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Activité missionnaire en frontière de catholicité : l'exemple du Valais et de l'ancienne Rhétie (1550-1650)

Gauthier, Chantal January 2002 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Un jésuite à la croisée de deux cultures : le rôle du père Joseph-Marie Amiot (1718-1793) comme intermédiaire culturel entre la Chine et la France / A jesuit between two cultures : the role of Joseph-Marie Amiot (1718-1793) as a cultural intermediary between China and France

Long, Yun 14 May 2010 (has links)
Cette thèse, qui relève des études de réception, a pour objectif, en s’appuyant sur une étude contextuelle, traductologique et imagologique, d’analyser le rôle joué par le P. Joseph-Marie Amiot ( 1718-1793) dans les relations culturelles entre la Chine et la France. Le P. Amiot est une figure emblématique de l’action des jésuites en Chine au 18e siècle. En réexaminant ses écrits, ses traductions et sa correspondance avec les savants d’Occident, la thèse cherche à réévaluer sa place dans l’histoire des échanges culturels entre la Chine et l’Occident. Il s’agit, en se penchant sur l’identité complexe d’Amiot, de reconsidérer ce qu’il hérite de la tradition jésuite, d’étudier l’évolution de son identité au contact de l’autre et d’apprécier l’impact de son identité complexe sur ses travaux de recherche, afin de faire émerger le sens de l’image qu’il peint de la Chine. / The aim of this dissertation is to determine the role played by Joseph-Marie Amiot (1718-1793), a representative 18th century Jesuit in China, in cultural relations between China and the West. Its methodological basis is translation studies and imagology. It examines the historical context, Amiot’s translations and his correspondence with Western scholars. It examines Amiot’s complicated cultural identity, in order to understand the influence of the Jesuit tradition on his thinking and the transformation of his cultural identity through constant contact with another tradition and to trace the impact of his complex cultural identity on his work, and thus to draw out the meaning of the picture he painted of China.
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Descartes et l’éloquence de la vérité. Les héritages jésuite et humaniste / Descartes and Eloquence of the Truth. Jesuit and Humanist Heritages

Kubota, Shizuka 20 February 2012 (has links)
La philosophie de Descartes est-elle « une philosophie sans rhétorique »? L’on s’attendrait à ce que le principe de l’évidence qui requiert une transparence totale des idées refuse catégoriquement tout recours à l’art rhétorique fondé sur le vraisemblable et réputé faire obstacle à la vérité nue. Cependant, et malgré ses prises de position, Descartes, ancien élève des jésuites, ne renie pas l’héritage des litterae anciennes. Il s’agit de l’héritage rhétorique des humanistes de la Renaissance dans lequel les Pères jésuites ont considérablement puisé : la formation linguistique de Descartes est allée de pair avec un amour de l’éloquence dans son adolescence. Mais cette éloquence, originairement déployée dans un style d’apparat mu par l’enthousiasme, ne va pas chez le Descartes de l’âge mûr sans être guidée par le souci éthique de ne pas trahir la vérité. Derrière un voile transparent propre à transmettre cette vérité intacte, le philosophe tente à la fois de scruter son for intérieur et de s’insinuer discrètement dans l’esprit d’autrui. La rhétorique est ainsi un moyen indispensable pour donner corps au dialogue de la pensée et de l’écriture cartésiennes. / Is the philosophy of Descartes “a kind of philosophy without rhetoric”? We might expect that the principle of the evidence, which calls for a total transparency of the ideas, refuses categorically all recourses to the rhetorical art founded on the bounds of credibility and reputed to obstruct the bare truth. However, despite their captures of position, as an old student of the Jesuit, Descartes, doesn’t disown the heritage of the old litterae. It is important to point the rhetorical heritage of the Humanists from which the Jesuit Fathers have considerably drawn: the linguistic formation of Descartes has accompanied with a respect to the eloquence during his adolescence. But this eloquence, originally displayed in the sumptuous style driven by enthusiasm, doesn’t continue until his middle age without being guided by his ethical anxiety not to betray the truth. Behind a transparent veil proper to transmit this intact truth, the philosopher tries both to examine his deep mind and to creep into others’ spirits discreetly. The rhetoric is also an indispensable means in order to embody the dialogue of Cartesian thought and of writings.
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Jacques courtois dit le Bourguignon (alias Giacomo Cortese detto il Borgognone) (1621-1676) : sa vie et son oeuvre peint

