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La contribution du stress et de l'hyperactivation dans l'insomnie pendant la ménopause.

Ballot, Orlane 24 September 2021 (has links)
Cette thèse s'intéresse à la contribution de facteurs potentiellement associés à l'insomnie durant la ménopause à l'aide de deux études distinctes. La première étude s'appuie sur les données d'une enquête épidémiologique de cinq années auprès de 3 419 adultes à partir desquels un échantillon de 873 femmes âgées de 40 à 60 ans a été sélectionné. Quatre questionnaires portant sur la qualité de sommeil, la sévérité de l'insomnie, la réactivité du sommeil au stress et la prédisposition à l'activation ont été utilisés dans deux volets distincts. Le volet transversal avait pour but de comparer le sommeil entre des femmes pré et postménopausées et d'observer si la réactivité du sommeil au stress et la prédisposition à l'activation étaient des prédicteurs des difficultés de sommeil pour chacun des groupes. Le volet longitudinal avait pour objectif de suivre l'évolution prospective des difficultés de sommeil et d'examiner si ces difficultés de sommeil étaient modérées par les facteurs d'activation et de réactivité pendant la transition ménopausique. Les résultats transversaux montrent que les femmes postménopausées rapportaient une moins bonne qualité de sommeil et une sévérité d'insomnie plus élevée que les femmes préménopausées. Ces difficultés de sommeil étaient prédites par la réactivité du sommeil au stress et la prédisposition à l'activation. Au regard des résultats longitudinaux, ceux-ci indiquent que la transition ménopausique avait un effet négatif sur le sommeil. Toutefois, la réactivité du sommeil au stress et la prédisposition à l'activation ne semblaient pas modérer la relation entre la transition ménopausique et les difficultés de sommeil. D'autres facteurs biologiques liés à la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, pourraient être en lien avec le développement des difficultés de sommeil. Toutefois, aucune information sur leurs présences n'était disponible dans cette base de données. C'est pourquoi la seconde étude visait à étudier la contribution de facteurs préexistants (hyperactivation et stress) et biologiques (bouffées de chaleur) dans le développement de l'insomnie pendant la ménopause. Cette étude impliquait le recrutement d'un échantillon de 63 femmes péri et postménopausées (âgées de 45 à 55 ans), classifiées en trois groupes distincts : sans insomnie, avec de l'insomnie ayant commencé lors de la périménopause et avec de l'insomnie ayant commencé au moins 3 ans avant la périménopause. L'admissibilité des participantes était jugée lors d'une entrevue téléphonique, une entrevue face-à-face (questionnaires, entrevue diagnostique) et une nuit d'enregistrement polysomnographique pour détecter d'autres troubles du sommeil. Les participantes incluses étaient invitées pour une seconde nuit d'enregistrement afin d'évaluer le sommeil, les bouffées de chaleur et l'activation physiologique (ex. cardiovasculaire). Le sommeil, les bouffées de chaleur, les niveaux d'activation et de stress étaient ensuite évalués durant une semaine à l'aide de mesures subjectives (questionnaires, agenda) et objectives (actigraphie, cortisol salivaire). Selon les résultats, les deux groupes avec insomnie rapportaient une activation somatique et cognitive à l'heure du coucher, un impact des événements de stress diurnes et une fréquence des bouffées de chaleur nocturnes subjectives plus élevés que les femmes sans insomnie. De plus, les femmes avec de l'insomnie précédant la ménopause avaient des taux de cortisol salivaire plus élevés que les femmes avec insomnie récente et celles sans insomnie. Les analyses de médiation ont révélé une relation entre le stress quotidien et les réveils subjectifs, par le biais des bouffées de chaleur et d'activation cognitive au coucher. Néanmoins, les résultats de la nuit d'enregistrement polysomnographique ne montrent aucune différence sur les mesures du sommeil et d'activation entre les trois groupes. L'ensemble