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Du blogue au livre : réflexions sur la nature générique du blogue

Vignola, Éric 07 1900 (has links)
Internet change notre manière de traiter l’information. Il change aussi les discours de tous les jours. De plus, des gens ont commencé à écrire, sur le web, des textes qui se sont imposés par la suite au milieu éditorial. Quel impact Internet a-t-il sur la littérature ? Je me sers de mon corpus (Les chroniques d’une mère indigne de Caroline Allard, Un taxi la nuit de Pierre-Léon Lalonde et Lucie le chien de Sophie Bienvenu) pour répondre à cette question : je cherche à démontrer que le blogue constitue un nouveau genre littéraire. Internet, d’abord, marque matériellement ce nouveau genre. Ensuite, que le blogue soit présenté sur le web ou dans un livre, il fonctionne essentiellement à partir d’anecdotes qui tournent autour d’un thème central, défini par un blogueur qui se met en scène en tant que personnage. Ces caractéristiques du blogue permettent de le comparer à deux genres qui lui ressemblent : le journal intime et l’essai. Le blogue est différent du journal intime à plusieurs points de vue, les plus importants étant le thème développé dans le blogue et le personnage que le blogueur construit. Par ailleurs, il ne peut être considéré comme un type d’essai : son caractère fortement anecdotique lui confère une visée plus narrative et un blogueur ne réfléchit pas sur le monde de la même manière qu’un essayiste. Bref, le blogue est un genre à part entière, tout jeune, qui se distingue suffisamment du journal intime et de l’essai pour être étudié avec des outils spécifiques. / Internet changes our way of processing information. It also changes everyday discourses. As well, people started to write, on the web, texts that eventually made their way into the editorial business. What impact has Internet on literature? I use my corpus (Les chroniques d’une mère indigne by Caroline Allard, Un taxi la nuit by Pierre-Léon Lalonde and Lucie le chien by Sophie Bienvenu) to answer that question : I try to demonstrate that the blog is a new genre. Internet, first, influences the materiality of this new genre. Then, whether a blog is read on the web or in a book, it relies essentially on anecdotes organised around a central theme, chosen by a blogger who puts himself on the spot as a character. Those particularities allow me to compare the blog to two other genres that are similar to it: the diary and the essay. The blog is different from the diary in many ways, the most important being the theme developed in the blog and the character the blogger builds. At the same time, it cannot be confused with the essay: its very anecdotic nature gives it a more narrative dimension and a blogger doesn’t think the world the same way an essayist does. In brief, the blog is a unique genre, very young, that is different enough from the diary and the essay to be studied with different tools.
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Le journal intime de Mireille Havet : entre écriture de soi et grand œuvre / Mireille Havet's diary : between self-writing and masterpiece

Compain, Marthe 13 September 2013 (has links)
Mireille Havet, née en 1898, rencontre très tôt le succès grâce à ses poèmes. Proche d’Apollinaire et de Cocteau, elle se fait une place dans le milieu littéraire de l’époque. Parallèlement à ses poèmes, et à son roman publié en 1923, elle écrit un journal intime, qu’elle commence alors qu’elle est encore adolescente. Forte de ses succès de jeunesse, la jeune femme se laisse alors peu à peu rattraper par la vie : les femmes et les drogues, ses deux grandes passions, l’entraînent dans un tourbillon dont elle peine à s’extraire pour produire la grande œuvre dont elle rêve. Résignée, au fil des années, elle se concentrera sur la rédaction de son journal, devenu le seul support s’accordant avec son mode de vie, sa mélancolie et son addiction de plus en plus extrême aux drogues. Elle tente alors de transcrire son âme dans ses carnets intimes, de « dire et révéler [son] monde » intérieur. Ce projet, s’il n’est pas celui, idéal, de l’œuvre fantasmée, contient cependant toute la poésie de Mireille Havet et s’avère, après relecture, former un « tout complet », presque à l’insu de son auteur. Ce journal peut-il alors remplacer la grande œuvre avortée dont la diariste a toujours rêvé ? / Mireille Havet, born in 1898, meets early success through her poems. Being close to Apollinaire and Cocteau, she makes a name for herself in the literary sphere of the time. Simultaneously with her poems and her novel published in 1923, she writes a diary, started when she was still a teenager. Driven by this success, the young woman is gradually caught up by her two great passions: women and drugs. It results in a turbulence against which she will struggle to attempt to produce the great work she dreamed of. Over the years, she finally resigned and will focus on her diary. It became the only reconcilable medium with her lifestyle, her melancholy and extremely increasing drug addiction. She then tries to transcribe her soul into her diary, "to say and reveal [her] world" inside. This project, even if it is not the ideal fantasized work, yet contains all the poetry of Mireille Havet, and forms, after rereading, a "complete whole" almost unknown to the author herself. Can this journal then replace the failed masterpiece the diarist always dreamed of?
