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Origine, redéfinition, statut de l’ekphrasis romanesque au XVIIe siècle / Ekphrasis in 17th-century French narrative fiction : origin, redefinition and status

Romagnino, Roberto 04 September 2015 (has links)
Notre thèse se propose comme objectif la définition et l’étude du traitement de l’ekphrasis dans la fiction narrative française en prose entre 1585 et 1660. L’ekphrasis y est comprise dans le sens ancien et rhétorique d’un discours doté d’évidence (enargeia), mettant son objet devant les yeux du lecteur/auditeur. En s’appuyant sur une rigoureuse enquête philologique, le présent travail vise d’abord à définir l’origine rhétorique de la notion d’ekphrasis et de tracer sa complexe cartographie sémantique entre l’Antiquité et la première modernité. L’enquête s’efforce ensuite de montrer l’attitude – de docilité ou de rébellion – de l’ekphrasis romanesque par rapport aux préceptes antiques et contemporains, par la mise en lumière des singularités d’écriture qui différencient la pratique des romanciers. Enfin, l’étude s’attache à dégager les effets que l’ekphrasis et plus en général le discours évident, dont les sources mettent en lumière l’étroit lien avec les passions, sont censés susciter chez le lecteur. / The aim of this thesis is the definition and study of the treatment of ekphrasis in fictional prose narrative in French between 1585 and 1660. Ekphrasis is considered here in its ancient and rhetorical sense of a discourse having the quality of enargeia – that is, one that places its object before the eyes of the reader/listener.Based on a rigorous philological investigation, this paper aims first at defining the rhetorical origin of the concept of ekphrasis, and its complex semantic mapping between Antiquity and the early modern period.This research attempts then to shed light on the attitude (docility or rebellion) of fictional ekphrasis toward the ancient and contemporary precepts, by highlighting the singularities of writing that distinguish the practice of novelists.Finally, this study focuses on identifying the effects that ekphrasis, and more generally the figures of enargeia – of which the sources highlight the close link with the passions – are expected to arouse in the reader.
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Missions et chrétientés en transition : la paroisse urbaine de Pékin au XVIIIe siècle / Missions and Christian Communities in Transition : The Urban Parish of Peking in the 18th Century

Liu, Qinghua 08 December 2017 (has links)
Ce travail présente une histoire sociale de la paroisse du Beitang à Pékin. La première partie montre l’évolution de la paroisse, depuis son émergence en 1688 dans la Cité impériale à sa fermeture en 1827. Après avoir rappelé les services rendus à la Cour par les jésuites suivant leurs divers « métiers », nous avons analysé la situation des jésuites de Pékin après 1773, au moment de la crise de la Compagnie en Europe et en Chine. Les lazaristes arrivèrent en 1785 dans une situation de chaos où se trouvaient les jésuites et leur succédèrent à la Cour des Qing. À la suite des révoltes et des crises de l’Empire, l’état de la mission à Pékin devint de plus et plus fragile, et se posa alors le problème du maintien des chrétientés fragmentées avant l’expulsion des lazaristes par l’empereur mandchou. La seconde partie illustre la constitution d’un réseau, d’une structure et de la vie religieuse d’une paroisse urbaine. En mettant en lumière la coopération de tous les membres de la paroisse, on voit comment cette communauté a pu établir et maintenir une église, une maison charitable et un séminaire dans la société locale. On y voit une religiosité chrétienne sous une forme française ; mais d’autre part, elle rejoint également la tradition des diverses religions chinoises. Nous avons présenté les formes de la piété, les missionnaires, les procureurs, les clergés indigènes et les laïcs dans toutes leurs fonctions pour former une paroisse active au centre ville, dans l’exercice de sa vie religieuse. Avec une liste des livres sacrés et livres de morale chrétiens de langue chinoise, les confréries et les laïcs jouèrent un rôle important dans cette vie, dans le contexte de la Révolution française où le nombre de missionnaires envoyés en Chine était particulièrement réduit. / This dissertation explores a social history of the Beitang parish in Beijing. The first part presents the evolution of the parish from its emergence in 1688 in the Imperial City to its closure in 1827. After an examination of the services rendered to the Qing Court by the Jesuits according to their various “metiers”, we have discussed the situation of the Jesuits in Beijing after 1773, at the time of the crisis of the Society in Europe and China. The Lazarists arrived in 1785 in a situation of chaos where the Jesuits were embroiled and succeeded them to the Qing Court. Following the revolts and crises of the Empire, the state of the mission in Peking became more and more fragile, and the problem arose of maintaining a fragmented Christianity before their expulsion by the Manchu emperor. The second part illustrates the constitution of a network, a structure and the religious life of an urban parish. In the cooperation of all the members of the parish, we see how this community was able to establish and maintain a church, a charitable house and a seminary within the local society. It developed a Christian religiosity in a French form; but on the other hand, it also rejoins the tradition of the various Chinese religions. We have presented the forms of piety, missionaries, procurators, indigenous clergy and laity in all their important functions to form an active parish in the city center, in the exercise of its religious life. As documented by the list of the Christian scriptures and morality books in Chinese language, the confraternities and the laity played an important role, in a context of a lack of missionaries during the French Revolution.
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De regione et moribus Canadensium seu Barbarorum Novæ Franciæ : Les «Barbares de Nouvelle-France», texte anonyme (1616) édité par Joseph de Jouvency (1710)

