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«Tu ne tueras plus!» : une étude du processus de «recivilisation» de la société ouest-allemande d’après les catéchismes catholiques (1945-1970)Gagné, Martin 08 1900 (has links)
Chez les historiens qui se sont consacrés à l’étude de l’Allemagne contemporaine, plusieurs considèrent qu’en perpétrant un crime aussi barbare que la Shoah, le Troisième Reich a provoqué une « rupture de civilisation » (Zivilisationsbruch) au sein de l’histoire occidentale. En règle générale, ces spécialistes ont réfléchi sur le sens ainsi que sur les implications historiques et philosophiques de cet événement pour le monde contemporain. Peu d’entre eux, toutefois, se sont intéressés au pendant de cette « rupture de civilisation » : le processus de « recivilisation » qui a été à l’œuvre dans la société ouest-allemande au cours des premières décennies d’après-guerre. Caractérisé par le rejet de la violence et du militarisme, par la restauration des normes élémentaires de la civilité ainsi que par l’importance croissante accordée à des valeurs telles que la démocratie et le respect des droits de la personne, ce processus permet en grande partie d’expliquer comment, en à peine deux décennies, les Allemands de l’Ouest ont réussi à édifier un État stable et démocratique sur les ruines d’une dictature génocidaire. En étudiant la présentation du Décalogue dans les catéchismes catholiques, ce mémoire cherche à déterminer le rôle attribué aux prescriptions morales de nature religieuse dans le processus de « recivilisation » de la société ouest-allemande. Il se propose de montrer qu’au cours des années 1950 et 1960, les catéchismes catholiques publiés en RFA ont présenté de plus en plus d’indices d’une volonté que l’on pourrait qualifier de « recivilisatrice ». Ces indices ont surtout pris la forme d’une attention grandissante aux questions relatives à la guerre et à la paix, d’un assouplissement dans la présentation de l’autorité parentale et de l’adoption d’une conception de l’autorité civile fondée désormais sur l’accomplissement de devoirs civiques plutôt que sur l’obéissance aux supérieurs hiérarchiques. / Among scholars who have studied contemporary Germany, many consider that by perpetrating such a barbaric crime as the Holocaust, the Third Reich caused a “rupture of civilizationˮ (Zivilisationsbruch) in the history of the Western world. These experts have reflected on the meaning as well as on the historical and philosophical consequences of the Holocaust for the contemporary world. However, very few of them have examined the other side of this “rupture of civilizationˮ, i.e. the “recivilizingˮ process that occurred in West German society during the first postwar decades. Characterized by the rejection of violence and militarism, the restoration of elementary norms of civility and the growing importance attached to civic values such as democracy and human rights, this process explains how, within barely two decades, West Germans succeeded in building a stable and democratic state on the ruins of a genocidal dictatorship. Using the presentation of the Decalogue in the Catholic catechisms, this master’s thesis examines the role attributed to religious moral norms in the “recivilizingˮ process of West German society. It intends to show that during the 1950s and 1960s the Catholic catechisms published in the FRG presented numerous signs of a “recivilizingˮ will, which consisted in a particular attention to issues of war and peace, an updated view of parental authority and the adoption of a conception of civil authority based on the fulfilment of civic duties rather than on sheer obedience to hierarchy.
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The Mortality or Pre-Emtive War : In search of Justifications and Guidelines for Pre-Emptive WarfareSrimuang, Sarunsiri January 2007 (has links)
<p>The thesis argues that, as a tradition, the concept of just war is socially and contextually sensitive and revisable. It explores the relevance of theory according to the dynamic changes in the nature of threats in the international arena and concludes that the just war tradition is still relevant to the contemporary modern threats that require an act of pre-emptive warfare. However, it needs some revision to be comprehensively applicable to the dynamic of modern threats and the nature of pre-emptive war. Due to the nature of pre-emptive war a nation launches the attack before the aggression from the other nation-in-conflict erupts. The author, therefore, proposed several theoretical and procedural revisions in both the principle of “Jus Ad Bellum” and “Jus In Bello” using the method of reflective equilibrium to create a comprehensive “just” pre-emptive war doctrine as part of the development and dynamic in just war tradition.</p>
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The Mortality or Pre-Emtive War : In search of Justifications and Guidelines for Pre-Emptive WarfareSrimuang, Sarunsiri January 2007 (has links)
The thesis argues that, as a tradition, the concept of just war is socially and contextually sensitive and revisable. It explores the relevance of theory according to the dynamic changes in the nature of threats in the international arena and concludes that the just war tradition is still relevant to the contemporary modern threats that require an act of pre-emptive warfare. However, it needs some revision to be comprehensively applicable to the dynamic of modern threats and the nature of pre-emptive war. Due to the nature of pre-emptive war a nation launches the attack before the aggression from the other nation-in-conflict erupts. The author, therefore, proposed several theoretical and procedural revisions in both the principle of “Jus Ad Bellum” and “Jus In Bello” using the method of reflective equilibrium to create a comprehensive “just” pre-emptive war doctrine as part of the development and dynamic in just war tradition.