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Poétique de Joseph Joubert. Étude sur la désécriture dans les Carnets / Poetics of Joseph Joubert. Study on desecriture in the Carnets

Giai-Duganera, Sabrina 03 December 2015 (has links)
Ami intime de Chateaubriand et de Pauline de Beaumont, témoin de la Révolution française qui a, dit-il, « chassé [s]on esprit du monde réel », Joseph Joubert rédige toute sa vie des notes consignées dans deux-cent cinq cahiers et dans des feuillets épars. Ces notes, qu’il ne publiera pas, sont éditées par André Beaunier dans leur quasi totalité en 1938 sous l’appellation de Carnets. Ce texte protéiforme ressortissant à la poétique du brouillon est envisagé dans cet ouvrage sous l’angle d’une notion héritée d’Yves Bonnefoy. La désécriture englobe l’ensemble des mouvements venant faire obstacle à l’élaboration de l’œuvre : les phénomènes de réticences, d’auto-censure, d’hésitations, de déconstruction, de minage, de pudeur qui viennent manifestement gêner l’expression, et plus encore toute possibilité d’édification d’une « œuvre » achevée. La poétique de Joubert naît de ces mouvements contradictoires entre un idéal littéraire nettement défini par des critères étiquetés comme classiques (clarté, ordre, achèvement) et une pratique littéraire qui tient cet idéal en échec, mais ce faisant trouve dans le fragmentaire et le provisoire une éthique aussi bien qu’une poétique. La désécriture est en effet aussi une expérience de la positivité : contre toutes les impuissances, l’effacement des mots se révèle comme puissance d’affirmation. / Joseph Joubert was a close friend of Chateaubriand and Pauline de Beaumont and a witness of the French Revolution, which has « chased away [his] mind from the real world », as he stated. He wrote during his whole life a set of notes in 205 notebooks and loose sheets of papers, but never published them. In 1938, André Beaunier edited most part of them under the name of Carnets. This multifaceted text, belonging to the draft poetry, is here considered through the angle of a notion coming from Yves Bonnefoy. The désécriture includes all the movements that prevent from creating a finished book : reluctance, self-censorship, hesitations, modesty, literary deconstruction and mining which impede the writing, and his achievement as a piece of work. Joubert’s poetry arises from this conflicting movements between a literary ideal characterized by the classical way (clarity, order, achievement) and Joubert’s style compromising this ideal. Nonetheless, the author finds his ethic and poetic way thanks to a fragmented and temporary style. The désécriture is in fact a positive experience : the vanishing words become an affirmative power of saying, opposite to all forms of impotence.
