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Libéralisation et pauvreté : le cas des producteurs de cacao de la Côte-d'IvoireGnamian, Yannick Paule-Estelle January 2008 (has links) (PDF)
La crise économique des années 1980 combinée à la chute persistante des cours des principales matières premières a plongé la Côte-d'Ivoire dans une crise socio-économique sans précédent. Pour y faire face, la Côte-d'Ivoire a, sous la houlette des institutions financières internationales particulièrement le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale (BM), procédé à des ajustements visant à libéraliser différents secteurs de l'économie notamment le cacao. Ces ajustements visaient à accroître la transparence du système, à baisser les coûts de commercialisation et à assurer l'équilibre financier annuel de la filière. Cependant, force est de constater que la déréglementation des échanges agricoles, soutenue par les grandes organisations internationales, a eu des effets différents sur les pays d'implantation. Certains auteurs soulignent ses conséquences bénéfiques, d'autres montrent, au contraire, ses impacts négatifs sur les niveaux de pauvreté dans les pays du tiers monde. Dans cette étude nous nous interrogeons sur la libéralisation commerciale et ses incidences sur la pauvreté des producteurs de cacao. Le but de ce mémoire consiste donc à vérifier si les promesses théoriques faites par les institutions internationales concernant l'amélioration du niveau de vie de ces producteurs ont été réalisées. Par conséquent, nous définissons les notions de pauvreté, de libéralisation et établissons un lien entre ces deux concepts. À l'aide d'un modèle construit qui intègre les dimensions de libéralisation commerciale et de pauvreté, nous aboutissons à l'élaboration de nos hypothèses de travail. Ensuite nous proposons notre démarche méthodologique en explicitant notre méthode de collecte de données. Sur la base des analyses obtenues à partir de notre recherche documentaire et de notre questionnaire, nous proposons et discutons nos résultats. Il ressort des analyses qualitatives que depuis la libéralisation instaurée en 1999, les producteurs de cacao sont confrontés à de nombreuses difficultés; nous remarquons une baisse importante de leurs revenus due aux redevances, aux prélèvements et à la fiscalité. Nous dénotons également de graves lacunes de gestion et de transparence au sein de la filière. En ce qui concerne les résultats empiriques, le croisement de nos différentes variables explicatives nous a permis de conclure que la grande majorité des producteurs interviewés lors de notre enquête perçoivent s'être davantage appauvris après la libéralisation. La synthèse des analyses quantitatives nous permet d'affirmer cependant que l'appauvrissement des producteurs est causé d'une part par la libéralisation et d'autre part par des facteurs externes tels que les maladies des plants, le vieillissement des vergers et les taxes outrancières. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pauvreté, Libéralisation, Côte-d'Ivoire, Cacao, Producteurs.
