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Intégration linguistique des immigrants au marché du travail au Québec

Presnukhina, Yulia 04 1900 (has links)
La présente étude a comme objectif d’analyser l’intégration linguistique des immigrants au marché du travail au Québec et les facteurs qui y sont associés. Nous le réalisons en examinant la place du français dans les pratiques linguistiques de la main-d’œuvre immigrée au travail. Nous constatons qu’au Québec, en 2007, environ la moitié des immigrants travaillent uniquement ou généralement en français, un quart a régulièrement recours à cette langue dans le cadre de son travail, alors que l’autre quart l’utilise occasionnellement ou ne l’utilise jamais au travail. Nos analyses permettent également d’estimer les effets bruts et nets des nombreux facteurs de l’usage du français au travail par les immigrants. Nous montrons que ce sont les facteurs linguistiques de l’entreprise, de l’entourage et du répondant lui-même qui se manifestent comme des déterminants importants de la langue de travail de celui-ci. Parmi les caractéristiques de l’entreprise, c’est la langue de sa haute direction qui, à travers des politiques d’embauche et des politiques internes, détermine en partie les pratiques linguistiques des travailleurs. La composition linguistique de l’entourage de l’immigrant au travail qui comprend son supérieur immédiat et ses collègues a, elle aussi, un impact important sur la langue employée au travail par celui-ci. Plus cet entourage est composé des personnes de langue maternelle française, plus le travailleur immigré utilisera cette langue au travail. Parmi les caractéristiques individuelles du répondant, sa langue d’études et ses compétences linguistiques ressortent. Les immigrants ayant une bonne connaissance du français l’emploient plus au travail que ceux en ayant une faible connaissance. En revanche, la connaissance de l’anglais a un impact négatif sur l’usage du français au travail. Selon nos analyses, parmi les facteurs non linguistiques qui sont associés significativement à la langue de travail des immigrants, il y a la localisation géographique de l’entreprise, l’origine des travailleurs immigrés, leur profession et l’âge à leur arrivée au Québec. / This research aims to analyse the linguistic integration of Quebec’s immigrants to the labour market and the factors related to it. We have chosen to examine the usage of French by immigrants in the workplace. In 2007, about half of Quebec’s immigrants worked only or most of the time in French, a quarter of them used it regularly, and another quarter spoke it rarely or never while working. Our analyses allow us also to estimate the gross and net effects of various factors concerning the usage of French by immigrants in the workplace. We show that a company’s linguistic dimension, the environment and the personal characteristic of oneself all have a major input on the choice of the work language. As far as the company is concerned, the language use by its managers has a direct effect on hiring policies and work procedures and thus determines in part the language spoken by its employees in the workplace. The linguistic composition of an immigrant’s social network at work, including his immediate superior and his colleagues, also have an impact on the language he will use. Consequently, the more francophone that he is in touch with at work and the more chances he has of speaking French. The personal characteristics of immigrants have to do with the language one has made his study in and one’s personal knowledge. The immigrants who already have a good knowledge of French will be more incline to use it at work than those who only know the basics. On the contrary, those who can speak good English will tend to use less French at work. Other non-linguistic factors also influenced the language used at the workplace. They are: the geographical location of the enterprise, the origin of the immigrants, their profession, and their age at the arrival in Québec.