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L'écriture du deuil dans l'œuvre poétique et diaristique de Simone Routier

Achille-Sautrelle, Elise 01 1900 (has links)
Le présent mémoire a pour but premier de réinscrire Simone Routier, écrivaine québécoise oubliée, dans l’histoire littéraire québécoise. Pour ce faire, cette étude s’appuiera sur les documents du fonds d’archives Simone-Routier conservé à Bibliothèque et Archives nationales du Québec : ils serviront à rendre compte des moments marquants de la vie et de la carrière d’écrivaine de Simone Routier. Il a comme deuxième objectif d’analyser l’écriture du deuil dans une œuvre diaristique, Adieu, Paris ! : journal d’une évacuée canadienne (10 mai–31 août 1940), et dans une œuvre poétique, Le long voyage, de l’écrivaine. Publiés à sept années d’intervalle, les deux textes rapportent le deuil que l’écrivaine fait de Paris, ville qu’elle a dû fuir durant la Seconde Guerre mondiale, et de son fiancé parisien, mort durant la guerre. L’œuvre diaristique est parcourue de deux récits de deuil : le récit de deuil intime, celui de Simone Routier, la fiancée endeuillée, et le récit de deuil collectif, celui des Canadiens français ayant dû fuir Paris. Ces deux récits, qui s’apparentent à des « lieux de mémoire », convoquent pour l’un la mémoire personnelle et, pour l’autre, la mémoire collective. Étant donné que la version finale du journal intime est constituée à partir de versions antérieures, cette étude s’interrogera également sur la fiabilité de la mémoire dans la transmission de récits historiques. L’œuvre poétique, pour sa part, reconduit le récit de deuil intime, celui du fiancé parisien, mais sublime l’amour que la poète ressent pour le fiancé dans son amour pour Dieu. Les poèmes traduisent ainsi le tiraillement que la poète ressent entre la figure du fiancé et la figure divine : la poète, sept ans après la mort du fiancé, continue à ressasser la mort de ce dernier. Cette recherche, par conséquent, tente de faire ressortir les particularités de l’écriture du deuil en lien avec la mémoire dans le journal intime et en lien avec le ressassement dans le recueil de poèmes. / This master’s thesis first aims at reinstituting Simone Routier, a forgotten French-Canadian female author, in Quebec’s literary history. In order to do so, this study will be based on the documents from the Simone-Routier archive collection of the Bibliothèque et Archives nationales du Québec: the documents will serve to present the highlights of Simone Routier’s personal life and writing career. Its second goal is to analyze the theme of mourning in a personal diary, Adieu, Paris ! : journal d’une évacuée canadienne (10 mai–31 août 1940), and in a poetry book, Le long voyage, of the writer. The works were published seven years apart and they establish the author’s mourning for Paris, the city she had to flee during World War II, and for her Parisian fiancé, who died during the War. In the personal diary, there are two mourning narratives: the intimate one, that of Simone Routier, the bereaved fiancée, and the collective one, that of the French Canadians who had to flee the war. These two narratives, which can be referred as “lieux de mémoire”, convene the personal memory for the former and the collective memory for the latter. Since the final version of the personal diary is the result of preliminary versions, this study will also examine the reliability of memory in the transmission of historical accounts. The author, in the collection of poems, writes about the intimate mourning narrative, the fiancé’s one, but also sublimates the love that she feels for the fiancé in her love for God. The poems thus illustrate the seesaw relationship between the fiancé and God: seven years after his death, the fiancé still turns over in Routier’s mind. This research project, therefore, seeks to bring out the main characteristics of the theme of mourning regarding memory in the personal diary and regarding the notion of rehashing in the collection of poems.