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Impacts de la libéralisation commerciale sur la performance de l'approvisionnement en fournitures médicales : le cas du centre hospitalier universitaire de Constantine (Algérie)Khalfaoui, Liece January 2009 (has links) (PDF)
L'ordre économique mondial actuel contraint la majorité des économies en développement à changer leurs politiques économiques. L'un des plus importants changements fait en ce sens est la libéralisation de leur commerce extérieur. Cependant, plusieurs études démontrent que les effets et les conséquences de cette mesure macroéconomique importante ne sont pas les mêmes pour chaque pays concerné, ceci selon que ce dernier l'applique avec précaution ou de façon hâtive et précipitée. L'Algérie est un exemple idéal de pays en développement qui a adopté cette mesure de façon accélérée. Le libre échange s'est installé pendant l'année 1994 avec une rapidité qui a immédiatement généré des nouveaux contextes et conditions plus difficiles pour le fonctionnement microéconomique des institutions algériennes publiques et privées. La question se pose alors sur la capacité des dirigeants d'adapter l'ensemble de leurs ressources aux nouvelles exigences de l'environnement et aussi sur leur pouvoir de réorienter les impacts de ces changements conjecturels vers l'intérêt ultime de leurs entreprises. C'est en ce sens que nous effectuons notre étude. Cette étude propose l'examen analytique de l'évolution du processus dans lequel la fonction «approvisionnement» s'accomplit, ainsi que l'évaluation des effets survenus sur sa performance dans la nouvelle conjoncture du marché économiquement ouvert. Sur des bases théoriques, nous nous sommes fixé des objectifs de recherche et nous avons conçu un cadre d'analyse et une méthodologie de recherche précise, ceci afin de réaliser une étude sur l'approvisionnement en fournitures médicales du centre hospitalier universitaire (CHU) de Constantine. Les résultats que nous avons obtenus démontrent effectivement que le processus général d'achat assiste à une évolution importante qui se traduit sous plusieurs formes. On note les restructurations organisationnelles, l'implication de nouveaux intervenants dans le processus et le retrait d'autres intervenants qui y participaient préalablement. Par ailleurs, le niveau de la performance des approvisionnements en fournitures médicales est influencé par ces changements importants causés par l'application de la libéralisation commerciale. Notre étude démontre la baisse des coûts généraux des approvisionnements, la hausse de l'efficacité des opérations d'achats et l'amélioration du service offert par les services d'approvisionnement aux unités de soins internes. Cette amélioration de service porte seulement sur le plan managérial et non pas sur le plan technique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Libéralisation commerciale, Algérie, Approvisionnement, Performance.
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Le régime des télécommunications en Amérique du Nord : d'un modèle monopolistique à un modèle concurrentielGélinas, Isabelle January 2007 (has links) (PDF)
Les règles, les lois et les institutions qui encadrent les télécommunications en Amérique du Nord ont subi d'importantes transformations depuis les trente dernières années. Elles sont passées d'un régime monopolistique à un régime basé sur la promotion de la concurrence. Les États-Unis, le Canada et le Mexique ont transformé les cadres de leurs télécommunications selon le modèle concurrentiel pour des raisons différentes. Les États-Unis ont adopté et exercé des pressions pour diffuser le modèle concurrentiel dans l'objectif de profiter de leur avantage dans le domaine des télécommunications et d'améliorer la compétitivité de l'économie américaine. Le Canada voulait conserver ses avantages compétitifs et sécuriser l'accès au marché américain. Le Mexique désirait développer et moderniser son secteur des télécommunications et stimuler son économie.
Les impacts des transformations sur la structure du secteur des télécommunications,
c'est-à-dire l'évolution des prix des services et la concentration des parts des marchés en oligopoles, remettent en doute la capacité du nouveau régime à créer une véritable concurrence dans les télécommunications en Amérique du Nord. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Télécommunications, Régime, Concurrence, Libéralisation.