des résultats de cette thèse souligne la contribution de facteurs de vulnérabilité psychobiologique dans le développement des difficultés de sommeil pendant la ménopause. D'autres recherches sont encore à effectuer, afin de mieux comprendre l'étiologie de l'insomnie pendant cette période et d'adapter les interventions actuelles à cette population. / This thesis investigates the contribution of factors potentially associated with menopausal insomnia using two separate studies. The first study is based on data from a five-year epidemiological survey of 3,419 adults from which a sample of 873 women aged 40 to 60 years was selected. Four annual surveys on sleep quality, insomnia severity, sleep reactivity and arousal predisposition were used to address two questions. The purpose of the cross-sectional component was to compare sleep quality and insomnia severity between reproductive and postmenopausal women and to examine whether sleep reactivity and arousal predisposition were predictors of sleep disturbances for each group. The objective of the longitudinal component was to follow the prospective evolution of sleep disturbances and to examine whether these sleep disturbances were moderated by arousal predisposition and sleep reactivity during menopausal transition. Cross-sectional results showed that postmenopausal women reported poorer quality of sleep and higher severity of insomnia than reproductive women. Sleep disturbances were predicted by sleep reactivity and arousal predisposition. The longitudinal results indicated that the menopausal transition had a negative effect on sleep. However, sleep reactivity and arousal predisposition did not appear to moderate the relationship between menopausal transition and sleep disturbances. Other biological factors related to menopause, such as hot flashes, may be related to the development of sleep difficulties. However, no information on their occurrence was available in this database. Therefore, the second study aimed to investigate the contribution of predisposing psychological (arousal and stress) and biological (hot flashes) factors in the development of menopausal insomnia. This study involved the recruitment of a sample of 63 peri and postmenopausal women (aged 45-55 years), classified into three distinct groups: without insomnia, with insomnia that began during the menopausal transition and with insomnia that began at least 3 years before the menopausal transition. Participants' eligibility was evaluated during a telephone interview, a face-to-face interview (questionnaires, diagnostic interview) and one night's polysomnography recording to detect other sleep disorders (e.g., sleep apnea). Included participants were then invited for a second night recording to assess sleep, hot flashes and physiological arousal (e.g., cardiovascular). Sleep, hot flashes, arousal and stress levels were then assessed over a one-week period using subjective (questionnaires, diary) and objective (actigraphy, salivary cortisol) measures. The results show that the two groups with insomnia reported higher somatic and cognitive arousal at bedtime, higher impact of daytime stress events, and higher frequency of subjective hot flashes than women without insomnia. In addition, women with premorbid insomnia showed higher salivary cortisol levels at bedtime compared to good sleepers and menopausal insomnia group. Mediation analyses revealed that subjective reports of hot flashes mediated the relationship between daily stress and subjective awakenings in the three groups, whereas cognitive pre-sleep arousal mediated this relationship for the insomnia groups only. However, results from the physiological recording showed no differences in sleep and arousal measurements between the three groups. Overall results of this thesis underline the contribution of psychobiological vulnerability factors in the development of sleep difficulties during the menopause. Further research needs to be carried out to better understand the etiology of menopausal insomnia and to adapt current interventions to this population.