Lallemand-Buyssens, Nathalie 05 November 2010 (has links)
Né dans le premier quart du XVIIe siècle, Jacques Courtois, jeune Franc-Comtois, franchit les Alpes pour s’installer en Italie. Abandonnant une patrie durablement ruinée où il ne pourra jamais espérer revenir s’établir, ce fils de peintre parvint néanmoins à perpétuer la tradition familiale. Actif principalement à Rome, où il décéda en 1676, l’artiste eut une carrière de près de quarante ans, presque exclusivement italienne. Si Courtois bénéficia de son vivant, puis tout au long du XVIIIe siècle, d’une grande renommée, lui dont Bernin aurait affirmé à plusieurs reprises qu’aucun autre peintre contemporain ne parvenait à exprimer aussi bien la terreur des combats, fut ensuite progressivement oublié. Il en fut de même pour son oeuvre, si bien qu’aujourd’hui ils sont tous deux méconnus, ou pour le moins mal perçus. Au fil des siècles, l’histoire de Jacques Courtois s’est progressivement effacée. De minces notices biographiques, parfois légendaires, se sont imposées et de son oeuvre n’a plus été retenue que la peinture de bataille. Paysages et peinture d’histoire furent peu à peu oubliés. Ainsi, d’un travail riche et varié, ne perdure plus guère que l’image d’une monoproduction uniforme. Cette thèse a pour but de faire redécouvrir le personnage et son travail, en proposant la toute première monographie dédiée à l’artiste. Celle-ci consiste en une biographie critique, une analyse et un premier catalogue raisonné de l’oeuvre peint / Born in the first quarter of the 17th century in the Franche-Comté region, Jacques Courtois crossed the Alps to settle in Italy. At the time he was a young man, he left behind a ruined country where he could never hope to live and practise his art. Yet this painter's son managed to perpetuate the family tradition. He worked mainly in Rome, where he died in 1676 after analmost exclusively Italian career spanning nearly 40 years. While Courtois enjoyed great fame during his lifetime and throughout the 18th century, with Bernini apparently declaring onseveral occasions that no other contemporary painter could express the horror of combat sofaithfully, he was gradually forgotten. The same can be said of his work, so much so that today the man and his oeuvre remain a mystery and are even ill-perceived. Over the centuries, the story of Jacques Courtois has gradually faded. A few scattered biographical notes, some based on legend, have gained currency and his work is remembered essentially for his battle scenes. His landscapes and religious paintings have been forgotten little by little. Thus, a rich and varied body of work is now viewed as a uniform production. This thesis aims to reveal the man and his work in a new light by proposing the first monograph dedicated to the artist. It consists in a critical biography, an analysis of his art and the catalogue of his paintings
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Pierre Paul Sevin, illustrateur et créateur de décors de fêtes et de cérémonies sous Louis XIV. / Pierre Paul Sevin, illustrator and creator of celebrations and ceremonies décor under Louis XIV