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Étude de l'intégration linguistique des nouveaux arrivants : une enquête sociolinguistique au collège Diderot de Besançon (Doubs)

Ben Abdallah, Kaouthar 02 May 2011 (has links) (PDF)
La Thèse porte sur l'IL des nouveaux arrivants dans le contexte de Français Langue Seconde enFrance. Elle vise l'objectif suivant : décrire et comprendre le comportement linguistique du groupeenquêté. Notre démarche est micro-sociolinguistique aussi bien dans la problématique que dans laméthodologie adoptée. Ancrée en sociolinguistique et en didactique, notre recherche est articulée à lathématique de l'immigration et s'est construite à partir d'une approche empirico-inductive. Afin demieux comprendre les problématiques liées au phénomène migratoire et aux processus d'intégrationqui en découle, nous plaçons le concept d'intégration linguistique au centre de cette recherche. Lathèse emprunte une démarche qualitative longitudinale et de réflexivité qui accorde une priorité auterrain. Le but est d'analyser comment se construit et se développe le processus d'IL - processusévolutif se déroulant dans le temps - vers le français de ces jeunes à travers les réseaux sociauxcommunicationnels et d'examiner ensuite dans quelle mesure ces instances influencent les usageslinguistiques des sujets de l'enquête. Les résultats obtenus indiquent une présence importante dufrançais dans les pratiques langagières déclarées à l'intérieur de ces réseaux. De ce fait, leurintégration linguistique est amorcée. Toutefois, ces comportements ne sont pas stables. Ils sontbeaucoup plus le fait d'une " adaptation " à des réseaux sociaux et linguistiques, que celui d'un choixlinguistique personnel définitif. Il ne faut donc pas prendre ces résultats comme la matérialisation depratiques langagières définitives mais comme un état provisoire dans un processus d'intégration encours. Certaines de nos conclusions pourraient être utilisées pour l'élaboration de programmesd'enseignement/apprentissage du FLS en contexte français. D'autres pourraient grandement aider lesformateurs d'enseignants afin de mieux préparer les futurs maîtres et les enseignants en poste àintégrer dans leurs classes " normales " des ENAF. La présence de ce public scolaire dans le systèmeéducatif français implique l'urgence de concevoir une didactique du plurilinguisme qui considère lesréalités langagières des ENAF
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Intégration linguistique des immigrants au marché du travail au Québec

Presnukhina, Yulia 04 1900 (has links)
La présente étude a comme objectif d’analyser l’intégration linguistique des immigrants au marché du travail au Québec et les facteurs qui y sont associés. Nous le réalisons en examinant la place du français dans les pratiques linguistiques de la main-d’œuvre immigrée au travail. Nous constatons qu’au Québec, en 2007, environ la moitié des immigrants travaillent uniquement ou généralement en français, un quart a régulièrement recours à cette langue dans le cadre de son travail, alors que l’autre quart l’utilise occasionnellement ou ne l’utilise jamais au travail. Nos analyses permettent également d’estimer les effets bruts et nets des nombreux facteurs de l’usage du français au travail par les immigrants. Nous montrons que ce sont les facteurs linguistiques de l’entreprise, de l’entourage et du répondant lui-même qui se manifestent comme des déterminants importants de la langue de travail de celui-ci. Parmi les caractéristiques de l’entreprise, c’est la langue de sa haute direction qui, à travers des politiques d’embauche et des politiques internes, détermine en partie les pratiques linguistiques des travailleurs. La composition linguistique de l’entourage de l’immigrant au travail qui comprend son supérieur immédiat et ses collègues a, elle aussi, un impact important sur la langue employée au travail par celui-ci. Plus cet entourage est composé des personnes de langue maternelle française, plus le travailleur immigré utilisera cette langue au travail. Parmi les caractéristiques individuelles du répondant, sa langue d’études et ses compétences linguistiques ressortent. Les immigrants ayant une bonne connaissance du français l’emploient plus au travail que ceux en ayant une faible connaissance. En revanche, la connaissance de l’anglais a un impact négatif sur l’usage du français au travail. Selon nos analyses, parmi les facteurs non linguistiques qui sont associés significativement à la langue de travail des immigrants, il y a la localisation géographique de l’entreprise, l’origine des travailleurs immigrés, leur profession et l’âge à leur arrivée au Québec. / This research aims to analyse the linguistic integration of Quebec’s immigrants to the labour market and the factors related to it. We have chosen to examine the usage of French by immigrants in the workplace. In 2007, about half of Quebec’s immigrants worked only or most of the time in French, a quarter of them used it regularly, and another quarter spoke it rarely or never while working. Our analyses allow us also to estimate the gross and net effects of various factors concerning the usage of French by immigrants in the workplace. We show that a company’s linguistic dimension, the environment and the personal characteristic of oneself all have a major input on the choice of the work language. As far as the company is concerned, the language use by its managers has a direct effect on hiring policies and work procedures and thus determines in part the language spoken by its employees in the workplace. The linguistic composition of an immigrant’s social network at work, including his immediate superior and his colleagues, also have an impact on the language he will use. Consequently, the more francophone that he is in touch with at work and the more chances he has of speaking French. The personal characteristics of immigrants have to do with the language one has made his study in and one’s personal knowledge. The immigrants who already have a good knowledge of French will be more incline to use it at work than those who only know the basics. On the contrary, those who can speak good English will tend to use less French at work. Other non-linguistic factors also influenced the language used at the workplace. They are: the geographical location of the enterprise, the origin of the immigrants, their profession, and their age at the arrival in Québec.
