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L'intermédialité littéraire dans quelques récits d'Assia Djebar

Gharbi, Farah A. 12 1900 (has links)
Le parcours d’Assia Djebar est frappé du sceau de la multidisciplinarité. L’écrivaine algérienne d’expression française a en effet toujours voué un intérêt particulier à la littérature, mais également aux arts. Son engouement pour ces derniers n’a pas été sans influencer son écriture. Ce fait est a priori remarquable au niveau des nombreuses références explicites (tant intertextuelles qu’interdiscursives) que ses récits font tour à tour au cinéma, à la peinture, à la musique, à la photographie et à la mosaïque. C’est à partir de ces renvois que nous posons l’hypothèse d’une relation aux arts mise à l’œuvre de manière plus implicite dans la prose de Djebar, c’est-à-dire susceptible de définir sa poétique. Il s’agira donc pour nous de mettre au jour des procédés d’écriture qui, dans le récit djebarien, sont aptes à créer ─ moyennant leur déplacement et leur transformation ─ des effets que des techniques en usage dans d’autres arts produisent habituellement. L’intermédialité permet d’envisager ce travail : là où l’intertextualité insiste surtout sur la question des textes ; l’interdiscursivité sur celle du discours ; et l’interartialité sur celle de l’esthétique caractéristique des productions artistiques, l’intermédialité rassemble ces préoccupations en ne négligeant pas de considérer la dimension technique inhérente aux phénomènes de signification, qui prête forme à leur matière sémiotique. / Multidiscipline has definitely marked the journey of Assia Djebar. The Algerian French writer has devoted interest in literature as well as the arts. Her infatuation with the arts hasn’t been without influence towards her writing. The fact is above all remarkable in the level of numerous explicit references, both intertextual and interdiscursive, that her stories have made their rounds in cinema, in art, in music, in photography and in mosaics. It is from these references that we hypothesize a relation to the arts, implemented in a more implicit style in Djebar’s prose, that is to say an openess to defining her poetics. Therefore, for us it is a matter of putting into place writing procedures, in the Djebarian style, which in return for their movements and changes, are capable of creating effects as well as techniques that will be used in other art forms that are generally produced. Intermediality allows us to envision this type of work. Whereas, intertextuality puts emphasis above all on texts, interdiscursivity on discourse, and interartiality on the esthetical characteristics of artistic productions ; intermediality gathers these concerns, without neglecting to consider the technical dimension inherent to the phenomena of meaning which lends shape to their semiotic subject matter.
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Discours sociaux et aliénation dans deux romans de Gary Victor

Lambert, Marie-Andrée 05 1900 (has links)
L’aliénation est une problématique clé de la littérature haïtienne. Ce thème, abordé à de nombreuses reprises, est renouvelé dans les œuvres de l’écrivain Gary Victor, plus particulièrement dans les romans À l’angle des rues parallèles et Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin. Ce mémoire a pour but d’étudier l’aliénation due à l’assimilation des différents discours qui circulent dans la société. Victor ne fait pas que montrer l’aliénation collective et individuelle ainsi que les différents mécanismes qui provoquent cette «folie». Il campe ses récits dans un univers chaotique où les modalités interdiscursives de la représentation des lieux et des milieux viennent renforcer cette impression d’aliénation quasi généralisée, et les personnages les plus fous apparaissent finalement comme étant les plus lucides. Des notions empruntées à la sociocritique nous ont servi de cadre théorique pour cette recherche. Le mémoire est composé de cinq chapitres. Les quatre premiers procèdent à l’analyse des discours qui sont présentés comme les sources de l’aliénation des personnages. Le chapitre un est consacré aux discours qui découlent de la société de consommation, qui ne s’appliquent plus uniquement aux objets, mais bien à la gestion des relations interpersonnelles. Le second chapitre se penche sur la question des croyances religieuses, que ce soient les croyances