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La responsabilité de protéger et l’intervention humanitaire : de la reconceptualisation de la souveraineté des États à l’individualisme normatifVézina, Louis-Philippe January 2010 (has links)
La recrudescence des conflits internes dans le contexte post-guerre froide a permis de propulser à l’avant-plan la préoccupation pour les individus. Alors que la paix et la sécurité internationales ont historiquement constitué les piliers du système institutionnel international, une porte s’ouvrait pour rendre effectif un régime de protection des droits de l’homme par-delà les frontières. Pour les humanistes, l’intervention humanitaire représentait un mal nécessaire pour pallier aux souffrances humaines souvent causées par des divergences ethniques et religieuses. Pourtant, cette pratique est encore souvent perçue comme une forme de néo-colonialisme et entre en contradiction avec les plus hautes normes régissant les relations internationales, soit les principes de souveraineté des États et de non-intervention. La problématique du présent mémoire s’inscrit précisément dans cette polémique entre la préséance des droits de l’État et la prédilection pour les droits humains universels, deux fins antinomiques que la Commission internationales pour l’intervention et la souveraineté des États (CIISE) a tenté de concilier en élaborant son concept de responsabilité de protéger.
Notre mémoire s’inscrit dans le champ de la science politique en études internationales mais s’articule surtout autour des notions et enjeux propres à la philosophie politique, plus précisément à l’éthique des relations internationales. Le travail se veut une réflexion critique et théorique des conclusions du rapport La responsabilité de protéger, particulièrement en ce qui concerne le critère de la juste cause et, dans une moindre mesure, celui d’autorité appropriée. Notre lecture des conditions de la CIISE à la justification morale du déclenchement d’une intervention humanitaire – critères issues de la doctrine de la guerre juste relativement au jus ad bellum – révèle une position mitoyenne entre une conception progressiste cosmopolitique et une vision conservatrice d’un ordre international composé d’États souverains. D’une part, la commission se dissocie du droit international en faisant valoir un devoir éthique d’outrepasser les frontières dans le but de mettre un terme aux violations massives des droits de l’homme et, d’autre part, elle craint les ingérences à outrance, comme en font foi l’établissement d’un seuil de la juste cause relativement élevé et la désignation d’une autorité multilatérale à titre de légitimateur de l’intervention.
Ce travail dialectique vise premièrement à présenter et situer les recommandations de la CIISE dans la tradition de la guerre juste. Ensuite, il s’agit de relever les prémisses philosophiques tacites dans le rapport de la CIISE qui sous-tendent le choix de préserver une règle de non-intervention ferme de laquelle la dérogation n’est exigée qu’en des circonstances exceptionnelles. Nous identifions trois arguments allant en ce sens : la reconnaissance du relativisme moral et culturel; la nécessité de respecter l’autonomie et l’indépendance des communautés politiques en raison d’une conception communautarienne de la légitimité de l’État, des réquisits de la tolérance et des avantages d’une responsabilité assignée; enfin, l’appréhension d’un bouleversement de l’ordre international sur la base de postulats du réalisme classique. Pour finir, nous nuançons chacune de ces thèses en souscrivant à un mode de raisonnement cosmopolitique et conséquentialiste. Notre adhésion au discours individualiste normatif nous amène à inclure dans la juste cause de la CIISE les violations systématiques des droits individuels fondamentaux et à cautionner l’intervention conduite par une coalition ou un État individuel, pourvu qu’elle produise les effets bénéfiques désirés en termes humanitaires. / The increasing number of internal conflicts in the Post-Cold War era propelled to the foreground the concern for individuals. Though international peace and security historically constituted the pillars of the world institutional system, the opportunity arose to establish an effective and cross-boundary human rights protection regime. According to humanists, humanitarian intervention was the necessary evil to bring an end to the human sufferings caused by ethnic and religious differences. Nevertheless, this kind of interference is still nowadays perceived as a neo-colonialist action and goes against the highest international relations norms, namely the state sovereignty and the non-intervention principles. This thesis’ issue lies within the controversy between states’ rights and universal human rights, which are two conflicting ends the International Commission on Intervention and State Sovereignty (ICISS) tried to reconcile along with elaborating its responsibility to protect concept.