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Langue de travail de la population immigrée recensée en 2006 dans la RMR de Montréal

Lavoie, Émilie 07 1900 (has links)
La langue de travail s’avère être un des principaux indicateurs de la langue d’usage publique et de l’intégration linguistique des immigrants. Au Québec, et plus particulièrement dans la RMR de Montréal, les pressions démographiques ainsi que celles posées par le statut de la langue anglaise, la mondialisation et l’utilisation de la technologie entraînent une ambiguïté quant à la nécessité de l’utilisation du français au travail. Or, cette étude porte sur la langue de travail de la population immigrante qui travaille dans la RMR de Montréal. Les analyses effectuées permettent de dresser un portrait de la langue de travail des immigrants en 2006, avec, par la suite, une mise en évidence des variables associées aux choix linguistiques des immigrants sur le marché du travail et ce, à l’aide de données tirées du recensement canadien de 2006. Les analyses descriptives réalisées démontrent que la scolarité, le pays de provenance, le contexte social québécois au moment de l’immigration et les variables linguistiques des immigrants sont les variables les plus fortement liées à l’utilisation du français, de l’anglais ou du bilinguisme au travail en 2006. Ces mêmes variables, dans les analyses explicatives, se révèlent également être les facteurs les plus fortement associés aux choix linguistiques des immigrants sur le marché du travail de la RMR de Montréal. Enfin, une étude comme celle-ci permet de constater la situation de la langue de travail chez les immigrants et, si nécessaire, de suggérer des changements aux politiques et règlements encadrant l’immigration et l’intégration linguistiques des immigrants. / Language of work is proven to be an important variable in order to explain how immigrants integrate to a society and in which language they communicate in public. In the province of Québec and especially in the Montreal CMA, the status of French as a widespread language of work remains unclear. This situation is driven by factors such as globalization, increasing use of technology and demographic trends and figures that help to strengthen the use of English in the public sphere. Therefore, this study will focus on examining Montreal CMA immigrants’ language of work. Some analysis will first provide an overview of immigrants’ language of work in 2006. Then, an emphasis will be put on the key variables explaining immigrants’ linguistic choices on the labour market. Those analyses will be performed using the 2006 Canadian census data. Among the main findings of the explanatory analysis, it should be noted that immigrants’ education and linguistic profile, their country of origin and period of immigration are the variables most strongly associated with the use of French, English or bilingualism at work in 2006. The descriptive analysis showed similar conclusions, reinforcing the major influence of the previously mentioned variables. Finally, this study is useful in assessing the situation of immigrants’ language of work and in suggesting changes to policies regulating immigration trends and immigrants’ linguistic integration.
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Langue de travail de la population immigrée recensée en 2006 dans la RMR de Montréal

Lavoie, Émilie 07 1900 (has links)
La langue de travail s’avère être un des principaux indicateurs de la langue d’usage publique et de l’intégration linguistique des immigrants. Au Québec, et plus particulièrement dans la RMR de Montréal, les pressions démographiques ainsi que celles posées par le statut de la langue anglaise, la mondialisation et l’utilisation de la technologie entraînent une ambiguïté quant à la nécessité de l’utilisation du français au travail. Or, cette étude porte sur la langue de travail de la population immigrante qui travaille dans la RMR de Montréal. Les analyses effectuées permettent de dresser un portrait de la langue de travail des immigrants en 2006, avec, par la suite, une mise en évidence des variables associées aux choix linguistiques des immigrants sur le marché du travail et ce, à l’aide de données tirées du recensement canadien de 2006. Les analyses descriptives réalisées démontrent que la scolarité, le pays de provenance, le contexte social québécois au moment de l’immigration et les variables linguistiques des immigrants sont les variables les plus fortement liées à l’utilisation du français, de l’anglais ou du bilinguisme au travail en 2006. Ces mêmes variables, dans les analyses explicatives, se révèlent également être les facteurs les plus fortement associés aux choix linguistiques des immigrants sur le marché du travail de la RMR de Montréal. Enfin, une étude comme celle-ci permet de constater la situation de la langue de travail chez les immigrants et, si nécessaire, de suggérer des changements aux politiques et règlements encadrant l’immigration et l’intégration linguistiques des immigrants. / Language of work is proven to be an important variable in order to explain how immigrants integrate to a society and in which language they communicate in public. In the province of Québec and especially in the Montreal CMA, the status of French as a widespread language of work remains unclear. This situation is driven by factors such as globalization, increasing use of technology and demographic trends and figures that help to strengthen the use of English in the public sphere. Therefore, this study will focus on examining Montreal CMA immigrants’ language of work. Some analysis will first provide an overview of immigrants’ language of work in 2006. Then, an emphasis will be put on the key variables explaining immigrants’ linguistic choices on the labour market. Those analyses will be performed using the 2006 Canadian census data. Among the main findings of the explanatory analysis, it should be noted that immigrants’ education and linguistic profile, their country of origin and period of immigration are the variables most strongly associated with the use of French, English or bilingualism at work in 2006. The descriptive analysis showed similar conclusions, reinforcing the major influence of the previously mentioned variables. Finally, this study is useful in assessing the situation of immigrants’ language of work and in suggesting changes to policies regulating immigration trends and immigrants’ linguistic integration.