traditionnelles indigènes ou la religion catholique, et montre comment elles peuvent être potentiellement dangereuses pour ceux et celles qui sont trop crédules et comment elles peuvent devenir une arme pour les personnes malintentionnées. Le troisième chapitre étudie la façon dont les discours politiques et historiques sont devenus des lieux de référence pernicieux pour la société haïtienne et la manière dont les personnes au pouvoir les utilisent afin de manipuler le peuple. Le quatrième chapitre aborde les effets pervers des différents discours des savoirs en sciences humaines, plus particulièrement ceux de la philosophie et de la psychanalyse. Il montre les conséquences désastreuses qu’ils peuvent entraîner lorsqu’ils sont transformés en principes immuables. Le dernier chapitre analyse quelques modalités de cette représentation inédite de l’aliénation. Des lieux hostiles, des personnages violents ainsi que l’utilisation de références littéraires et cinématographiques marquant l’imaginaire social font partie des techniques employées par Victor. Ce chapitre fait ressortir également les différentes figures qui traduisent la résistance à cet univers démentiel. Notre lecture des romans de Victor conduit à une réflexion sur la définition du roman populaire, en lien avec la modernité telle que définie par Alexis Nouss. D’après ce qui se dégage de l’œuvre de Gary Victor, ce genre, objet de nombreuses critiques et défini comme servant uniquement au simple divertissement des lecteurs, peut aussi aider à prévenir les dérives des sociétés en perte de repères. / Alienation, a major problem in Haitian literature, has been widely addressed by writers and scholars alike. Examples of this can be found and have been renewed in Haitian writer Gary Victor’s works, À l’angle des rues parallèles and Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin. The aim of this research is to look at alienation brought on by the assimilation of discourses circulating within society. Victor’s works not only exhibit both collective and individual alienation and reveal the various mechanisms that provoke this « mania». He sets his narratives in a chaotic universe where the interdiscursive modalites of representation − namely of places and environments − come to reinforce the somewhat generalized impression of alienation. Consequently, it is the most deranged of Victor’s characters that are seemingly the most lucid. Borrowed notions of sociocriticism have aided in the development of the theoretical framework of this research. This work is divided into five chapters. The first four chapters analyze the discourses presented as the character’s source of alienation. Chapter one focuses on the impact of these discourses with regard to the consumer society which no longer solely consists of the production, distribution and consumption of goods, but also management and interpersonal relations. Chapter two looks at religious beliefs including traditional indigenous beliefs and Catholicism. This chapter illustrates how such religious beliefs can be a potential danger-namely for the more credulous of people-and explains how they can even become a weapon for those with ill-intentions. Chapter three explores the political and historical discourses within Haitian society. It looks at how such discourses have become pernicious references to the Haitian society and how they are used by politicians to manipulate their own people. Chapter four focuses on the perverse effects of the different discourses in social sciences, mainly philosophy and psychoanalysis, and shows the disastrous consequences that these discourses can bring when they are transformed into immovable principles. The last chapter analyzes some of the modalities of this unique representation of alienation. Hostile settings, violent characters as well as the use of literary and cinematographic references which mark the social imaginary are some of the techniques utilized by Victor. This chapter highlights different characters, each of whom reveal a resistance to this demonic universe. Studying the works of Victor gives way to reflection and encourages us to ponder the meaning of popular novel linked with modernity as defined by Alexis Nouss. Through Victor’s work, one can begin to appreciate that this genre though frequently perceived as mere entertainment, can lend hand in the remedying of a society that is losing it’s bearings.