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L'extension du principe de libéralisation : le cas de l'exportation d'eau en vrac en Amérique du NordPaulin, Michel 08 1900 (has links) (PDF)
C'est pour éviter un retour au chaos des années trente et éviter une troisième guerre mondiale que les nations ont établi l'ordre économique international d'après-guerre sur la règle de droit et les principes de la philosophie libérale. Or, bien que l'on aspirât à un élargissement du rôle de l'État dans l'économie, l'évolution de cet ordre a conduit à une situation inverse. Depuis les années soixante-dix, nous avons assisté à une pression constante sur les pouvoirs publics pour éliminer les mesures de réglementation, voire même libéraliser les secteurs soustraits à la logique marchande et légitimés en fonction d'objectifs sociaux. On se rend compte, maintenant, que la libéralisation n'a rien d'un processus, mais s'élève plutôt au statut de principe dans l'ordre économique international. Un tel principe prescrit une séparation claire entre le politique et l'économique et l'ordre économique international s'oriente, effectivement, vers une dépolitisation toujours plus grande du commerce. La problématique qui se pose est que désormais tout est défini comme une marchandise et toute réglementation gouvernementale ou tout refus de libéraliser, en dépit de justifications sociales, est vu comme du protectionnisme. On parle alors d'une extension du principe de libéralisation. C'est précisément cette problématique qui nous intéresse ici. Si nous regardons ce qu'en disent les théories des relations internationales, la libéralisation n'est pas reconnue comme un principe mais, plutôt, comme un moyen servant une fin ou les intérêts des États ou autres acteurs non-étatiques. De même, la théorie libérale associe la libéralisation avec la paix et la prospérité mondiales. De ce fait, les théories ne se questionnent pas sur cette problématique et, par conséquent, celle-ci n'est pas abordée de front. Il semble, également, que les politiques publiques doivent se justifier en tant que dérogation au principe de libéralisation et non en fonction d'objectifs sociaux ou environnementaux relevant d'une logique collective. Ainsi, c'est dans un contexte théorique et politique qui privilégie un plus grand recours aux mesures de libéralisation que s'inscrit le débat sur la problématique de l'eau en vrac dont l'issue la plus crédible et la seule « acceptable » serait la commercialisation.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théories des relations internationales, ordre économique international, libéralisation, marchandisation, services publics, bien commun, eau en vrac.
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Développement, commerce international et réduction de la pauvreté : cas de la Côte d'IvoireAtsé, Marina 05 1900 (has links) (PDF)
Pour construire des réflexions sur le développement, le commerce international et la pauvreté, nous avons décidé d'étudier le cas de la Côte d'Ivoire, un pays de l’Afrique de l'ouest qui a opté pour une politique économique ouverte sur l'extérieur depuis son adhésion à l'indépendance en 1960. Par ailleurs, c'était un pays privilégié par la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) qui mettait en application toutes les théories libérales que ces institutions proposaient. Nous nous sommes basés sur deux principales hypothèses de recherche. H1: Une politique économique basée sur l'ouverture de marché et la libéralisation des échanges n'entraîne pas automatiquement la réduction de la pauvreté en Côte d'Ivoire. H2 : Les politiques nationales de développement qui privilégient l'éducation, la formation, l'entrepreneuriat et les micro-crédits sont susceptibles d'avoir plus d'impacts sur la réduction de la pauvreté que les politiques de libre-échange en Côte d'Ivoire. Pour atteindre notre objectif, nous avons réalisé deux principales analyses. Une analyse documentaire approfondie et l'analyse du discours des acteurs ivoiriens sur la pauvreté. Ces analyses ont permis de démontrer : 1) qu'il n'existe pas de lien entre les variations de la balance des paiements et les variations des taux de pauvreté. Malgré le fait que les échanges de la Côte d'Ivoire avec le reste du monde se soient accrus, les taux de pauvreté n'ont pas baissé ; au contraire ils ont sérieusement augmenté. Par conséquent, une politique économique basée sur l'ouverture de marché et la libéralisation des échanges n'entraîne pas automatiquement la réduction de la pauvreté en Côte d'Ivoire. 2) Les acteurs ivoiriens soutiennent que les principales stratégies à privilégier pour la réduction de la pauvreté sont l'intégration de la population, l'éducation, la formation, l'auto-emploi, la bonne gouvernance, l'accès aux services sociaux de base et la micro-finance.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement, Commerce international, Pauvreté, Côte d'Ivoire, BM, FMI.