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La bédé-réalité : la bande dessinée autobiographique à l’heure des technologies numériques

Delporte, Julie 04 1900 (has links)
À l’image des théories de la bande dessinée imprimée, la BD numérique est elle aussi accaparée par les analyses formalistes, dont la plus connue, celle de Scott McCloud, est critiquable, car elle réduit le média à un langage. Or, les mutations provoquées par la remédiation numérique ne sont pas uniquement formelles : l’expérience du lecteur, de l’auteur, et le rapport qu’ils entretiennent ensemble sont modifiés. Ce nouveau rapport influence le contenu des œuvres : on ne raconte pas la même chose dans le livre que sur Internet. L’autobiographie en BD, courant qui a explosé dans l’édition indépendante des années 1990, puis a été largement repris par les blogueurs, permet d’observer les différences de contenus et d’approches véhiculées par le livre et le numérique. Le dispositif du blogue propose un outil de liberté d’expression et de réflexion, mais les paramètres de son exécution (immédiateté, interactivité, désir de popularité, etc.) peuvent détourner cet objectif. Ainsi, beaucoup d’auteurs de blogues n’ont pas produit une autobiographie singulière, mais ont reproduit un courant de pensée existant (en exposant une libido fortement orientée vers la consommation) ainsi qu’un genre codifié, au sein duquel les autobiographies deviennent uniformes. Pour qualifier leurs blogues, on ne peut pas vraiment parler d’autobiographies, car ils ne mettent pas en scène un passé rétrospectif. Il s’agirait davantage de journaux intimes dont l’intimité est communiquée (ou publicisée) plutôt qu’expérimentée. Ce à quoi ces blogues ressemblent finalement le plus, c’est à une sorte de télé-réalité, une « bédé-réalité ». / Digital comics, like their printed counterparts, are heavily analyzed in a formalist approach: the most famous analysis, Scott McCloud's, could be criticized for it reduction of the media form to a language. But the changes that stem from the digital remediation aren't solely formal: the reader's experience, the author's, and the relation they share are all modified. This new relation changes the work's content: one doesn't tell the same thing in print and online. Autobiography in comics (a trend that exploded in the independent wave of the 90s and was later re-appropriated by bloggers) allows us to compare differences in approach between books and digital formats. The blog offers a tool for free speech and reflection, but at the same time diverts from such goals by the parameters of its execution (immediacy, interactivity, social networking, etc.). Indeed, many blog authors don't produce a singular autobiography as much as reproduce an existing trend (with a consumption-oriented libido) and a now-codified genre, in which autobiographies become uniform. Those blogs can't be completely considered as autobiographical anymore, as they don't tell of a retrospective past; they are more akin to personal diaries whose intimacy would be communicated (or publicized) instead of experienced. In that way, such blogs are closer to reality shows and could therefore be considered as a form of "reality comic".
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La bédé-réalité : la bande dessinée autobiographique à l’heure des technologies numériques

Delporte, Julie 04 1900 (has links)
À l’image des théories de la bande dessinée imprimée, la BD numérique est elle aussi accaparée par les analyses formalistes, dont la plus connue, celle de Scott McCloud, est critiquable, car elle réduit le média à un langage. Or, les mutations provoquées par la remédiation numérique ne sont pas uniquement formelles : l’expérience du lecteur, de l’auteur, et le rapport qu’ils entretiennent ensemble sont modifiés. Ce nouveau rapport influence le contenu des œuvres : on ne raconte pas la même chose dans le livre que sur Internet. L’autobiographie en BD, courant qui a explosé dans l’édition indépendante des années 1990, puis a été largement repris par les blogueurs, permet d’observer les différences de contenus et d’approches véhiculées par le livre et le numérique. Le dispositif du blogue propose un outil de liberté d’expression et de réflexion, mais les paramètres de son exécution (immédiateté, interactivité, désir de popularité, etc.) peuvent détourner cet objectif. Ainsi, beaucoup d’auteurs de blogues n’ont pas produit une autobiographie singulière, mais ont reproduit un courant de pensée existant (en exposant une libido fortement orientée vers la consommation) ainsi qu’un genre codifié, au sein duquel les autobiographies deviennent uniformes. Pour qualifier leurs blogues, on ne peut pas vraiment parler d’autobiographies, car ils ne mettent pas en scène un passé rétrospectif. Il s’agirait davantage de journaux intimes dont l’intimité est communiquée (ou publicisée) plutôt qu’expérimentée. Ce à quoi ces blogues ressemblent finalement le plus, c’est à une sorte de télé-réalité, une « bédé-réalité ». / Digital comics, like their printed counterparts, are heavily analyzed in a formalist approach: the most famous analysis, Scott McCloud's, could be criticized for it reduction of the media form to a language. But the changes that stem from the digital remediation aren't solely formal: the reader's experience, the author's, and the relation they share are all modified. This new relation changes the work's content: one doesn't tell the same thing in print and online. Autobiography in comics (a trend that exploded in the independent wave of the 90s and was later re-appropriated by bloggers) allows us to compare differences in approach between books and digital formats. The blog offers a tool for free speech and reflection, but at the same time diverts from such goals by the parameters of its execution (immediacy, interactivity, social networking, etc.). Indeed, many blog authors don't produce a singular autobiography as much as reproduce an existing trend (with a consumption-oriented libido) and a now-codified genre, in which autobiographies become uniform. Those blogs can't be completely considered as autobiographical anymore, as they don't tell of a retrospective past; they are more akin to personal diaries whose intimacy would be communicated (or publicized) instead of experienced. In that way, such blogs are closer to reality shows and could therefore be considered as a form of "reality comic".