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Les amants funambules, suivi de Sur le fil des langages : la désorientation sexuelle du patient Guibert

Gagnon Chainey, Benjamin 07 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création réalisé avec le soutien du CRSH et du FRQSC / Polyphonique, l’écriture d’Hervé Guibert, dans sa célèbre « œuvre du sida » – notamment ses deux premiers volets À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie et Le protocole compassionnel – explore les effets de la maladie sur plusieurs relations du sujet souffrant. En ce sens, elle entremêle les discours, module son travail stylistique pour mieux performer les ambivalences – parfois étranges, paradoxales et déstabilisantes – des rapports entre les sujets, combattant ensemble les ravages de la pandémie : pensons notamment aux rapports à Soi (à son corps – et son esprit – en décomposition) ; les rapports souvent ambigus aux Autres (qu’ils soient soignant, amant, maîtresse, ami-e ou parent) ; et le rapport aux enjeux socio-politiques, scientifiques et culturels auxquels font face ces sujets dans leurs luttes intimes et collectives à la souffrance, l’exclusion et la mort (pensons ici à l’éthique des corps médicaux, des Autorités, et des groupes de défense du droit des malades). Est-il possible d’écrire à rebours, d’aujourd’hui, ces rapports interdiscursifs et interidentitaires qui étaient au cœur de l’écriture guibertienne ? Qui donnaient corps et voix aux contaminations à l’œuvre durant les « années sida » ? Comment écrire l’actualité de ces rapports à un Soi souffrant, ambigu et polymorphe ? Ces performances intersubjectives au cœur des relations à l’Autre : du soin au fantasme, en pensant par les pulsions sexuelles et-ou de mort ? Est-il possible d’investir de nouveau ces luttes intimes et collectives à la maladie – à la mort en soi, en l’autre, la mort de l’autre en soi – à travers l’entremêlement des langages et des discours ? Qu’ils soient scientifiques, amoureux, éthiques ou littéraires ? Les amants funambules s’avanceront sur le fil entremêlé des langages, pour proposer une réponse à ces questions ; une performance interdiscursive et interidentitiare : un recueil de nouvelles tendu à la fois vers les années « guibertiennes » du sida, et vers une recherche styilistique rythmée et « contemporaine » dans son rapport au passé. Sur le fil des langages continuera à avancer sur ce fil interdiscursif, pour offrir une performance essayistique de La désorientation sexuelle du patient Guibert : un jeune homme sidéen, homosexuel de 35 ans, qui voit ses identités sexuelles, personnelles et sociales se disséminer – aux contacts de son propre corps, de celui de ses soignants, de ses amants, de ses maîtresses et de sa parenté – à mesure que le sida le décompose, que l’avancée de la maladie l’étourdit, le désoriente, au risque de le faire tomber du fil de fer de ses langages. Dans ce contexte, où les corps-langages risquent de tomber dans le silence de la mort, est-ce qu’une voie de salut arrive à émerger de la littérature ? Mots-clés : Hervé Guibert, sida, maladies, relation de soin, interdiscursivité, identités sexuelles / Polyphonic in nature, Hervé Guibert’s ‘AIDS writings’ – especially his two first volumes To the friend who did not save my life and the The compassion protocol – explore the effects of the disease on the suffering subject’s relations. In that sense, they weave together discourses, and modulate the author’s stylistic work to perform the ambivalence of relations between subjects – at times strange, paradoxical, and unsettling – as they jointly fight against the epidemy’s devastation. This is the case of relations to self (to one’s own body – and soul – as it decays), the often-ambiguous rapport to Others (whether caregivers, lovers, friends or parents), and relations to sociopolitical, scientific, and cultural challenges subjects face in their intimate combat against suffering, exclusion, and death (think of the ethics of medical body, the Authorities, and groups defending sick people’s rights). Is it possible to write retrospectively, today, the interdiscursive and inter-identity relations that were at the heart of Guibert’s writing? That gave a body and a voice to the contaminations at work during the ‘AIDS years’? How to write the contemporaneity of those relations to a suffering self, ambiguous and polymorphous? These intersubjective performances, at the heart to one’s relation to the Other: from care to fantasy, through pulsion of sexuality and death? Is it possible to invest, again, these struggles, both intimate and collective, against illness – against death within oneself, within the other, the other’s death within oneself – through the enmeshing of languages and discourses? Whether they are scientific, romantic, ethical, or literary? This creative portion of this thesis, Les amants funambules (The tightrope walking lovers), walks the thin line that connects together languages, to offer an answer to these question in the form of a interdiscursive and inter-identity performance: it is a collection of short stories that stretches, on the one side, towards Guibert’s ‘AIDS years’, and on the other towards a rhythmical stylistic research, ‘contemporaneous’ in its relation to the past. The essay, Sur le fil des langages (On the thread of languages), will continue walking forward on the interdiscursive rope, to contribute an essayistic performance regarding the sexual disorientation of patient Guibert: a young HIV-positive gay man of 35 years of age sees his sexual, personal, and social identities disseminate – as he relates with his own body, with that of his caregivers, his lovers, and his family – while his bodies continues its process of decay, as sickness confuses him, at the risk of making him fall from the tightrope of languages. In such a context, where bodies-languages threaten to tumble into the silence of death, may salute emerge from literature? Keywords : Hervé Guibert, AIDS, illness, care relationship, interdiscursivity, sexual identities