Dionne, Fannie 06 1900 (has links)
Le De regione et moribus Canadensium seu Barbarorum Novæ Franciæ a toujours été présenté comme un texte rédigé par le jésuite Joseph de Jouvency. Pourtant, une étude plus approfondie montre que certains éléments ne peuvent provenir ni d'un religieux, ni du XVIIIe siècle. On aurait plutôt à faire avec un auteur laïc du début du XVIIe siècle, qui a des informations de première main, puisqu'il est lui-même à Québec. Ce qui en fait un document précieux et un témoin privilégié de l’histoire du début de la Nouvelle-France, bien que traduit et retravaillé par des Jésuites. Jouvency, en l'insérant dans les Historiæ Societatis Jesu, l'a en effet censuré et a ajouté quelques passages au texte original. Quelle est l'opinion du véritable auteur, ce Français vivant à Québec, sur les « Barbares de Nouvelle-France » qu'il rencontre? Une étude du texte montre qu'il dépeint à la fois les bonnes et les mauvaises coutumes des tribus autochtones, nous renseignant ainsi sur l'état des indigènes peu après l'arrivée des premiers véritables colons de la Nouvelle-France. Une traduction française accompagne l'analyse du texte. / De regione et moribus Canadensium seu Barbarorum Novæ Franciæ is studied as if it has been written by Jesuit Father Joseph de Jouvency. That being said, a more thorough research indicates that this text does not originate from such a pious man, nor from someone that lived during the eighteenth century. Indeed, the real author behind this text would more likely be a French who is laic and lived in Quebec city during the early seventeenth century. This revelation makes the document unique, despite the Jesuit’s adaptation both in language and content. For instance, Father Jouvency, the editor of the De regione who inserted it in the Historiae Societatis Jesu, censured and added some informations to the original text. It now becomes crucial to investigate the real opinion of the French Canadian author about these ‘‘Savages’’ that he met ? Our study shows that he described both good and bad native Americans customs, unveiling their life just after the arrival of the first French settlers in Quebec city. A French translation of the latin text also accompanies our analysis.
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Esprit d’indépendance et libre pensée : les Lumières françaises face à la Chine / Independent Spirit and Free Thought

Yang, Lei 08 December 2015 (has links)
A thèse est consacrée à l’examen de l’image de la Chine en France au siècle des Lumières et au dialogue entre deux civilisations, orientale et occidentale. L’analyse des œuvres littéraires, philosophiques et historiques, ainsi que des documents d’archives fait découvrir l’engouement pour la Chine au siècle des Lumières, les raisons pour lesquelles Voltaire et Montesquieu s’intéressent à ce pays lointain, le rôle des missionnaires catholiques en Chine à cette époque. Les penseurs français ne se contentent pas de consacrer leurs ouvrages à la philosophe et à la civilisation chinoise, ils proposent des mesures concrètes pour mettre en application leurs idées. Dans ce dialogue paradoxal ils inventent la Chine pour changer la France. Cette recherche a pour but de comparer des approches philosophiques françaises et chinoises pour comprendre, comment la diffusion de la philosophie de Confucius en Europe sert le développement des idées d’indépendance et de libre pensée. / The thesis is devoted to the examination of the image of China in France in the Enlightenment and dialogue between two civilizations, East and West. The analysis of literary, philosophical and historical and archival documents to discover the enthusiasm for China in the Enlightenment, why Voltaire and Montesquieu interested in this distant country, the role of missionaries Catholics in China at that time. The French thinkers do not just dedicate their works to the philosopher and Chinese civilization, they propose concrete measures to implement their ideas. In this paradoxical dialogue they invent China to change France.This research aims to compare French and Chinese philosophical approaches to understand how the dissemination of the philosophy of Confucius in Europe is the development of ideas of independence and free thought.
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De regione et moribus Canadensium seu Barbarorum Novæ Franciæ : Les «Barbares de Nouvelle-France», texte anonyme (1616) édité par Joseph de Jouvency (1710)