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La libéralisation des échanges et le marché du travail dans les pays en developpement : cas de la Tunisie / The liberalization of trade and the labor market in developing countries : the case of TunisiaGargouri, Nabawia 30 September 2015 (has links)
Notre thèse porte sur le rôle de la libéralisation des échanges extérieurs dans les mutations qui ont eu lieu sur le marché du travail dans les pays en développement, cas de la Tunisie. Notre analyse se décompose en deux parties, la première étudie les fondements théoriques et leurs validations empiriques de la relation entre l’ouverture commerciale et le marché de l’emploi. La deuxième étudie les effets de l’ouverture commerciale sur le marché du travail tunisien. Nous présentons le degré d’intégration de la Tunisie dans l’économie mondiale ainsi que les différentes réformes du marché du travail qui ont eu lieu après l’adoption du programme d’ajustement structurel et la mise en œuvre des accords de libre-échange. Dans notre étude nous estimons un modèle à deux équations portant sur l’emploi et le salaire. Notre estimation se base sur deux approches, l’une à deux dimensions, temps et secteurs, et l’autre portant seulement sur le temps. Les principaux résultats sont:- Les importations et les exportations sont les variables les moins signifiantes car elles ont un effet marginal sur la demande de travail. À l’inverse, la production et l’emploi retardé sont les variables les plus explicatives et cela sans spécificité sectorielle. - La détermination du salaire réel dépend des importations et des exportations qui ont des effets différents à court ou à long terme selon le type de secteur (exportable, importable et non échangeable). Par ailleurs, l’emploi ainsi que la productivité des travailleurs qualifiés et non qualifiés sont des variables explicatives qui peuvent avoir une spécification sectorielle. Quant à la production, elle intervient différemment selon les secteurs. / Our thesis focuses on the role of liberalization of foreign trade in the changes that have taken place in the labor market in developing countries, notably the case of Tunisia. Our analysis is divided into two parts, the first looks at the theoretical foundations of the link between trade liberalization and labor market and their empirical validation, and the second looks at the effects of trade opening on the Tunisian labor market. We present the degree of integration of Tunisia in the global economy and the various reforms of the labor market that occurred after the adoption of the structural adjustment program and the implementation of free trade agreements, particularly with the European Union. In our study we estimate a two-equation model on employment and salary. Our estimate is based on two approaches, one in two dimensions, time and sectors, and the other only looking at the time dimension. The main results may be summarized as follows:- Imports and exports are the least meaningful variables because they have a marginal effect on labor demand. Conversely, production and employment with a time lag are the more explanatory variables without sectoral specificity.- The determination of the salary level adjusted for inflation depends on imports and exports which have different effects in the short or long term depending on the sector (exportable, importable and non-tradable). Moreover, employment and productivity of skilled and unskilled workers are explanatory variables and may have a sectoral specification. As for production, it operates differently in different sectors.
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Les négociations commerciales multilatérales et le développement : analyse de l'intégration des pays de l'Afrique de l'Ouest aux négociations multilatérales à partir des trois piliers de l'OMCAhado, Djifa 08 1900 (has links) (PDF)