The field of this paper is political science in international studies, but the focus is above all on political philosophy notions and stakes, particularly on ethics of international relations. The goal is to build a critical and theoretical thinking about the Responsibility to Protect conclusions, particularly regarding the just cause and appropriate authority criteria. In accordance with our interpretation of the ICISS moral justification conditions for humanitarian intervention – criteria derived from the just war theory’s concern for jus ad bellum – the commission’s stance is split into a progressive cosmopolitan view and a more conservative one that promotes a world order constituted by sovereign states. On one hand the commission separates itself from international law, putting forward an ethical duty to stop the massive human rights violations beyond borders. At the same time it is afraid of excessive interferences, as shown by the establishment of a relatively high just cause threshold and the appointment of a multilateral body in charge of legitimizing the intervention.
This dialectical paper’s first objective is to describe and place the ICISS recommendations into the just war tradition. Then, the purpose is to sum up the tacit philosophical premises of the ICISS report in relation to its choice to preserve a firm non-intervention norm from which no derogation is permitted, except in case of exceptional circumstances. From that we identify three arguments: the acceptance of moral and cultural relativism; the requirement of respecting political communities’ autonomy and independence on account of a communitarian conception of state sovereignty, the prerequisites for tolerance and the assigned responsibility advantages; finally, the fear of an international order disruption on the basis of classical realism postulates. Ultimately, we challenge each one of these ideas adopting a cosmopolitan and consequentialist reasoning. Adhering to the normative individualist discourse, we propose to broaden the ICISS just cause so that it includes systematic fundamental human rights violations and to support coalition or individual state intervention, insofar as it produces the desired humanitarian benefits.
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Au nom de l'humanité? : histoire, droit, éthique et politique de l'intervention militaire justifiée par des raisons humanitairesJeangène Vilmer, Jean-Baptiste 12 1900 (has links)
L’intervention militaire justifiée par des raisons humanitaires est une constante de
l’ordre international, désignée par différentes appellations : intervention d’humanité au XIXe
siècle, intervention humanitaire (humanitarian intervention) dans la tradition anglophone,
droit ou devoir d’ingérence en France, responsabilité de protéger depuis quelques années.
L’objectif de cette thèse interdisciplinaire est de comprendre ce phénomène complexe dans
toutes ses dimensions – historique, juridique, éthique et politique – et d’élaborer une théorie
réaliste de l’intervention par l’analyse de cinq critères : cause juste, autorité légitime, bonne
intention, dernier recours et proportionnalité.
Nous montrons que le réalisme n’est pas une conception amorale de la politique
étrangère mais une exigence épistémologique d’analyser les relations internationales comme
elles sont plutôt que comme l’on voudrait qu’elles soient. Que l’intervention dite humanitaire
n’est pas, contrairement à un préjugé répandu, un phénomène récent, ni même hérité du XIXe
siècle, mais qu’on peut en retracer la généalogie sur plusieurs millénaires dans plusieurs
civilisations. Qu’aucune des terminologies employées n’est satisfaisante. Qu’il faut
abandonner le critère de bonne intention car l’Etat intervenant n’est pas, ne peut pas et ne doit
pas être désintéressé. Qu’il est possible de défendre un interventionnisme minimal, dans
certains cas et à certaines conditions, tout en assumant cette absence de désintéressement, la
sélectivité des interventions, le risque d’abus et l’incertitude du résultat. / Military intervention justified on humanitarian grounds is a constant of the international order, designated by different names: “intervention d’humanité” in the nineteenth century, humanitarian intervention in the English-speaking tradition, “droit” or “devoir d’ingérence” in France, responsibility to protect the last few years. The aim of this interdisciplinary dissertation is to understand this complex phenomenon in all its dimensions - historical, legal, ethical and political - and develop a realistic theory of intervention by the analysis of five criteria: just cause, legitimate authority, right intention, last resort and proportionality.
We show that realism is not an amoral conception of foreign policy but an epistemological commitment to analyze international relations as they are rather than as we would like them to be. That so-called humanitarian intervention is not, contrary to a widespread prejudice, a recent phenomenon, or even inherited from the nineteenth century. We can trace its genealogy in several millennia in many cultures. That none of the terminology used is satisfactory. That one must abandon the criterion of good intention because the intervening state is not, cannot and should not be disinterested. That it is possible to defend a minimal interventionism, in some cases and under certain conditions, while assuming the lack of disinterestedness, the selectivity of interventions, the risk of abuse and the uncertainty of the result. / Réalisé en cotutelle avec le Centre de recherches politiques Raymond Aron de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris, pour un doctorat en études politiques.