Dionne, Fannie 06 1900 (has links)
Le De regione et moribus Canadensium seu Barbarorum Novæ Franciæ a toujours été présenté comme un texte rédigé par le jésuite Joseph de Jouvency. Pourtant, une étude plus approfondie montre que certains éléments ne peuvent provenir ni d'un religieux, ni du XVIIIe siècle. On aurait plutôt à faire avec un auteur laïc du début du XVIIe siècle, qui a des informations de première main, puisqu'il est lui-même à Québec. Ce qui en fait un document précieux et un témoin privilégié de l’histoire du début de la Nouvelle-France, bien que traduit et retravaillé par des Jésuites. Jouvency, en l'insérant dans les Historiæ Societatis Jesu, l'a en effet censuré et a ajouté quelques passages au texte original. Quelle est l'opinion du véritable auteur, ce Français vivant à Québec, sur les « Barbares de Nouvelle-France » qu'il rencontre? Une étude du texte montre qu'il dépeint à la fois les bonnes et les mauvaises coutumes des tribus autochtones, nous renseignant ainsi sur l'état des indigènes peu après l'arrivée des premiers véritables colons de la Nouvelle-France. Une traduction française accompagne l'analyse du texte. / De regione et moribus Canadensium seu Barbarorum Novæ Franciæ is studied as if it has been written by Jesuit Father Joseph de Jouvency. That being said, a more thorough research indicates that this text does not originate from such a pious man, nor from someone that lived during the eighteenth century. Indeed, the real author behind this text would more likely be a French who is laic and lived in Quebec city during the early seventeenth century. This revelation makes the document unique, despite the Jesuit’s adaptation both in language and content. For instance, Father Jouvency, the editor of the De regione who inserted it in the Historiae Societatis Jesu, censured and added some informations to the original text. It now becomes crucial to investigate the real opinion of the French Canadian author about these ‘‘Savages’’ that he met ? Our study shows that he described both good and bad native Americans customs, unveiling their life just after the arrival of the first French settlers in Quebec city. A French translation of the latin text also accompanies our analysis.
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Les Hautes Études Industrielles et Commerciales de Tianjin (Tianjin Gongshang xueyuan 天津⼯工商学院), 1923-1951 : un exemple de l'action éducative des Jésuites en Chine / The Tianjin «Hautes Etudes Industrielles et Commerciales» Institute 天津工商学院[Tianjin Gongshang xueyuan], 1923-1951 : an example of the Jesuit educational action in China