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Facteurs hormonaux et anthropométriques associés à la dépression chez la femme en post-ménopause : résultats de la cohorte E3N / Hormonal and anthropometric factors associated with depression in postmenopausal women : results from the E3N cohort

Perquier, Florence 14 January 2014 (has links)
Contexte – La dépression est le trouble mental le plus répandu, mais son étiologie et les facteurs de risque qui lui sont associés demeurent encore largement inconnus, notamment en post-ménopause. Une influence des facteurs hormonaux et anthropométriques est fortement suggérée sur le risque de symptômes dépressifs (SDS) mais pourrait être différente selon que les SDS en post-ménopause ont été précédés d’un antécédent de trouble psychologique (SDS récurrents) ou non (SDS isolés). Objectif – Les données de la cohorte française E3N ont été utilisées pour évaluer les associations entre les facteurs reproductifs endogènes, l’utilisation de traitements hormonaux de la ménopause (THM), les mesures anthropométriques, la corpulence au cours de la vie, et le risque de SDS chez les femmes post-ménopausées. Résultats – Nos résultats suggèrent que la parité est associée à une diminution de risque, tandis que l’irrégularité des cycles en pré-ménopause et les antécédents de symptômes de la ménopause sont associés à un augmentation de risque de SDS en post-ménopause. Une ménopause plus tardive pourrait avoir un effet bénéfique sur le risque de SDS isolés ou précédés d’un premier trouble en post-ménopause. Notre étude n’a cependant pas mis en évidence d’effet bénéfique à long terme des THM sur les SDS, bien que, chez les utilisatrices en cours, la durée de prise de traitement et la voie orale étaient associées à une diminution de risque de SDS isolé. Un poids ou un indice de masse corporelle élevé n’étaient associés qu’aux SDS récurrents. En revanche, les femmes de plus faible poids ou ayant un faible indice de masse corporelle, mais aussi celles ayant un rapport tour de taille/tour de hanches élevé, avaient un risque augmenté de SDS. Enfin, nos résultats suggèrent que des facteurs anthropométriques précoces, tels qu’un poids de naissance élevé ou une forte corpulence dans l’enfance, peuvent également être associés au risque de SDS isolés en post-ménopause. Les femmes ayant un faible poids de naissance ou dont la corpulence augmentait fortement à la puberté pourraient d’autre part être à risque de SDS récurrents.Conclusion – Notre étude suggère que les associations entre les facteurs hormonaux et anthropométriques et les SDS en post-ménopause dépendent de l’histoire psychologique des femmes et proposent ainsi de nouvelles hypothèses. Ces résultats demandent cependant à être reproduits dans des études prospectives qui permettraient d’apporter de nouveaux arguments en faveur de la causalité. / Background – Depression is the most common mental disorder, but its etiology and associated risk factors in postmenopausal women remains largely unknown. A relationship between hormonal or anthropometric factors and severe depressive symptoms (SDS) has been suggested but could vary according to whether postmenopausal SDS are preceded by a psychological disorder (recurrent SDS) or not (isolated SDS).Objective – We used data from the French E3N cohort to examine the associations of endogenous reproductive factors, the use of menopausal hormone therapy (MHT), different anthropometric measures and body silhouettes throughout life with the risk of SDS in postmenopausal women.Results – Our results suggest that parity is associated with a lower risk, and that menstrual cycle irregularity and menopausal symptoms are associated with a higher risk of postmenopausal SDS. A later age at menopause could have a beneficial effect on isolated SDS or when SDS are preceded by a first psychological disorder in postmenopause. Our study was not able to show an inverse association between long-term MHT use and SDS, although longer MHT duration or oral MHT could have a beneficial effect on isolated SDS in women who were currently using MHT. A higher weight or body-mass index were only associated with recurrent SDS. However, women with a low weight or a low body-mass index, as well as those with a high waist-to-hip ratio had a higher risk of SDS. Finally, our results suggest that early anthropometric factors, such as a high birth weight or a high body-size in childhood could also be associated with a higher risk of isolated SDS. On the other hand, women with a low birth weight or whose silhouette grew strongly at puberty could be at higher risk of recurrent SDS.Conclusion – Our study suggest that associations between hormonal and anthropometric factors and postmenopausal SDS could differ according to women psychological history. New results of large prospective studies are warranted to argue for causality.