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Escritas de si e homossexualidade no Brasil: os diários de Lúcio Cardoso, Walmir Ayala e Harry Laus

Moreira, Daniel da Silva 18 September 2017 (has links)
Submitted by Renata Lopes (renatasil82@gmail.com) on 2017-10-25T16:27:07Z No. of bitstreams: 1 danieldasilvamoreira.pdf: 2323070 bytes, checksum: 9453c709d87da5a6f51a3d468f9124d1 (MD5) / Approved for entry into archive by Adriana Oliveira (adriana.oliveira@ufjf.edu.br) on 2017-11-09T13:52:58Z (GMT) No. of bitstreams: 1 danieldasilvamoreira.pdf: 2323070 bytes, checksum: 9453c709d87da5a6f51a3d468f9124d1 (MD5) / Made available in DSpace on 2017-11-09T13:52:58Z (GMT). No. of bitstreams: 1 danieldasilvamoreira.pdf: 2323070 bytes, checksum: 9453c709d87da5a6f51a3d468f9124d1 (MD5) Previous issue date: 2017-09-18 / Esta tese tem por objetivo realizar uma leitura dos diários de Lúcio Cardoso, Walmir Ayala e Harry Laus, considerando, especialmente, a forma como os três autores colocam em cena a questão da própria homossexualidade. No Brasil da segunda metade do século XX, esses três diaristas se destacam por terem sido os primeiros a criarem uma escrita na primeira pessoa que abordava, ainda que de um modo por vezes oblíquo, o “amor que não ousa dizer seu nome”, contrapondo-se ao silêncio a que, até então, estava fadado o sujeito homossexual na sociedade brasileira. Esse estudo foi feito através da seleção de algumas linhas de força que atravessam os três conjuntos de diários e que permitem situá-los tanto em seu momento histórico e político, quanto em relação à obra de seus autores, jamais perdendo de vista a grande questão de gênero que esses textos colocam. Entre os temas estudados, destaca-se inicialmente os discursos de detração da prática diarística, as funções que o diário desempenha para aquele que o mantém e o modo como essa escrita se constitui num espaço de auto-hospitalidade que permite a criação de uma determinada imagem de si. A seguir, passa-se a uma tentativa de definição e de história do diário de escritor, que considera, ainda, a importância da emergência, a partir do século XVIII, de uma estética de valorização do rascunhal e do inacabado para o estabelecimento do diário como objeto legítimo de estudo. Trata-se também sobre como o diário permite a seu autor construir uma imagem intelectual a partir da cena da escrita e da cena da leitura. A partir do destaque da cena de leitura no diário, explora-se o modo como as obras de alguns autores franceses, especialmente André Gide, foram de fundamental importância para Cardoso, Ayala e Laus encontrassem um gênero e uma linguagem para escreverem sobre a homossexualidade. Em seguida, trata-se do modo como a escrita diarística se relaciona com os limites entre o íntimo, o privado e o público, sobretudo quando o que está em jogo é a expressão/enunciação da (homos)sexualidade. A publicação do diário, tema abordado posteriormente, potencializa o risco da escrita diarística, principalmente se o texto publicado toca de algum modo na homossexualidade. Por fim, trata-se da forma como esses três diaristas abordam, em sua escrita, a sexualidade, o corpo e o amor. / Cette thèse analyse les journaux intimes de Lúcio Cardoso, Walmir Ayala et Harry Laus, en considérant notamment la façon dont les trois auteurs mettent en scène la question de leur homosexualité. Dans le Brésil de la seconde moitié du XXème siècle, ces trois diaristes se distinguent car ils sont les premiers à créer une écriture à la première personne qui aborde, bien que de manière souvent indirecte, « l’amour qui n’ose pas dire son nom », en s’opposant ainsi au silence auquel, jusqu’alors, était condamné le sujet homosexuel dans la société brésilienne. Cette étude est réalisée à partir de lignes de forces qui caractérisent les trois ensembles de journaux et qui permettent de les situer dans leur moment historique et politique ainsi que dans le cadre plus général de l’œuvre de ces auteurs, en tenant toujours compte du genre de ces récits. Les principales questions abordées dans cette recherche concernent les discours de détraction de la pratique diaristique, les fonctions que le journal intime joue pour qui le tient, la façon dont cette écriture va se