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Étude de l’intégration linguistique des nouveaux arrivants : une enquête sociolinguistique au collège Diderot de Besançon (Doubs) / Studying the linguistic integration of newcomers in a French as Second Language context : a sociolinguistic survey in a junior school (Collège Diderot, Besançon, Doubs)

Ben Abdallah, Kaouthar 02 May 2011 (has links)
La Thèse porte sur l’IL des nouveaux arrivants dans le contexte de Français Langue Seconde enFrance. Elle vise l’objectif suivant : décrire et comprendre le comportement linguistique du groupeenquêté. Notre démarche est micro-sociolinguistique aussi bien dans la problématique que dans laméthodologie adoptée. Ancrée en sociolinguistique et en didactique, notre recherche est articulée à lathématique de l’immigration et s’est construite à partir d’une approche empirico-inductive. Afin demieux comprendre les problématiques liées au phénomène migratoire et aux processus d’intégrationqui en découle, nous plaçons le concept d’intégration linguistique au centre de cette recherche. Lathèse emprunte une démarche qualitative longitudinale et de réflexivité qui accorde une priorité auterrain. Le but est d’analyser comment se construit et se développe le processus d’IL – processusévolutif se déroulant dans le temps – vers le français de ces jeunes à travers les réseaux sociauxcommunicationnels et d’examiner ensuite dans quelle mesure ces instances influencent les usageslinguistiques des sujets de l’enquête. Les résultats obtenus indiquent une présence importante dufrançais dans les pratiques langagières déclarées à l’intérieur de ces réseaux. De ce fait, leurintégration linguistique est amorcée. Toutefois, ces comportements ne sont pas stables. Ils sontbeaucoup plus le fait d’une « adaptation » à des réseaux sociaux et linguistiques, que celui d’un choixlinguistique personnel définitif. Il ne faut donc pas prendre ces résultats comme la matérialisation depratiques langagières définitives mais comme un état provisoire dans un processus d’intégration encours. Certaines de nos conclusions pourraient être utilisées pour l’élaboration de programmesd’enseignement/apprentissage du FLS en contexte français. D’autres pourraient grandement aider lesformateurs d’enseignants afin de mieux préparer les futurs maîtres et les enseignants en poste àintégrer dans leurs classes « normales » des ENAF. La présence de ce public scolaire dans le systèmeéducatif français implique l’urgence de concevoir une didactique du plurilinguisme qui considère lesréalités langagières des ENAF / The thesis focuses on the linguistic integration of newcomers in the context of French as a SecondLanguage in France. It has the following objectives: to describe and understand the languagebehaviour of the group investigated. Both in the research questions and in the methodology, weadopted a micro-sociolinguistic approach. Anchored in sociolinguistics and didactics, our research isarticulated to the theme of immigration and was constructed from an empirical-inductive approach. Tounderstand better the issues related to migration phenomena and the induced integration processes, wehave put the concept of linguistic integration at the centre of this research. The thesis uses alongitudinal and qualitative approach, which reflexivity gives priority to fieldwork. The linguisticintegration process is evolutionary and takes time. The aim was to analyze how this process builds anddevelops through communicative social networks for these young people learning French. Then wehave considered how these instances influence the language uses of the subjects surveyed. The resultsshow a significant presence of the French language in the practices described by the children withinthese networks. Thus, their linguistic integration is initiated. However, these behaviours are not stable.They are much more the result of "adaptation" to social networks and language, than a final andpersonal choice of a language. So these results shall not be taken as the realization of permanentlinguistic practices but as a provisional state in an integration process under way. Some of our findingscould be used to develop curricula and learning programs for French as a second language in a Frenchcontext. Other findings could greatly help teachers’ educators to prepare future and currentlyemployed teachers to integrate newcomers into their "normal" classes better. The presence of thesepupils in the French education system implies urgency in developing a didactics for multilingualism,which would take into account the linguistic realities of newcomer pupils
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Les procédures de classement des élèves du secondaire avant et après le séjour en classe d’accueil dans la région métropolitaine de Montréal : une analyse sociologique

De Oliveira Soares, Roberta 10 1900 (has links)