Au mois de juillet 2006, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) annonçait la suspension du Cycle de Doha pour le développement. Cette décision faisait suite à une impasse présente depuis la création de l'institution, en 1995, et qui a atteint son paroxysme dans la négociation sur la question du coton lors de la conférence ministérielle de Cancun (2003). Cette impasse est relative à la présence, au sein de l'organisation multilatérale, de pays à différents stades de développement dont certains présentent des besoins spécifiques en la matière. Elle semble s'être soldée par la suspension du cycle en question. De fait, lors de cette rencontre en 2003, plusieurs pays producteurs de coton en Afrique de l'Ouest se sont alliés pour réclamer la révision de l'établissement des règles internationales relative à la libéralisation du commerce des produits agricoles. Ces circonstances particulières combinées à des revendications grandissantes quant à l'équité et à la stabilité commerciales soulèvent ici une question centrale : comment les négociations commerciales multilatérales, à travers une organisation présentant des processus et des contenus qui les oriente vers la libéralisation complète du commerce (l'OMC), peuvent-elles considérer les enjeux propres à des économies en développement telles que celles des pays de l’Afrique de l'Ouest? Dans cette optique, et dans le cadre de la théorie des régimes intrinsèque à l'existence de l'OMC, l'hypothèse soulevée par cette étude est que, sous leur forme actuelle, l'approche et le cadre de travail relatifs aux questions de développement dans les négociations commerciales multilatérales permet difficilement aux pays de l'Afrique de l'Ouest de mettre en place des conditions favorables à leur développement spécifique. Les trois piliers de l'OMC : l'Accord sur le commerce des marchandises, l'Accord sur les aspects de droits de propriété intellectuelle touchant au commerce et l'Accord sur le commerce des services, posent la toile de fond de l'étude de ces négociations. Brièvement, l'analyse de l'ouverture des négociations aux questions de développement par leurs processus et leurs contenus, confrontée aux réalités de participation des pays de l'Afrique de l'Ouest à ces négociations nous amènent à trois constats : 1) Les négociations multilatérales illustrent une limite à l'intégration des questions de développement dans le forum multilatéral; 2) L'intégration des questions de développement aux négociations commerciales semble paradoxale au processus de consensus promu par l'OMC; 3) La conciliation entre le commerce et le développement paraît difficilement envisageable par les négociations commerciales multilatérales sous leur forme actuelle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : OMC (Organisation mondiale du commerce), Développement, Afrique de l'Ouest, Négociations commerciales multilatérales
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Étude comparative sur les négociations agricoles du Cycle de Doha : cas particulier de la représentation des secteurs laitiers québécois et françaisHuber, Caroline January 2008 (has links) (PDF)
Cette étude cherche à comprendre comment un secteur agricole particulier évolue dans le contexte de libéralisation actuellement conduit par les négociations du Cycle de Doha. Nous avons choisi le secteur laitier car il nous semblait riche de sens pour les deux sites de l'étude: le Canada et l'Union européenne. Mais l'étude terrain permet également d'analyser deux cas intra-sites : le Québec et la France. Cette recherche se fixe trois objectifs principaux: (1) Le premier est de découvrir les motivations qui poussent un pays à adopter telle ou telle position lors de négociations; (2) Le second est de connaître les positions actuellement défendues à Genève sur la libéralisation de l'agriculture et notamment sur le secteur laitier; (3) Le troisième est de découvrir quels sont les résultats escomptés par les différentes parties. La méthode d'analyse de données est qualitative, elle est basée sur une série de huit entretiens semi-dirigés. L'analyse de contenu a été sélectionnée, elle suit une progression analytique, ce qui signifie que nous allons de la description à l'explication. La comparaison du Canada et de l'Union européenne tout le long du processus de négociations nous a permis d'élaborer dix propositions qui pourront être généralisées grâce à de nouvelles recherches. A la lumière des motivations et des positions découvertes, elles stipulent qu'une protection nulle du secteur agricole est difficilement envisageable. Enfin, à la vue des résultats escomptés elles exposent certaines conditions qui devraient permettre de conclure le Cycle le Doha. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : OMC, Cycle de Doha, Cycle de l'Uruguay, Libéralisation, Secteur laitier, Gestion de l'offre, PAC, OCM du lait et des produits laitiers, Accord sur l'agriculture,
Soutien interne, Soutien externe, Accès aux marchés, Développement.