constituer en un lieu d’auto-hospitalité qui permet la création d’une certaine image de soi. Un essai de définition et d’histoire du journal d’«écrivant » est ensuite élaboré, en soulignant l’importance de l’émergence, à partir du XVIIIème siècle, d’une esthétique de valorisation du brouillon et de l’inachevé en vue de l’établissement du journal intime comme objet d’étude légitime. On examine aussi la façon dont le journal intime permet à son auteur la construction d’une image d’intellectuel à partir de la scène d’écriture et de la scène de lecture. Cette dernière scène montre notamment l’importance de la lecture des œuvres de certains auteurs français, en particulier celle d’André Gide. Ces lectures permettent à Cardoso, Ayala et Laus de trouver un genre littéraire et un langage aptes à écrire (ou à dire) l’homosexualité. Nous examinons également la façon dont l’écriture diaristique articule l’intime, le privé et le public, notamment quand il s’agit d’exprimer ou d’énoncer l’(homo)sexualité. La publication du journal intime, thème traité ensuite, augmente les risques auxquels s’expose l’écriture diaristique, en particulier si elle aborde l’homosexualité. Finalement, on reviendra sur la manière dont ces trois diaristes évoquent, dans leur écriture, la sexualité, le corps et l’amour.
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Édition critique de la correspondance de Juliette Drouet à Victor Hugo. Année 1841 / Juliette Drouet’s letters to Victor Hugo, edition and study for the year 1841

Sifferlen, Gwenaelle 13 January 2017 (has links)
Julienne Gauvain, dite Juliette Drouet, est principalement connue pour avoir été, pendant cinquante ans, la compagne de Victor Hugo. Mais elle fut aussi, et surtout, une prodigue épistolière qui écrivit, dès 1833 et jusqu’à sa mort en 1883, plus de 22 000 lettres ‒ qu’elle appelait « ses restitus ‒ à son cher poète. Précieusement conservées par l’amant qui les confia, à la mort de Juliette, au neveu de cette dernière, Louis Koch, elles sont aujourd’hui progressivement publiées dans une édition en ligne, afin de mettre à la disposition du public et des chercheurs l’intégralité de cette formidable correspondance. L'édition critique et scientifique ‒ comprenant transcriptions, annotations savantes et manuscriptologiques, notices explicatives, index, glossaire ‒ de 568 lettres de 1841, alors que le couple célèbre ses huit ans d’amour, en montre les intérêts biographique, documentaire et littéraire. En effet, ces restitus permettent d’étudier au jour le jour l’existence de Juliette Drouet, fraîchement retirée de la vie théâtrale et publique pour se consacrer pleinement à son amour, et de Victor Hugo qui, élu à l’Académie française le 7 janvier et en pleine rédaction du Rhin, fait face à des procès littéraires et familiaux, prend ses premières notes sur les temps présents et encadre les reprises d’Hernani, Ruy Blas et Angelo, tyran de Padoue. Ces lettres sont par ailleurs des témoignages précis sur la condition féminine, les liens sentimentaux, les mœurs, les petits détails de la vie quotidienne du XIXe siècle et elles fournissent des renseignements précieux sur le contexte historique, politique, médical, scientifique, social et artistique de la monarchie de Juillet et du règne de Louis-Philippe. Enfin, cette véritable masse textuelle, outre sa valeur stylistique et littéraire propre, suscite une réflexion générique de par son statut hybride de journal épistolaire. / Julienne Gauvain, alias Juliette Drouet, is mainly well-known for her fifty-year relationship with Victor Hugo. But first and foremost, she was a lavish letter writer who wrote more than 22,000 letters to her dear poet – calling them her ‘restitus’- from 1833 until she died in 1883. They were safely kept by her lover, who entrusted them to Louis Koch – Juliette Drouet’s nephew – after she died. Today, they are gradually published online so as to provide the general public, as well as researchers, with this complete astounding correspondence. The critical and scientific edition – including transcriptions, scholar and manuscript-related annotations, explanatory notes, index, glossary – of 568 letters dating from 1841 (8th anniversary of the couple’s love