Dehoux-Dutilleux, Corinne 15 June 2018 (has links)
L’Institut des Hautes Études Industrielles et Commerciales de Chine fut fondé par les Jésuites à Tianjin en 1921. Cette école technique supérieure, alors qu’on assiste à une prolifération étonnante d’établissements d’enseignement secondaire ou supérieur, aussi bien nationales qu’anglaises ou américaines (protestantes), répond aux besoins du développement industriel de la région (Chine du Nord). Ainsi en jugèrent à la fois les autorités françaises et l’Église catholique. Ce sont les Jésuites de la Mission de Champagne qui sont chargés de ce nouvel établissement, et qui s’en occupent jusqu’à sa fermeture. Ils fondent en Chine deux établissements d’enseignement supérieur : la célèbre université «L’Aurore », mise sur pied en 1903 par le Père Joseph Ma Xiangbo (1840-1939) à Zikawei, près de Shanghai (震旦学院 Zhendan Xueyuan, Aurora University) ; l’université Furen (辅仁大学 Furen ), créée à Pékin en 1925 ; et donc l’Institut des Hautes Études Industrielles et Commerciales à Tianjin, qui nous occupe ici. L’Institut des Hautes Études Industrielles et Commerciales à Tianjin est fondé sous le nom d’Institut du Sacré-Cœur, dans la province du Zhili (直隶), actuel Hebei. Il changera de nom par la suite, devenant Jingu daxue (津沽大学) (Université Tsinkou) puis Gong Shang College. Après un examen d’admission, le 15 septembre 1923, les 35 premiers élèves font leur rentrée à l’Institut. En 1949, quelques jours seulement après la « libération » de Tianjin par les communistes, le Père Bonningue (1908-1997), figure emblématique des derniers temps de la maison, prend la direction de l’Institut des Hautes Études de Tianjin. C’est sous son rectorat, qui ne dure que deux ans, que l’École est progressivement « soviétisée », jusqu’à sa totale prise en main par l’administration communiste, qui la convertira en un établissement public. Les Jésuites, dont certains sont incarcérés et soumis à la torture, seront chassés de Chine à partir de 1952. Quel a été l’apport des jésuites de Tianjin dans la formation des élites chinoises ? Quelle a été leur influence morale et religieuse sur les jeunes gens formés par eux ? Quelle est la particularité jésuite dans la création et le maintien, dans des circonstances inédites, de cette école ? / The Tianjin «Hautes Etudes Industrielles et Commerciales» Institute was founded in Tianjin, China by the Jesuits in 1921. While a surprising proliferation of secondary schools and colleges, either national, English or American (being protestant indeed) were expected, French authorities and the catholic Church thought that this superior technical school was in fact an answer to the needs of the industrial development of the region (North China). The Jesuits from the Mission of Champagne were the ones that became in charge of this new school and remained at its head until it closed. The French Jesuits understood that the Chinese elite, more sensitive to Western knowledge than to the Christian dogma, was the key to access to the people. They founded two institutions of higher education in China : the Aurora University (震旦学院 Zhendan Xueyuan) in 1903 by Father Joseph Ma Xiangbo (1840-1939) in Zikawei, near Shanghai and the « Institut des Hautes Études Industrielles et Commerciales » in Tianjin, our present study. The « Institut des Hautes Études Industrielles et Commerciales » of Tianjin was fonded in 1921, on the name of « Institut du Sacré-Cœur », in the Zhili (直隶) province, present Hebei. First called Gong Shang College, it will change name to Jingu daxue (津沽大学), Tsinkou University. On September 15th 1923, after being admitted at an entrance exam, the first 35 pupils started school at the Institute which functioned in its original form until the late1940’s. In 1949, only a few days after Tianjin was freed, which happened to be the greatest liberation campaign led by the Communists, Father Bonningue (1908 - 1997), who was the emblematic figure of the last hours in the House, took the Tianjin «Hautes Études» Institute into control. It was under his 2-year rectorship that the school turned soviet little by little, until it became totally ruled by the communist administration and changed into a state school in the end. The Jesuits, among whom some were jailed and tortured, were expelled from China from 1952 onwards. What have the Jesuits from Tianjin brought to the actual Chinese upperclass society? What has their moral and religious influence been on the young pupils who had been taught? What is the Jesuit distinguishing feature in the creation and support of the school which have gone through difficult times in China.
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Préface des Champs Elyziens du père Garasse : analyse et annotations du « Portal de Clemence »