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Facteurs hormonaux et anthropométriques associés à la dépression chez la femme en post-ménopause : Résultats de la cohorte E3N

Perquier, Florence 14 January 2014 (has links) (PDF)
Contexte - La dépression est le trouble mental le plus répandu, mais son étiologie et les facteurs de risque qui lui sont associés demeurent encore largement inconnus, notamment en post-ménopause. Une influence des facteurs hormonaux et anthropométriques est fortement suggérée sur le risque de symptômes dépressifs (SDS) mais pourrait être différente selon que les SDS en post-ménopause ont été précédés d'un antécédent de trouble psychologique (SDS récurrents) ou non (SDS isolés). Objectif - Les données de la cohorte française E3N ont été utilisées pour évaluer les associations entre les facteurs reproductifs endogènes, l'utilisation de traitements hormonaux de la ménopause (THM), les mesures anthropométriques, la corpulence au cours de la vie, et le risque de SDS chez les femmes post-ménopausées. Résultats - Nos résultats suggèrent que la parité est associée à une diminution de risque, tandis que l'irrégularité des cycles en pré-ménopause et les antécédents de symptômes de la ménopause sont associés à un augmentation de risque de SDS en post-ménopause. Une ménopause plus tardive pourrait avoir un effet bénéfique sur le risque de SDS isolés ou précédés d'un premier trouble en post-ménopause. Notre étude n'a cependant pas mis en évidence d'effet bénéfique à long terme des THM sur les SDS, bien que, chez les utilisatrices en cours, la durée de prise de traitement et la voie orale étaient associées à une diminution de risque de SDS isolé. Un poids ou un indice de masse corporelle élevé n'étaient associés qu'aux SDS récurrents. En revanche, les femmes de plus faible poids ou ayant un faible indice de masse corporelle, mais aussi celles ayant un rapport tour de taille/tour de hanches élevé, avaient un risque augmenté de SDS. Enfin, nos résultats suggèrent que des facteurs anthropométriques précoces, tels qu'un poids de naissance élevé ou une forte corpulence dans l'enfance, peuvent également être associés au risque de SDS isolés en post-ménopause. Les femmes ayant un faible poids de naissance ou dont la corpulence augmentait fortement à la puberté pourraient d'autre part être à risque de SDS récurrents.Conclusion - Notre étude suggère que les associations entre les facteurs hormonaux et anthropométriques et les SDS en post-ménopause dépendent de l'histoire psychologique des femmes et proposent ainsi de nouvelles hypothèses. Ces résultats demandent cependant à être reproduits dans des études prospectives qui permettraient d'apporter de nouveaux arguments en faveur de la causalité.
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Composition corporelle, phytoestrogènes et exercices impact sur les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires chez des femmes ménopausées

Aubertin-Leheudre, Mylène January 2006 (has links)
La ménopause est associée à des modifications de la composition corporelle.La déficience en µstrogène est aussi associée à une altération du profil lipidique et du risque de diabète de type II. Dans l'ensemble, ces changements favorisent l'augmentation des risques de développer une maladie cardiovasculaire (MCV). Le traitement hormonal de substitution (THS) est reconnu pour diminuer les gains de masse grasse, le profil lipidique et la sensibilité à l'insuline chez les femmes ménopausées. D'autre part, le rôle de l'activité physique, dans le maintien de la composition corporelle après la ménopause, est connu. Par ailleurs il a été démontré que le THS, combiné à l'activité physique, permettait des pertes de masse grasse plus importantes que l'une des deux interventions seules. Toutefois, Rossouw et al. ont récemment démontré que la composante progestérone du THS pourrait être associée à une hausse du risque de MCV sans que l'on en connaisse les mécanismes. Ainsi, plusieurs femmes canadiennes ont depuis abandonné le THS. Ainsi, la mise en lumière d'une thérapie alternative pourrait s'avérer intéressante pour cette population. À cet effet, plusieurs études ont démontré que 6 mois de supplémentation en phytoestrogènes (hormones naturelles) pouvaient avoir des effets similaires au THS sur le profil lipidique, la masse osseuse et sur divers symptômes de la ménopause. Toutefois, l'effet des phytoestrogènes seuls ou en combinaison avec l'exercice sur d'autres prédicteurs des MCV n'a toujours pas été vérifié chez la femme ménopausée obèse. L'objet de cette thèse est donc de vérifier si la