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Économie de la régulation postcoloniale du secteur des télécommunications sénégalaises dans le cadre de la gouvernance globale : le cas des ressources communesKane, Oumar January 2008 (has links) (PDF)
La présente recherche porte sur l'État postcolonial sénégalais. Plus précisément, ce sont la place et le rôle de l'État depuis l'indépendance du pays en 1960 qui sont interrogés dans un secteur spécifique, celui des télécommunications. Cette interrogation s'est faite à l'articulation des deux univers de la gouvernance internationale et de ce que nous avons considéré comme une régulation nationale du secteur, des acteurs et des ressources spécifiques aux télécommunications sénégalaises. Ce travail s'est intéressé à la période postcoloniale (1960-2005) de manière à rendre compte sur près d'un demi-siècle des changements de régimes (internationaux puis transnationaux) de gouvernance et de la mutation des modes nationaux de régulation. Une périodisation sous forme de régimes permet de rendre compte des permanences et des évolutions en ce domaine. Pour saisir adéquatement ce rôle de médiateur et la transposition dans l'espace national de l'ordre coercitif imposé par l'environnement international, nous avons privilégié une approche d'économie politique de la communication et recouru à un cadre conceptuel transdisciplinaire qui emprunte à l'anthropologie politique, aux Relations Internationales et aux études postcoloniales. Nous avons ainsi problématisé les concepts de gouvernance, de régulation et de postcolonialité à partir de notre ancrage théorique. L'hypothèse centrale du présent travail est que l'État postcolonial évolue dans un environnement caractérisé par une rareté des ressources de différentes natures. Dans ce contexte, la question des ressources de télécommunications devient un enjeu pécuniaire et politique important pour l'État. Nous avons présumé que l'État jouait un rôle de passeur entre l'environnement de la gouvernance internationale et l'espace de la régulation nationale. L'architecture du cadre réglementaire libéralisé défini au niveau international (OMC, UlT, Banque mondiale) étant de plus en plus contraignante, ces contraintes seraient donc formellement relayées sous forme juridique dans l'espace national mais leur application serait instrumentalisée dans la perspective de contrôler les acteurs et les ressources au niveau national. Pour investiguer cette problématique et tester notre hypothèse de travail, nous avons dans un premier temps mobilisé une analyse de contenu qui a été appliquée au corpus de documents écrits émanant des organisations internationales en charge de la gouvernance des télécommunications de manière à identifier les différents régimes de gouvernance qui ont historiquement organisé les télécommunications internationales par rapport aux ressources communes (orbites et fréquences). Dans un deuxième moment, nous avons effectué une trentaine d'entretiens avec les différentes catégories d'acteurs qui interviennent dans la régulation des télécommunications au Sénégal. De ce fait, la régulation effective a pu être reconstruite et comparée au cadre juridique (discours d'orientation, lois, décrets et décisions) qui est censé organiser le secteur des télécommunications au Sénégal. Il nous a ainsi été possible de comparer les deux univers de la gouvernance et de la régulation avec une double perspective de l'action de l'État: au niveau juridique tel qu'il ressort du cadre réglementaire et de manière effective selon le témoignage des acteurs du secteur. Cette recherche a entre autres permis de procéder à une périodisation de la régulation étatique des télécommunications pendant la période postcoloniale. Il en est ressorti que souvent, la réforme du secteur au niveau national est fortement corrélée à un changement des principes de gouvernance au niveau international. La grande proximité qui existe entre le régulateur et l'exécutif sénégalais montre d'une part le haut degré de priorité accordé au secteur par l'État et une certaine distorsion du processus de régulation par l'interventionnisme étatique. L'analyse des liens qui unissent les différents acteurs a fait ressortir une certaine proximité entre l'État et son ancienne administration des télécommunications (la Sonatel), proximité qui perdure malgré la privatisation de cette dernière depuis 1997. Ainsi apparaît une alliance objective, contraire à l'esprit et à la lettre de la loi, entre l'État, le régulateur et l'opérateur dominant d'une part, et l'ensemble des autres acteurs de l'autre. Cette cartographie n'est cependant pas figée et en fonction des enjeux, on assiste à des rapprochements conjoncturels. D'autre part, la fonction de réglementation, qui subsiste conjointement avec celles de régulation et d'exploitation, est historiquement caractérisée par une certaine faiblesse au profit de la régulation, ce qui offre une marge susceptible de permettre une herméneutique conforme aux desseins étatiques. Autre enseignement important, le silence de l'État est aussi porteur de conséquences pour sa régulation du secteur que les mesures effectives qu'il prend pour organiser le secteur comme l'analyse du libellé des politiques publiques l'a clairement montré. Il est possible en guise de conclusion pour cette recherche d'affirmer que le secteur des télécommunications, malgré un espace de contraintes (la gouvernance) qui surdétermine son action, montre, par la manière dont il est régulé par l'État postcolonial sénégalais un univers tactique susceptible de rendre effectif un contrôle du secteur, des acteurs qui évoluent en son sein et des ressources nécessaires à son fonctionnement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : État postcolonial sénégalais, Régimes de gouvernance, Régulation, Communauté épistémique, Ressources communes, Infrastructures essentielles, Libéralisation, Réforme des télécommunications, UIT, Banque mondiale, Intelsat, ART.