Girodias, Marie-Agnès 08 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La plupart des fêtes grandioses qui déplaçaient toute la cour sous Louis XIII furent immortalisées dans de nombreux ouvrages à caractère notamment littéraire. Ces relations dont les jésuites étaient souvent les auteurs et dans lesquelles ils mettaient à profit leur mission apologétique et pédagogique, furent enfouies en grande partie dans des archives. Certaines d'entre erres mériteraient aujourd'hui de faire l'objet d'une édition commentée. Prenons Les Champs Elyziens, ou La Reception du Roy tres-Chrestien Louis XIII, au College de Bourdeaus de la Comp. de Jesus, le huictiesme de novembre 1615. Le P. F. Garasse (1585-1631), jésuite devenu célèbre surtout pour ses pamphlets satyriques, y fixe le souvenir qu'il a gardé du spectacle monté le 8 novembre 1615 dans l’enceinte même du collège de Bordeaux. Ce spectacle en six « stations » auquel le roi est invité à participer, représente à travers toute une symbolique le parcours initiatique qu'il doit suivre pour atteindre le paradis terrestre, les Champs Élyséens. Six vertus royales tracent le chemin et servent de « stations » au roi. Ce texte, tombé pratiquement dans l'oubli depuis trois siècles, est le fruit d’une créativité singulière et d’une érudition certaine. La narration témoigne d'une imagination fertile et se nourrit copieusement des textes de l’Antiquité greco-romaine et des Pères de l’Église. En outre, cette relation attire notre attention sur la question du genre littéraire. Par son caractère d'absorption des différentes formes de discours, ce récit du P. F. Garasse se situe à la frontière de plusieurs genres. L'intertexte des Champs Elyziens renvoie ainsi à la devise, à l’emblème, au chant, au compliment ou encore à la prière et s'insère dans un récit qui est, lui-même, déjà très dense et pluriforme. Il est troué d’arrêts, c'est-à-dire de segments descriptifs et poétiques. Les Champs Elyziens constitue, du reste, un précieux document historique. Ce texte témoigne de la tradition didactique du théâtre jésuite et de la tradition des fêtes de cour héritées de la Renaissance italienne. L'intérêt profond que soulève la relation vient motiver un projet d'édition commentée qui permettra d'établir et de restituer la compréhension du texte et de le rendre accessible aux lecteurs modernes. Pour ce faire, nous envisageons tout d'abord de saisir à l’ordinateur l'introduction et la première station des Champs Elyziens. Puisque l'édition intéressera surtout les universitaires et les spécialistes du XVIIe siècle, la physionomie de la version originale imprimée en 1615 sera respectée. Toutefois, quelques signes typographiques subiront de petites modifications : Les tildes, les agglutinations, les dissimilations et les coquilles feront l'objet d’un rejet ou d'une correction et les passages en latin et les quelques termes grecs seront traduits. Une fois établie, cette partie des Champs Elyziens sera complétée par un commentaire littéraire, historique et philologique. Ce commentaire s'insérera dans une préface d'une quarantaine de pages et dans un appareil de notes. La première partie de la préface comprendra une brève présentation du P. F. Garasse et viendra inscrire le texte dans la tradition des fêtes de cour héritées de la Renaissance italienne et dans la tradition didactique du théâtre jésuite. La préface dressera également un panorama des sources, des œuvres antérieures qui ont inspiré la pensée créatrice du P. F. Garasse. Enfin, la préface se terminera par quelques pistes de lectures qui découleront du travail minutieusement mené sur la première des « stations » du roi, celle du « Portal de Clémence ». Pour ce qui est des annotations, elles seront d'ordre lexical, sémantique et historique. Elles donneront lieu au repérage des citations et à leur rétablissement. Elles permettront aussi de souligner les lieux communs et les affusions du texte. Comme instrument de travail, un index des noms propres sera également fourni à la fin de l'édition. Ce travail qui s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche portant sur les Entrées Royales cherche essentiellement à rendre « cet aimable délire d'imagination érudite » qu'est Les Champs Elyziens disponible à plusieurs lecteurs et à ouvrir, par la même occasion, la voie à de nouvelles recherches, notamment en littérature, en histoire, en philologie et en didactique.
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Catherine Tekakwitha et la peinture missionnaire : stratégies de conversion en Nouvelle-France au 17e siècle

Harinen, Julie 02 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de certains documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal / Ce mémoire s’intéresse à l’art pratiqué par des Jésuites ayant vécu chez le peuple agnier au 17e siècle. L’analyse du travail de deux peintres, les pères Jean Pierron et Claude Chauchetière, nous permet de définir l’environnement socioculturel et politique susceptible d’avoir influencé leur production artistique. Ces artistes ont pour point commun d’avoir œuvré exclusivement chez les Agniers et ce, à seulement une décennie d’intervalle. Pierron destine son art, majoritairement composé d’illustrations didactiques, à un public autochtone non christianisé. Nous avons déterminé que son œuvre témoigne d’une transition idéologique, notamment par l’utilisation de thèmes eschatologiques, le recours à l’image à des fins didactiques et l’intégration de quelques éléments d’écriture dans son œuvre, annonçant ainsi les pratiques apostoliques et artistiques futures. Quant à l’art de Chauchetière, il reflète la continuation du changement perceptif jésuite, notamment en plaçant l’Autochtone comme héros du récit, mais également en l’introduisant au cœur du genre littéraire hagiographique, avec la figure de Catherine Tekakwitha. Toutefois, une transition s’effectue par rapport à l’usage de l’image, qui passe d’un statut didactique à cultuel. / This thesis concerns the art developed by Jesuits living with the Mohawk people in the 17th century. By the analysis of the works of two painters, Father Jean Pierron and Father Claude Chauchetière, we define the sociocultural and political environment that influenced their artistic production. These artists share in common the experience of working exclusively with the Mohawk indigenous community, in two consecutive decades. Pierron’s art can be characterized by didactic illustrations aimed towards a secular indigenous audience. We have determined that this painter indicates an ideological transition, in particular by the representation of eschatological theme, the utilisation of imagery in didactical purposes, and by the integration of a few elements of writing into his illustrations. We think that this heralds the apostolic and artistic practices of the generation to follow. The art of Chauchetière reflects the continuation of Jesuit perceptual change by placing the Aboriginal as the hero of the narrative, but also by the introduction of a new character to the heart of hagiographic literature, the character of Catherine Tekakwitha. We can nevertheless observe that a transition takes place with respect to the use of the image, which transforms from a didactical status to that of worship.

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