story) highlights their biographical, documentary and literary interests. Indeed these ‘restitus’ allow a day-to-day study of the life of Juliette Drouet, who had just withdrawn from theatrical and public life in order to fully devote herself to her love, and of Victor Hugo who, freshly elected to the Académie française on January 7th and in the process of writing Le Rhin, had to face literary and family trials, started taking his first notes on the present times and was supervising the revivals of Hernani, Ruy Blas and Angelo, tyran de Padoue. These letters also account for an accurate testimony on the status of women, the sentimental ties, the customs and all sorts of small details of the 19th century daily life. As well, they supply precious information concerning the historical, political, medical, scientific, social and artistic context of the July Monarchy and the reign of Louis-Philippe. Finally, apart from its own stylistic and literary value, this true mass of text arouses a generic reflection given its hybrid status of epistolary diary.
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De l'intime au collectif : pratiques féministes de déconstruction dans Journal intime de Nicole Brossard

Gascon, Audrey-Ann 05 1900 (has links)
Ce projet de maîtrise portera sur le Journal intime (1984) de Nicole Brossard, une œuvre singulière et peu connue de cette autrice majeure de la littérature féministe québécoise. Dans Journal intime, deux mécanismes animent le texte : la construction d'un sujet féminin écrivant et l'édification d'une communauté d'écrivaines sororales autour de la diariste. En brossant un portrait historique et esthétique de « l'écriture au féminin » (Boisclair, 1984 ; Lamy, 1984 ; Smart, 1988), j'examinerai la façon dont Journal intime s'inscrit dans l'œuvre de Brossard et, plus largement, dans le paysage littéraire et féministe québécois. En m'appuyant sur des notions de la poétique des genres (Auger, 2017 ; Hébert, 1983) et sur l'histoire des pratiques du journal intime au féminin (Didier, 1976 ; Roey- Roux, 1983), j'étudierai la façon dont Brossard utilise ou détourne les codes génériques et les pratiques conventionnelles du genre diaristique pour se construire une identité de sujet féminin écrivant, afin de transmettre son expérience sensible du monde. Je m'intéresserai également, à partir des notions de liminarité (Biron, 2000) et de sororité (Delaume, 2019 ; Ledoux-Beaugrand, 2013) à la manière dont se constitue dans le Journal intime une communauté de créatrices, basée sur la solidarité littéraire, artistique et politique. Dans une visée féministe, Brossard inscrit sa pratique d'écriture dans ce que Lori Saint- Martin appelle le « métaféminisme », mouvement des années 1980 au Québec, particulièrement en littérature, qui se propose de « réécrire les métarécits patriarcaux » (Saint-Martin, 1992). J'avance l'hypothèse qu'en construisant une communauté de femmes et une filiation intellectuelle horizontale (Biron, 2000) plutôt que verticale, Brossard participe à la réécriture des métarécits patriarcaux de la société québécoise en y inscrivant un récit collectif féminin, voire féministe, à la fois individuel et collectif, ancré dans cette communauté intellectuelle féminine. Il s'agira de montrer comment, dans le journal de Brossard, l'individuel peut s'allier à la communauté, comment l'intime peut servir de tremplin vers le collectif et le social, afin de comprendre ce que cette ouverture implique pour le « féminin » et les « femmes » dans la société québécoise. / This master's thesis will focus on Nicole Brossard's Journal Intime (1984), a singular and little-known work by this major author of Quebec feminist literature. In Journal Intime, two mechanisms animate the text: the construction of a female subject and the building of a community of sororal writers around the diarist. By painting a historical and aesthetic portrait of “feminine writing” (Boisclair, 1984; Lamy, 1984; Smart, 1988), I will examine how Journal Intime fits into the work of Brossard and, more broadly, into the literary and feminist landscape of Quebec. Based on notions of genre poetics (Auger, 2017; Hébert, 1983) and on the history of feminine diary practices (Didier, 