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Du tiers-monde au Sud global : le renouveau de l'activisme diplomatique des pays en développement à l'OMC : une analyse du discours et des formes organisationnellesAudet, René January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur le renouveau de l'activisme diplomatique des pays en développement à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Suite à « la fin du Tiers-monde » dans la diplomatie internationale des années quatre-vingt, il s'agit ici de poser l'hypothèse de l'émergence d'un nouvel acteur interétatique, le Sud global, qui déploie une diplomatie activiste dans le cadre du Cycle de Doha sur le développement de l'OMC. Lancé à l'automne 2001 et actuellement paralysé par la mésentente entre les différentes puissances commerciales et les groupes du Sud global, le Cycle de Doha a donné lieu au renouvellement des formes organisationnelles et du discours sur le développement et la libéralisation. Les dimensions organisationnelle et discursive de l'activisme diplomatique du Sud global structurent l'analyse développée ici. À l'ère où l'acteur interétatique que fût le Tiers-monde élaborait son idéologie du Nouvel ordre économique international (NOÉI), il faisait par le fait même l'expérience de formes organisationnelles fondées sur la coalition d'un grand nombre de pays partageant une perspective commune sur le développement et sur les relations internationales. Entre ces différentes coalitions régnait une division verticale du travail diplomatique qui différenciait le travail de consultation et le travail de représentation à l'ONU. Or, suite à la déconfiture de l'idéologie du NOÉI et face au nouveau défi que représentait le lancement du Cycle d'Uruguay, le modèle organisationnel du Tiers-monde se désagrégea. Si le Cycle d'Uruguay fut l'occasion de tester de nouvelles formes organisationnelles plus spécialisées et intégrant des pays développés, les résultats furent néanmoins négatifs. Les coalitions du Sud global dans le Cycle de Doha représentent une synthèse de ces expériences en matière d'organisation: on y trouve des
« blocs » typiques de la stratégie tiers-mondistes, des
« coalitions à enjeu spécifique » reflétant l'héritage du Cycle d'Uruguay, ainsi que des « coalitions hybrides » et des
« grands blocs ». Ces nouvelles coalitions ont organisé une division horizontale du travail diplomatique à l'OMC : elles se partagent dorénavant les questions de l'agenda de Doha et se coordonnent pour faire progresser les négociations sur tous les fronts. Au niveau du discours, elles renouvellent l'appareillage conceptuel autour d'éléments discursifs plus opératoires, comme la « proportionnalité » et la « marge de manoeuvre politique », qui favorisent un meilleur ancrage dans l'agenda de négociation. Ce discours du Sud global, d'ailleurs, montre des signes d'évolution en fonction de la chronologie du Cycle de Doha : de très critique à l'égard de la libéralisation, il est passé à un mode plus coopératif. Le nouveau modèle organisationnel, le recentrage du discours au niveau plus opératoire et la transformation du discours en fonction de l'évolution du Cycle de Doha sont autant d'innovations qui témoignent de la capacité du Sud global d'apprendre et de réagir au contexte institutionnel et discursif. Il faudra en tenir compte dans la formulation du compromis mondial attendu pour faire face à l'actuelle période de crise. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Analyse du discours, Commerce mondial, Cycle de Doba, Diplomatie, Organisation mondiale du commerce, Multilatéralisme, Pays en développement, Sud, Sud global, Tiers-monde.
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