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«Tu ne tueras plus!» : une étude du processus de «recivilisation» de la société ouest-allemande d’après les catéchismes catholiques (1945-1970)Gagné, Martin 08 1900 (has links)
Chez les historiens qui se sont consacrés à l’étude de l’Allemagne contemporaine, plusieurs considèrent qu’en perpétrant un crime aussi barbare que la Shoah, le Troisième Reich a provoqué une « rupture de civilisation » (Zivilisationsbruch) au sein de l’histoire occidentale. En règle générale, ces spécialistes ont réfléchi sur le sens ainsi que sur les implications historiques et philosophiques de cet événement pour le monde contemporain. Peu d’entre eux, toutefois, se sont intéressés au pendant de cette « rupture de civilisation » : le processus de « recivilisation » qui a été à l’œuvre dans la société ouest-allemande au cours des premières décennies d’après-guerre. Caractérisé par le rejet de la violence et du militarisme, par la restauration des normes élémentaires de la civilité ainsi que par l’importance croissante accordée à des valeurs telles que la démocratie et le respect des droits de la personne, ce processus permet en grande partie d’expliquer comment, en à peine deux décennies, les Allemands de l’Ouest ont réussi à édifier un État stable et démocratique sur les ruines d’une dictature génocidaire. En étudiant la présentation du Décalogue dans les catéchismes catholiques, ce mémoire cherche à déterminer le rôle attribué aux prescriptions morales de nature religieuse dans le processus de « recivilisation » de la société ouest-allemande. Il se propose de montrer qu’au cours des années 1950 et 1960, les catéchismes catholiques publiés en RFA ont présenté de plus en plus d’indices d’une volonté que l’on pourrait qualifier de « recivilisatrice ». Ces indices ont surtout pris la forme d’une attention grandissante aux questions relatives à la guerre et à la paix, d’un assouplissement dans la présentation de l’autorité parentale et de l’adoption d’une conception de l’autorité civile fondée désormais sur l’accomplissement de devoirs civiques plutôt que sur l’obéissance aux supérieurs hiérarchiques. / Among scholars who have studied contemporary Germany, many consider that by perpetrating such a barbaric crime as the Holocaust, the Third Reich caused a “rupture of civilizationˮ (Zivilisationsbruch) in the history of the Western world. These experts have reflected on the meaning as well as on the historical and philosophical consequences of the Holocaust for the contemporary world. However, very few of them have examined the other side of this “rupture of civilizationˮ, i.e. the “recivilizingˮ process that occurred in West German society during the first postwar decades. Characterized by the rejection of violence and militarism, the restoration of elementary norms of civility and the growing importance attached to civic values such as democracy and human rights, this process explains how, within barely two decades, West Germans succeeded in building a stable and democratic state on the ruins of a genocidal dictatorship. Using the presentation of the Decalogue in the Catholic catechisms, this master’s thesis examines the role attributed to religious moral norms in the “recivilizingˮ process of West German society. It intends to show that during the 1950s and 1960s the Catholic catechisms published in the FRG presented numerous signs of a “recivilizingˮ will, which consisted in a particular attention to issues of war and peace, an updated view of parental authority and the adoption of a conception of civil authority based on the fulfilment of civic duties rather than on sheer obedience to hierarchy.
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Etické aspekty účasti vojáků Armády České republiky v zahraničních operacích / Ethical Aspects of the Participation Soldiers of the Czech Army in Foreign OperationsŠPÁNIKOVÁ, Jana January 2013 (has links)
This thesis focuses on the ethical aspects of soldiers of the Army of the Czech republic participating in the foreign operations, not only in relation to the legality and legitimacy of military intervention, but also from the point of view of practical ethical questions of soldiers sent to perform tasks in these operations. The first part of this thesis introduces the Army of the Czech Republic as a tool to ensure national security and national sovereignty, built with emphasis to fulfill military traditions, virtues and professional ethics. Later, in historical and contemporary contexts summarizes the basic ethical solutions for the legitimate use of force to resolve international conflicts. The second part reflects the umanitarian and security operations taking place in the former Yugoslavia, Iraq and Afghanistan as the consequences of massive human rights violations, ethnic violence and global terrorism. In the context of the ethical and Christian dimension of legitimate use of military means, summarizes the basic issues while solving security threats and enforcing national interests.