1976; Roey-Roux, 1983), I will study the way Brossard uses or diverts the generic codes and conventional practices of the diaristic genre to build an identity as a female subject writing, in order to transmit her sensitive experience of the world. I will also be interested, based on the notions of liminarity (Biron, 2000) and sisterhood (Delaume, 2019; Ledoux-Beaugrand, 2013), in the way in which a community of creators is constituted in the Journal Intime, based on literary, artistic and political solidarity. In a feminist perspective, Brossard inscribes her writing practice in what Lori Saint- Martin calls “metafeminism”, a movement of the 1980s in Quebec, particularly in literature, which proposes to “rewrite patriarchal meta-narratives” (Saint-Martin, 1992). I put forward the hypothesis that by building a community of women and a horizontal (Biron, 2000) rather than vertical intellectual filiation, Brossard participates in the rewriting of the patriarchal meta-narratives of Quebec society by inscribing a collective feminine, even a feminist narrative, both individual and collective, rooted in this female intellectual community. The aim will be to show how, in Brossard's Journal intime, how the individual can unite with the community, how the intimate can serve as a springboard towards the collective and the social, in order to understand what this openness implies for the “feminine” and “women” in Quebec society.
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[fr] RENVERSE DU SOUFFLE: ARCHIVES PERSONNELLES ET PENSÉE-RIRE / [pt] VIRADA DE FÔLEGO: ARQUIVO PESSOAL E PENSAMENTO-RISO

ANA TERESA MILANEZ DE LOSSIO E SEIBLITZ 05 May 2020 (has links)
[pt] Este trabalho investiga procedimentos onde o humor se apresenta como alta tecnologia epistemológica. Com apoio nas leituras feitas por Deleuze de Nietzsche e Espinosa, discuto a relação entre humor e atitude crítica/propositiva a partir da minha perspectiva como atriz, observando em especial o modo como a presença do pensamento-riso se associa a uma tensão arte/vida. Para isso volto aos meus cadernos de processo criativo e arquivos pessoais, numa retomada em circunstâncias epistemológicas e políticas diferentes daquelas em que foram produzidos, atravessando temporalidades. Desse modo de olhar, dinamizando esses escritos na tensão entretempos, procuro produzir potencialmente um certo pensamento-riso capaz de desmantelar noções e sensibilidades calcificadas. Com o objetivo de pôr em evidência o estatuto de um pensamento-arte que envolve a participação intensa do corpo, privilegiei textos sobre a reconceituação e o uso analítico-crítico de arquivos, ao lado de outros que tratam de cadernos e anotações de artistas. Esses movimentos conduzem à noção de um pensamento-riso, tomado como força singular para questionar hierarquias estabelecidas e franquear perspectivas não hegemônicas. / [fr] Ce travail investigue procédures où l humour se présente comme haute technologie épistémologique. Aprés lectures faites par Deleuze sur Spinoza et Nietzsche, je discute la relation entre l humour et l attitude critique/propositionnelle depuis ma perspective d actrice, en notant en particulier comment la présence de la pensée-rire est associée à une tension art/vie. Pour cela, je reviens à mes cahiers de processus de création et d archives personnelles, dans une reprise en circonstances épistémologiques et politiques différentes de celles dans lesquelles elles ont été produites, traversant des temporalités. De cette façon de regarder, en dynamisant ces écrits aprés la tension qui les oppose, j essaie de produire potentiellement une certaine pensée-rire capable de démanteler des notions et des sensibilités calcifiées. Afin de mettre en évidence le statut d une pensée-art qui implique la participation intense du corps, je me suis concentrée sur des textes sur la reconceptualisation et l utilisation analytiquecritique des archives, ainsi que sur d autres traitant de cahiers et d annotations d artistes. Ces mouvements mènent à la notion de pensée-rire, prise comme une force singulière pour interroger des hiérarchies établies et pour traverser des perspectives non hégémoniques.

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