Chantrenne, Damien 28 November 2012 (has links)
Fils du peintre François Sevin, Pierre Paul Sevin naît sous le règne de Louis XIV pour travailler aux fastes de son apogée. Après un voyage en Italie entre 1666 et 1671, il s’installe à Paris jusqu’en 1689, puis à Lyon et Tournon jusqu’à sa mort. Maître de la composition allégorique, il œuvre seul et aux côtés du père Ménestrier (de la Société de Jésus) à l’élaboration de madrigaux, d’almanachs, d’illustrations de thèses et de décors éphémères et pérennes, toujours dans une énergie créatrice fulgurante, comme son trait envolé et hâtif. Sa rigoureuse adaptation à la pensée de Ménestrier a longtemps stigmatisé son art dans une querelle de goût opposant leur démesure à l’esprit « classique » de Jean 1er Berain, dessinateur de la Chambre et du Cabinet du roi. Pourtant, des recherches récentes font penser à une féconde concurrence plutôt qu’à une vaine rivalité des deux artistes. Clarifier la biographie de Sevin se révèle une étape nécessaire pour mieux comprendre les rapports entre jésuites et artistes au XVIIe siècle et en mesurer les répercussions sur la façon de considérer les arts graphiques en tant qu’images « communicantes ». / Son of painter François Sevin, Pierre Paul Sevin was born under the reign of Louis XIV to work during the splendor of the king’s apogee. After traveling to Italy between 1666 and 1671, he moved to Paris until 1689, then to Lyons and finally Tournon where he died. Master of the allegorical composition, he either worked alone, or with father Ménestrier (from the Society of Jesus), on the development of madrigals, almanacs, thesis illustrations, and transient and perennial backdrops. He always worked with a dazzling creative energy, clearly demonstrated in his soaring and hasty strokes. His rigorous adaptation of Ménestrier’s style stigmatized his art for a long time over a dispute in taste between excessiveness and the “classical” spirit of Jean I Berain, “dessinateur de la Chambre et du Cabinet du roi”. However, recent research leads to believe that there was a fruitful competition between the two artists rather than a vain rivalry. It is necessary to clarify Sevin’s biography to better understand the relationships between Jesuits and artists during the 17th century, and to measure the repercussions regarding the consideration of graphic arts as “communicating” images.
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L'iconographie jésuite et ses implications cultuelles dans l'art et la religion des Québécois (1842-1968)

Laroche, Ginette 11 April 2018 (has links)
Etudier l'Iconographie des Jésuites des XIXe et XXe siècles, c'est retracer leur influence sur des images dévotionnelles familières aux Québécois d'aujourd'hui. En remettant les pieds au Canada, en 1842, les pères de la nouvelle Compagnie de Jésus ne possédaient plus rien. Tout était à reconstruire. Toujours en suivant un principe préconisé par saint Ignace sur l'utilisation de l'image mentale pour méditer, ce nouveau départ permit la mise en place d'une imagerie religieuse qui, destinée à les soutenir dans un apostolat assez diversifié, s'inscrivait d'emblée dans les courants marquants de l'art religieux du XIXe siècle. En démontant le mécanisme de formation de certaines de ces images, j'ai pu retrouver le sens qu'elles ont pris pour notre collectivité à une époque donnée. Au travail de l'historien de l'art s'est donc ajoutée la démarche de l'ethnologue qui, à partir de l'observation, remonte le réseau des faits, des personnes, des éléments et des événements susceptibles d'apporter une vision globale du sujet. La première partie de la thèse traite uniquement du contexte des années 1840; la seconde, une esquisse historique, permet de montrer comment les Jésuites furent amené à privilégier certains types d'images, certains artistes et même certains moyens d'expression bien adaptés aux contextes. Puis, à travers l'élaboration du programme iconographique du Gesù de Montréal, s'amorce la troisième section, celle des études de cas. Par l'étude de représentations spécifiquement rattachées aux jésuites on peut évaluer la portée de leurs choix, attendu qu'à travers le besoin de s'unir à l'ensemble de la catholicité en même temps que de se singulariser, toujours les Jésuites eurent recours à des images facilement lisibles, peu importe qu'elles se rattachent à l'art savant ou à l'art populaire. Vu sous cet aspect, l'essai sur l'iconographie jésuite s'ouvre donc sur une étude qui devient de plus en plus pressante: celle de l'art industriel. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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D’encre et de sang. Politiques jésuites de l’écrit dans les premiers temps de la mission anglaise de 1580 à 1610 / The role of writing in the English Jesuit mission from 1580 to 1610