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Terorismus, válka-etické meze v prosazování zájmů / Terorism-ethic standards carriing interests of society (politics)ŠŤASTNÝ, Michal January 2011 (has links)
The diploma thesis deals with the terrorism and war, their meaning in the globalised world and with the possibility of ethical justification of violence. Theoretical part delineates terrorism, its terminology and political and social environment. It describes kinds and methods of terrorism, its history and some of the terrorist organizations with their goals. The thesis also compares terrorism and war in the parts where they intersect. In the next chapters it presents original ethical theories which would be supported by the moral assessment of violent enforcing of interests. There is explained the term of just war, its basic principles and obligatory attributes. Practical part characterize three chosen actual conflicts: the Al- Qaeda attacks on the United States from 11th September, 2001, Chechnya war for its autonomy and current factual occupation of Iraq by allied forces. Legitimate setting in the sense of ius ad bellum, the right to defend by the use of violence, was not mostly deconstructed. In the area of ius in bello, the right in the war, the hypothesis was not verified and the particular violent action did not fulfill some of the basic principles of just war.
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La justification de l'intervention armée unilatérale dans la cadre des conflits intra-étatiques / The justification of the unilateral military intervention in the context of the intra-state conflictsMichaloudi, Roumpini 09 April 2019 (has links)
Cette thèse examine les arguments et les modalités de justification des interventions armées des Etats, des coalitions étatiques et des organisations régionales dans les conflits internes d’autres Etats sous le prisme du droit international, lorsque ces interventions sont menées en dehors du cadre de l’ONU. Ce type d’intervention caractérise notre époque où les conflits intra-étatiques constituent l’écrasante majorité des conflits mondiaux et où l’ONU traverse une crise pluridimensionnelle. Les justifications, invoquées aussi bien par les Etats que par la doctrine, visent à légaliser ou du moins à légitimer ce qui serait, à première vue, considéré comme un recours à la force illégal au regard du droit des Nations Unies et en particulier au regard du principe de non intervention dans les guerres civiles. / This thesis examines the arguments and the modalities of justification of the military interventions of States, of the coalitions of the willing and of the regional organizations in the internal conflicts of other States by virtue of the international law, when these interventions take place outside the framework of the UNO. This type of intervention is current nowadays given that the intra-state conflicts constitute the overwhelming majority of world conflicts and taking into consideration the multidimensional crisis of the UNO. The justifications invoked by States as well as by the doctrine aim to legalize or at least to legitimize what would be considered at first sight as an illegal use of force under the law of the United Nations and in particular under the principle of non- intervention in civil wars.
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Fighting Tyranny in Fantastic Literature for Children and Young AdultsKokorski, Karin 10 June 2020 (has links)
The focus of fighting tyranny and the justifications of the consecutive wars in fantasy literature for children and young adults play a noteworthy role in the intertwinement of literature and its educational potential. This genre is filled with numerous images of violence, in particular different scenarios of war and its justifications. In the books war constitutes the final battle between good and evil, and thus manifests the protagonists’ ultimate moral decisions between these two forces. The following books constitute the corpus: C. S. Lewis’s The Chronicles of Narnia (1950-56), Susan Cooper’s The Dark Is Rising Sequence (1965-77), Philip Pullman’s His Dark Materials (1995-2000), J. K. Rowling’s Harry Potter series (1997-2007), Christopher Paolini’s Inheritance Cycle (2002-11), Amanda Hemingway’s Sangreal Trilogy (2005-07), and P. C. Cast and Kristin Cast’s House of Night novels (2007-2014). Although not all the books feature wars, all display justifications for war and the imperative to fight tyranny. Located within an intersection of diverse critical theories, my thesis engages literary texts in order to reflect on their capacity to negotiate, challenge, subvert, and perpetuate values and power structures. Motif analysis forms the centre of this analysis. I deploy a varied approach to literary analysis, relying upon literary and cultural theories (especially theories of ideology) to understand the realizations of the different motifs. Through issues of character construction, (political) authority, religion, and the construction of difference, the reader learns much about the culture and values of the respective world. Furthermore, this analysis invites the reader to find parallels between the fabricated world and the real world, and thus transfer what s/he has learned from the texts his/her own world. Engaging in such a reading ensures the drawing of direct connections between the reality constructed in the books on the one hand, and politics, the construction of difference, religion, and just war theory in the reader’s world on the other. The content analysis leads to broader cultural messages, which comprise assumptions about gender, power, ethnicity, religion, and morality. This methodology emphasizes the relevance as well as the complexity of the books and their educative potential, and facilitates the analysis of the books as tools for the defence and perpetuation of Western values and culture.
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