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A tale of two… l’identité sociale au sein d’un quartier en cours de gentrification : le cas du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal

Bourély, Claire 11 1900 (has links)
La présente recherche explore les interactions entre les différentes actrices d’un quartier dans un contexte de transformation urbaine, afin de comprendre en quoi ces interactions contribuent à façonner des identités sociales. Il s’agit de comprendre les dynamiques sociales qui se tissent entre les formes de pouvoir incarnées par les instances officielles, les médias et les résidentes d’un quartier. En s’appuyant sur le quartier Hochelaga-Maisonneuve (HM) à Montréal en cours de gentrification depuis le début des années 2000, cette recherche se penche sur l’hypothèse d’une identité sociale située, et montre que cette identité est liée aux discours médiatiques et officiels. Cette étude prend la forme d’une ethnographie rétrospective virtuelle qui plonge au cœur de la réalité socioéconomique du HM entre 2004 et 2023. L’étude transversale se concentre sur la période entre 2010 et 2012, au moment clé où discussions et actions visaient à transformer le quartier à travers la mise en place d’une opération marketing destinée à changer l’image du HM. L’étude longitudinale contextualise l’étude transversale et en vérifie les prolongements antérieurs et ultérieurs. Ces deux études conjointes ont été menées sur un grand corpus constitué d’un corpus médiatique composé d’articles tirés des journaux montréalais Le Devoir, La Presse, Le Journal de Montréal entre 2004 et 2023, du sous-corpus du corpus FRAN-HOMA 2012 (SC-FH), constitué de 38 entretiens sociolinguistiques réalisés en 2012 dans le HM, d’un corpus de locutrices du reportage YouTube « C’est quoi la gentrification à Hochelaga-Maisonneuve » réalisé en 2016 (R-YT) et composé de 15 locutrices du HM, d’un corpus communautaire, représenté par le site Web chlag.info en 2016 et 2017 et par les médias communautaires Le Fouineur libre (2004-2009) et La Serrure libre (2010-2012), et d’un corpus officiel contenant le plan stratégique de la Société de développement commercial (SDC) Promenade Hochelaga-Maisonneuve, composé de 85 pages de planification stratégique et marketing pour les deux artères commerciales du quartier. À travers ces différentes instances discursives, je m’intéresse aux toponymes utilisés par les actrices du corpus pour désigner le HM, et plus spécifiquement aux toponymes non officiels HoMa, Hochelag et Chlag. L’étude des toponymes révèle une dynamique complexe entre l’identité imposée de haut en bas par les instances officielles et les appropriations locales par les résidentes du quartier. Les médias traditionnels, en adoptant des toponymes tels que HoMa, contribuent à narrativiser la revitalisation, tandis que les résidentes du quartier, en privilégiant des appellations historiques ou populaires comme Hochelag et Chlag, manifestent une résistance à cette redéfinition et une affirmation de leur identité locale. Le cœur de cette recherche repose sur l’analyse de la façon dont les discours médiatiques et officiels sur la gentrification et la revitalisation interagissent avec les perceptions et les expériences vécues des résidentes. Cette interaction souligne l’existence d’une dualité au sein de l’identité sociale du quartier : d’une part, une vision modernisée et embourgeoisée promue par les médias et les promoteurs, et d’autre part, une identité plus ancrée et authentique ressentie par les résidentes. Cette dualité se traduit par des perceptions contrastées du processus de gentrification : certaines y voient une amélioration de la qualité de vie tandis que d’autres ressentent une perte d’authenticité et une menace à la cohésion sociale du quartier. L’analyse longitudinale et transversale du corpus révèle les dynamiques de résistance face à la gentrification. Alors que la SDC et les promoteurs tentent de remodeler l’image du quartier, une partie des résidentes exprime un désaccord, percevant ces efforts comme une forme de marginalisation et une menace pour l’identité historique et culturelle du quartier. Cette opposition est particulièrement évidente dans les discours des médias communautaires et des résidentes engagées contre la gentrification, qui mettent en lumière les tensions entre le développement économique et la préservation de l’identité sociale. Enfin, la recherche aborde la question de la mythogénèse dans la revitalisation du quartier. La création d’un mythe urbain autour du HM, soutenu par la SDC et relayé par les médias, vise à renforcer l’attachement des