yemdam Nguetchom, Marie Louise Liliane 15 May 2007 (has links)
La langue française, comme toutes les autres langues du monde, connaît une évolution remarquable aussi bien en France qu’ailleurs ; évolution que les Sociolinguistes africains ont très souvent considérée comme une forme de dialectalisation de la part des locuteurs. Or, l’analyse socio-écolinguistique, qui embrasse l’ensemble des activités liées au langage en s’intéressant, non seulement à la langue et ses rapports avec la société et l’environnement linguistique, mais aussi au discours produit dans la communication sociale, intègre les pratiques effectives du langage qui font de la langue un acte circonstanciel et social dépendant des aspirations, perspectives et exigences du sujet parlant. Avec l’exemple des pratiques du fameux phonème français r, force est de noter qu’il existe bel et bien des normes endogènes du français, mais qu’autour de ces pratiques endogènes, se cache une histoire inéluctable que le socio-écolinguiste doit décoder ; d’où la problématique de la norme linguistique et l’idée d’une re-définition du phonème français. Cette recherche, plus particulièrement consacrée à l’analyse socio-écolinguistique du concept de changement linguistique, part des bases normatives du phonème r et de ses différents usages par les Camerounais du Cameroun et d’Afrique du Sud pour montrer l’interaction des structures linguistiques, sociales et environnementales impliquées dans ce processus. Elle aboutit à la conclusion selon laquelle la notion de phonème n’existe qu’à travers les usages du locuteur ; pratiques linguistiques qui doivent être situées dans leur environnement. / Dissertation (MA (French))--University of Pretoria, 2007. / Modern European Languages / unrestricted
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Appropriation de la lecture et de l'écriture du français au Cameroun : cas des lycées bilingues de Yaoundé et de Buea / Ownership of French Language Reading and Writing Skills in Cameroon : the case of Bilingual Grammar Schools in Yaounde and Buea

Andzanga, Régine Salomé 26 June 2015 (has links)
Dans un Cameroun, officiellement bilingue, le constat de la dégradation de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture du français, langue seconde/étrangère (FLS/FLE), est clairement établi. Notre travail de recherche porte sur l'origine de ces carences, en utilisant des méthodes de sociolinguistique et de didactique. Notre étude, sur le terrain scolaire, a analysé l'appropriation du français dispensé par des enseignants à des élèves de première année de secondaire, en système anglophone et francophone camerounais. Dans cette première année de post primaire, de niveau équivalent pour les deux sous systèmes éducatifs, nous avons analysé le déroulement des apprentissages du français et son utilisation. Notre choix de lieu d'enquête s'est porté, dans les Lycées bilingues de Buea et de Yaoundé, en zones urbaines, sur deux classes de 6ème (francophones) et deux classes de F1(anglophones). Nous avons constaté, dans cette étude synchronique, que les recommandations officielles du domaine linguistique pour le français sont mal connues des enseignants, que les éléments de base, dispensés au cycle primaire, sont mal assimilées par les élèves, qu'il existe des incompétences dans la production de certains phonèmes, que les règles prosodiques du français ne sont pas suivies (absence ou mauvaises liaisons, perte ou insertion, ou déformation/confusion de certains sons, etc.), que la production de l'intonation est délétère. Des facteurs sociaux et didactiques ont aussi été identifiés comme des obstacles à l'appropriation de la lecture et de l'écriture (plurilinguisme, faible intérêt pour l'écrit, rareté et mauvais usage des manuels scolaires, effectifs pléthoriques, indiscipline chronique, projets pédagogiques absents ou mal structurés, méthodes et méthodologies non efficientes, etc.). Toutes ces pratiques et ces facteurs précédents placent les élèves du corpus d'étude dans une insécurité linguistique grandissante. Des pistes possibles de remédiation à la dégradation de ces apprentissages se dégagent de notre recherche. Il serait souhaitable d'instaurer des pratiques pouvant favoriser la construction de micro processus qui permettraient d'installer la compétence de lecture et d'écriture chez les élèves : étude de la phonologie, amélioration des pratiques d'oral, production et reproduction constantes d'écrits... / In Cameroon, with two official languages, findings clearly show that there is a drop in learning how to read and write French as a second/foreign language (FSL/FFL). This project, using the sociolinguistic and didactic method, looks at the origin of these gaps. The study which was carried out in schools analyzed the ownership of French taught by teachers to first year students in secondary schools in the English-speaking subsystem and French-speaking subsystem. In the first year of post primary education, at the equivalent levels for both subsystems of education, this study analyzed the learning and usage of French. The study was carried out in Bilingual High Schools in urban areas, Buea and Yaounde, in two classes of 6ème for French-speaking students and two classes of Form One for English-speaking students. The synchronic study made the following findings: the official linguistic recommendations for French Language are poorly understood by teachers; basic elements taught in the primary school are poorly assimilated by students; poor production of certain phonemes; students do not follow French prosodic rules (absence or poor liaison, loss or insertion, or deformation/confusion of some sounds, etc.); and production of intonation is poor. Social and didactic factors were also identified as obstacles to the ownership of reading and writing (multilingualism, low interest in writing, scarcity and misuse of textbooks, overstaffing, chronic indiscipline, lack or poorly structured teaching plans, inefficient methods and methodologies, etc.). All these factors and practices put the students in this study under growing linguistic insecurity. The study further makes recommendations to remedy the gap in the learning of French. It would be desirable to introduce practices that promote the building of micro processes that will help students acquire skills in reading and writing: study of phonology, improvement of oral practices, constant production and reproduction of writing.
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Le chiac : entre langue des jeunes et langue des ancêtres : enjeux de nomination à travers les représentations linguistiques du chiac dans le sud-est du Nouveau-Brunswick