La classe d’accueil est un service offert dans la région métropolitaine de Montréal aux élèves identifiés comme ayant besoin de soutien linguistique en français avant de poursuivre leurs études en classe ordinaire. Ces élèves passent par deux classements : un pour entrer et un autre pour sortir de la classe d’accueil. Peu de recherches se sont penchées jusqu’à présent sur les élèves appartenant à des groupes minorisés en classe d’accueil, des élèves qui se trouvent surreprésentés dans la suite de leur parcours éducatif en classe d’adaptation scolaire et dans d’autres filières moins sélectives. Dans le but de comprendre les procédures de classement des élèves du secondaire avant et après leur séjour en classe d’accueil dans la région métropolitaine de Montréal, à partir d’un cadre théorique sociologique inspiré des concepts d’habitus, de normalisation, d’altérisation et de stigmatisation intersectionnelle, cette recherche qualitative ethnographique documente les discours des acteurs scolaires impliqués dans les prises de décisions relatives aux classements des élèves avant et après le séjour en classe d’accueil ainsi que les discours des élèves soumis à ces décisions. Pour ce faire, nous avons analysé 28 documents (gouvernementaux, des centres de services scolaires, des échanges via courriel et des publications dans un groupe Facebook), 10 heures d’observation d’interactions sociales à différent moments de la vie scolaire (des rencontres de prévision de classement, une rencontre d’accueil de parents, des cours en classe d’accueil et des observations dans les couloirs d’une école) et 44 entretiens (dont 37 avec des intervenants scolaires – 14 enseignants, 12 conseillers pédagogiques, 3 professionnels dans d’autres types de soutien, 3 directions (adjointes) d’école et 5 professionnels dans d’autres postes administratifs – et 7 avec des élèves qui ont passé par un séjour en classe d’accueil lors de leurs études secondaires). Les principaux résultats soulignent que les élèves (et leurs parents) ne sont pas suffisamment informés au sujet du système éducatif de leur province d’accueil. Ils tendent ainsi à accepter les décisions de classements, incluant vers d’autres secteurs que la classe ordinaire (adaptation scolaire ou formation générale des adultes). Selon les intervenants scolaires, seule une partie des élèves répondrait à ce qui est exigé par le milieu d’accueil en termes de performance et de comportement et atteindrait donc la réussite éducative. Les élèves qui ne réussissent pas à s’adapter sont ceux jugés comme ayant des enjeux individuels ou liés à leur pays d’origine (ex. difficultés d’apprentissage, retard scolaire). Les intervenants scolaires interrogés mentionneraient peu fréquemment les enjeux structurels du milieu d’accueil, mis à part le manque de ressources. Cela se traduit par : 1) de longs séjours en classe d’accueil; 2) des classements en classe ordinaire en dessous du niveau âge des élèves; 3) des classements dans le secteur de la formation générale des adultes; ou 4) des classements dans le secteur de l’adaptation scolaire. Notre analyse signale une posture suprémaciste d’altérisation derrière le discours du « besoin » d’intégration et une pensée déficitaire en lien avec les préalables de la réussite. Ainsi, le séjour en classe d’accueil serait une forme de disciplinarisation. / The welcoming class is a service offered in the Montreal metropolitan region to students identified as needing French language support before continuing their studies in the mainstream class. These students go through two placements: one to enter and another to leave the welcoming class. Little research has until now focused on students belonging to minority groups in the welcoming class, students who find themselves overrepresented in the rest of their educational journey in special education classes and in other less selective sectors. In order to understand the procedures for placing secondary students before and after their stay in the welcoming class in the Montreal metropolitan region, from a sociological theoretical framework inspired by the concepts of habitus, normalization, othering and intersectional stigmatization, this qualitative ethnographic research documents the discourses of school actors involved in the decision-making on the placement of students before and after the stay in the welcoming class as well as the discourses of students subject to these decisions. To do this, we analyzed 28 documents (governmental, from school service centers, exchanges via email and publications in a Facebook group), 10 hours of observation of social interactions at different moments of school life (meetings concerning forecast placement, a parents’ welcoming meeting, courses in the welcoming class and observations in the corridors of a school) and 44 interviews (including 37 with school actors – 14 teachers, 12 educational advisers, 3 professionals in other types of support, 3 (deputy) school principals, and 5 professionals in other administrative positions – and 7 with students who went through a stay in the welcoming class during their secondary studies). The main results highlight that students (and their parents) are not sufficiently informed about the education system in their host province. They thus tend to accept placement decisions, including towards sectors other than the mainstream class (special education or general adult education). According to school workers, only a portion of students meet what is required by the host environment in terms of performance and behavior and would therefore achieve educational success. The students who fail to adapt are those judged as having individual issues or issues related to their country of origin (e.g., learning difficulties, academic delay). The school workers interviewed rarely mentioned the structural issues of the host environment, apart from the lack of resources. This results in: 1) long stays in the welcoming class; 2) placements in mainstream class below the age level of the students; 3) placements in the general adult education sector; or 4) placements in the special education sector. Our analysis points to a supremacist posture of othering behind the discourse of the “need” for integration and a deficit thinking linked to the prerequisites for success. Thus, the stay in the welcoming class would be a form of disciplinarization.
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Facteurs linguistiques et sociolinguistiques de l'intégration en milieu multilingue : le cas des immigrants à Montréal

Calinon, Anne-Sophie 04 1900 (has links)
réalisé en cotutelle à l'Université de Franche-Comté (France) / Cette recherche a pour but de définir et de décrire les facteurs linguistiques et sociolinguistiques de l’intégration des immigrants dans le contexte multilingue qu’est Montréal. Elle se fonde sur un corpus d’entretiens effectués avec des immigrants, suivant les cours de francisation gouvernementaux. Notre travail repose principalement sur la notion – à la fois politique et sociolinguistique – d’intégration linguistique. Nous étudions les politiques de gestion de l’immigration et de la pluralité linguistique qui influencent l’intégration des immigrants dans une société d’installation culturellement diversifiée et francophone. Notre démarche est à la fois macrosociolinguistique et microsociolinguistique, aussi bien dans la problématique que dans la méthodologie appliquée. Nous cherchons à apprécier l’impact des mesures de politique linguistique sur la préservation du français au Québec en nous intéressant aux perceptions des immigrants concernant les fonctions sociales des langues à Montréal. La francisation étant présentée comme la mesure politique la plus significative, nous nous intéressons au contenu des cours, sur le plan linguistique et culturel. Nous déterminons le niveau de compétence que les immigrants-apprenants atteignent à la fin de leur formation à l’aide d’une grille originale d’observables énonciatifs, structurels et normatifs. Après avoir évalué le degré d’autonomie linguistique des sujets, nous décrivons leur mobilité sociale en étudiant la fréquence et le type d’interactions dans lesquelles les immigrants ont l’occasion d’utiliser les différentes langues de leur répertoire langagier, en vue de déterminer leur intégration sociale. A partir de ces données, nous mettons en évidence l’influence du degré de maîtrise linguistique sur le sentiment d’intégration. Les résultats montrent que le français jouit d’une vitalité linguistique importante. De par ses fonctions véhiculaires et sociales, le français est généralement la langue de communication première dans toutes les sphères de la vie sociale à Montréal. De ce fait, la capacité de communiquer, grâce à l’appropriation de la variété standard du français, est un facteur linguistique de l’intégration. Or, à la fin de la formation en français, les immigrants ont des compétences linguistiques et sociolinguistiques qui leur permettent seulement une mobilité linguistique et sociale limitées. Ce facteur linguistique doit être obligatoirement accompagné d’autres éléments intégrateurs qui constituent les étapes suivantes du processus d’intégration. / Linguistic and Sociolinguistic Factors of Integration within a Multilingual Context : the case of immigrants in Montreal The purpose of this study is to define and describe the linguistic and sociolinguistic factors of integration of immigrants within the multilingual context of Montreal. Based on a corpus of interviews (discussions, conversations) with immigrants enrolled in government-sponsored French language training programs, our work focuses mainly on linguistic integration, understood here as both a political and sociolinguistic notion. We examine the policies of immigration management and linguistic plurality which influence the assimilation of immigrants into a francophone and culturally diversified society. Our approach to the research subject and the methodology applied to it is both macro-sociolinguistic and micro-sociolinguistic. We attempt to determine the impact of linguistic policy measures on preserving the use of the French language. To do this, we study how immigrants