Serena, Gaëlle 24 November 2012 (has links)
Cette étude interroge la place de l’écrit et des actes d’écriture lors de la première mission jésuite en Angleterre, de 1580 à 1610. Lettres, autobiographies et pamphlets s’inscrivent dans un programme mis en place par les supérieurs de l’ordre, visant à l’édification des catholiques anglais et au dénigrement du gouvernement d’Élisabeth auprès des peuples européens. À la fois outils de propagande et seuls moyens d’information possibles entre l’île et le continent, les écrits missionnaires permettent à leurs auteurs de donner corps à la communauté récusante clandestine, ainsi qu’à la mission elle-même. La circulation de ces textes, tant en Angleterre que sur le continent, trace ainsi les contours d’une communauté dont l’existence est étroitement liée à la production de l’écrit. Mais, si elle détournée, la trace peut devenir arrêt de mort, révélant l’identité de celui qui l’a produite aux yeux de l’intrus qui la déchiffre. Pourtant, les jésuites ne cessent d’écrire malgré le danger que cela représente. L’acte d’écriture semble alors dépasser la seule visée programmatique pour revêtir une dimension ontologique, permettant à l’auteur de dépasser le traumatisme de l’expérience immédiate et de renouer avec sa propre identité, mise en mal par l’exil, la prison ou la perspective de l’exécution. / The purpose of this study is to analyse the role of writing during the first English Jesuit mission, from 1580 to 1610. It shows that letters, pamphlets and autobiographies were part of a larger programme devised by the Superiors of the Company of Jesus. As both a means of propaganda and information between England and the continent, missionary writings helped to shape the Jesuit mission and the underground recusant community within which the Jesuits lived. The aim was to edify the English Catholics and to weaken Elizabeth’s government in the eyes of European Catholics. By circulating texts throughout the country and in the rest of Europe, the Jesuits shaped a community highly reliant on written material. But writing was also incredibly dangerous as it marked the author and those responsible for its circulation as irredeemably catholic. Yet, the Jesuits kept on writing regardless of the consequences. Indeed, writing was vital to those missionaries whose identity was daily denied and who had to face the gloomy prospect of death from their arrival onwards. The very act of writing allowed them to fight against the feeling of dispossession which was gradually taking hold of them.
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La figure féminine dans l’œuvre chinoise d'Alfonso Vagnoni (c.1568-c.1640) / Alfonso Vagnoni (c.1568-c.1640) and the female saints in his Chinese work