résidentes à leur quartier. Cependant, cette stratégie rencontre une résistance, car elle est perçue comme une tentative de réinvention artificielle de l’identité du quartier. Les résidentes cherchent à se réapproprier leur quartier en opposition à cette image idéalisée, mettant en relief une lutte pour le maintien de l’authenticité et de la réalité sociale du HM. Cette thèse révèle ainsi la complexité des dynamiques sociales dans un quartier en cours de gentrification. Elle met en lumière l’importance des discours médiatiques et officiels dans la formation de l’identité sociale et montre comment les résidentes naviguent et réagissent à ces influences pour maintenir une connexion avec l’histoire et l’identité réelle de leur communauté. / This research explores the interactions amongst various stakeholders within a neighborhood undergoing urban transformation, aiming to understand how these interactions play a part in shaping social identities. It delves into the social dynamics that weave between forms of power embodied by official institutions, the media, and neighborhood residents. Focusing on the gentrifying Hochelaga-Maisonneuve (HM) area in Montreal since the early 2000s, this study explores the hypothesis of a situated social identity of the neighborhood and demonstrates how this identity is linked to media and official discourses. The study adopts a virtual retrospective ethnography, immersing into the socio-economic reality of HM from 2004 to 2023. The cross-sectional analysis focuses on the period between 2010 and 2012, a critical time when discussions and actions aimed at transforming the neighborhood through a marketing operation intended to change HM’s image. The longitudinal study contextualizes and verifies the extensions of the cross-sectional study before and after this period. These joint studies were conducted on a large corpus comprising a media corpus of articles from Montreal newspapers Le Devoir, La Presse, Le Journal de Montréal between 2004 and 2023; the sub-corpus of the FRAN-HOMA 2012 (SC-FH), consisting of 38 sociolinguistic interviews conducted in 2012 in HM; a corpus of speakers from the 2016 YouTube report "What is Gentrification in Hochelaga-Maisonneuve?" (R-YT) composed of 15 HM speakers; a community corpus represented by the chlag.info website in 2016 and 2017, and community media Le Fouineur libre (2004-2009) and La Serrure libre (2010-2012); and an official corpus containing the strategic plan of the Société de développement commercial Promenade Hochelaga-Maisonneuve, consisting of 85 pages of strategic and marketing planning for the neighborhood’s commercial arteries. Through these various discursive instances, the study focuses on the toponyms used by the actors in the corpus, specifically the unofficial toponyms HoMa, Hochelag, and Chlag. This analysis of toponyms reveals a complex dynamic between top-down imposed identity by official entities and local appropriations by neighborhood residents. Traditional media, by adopting toponyms such as HoMa, contribute to narrating the revitalization, while neighborhood residents, preferring historical or popular names like Hochelag and Chlag, demonstrate resistance to this redefinition and affirm their local identity. The core of this research lies in analyzing how media and official discourses on gentrification and revitalization interact with residents’ perceptions and lived experiences. This interaction highlights a duality within the neighborhood’s social identity: on one hand, a modernized and gentrified vision promoted by the media and developers, and on the other, a more rooted and authentic identity felt by the residents. This duality is reflected in contrasting perceptions of the gentrification process, with some viewing it as an improvement in quality of life and others feeling a loss of authenticity and a threat to social cohesion. The longitudinal and cross-sectional analysis of the corpus reveals dynamics of resistance to gentrification. While the SDC and developers attempt to reshape the neighborhood’s image, some residents express disagreement, perceiving these efforts as a form of marginalization and a threat to the historic and cultural identity of the area. This opposition is particularly evident in the discourses of community media and residents actively engaged against gentrification, highlighting tensions between economic development and preservation of social identity. Finally, the research addresses the role of mythogenesis in the neighborhood’s revitalization. The creation of an urban myth around HM, supported by the SDC and relayed by the media, aims to strengthen residents’ attachment to their neighborhood. However, this strategy encounters resistance as it is perceived as an artificial reinvention of the neighborhood’s identity. Residents seek to reappropriate their neighborhood in opposition to this idealized image, highlighting a struggle to maintain authenticity and social reality. This thesis thus reveals the complexity of social dynamics in a gentrifying neighborhood. It illuminates the importance of media and official discourses in forming social identity and shows how residents navigate and react to these influences to maintain a connection with the history and real identity of their community.

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