perceive the social functions of languages in Montreal. Since francization is presented as the most significant political measure, we analyze training course content, on a cultural and linguistic level. In order to determine the level of skill obtained by the immigrants at the end of their training program, we use an original scale measuring observable cognitive, structural and normative items. After assessing immigrants’ degree of linguistic autonomy, we describe their social mobility to see how well they are actually assimilated into the francophone living environment. We analyze the type and frequency of the interactions in which immigrant are called upon to use the different languages making up their language repertoires. This data allows us to show how immigrants’ command of the French language affects their feeling with regard to social integration. Our results demonstrate that the linguistic vitality of the french-speaking community in Montreal is increasing. Indeed, French is the primary language of communication in all aspects of social life. The ability to communicate easily in standard French is, therefore, a linguistic factor contributing to successful social and cultural integration. However, at the completion of their French language training program, immigrants’ linguistic and sociolinguistic skills allow them only limited linguistic and social mobility. This linguistic facet of cultural integration must necessarily be accompanied by other means to facilitate and consolidate the process of integration.
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Facteurs linguistiques et sociolinguistiques de l'intégration en milieu multilingue : le cas des immigrants à Montréal

Calinon, Anne-Sophie A.-S. 04 1900 (has links)
Cette recherche a pour but de définir et de décrire les facteurs linguistiques et sociolinguistiques de l’intégration des immigrants dans le contexte multilingue qu’est Montréal. Elle se fonde sur un corpus d’entretiens effectués avec des immigrants, suivant les cours de francisation gouvernementaux. Notre travail repose principalement sur la notion – à la fois politique et sociolinguistique – d’intégration linguistique. Nous étudions les politiques de gestion de l’immigration et de la pluralité linguistique qui influencent l’intégration des immigrants dans une société d’installation culturellement diversifiée et francophone. Notre démarche est à la fois macrosociolinguistique et microsociolinguistique, aussi bien dans la problématique que dans la méthodologie appliquée. Nous cherchons à apprécier l’impact des mesures de politique linguistique sur la préservation du français au Québec en nous intéressant aux perceptions des immigrants concernant les fonctions sociales des langues à Montréal. La francisation étant présentée comme la mesure politique la plus significative, nous nous intéressons au contenu des cours, sur le plan linguistique et culturel. Nous déterminons le niveau de compétence que les immigrants-apprenants atteignent à la fin de leur formation à l’aide d’une grille originale d’observables énonciatifs, structurels et normatifs. Après avoir évalué le degré d’autonomie linguistique des sujets, nous décrivons leur mobilité sociale en étudiant la fréquence et le type d’interactions dans lesquelles les immigrants ont l’occasion d’utiliser les différentes langues de leur répertoire langagier, en vue de déterminer leur intégration sociale. A partir de ces données, nous mettons en évidence l’influence du degré de maîtrise linguistique sur le sentiment d’intégration. Les résultats montrent que le français jouit d’une vitalité linguistique importante. De par ses fonctions véhiculaires et sociales, le français est généralement la langue de communication première dans toutes les sphères de la vie sociale à Montréal. De ce fait, la capacité de communiquer, grâce à l’appropriation de la variété standard du français, est un facteur linguistique de l’intégration. Or, à la fin de la formation en français, les immigrants ont des compétences linguistiques et sociolinguistiques qui leur permettent seulement une mobilité linguistique et sociale limitées. Ce facteur linguistique doit être obligatoirement accompagné d’autres éléments intégrateurs qui constituent les étapes suivantes du processus d’intégration. / Linguistic and Sociolinguistic Factors of Integration within a Multilingual Context : the case of immigrants in Montreal The purpose of this study is to define and describe the linguistic and sociolinguistic factors of integration of immigrants within the multilingual context of Montreal. Based on a corpus of interviews (discussions, conversations) with immigrants enrolled in government-sponsored French language training programs, our work focuses mainly on linguistic integration, understood here as both a political and sociolinguistic notion. We examine the policies of immigration management and linguistic plurality which influence the assimilation of immigrants into a francophone and culturally diversified society. Our approach