Sang, Rui 28 June 2017 (has links)
Les missionnaires qui abordèrent le monde chinois à la fin de la Dynastie Ming et au début de la Dynastie Qing ont établi les fondements de leur entreprise en Chine et ont pris les premiers contacts avec la culture chinoise qui était différente et indépendante du monde chrétien. La plupart des premiers missionnaires occidentaux étaient italiens, parmi lesquels Alfonso Vagnoni est un nom capital. Alfonso Vagnoni (c.1568-c.1640) était un des rares jésuites qui ont vraiment pénétré dans les provinces de la Chine. Étant resté 37 ans sur cette terre orientale, il vécut plusieurs grands événements dans l’histoire du christianisme en Chine. Avec plus de vingt œuvres rédigées en chinois, il est considéré comme un des premiers jésuites qui ont laissé les œuvres les plus nombreuses en langue chinoise. L'ouvrage des Vies des saints (Tian Zhu Sheng Jiao Sheng Ren Xing Shi) est un manuscrit hagiographique inédit gravé en chinois en 1629 à Wulin. Se fondant en partie sur la fameuse La Légende Dorée, Vagnoni ne se limita pas à en faire la traduction. Il présenta dans ce recueil 74 saints dont un certain nombre ne sont pas mentionnés par Jacques de Voragine. Respectant les expressions chinoises, il présenta aux Chinois les modèles chrétiens occidentaux sans oublier de chercher un accord entre les deux civilisations différentes. Il divisa les 74 saints en sept groupes (apôtres, pontifes, martyrs, confesseurs, ermites, vierges et veuves), parmi lesquels les femmes occupent donc deux chapitres et prennent une place d’importance. Basé sur ces deux derniers chapitres, cette thèse s’attache à découvrir le style de ce manuscrit, ainsi que l’image des saintes occidentales que Vagnoni cherche à montrer à son lecteur chinois. Cela nous permet d’une certaine façon de mieux comprendre la contribution que ce jésuite italien apporte aux échanges interculturels entre l’Europe et la Chine. / Western missionaries who went to China in late Ming and early Qing dynasties were founders of the Christian enterprise in China, and they had played a significant and pioneering role in the cultural exchanges between China and the Western Christian World. Most of these early missionaries were Italians, among whom Alfonso Vagnoni can’t be ignored. Alfonso Vagnoni (1566-1640) was one of the few Jesuits who had really penetrated into the interior of China. He stayed in this eastern land for 37 years, during which he disseminated Christian teaching in different provinces and personally experienced several major events in the history of Christianity in China. With more than twenty books written in Chinese, he was regarded as one of the early Jesuits who left the most numerous books in Chinese language. Tian Zhu Sheng Jiao Sheng Ren Xing Shi is a collection of hagiographies written by Alfonso Vagnoni. It was initially engraved by the Catholic Church Chaoxingtang of Wulin(Hangzhou, Zhejiang) in 1629. This work was based on the famous Golden Legend. However, the author was not confined to a translation. In this collection, he described the lives of 74 saints, and some of them were not mentioned by Jacobus de Voragine. While introducing these Western Christian role models to Chinese people, Vagnoni made extensive use of exclusively Chinese expressions, and strove to find the commonalities between these two disparate civilizations. In Tian Zhu Sheng Jiao Sheng Ren Xing Shi, Vagnoni divided the 74 saints into seven categories (the apostles, popes and bishops, martyrs, confessors, religious, virgins and widows), among which women occupied two volumes and thus had an important place. Based on these last two volumes, the present thesis attempts to carry out a preliminary study on the writing features of this work and on the images of the Western female saints that the author tried to show to his Chinese readers.
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Des Indes lointaines aux scènes des collèges : les reflets des martyrs de la mission japonaise en Europe (XVIe - XVIIIe siècle) / From the distant Indies to the scenes of colleges : the reflections of the Japanese martyrs in Europe (16th - 18th century)

Omata Rappo, Hitomi 13 January 2016 (has links)
Cette thèse analyse la réception en Europe des évènements survenus au Japon pendant la période de mission, à l’époque moderne. Le discours diffusé dans le monde occidental avait commencé par un certain triomphalisme, incarné par les chrétiens japonais arrivés à Rome en 1585. Or, quand les autorités locales ont proscrit et poursuivi la nouvelle religion, il a évolué vers une rhétorique centrée sur la notion de « martyr ». Par la suite, cette idée a été activement utilisée pour présenter l’expérience chrétienne japonaise dans l’Europe moderne, et son emploi était intimement lié à la pensée politique et religieuse de l’époque. Les martyrs du Japon ont en outre donné lieu, en 1627, à la première béatification de saints issus des « Indes ». Cet évènement, tant pour l’Église, que pour les empires coloniaux ibériques, n’a été rendu possible qu’à travers l’intégration du Japon dans une vision du monde où ses dirigeants persécuteurs sont considérés comme des tyrans, et non pas comme de simples sauvages. La transmission de ces conceptions dans le Vieux Continent a également pris des formes concrètes, avec les tableaux, sculptures et gravures, ou encore la littérature et le théâtre. Dans les pièces jésuites, l’Archipel devient en effet un thème d’un genre destiné à l’édification publique. Tout cela a contribué à créer un Japon imaginaire, qui s’est par la suite largement imposé dans les esprits. Cette thèse montre que les martyrs japonais ne peuvent être circonscrits à l’histoire de l’Église ou des ordres missionnaires, mais qu’ils ont contribué à la construction de la culture européenne, en particulier dans sa perception de sa place dans le monde. / This thesis analyzes the reception of the Japanese mission in Europe, from the 16th to the 18th century. The discourse diffused in Europe started with a certain triumphalism, embodied by the Japanese Christians sent to Rome in 1585. However, when the local authorities began to prosecute and ban the new religion, it evolved to an imagery centered on the concept of “martyr". After that, this notion has been actively used to relate the Japanese Christian experience in modern Europe, and it was intimately linked to the religious and political thought of the time. The martyrs of Japan also gave, in 1627, the first beatification of saints from the “Indies”. This exceptional event, for both the Catholic church and the Iberian colonial empires, was only made possible by the integration of Japan in a determined word-view, where its leaders were regarded as tyrants, and not as uncivilized savages. The concrete transmission of such conceptions in the Old Continent was conducted by various means, such as paintings, sculptures and engravings, or literature, and theater. In the Jesuit plays, the Japanese martyrs became a topic in a literary genre essentially designed for public edification. All of this gave birth to an imaginary Japan that subsequently established itself in the minds of the time. Overall, this thesis shows that Japanese martyrs cannot simply be confined to the history of the Church or missionary orders. They have contributed significantly to the construction of European culture, particularly in its perception of its place in the world.
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Humanisme et Lumière du Christ chez Henri de Lubac / Humanism and light of the Christ at Henri de Lubac