Berger, Tommy 08 1900 (has links)
Le chiac est une variété de français parlé dans le sud-est du Nouveau-Brunswick marqué notamment par le mélange de codes avec l’anglais. Perrot (1995) a été la première à en faire une description approfondie. Non seulement les attitudes vis-à-vis du chiac sont variées parmi ses locuteurs, mais il s’avère que les représentations de ses mêmes locuteurs sur ce qu’est ou n’est pas le chiac formellement, leurs conceptions méta-linguistiques en somme de celui-ci divergent grandement. En effet, cette variété a la particularité d’être nommée ce qui lui donne la capacité d’être appréhendée et mobilisée aisément par les locuteurs autant que par les chercheurs (Boudreau 2012). À vrai dire, le chiac ne serait pas particulièrement différent des autres variétés de français en situation minoritaire dans les Maritimes (King 2008). Cependant, sa nomination ne semble pas suffire à le décrire précisément puisque la définition donnée au chiac n’est pas la même pour tous. Qu’est-ce qu’est le chiac selon ses locuteurs ? Comment expliquer l’apparente multitude de définitions pour un seul et même terme ? Quelles sont les pratiques linguistiques auxquelles on attribue le nom de chiac ? Qui parle chiac et dans quelles situations ? Qu’est-ce que ces processus discursifs de nomination de leur langue révèlent sur les représentations que se font les Acadiens et les Acadiennes de leur langue ? Les données de cette recherche ont été récoltées principalement à l’aide d’entretiens semi-dirigés et de notes prises lors d’observation participante dans des activités de la vie quotidienne à Moncton au Nouveau-Brunswick. / Chiac is a variety of French spoken in southeastern New-Brunswick. It is marked by its code-mixing with English because its speakers live in close relationship with the English-speaking majority of the region. Perrot was the first to describe Chiac linguistic structure in 1995. Not only are attitudes towards Chiac varied among its speakers, but it appears that the representations of its speakers, their meta-linguistic conceptions of Chiac, diverge greatly. Indeed, this variety has the particularity of being named, which gives it the capacity to be easily apprehended and mobilized by speakers as well as researchers (Boudreau 2012). In fact, chiac would not be particularly different from other varieties of French in a minority situation in the Maritimes (King 2008). However, its name does not seem to be sufficient to describe it precisely since the definition given to chiac is not the same for everyone. What is Chiac according to its speakers? Why are there multiple definitions for one and the same term? What linguistic practices are attributed to the name Chiac? Who speaks Chiac and in what situations? What do these discursive processes of naming their language reveal about Acadians' representations of their language? The data for this research was collected primarily through semi-structured interviews and notes taken during participant observation in activities of daily life in Moncton, New Brunswick.

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