to the research subject and the methodology applied to it is both macro-sociolinguistic and micro-sociolinguistic. We attempt to determine the impact of linguistic policy measures on preserving the use of the French language. To do this, we study how immigrants perceive the social functions of languages in Montreal. Since francization is presented as the most significant political measure, we analyze training course content, on a cultural and linguistic level. In order to determine the level of skill obtained by the immigrants at the end of their training program, we use an original scale measuring observable cognitive, structural and normative items. After assessing immigrants’ degree of linguistic autonomy, we describe their social mobility to see how well they are actually assimilated into the francophone living environment. We analyze the type and frequency of the interactions in which immigrant are called upon to use the different languages making up their language repertoires. This data allows us to show how immigrants’ command of the French language affects their feeling with regard to social integration. Our results demonstrate that the linguistic vitality of the french-speaking community in Montreal is increasing. Indeed, French is the primary language of communication in all aspects of social life. The ability to communicate easily in standard French is, therefore, a linguistic factor contributing to successful social and cultural integration. However, at the completion of their French language training program, immigrants’ linguistic and sociolinguistic skills allow them only limited linguistic and social mobility. This linguistic facet of cultural integration must necessarily be accompanied by other means to facilitate and consolidate the process of integration. / réalisé en cotutelle à l'Université de Franche-Comté (France)
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Les politiques linguistiques destinées aux migrants adultes en Cantabrie (Espagne) : une formation plurilingue ? / Language policies for adult migrants in Cantabria (Spain) : a pluringual approach ?

Martínez, Jesús 04 July 2014 (has links)
Il existe actuellement un nombre considérable d'instruments qui précisent quels sont les principes et les dispositifs propices à la mise en place d'une politique encourageant l'intégration linguistique des migrants adultes en Europe. Cette thèse examine ces outils et elle essaie de montrer leur pertinence dans le cas de la communauté autonome de Cantabrie en Espagne, un territoire qui a vu augmenter sa population étrangère de manière considérable et inhabituelle pendant les premières années de ce siècle. Pour ce faire, un état des lieux des formations linguistiques destinées aux migrants adultes existant dans la région a été établi. Le document qui combine des procédures mixtes de collecte de données a été analysé postérieurement en prenant en compte des variables considérées comme essentielles. Le travail inclut également une série de propositions qui se veulent une invitation à l'adoption d'une approche plurilingue pour aborder la problématique de la formation et de l'intégration linguistiques des migrants adultes. Le destinataire primaire de ce travail est l'ensemble des acteurs de la politique linguistique de la région. Or, cette thèse entend avoir comme destinataires également tous les professionnels qui d'une manière ou d'une autre et sous d'autres latitudes travaillent sur l'intégration linguistique des migrants adultes, particulièrement ceux qui cherchent à améliorer la qualité des dispositifs mis en place ou à concevoir de nouvelles planifications pour des territoires qui sont dépourvus de ces mécanismes. / There is currently a considerable number of instruments that specify the principles and the mechanisms favorable to implement a policy for encouraging linguistic integration of adult migrants in Europe. This thesis examines these tools and tries to show their relevance in the case of the autonomous community of Cantabria in Spain, a region that has seen its foreign population increased dramatically and unusually during the early years of this century. A study on the situation of existing language courses for adults migrants in the region was conducted. The document which combines data collection procedures was subsequently analyzed taking into account a group of variables considered essential. The work also includes a series of proposals that constitue an invitation to adopt a multilingual approach in order to address the issue of linguistic training and integration of adult migrants. The primary recipient of this work is the language policy setters in the region. However, this thesis also intends to have as recipients any professional working in one way or another on the linguistic integration of adult migrants, particularly those seeking to improve the quality of the systems implemented or devising new plans for territories where there is lack of these programmes.

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