Geneste, Philippe 22 February 2014 (has links)
Si la théologie chez de Lubac est une théologie d’occasion, son humanisme est un humanisme converti, converti au Christ ! Il y a chez H. de Lubac une véritable quête d’un humanisme authentique qui ne soit pas contre l’homme, mais pour l’homme, ce que seule la foi au Christ peut garantir. C’est la raison pour laquelle notre auteur envisage l’humanisme comme tourné vers la religion la plus humaine, à savoir la religion du Verbe Incarné. Car ce concept d’humanisme, uni à une trop grande survalorisation de l’homme, verse rapidement dans une dérive anthropologique. Dans l’humanisme chrétien, c’est moins l’existence de l’homme que sa vocation qui est mise en valeur. D’autre part, il existe une connexion entre la singularité de la personne et la solidarité de l’humanité. L’humanisme chrétien déjoue toutes les formes d’individualisme et de collectivisme en contemplant le Christ sous les modes de la densité et de l’unité. La conception de l’humanisme revêt chez Lubac une densité ontologique et une fécondité. Si le sage antique est un être séparé parce que sa contemplation reste solitaire, le saint, dans le Christ, travaille à la transfiguration définitive de l’Univers. Lubac dresse le constat selon lequel le Christ ne peut être dépassé puisque c’est en lui que tout est accompli. L’évènement Jésus-Christ joue un rôle décisif pour l’humanité, c’est le principe du « Tout en tous ». / If the theology at Lubac is a theology of opportunity, its humanism is a converted humanism, converted to the Christ! There is at H. de Lubac a real quest of an authentic humanism which is not against the man, but for the man, what only the faith to the Christ can guarantee. It is the reason why our author envisages the humanism turned to the most human religion, worth knowing the religion of the Embodied Verb. Because this concept of humanism, united with a too big overestimation of the man, quickly overturns into an anthropological drift. In the Christian humanism, it is less the existence of the man than his vocation which is highlighted. On the other hand, there is a connection between the peculiarity of the person and the solidarity of the humanity. The Christian humanism thwarts all the forms of individualism and collectivism by contemplating the Christ under the modes of the density and the unity. The conception of the humanism dresses at Lubac an ontological density and a fertility. If the antique wise person is a separate being because his pondering remains solitary, the saint, in the Christ, works on the definitive metamorphosis of the Universe. Lubac draws up the report according to which the Christ cannot be exceeded because it is in him that everything is carried out. The event Jesus Christ plays a decisive role for the humanity, it is the principle of " Quite there all ".

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