composition corporelle et diverses interventions ont des impacts sur les facteurs de risque des MCV chez des femmes ménopausées obèses. Nos hypothèses sont que les facteurs de risque des MCV sont moins importants chez des femmes ménopausées sarcopéniques-obèses, ou chez des femmes ménopausées obèses ayant suivi une supplémentation en phytoestrogènes combinée à un programme d'exercice. Pour cela 50 femmes (50-70 ans, francophones ou comprenant le français, BMI[supérieur à] 27kg/m[indice supérieur 2], sans incapacité physique, sans médication influençant le métabolisme, non fumeuse, buveuse modérée, poids stable, ne participant à aucun programme d'activité physique, sans hormonothérapie et sans menstruation depuis 12 mois) ont été recrutées et réparties aléatoirement en 2 groupes: (1) sous phytoestrogènes + activité physique; (2) sous placebos + activité physique. Elles ont ensuite été invitées au Centre de recherche sur le vieillissement pour une session de tests métaboliques et de questionnaires et ce, au début, au milieu et à la fin de l'intervention. Les mesures suivantes ont été colligées: la composition corporelle, la circonférence de la taille, le profil lipidique, l'indice de sensibilité à l'insuline, le métabolisme énergétique et l'apport alimentaire. À la lumière de nos résultats, nous pouvons donc conclure que les phytoestrogènes semblent avoir un effet sur la composition corporelle. En effet, nos études démontrent un effet positif des phytoestrogènes sur la masse maigre à 6 mois et sur la masse grasse à 12 mois lorsque ces derniers sont combinés à un programme d'exercices. Par ailleurs, nous avons observé que la sarcopénie diminue les risques de MCV chez les femmes ménopausées obèses. Par contre, aucun effet n'a été trouvé durant toute notre intervention sur les paramètres biochimiques. L'ensemble de ces résultats a engendré de nouvelles perspectives en ce qui concerne la recherche sur les facteurs de risque des MCV chez les femmes ménopausées obèses et de futures recherches dans ce domaine devront être conduites afin de confirmer nos hypothèses et nos résultats.
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Dynamique de l'intervalle cardiaque RR et de la repolarisation ventriculaire dans le sommeil chez les femmes post-ménopausées

Lanfranchi, Paola January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Cancer du sein et sentiment de guérison : impact de l'hormonothérapie lors de l'après-cancer chez la femme ménopausée

Gallon, Élise 19 January 2012 (has links)
Notre recherche se situe dans le contexte de l'après-cancer et a pour objectif l'étude de l'hormonothérapie dans le cadre du traitement adjuvant du cancer du sein chez la femme ménopausée. Nous avons cherché à évaluer l'impact du traitement anti-hormonal sur le sentiment de guérison que la femme s'approprie pour accéder à une guérison sur le plan psychique, après le cancer du sein. Cette étude qualitative a été menée auprès de 17 femmes ayant eu un cancer du sein et étant sous hormonothérapie adjuvante actuellement. Des entretiens semi-directifs ont été conduits auprès de ces sujets et complétés par un questionnaire d'auto-évaluation de la qualité de vie. Nous avons repéré trois degrés de sentiment de guérison (faible, moyen et fort) qui semblent corrélés à la qualité de vie actuelle du sujet et à son ressenti d'effets secondaires à l'hormonothérapie. Ainsi les patientes détentrices d'un faible sentiment de guérison du cancer du sein sont celles qui ressentent le plus d'effets secondaires au traitement et endurent la qualité de vie la plus détériorée. Elles semblent se sentir encore proches d'un statut de malade et le moins engagées dans un processus de guérison psychique. A l'opposé les patientes au fort sentiment de guérison ne manifestent pas d'effets secondaires au traitement ; une élaboration psychique est repérable dans leurs discours, témoin du travail de la guérison à l'œuvre chez ces sujets. Enfin, dans cette population de femmes déjà ménopausées lors du diagnostic, nous avons par ailleurs remarqué que l'hormonothérapie pouvait réactiver la période ménopausique, particulièrement chez les sujets dont l'expérience de la ménopause a été vécue difficilement. / Our research deals with the "after cancer" period and aims to study hormonotherapy within the framework of the adjuvating treatment of breast cancer on menopaused women. We tried to estimate the impact of the anti-hormonal treatment on the feeling of cure that women have to make their own, after a breast cancer, to reach a cure on the psychic plan. This qualitative study was led with 17 women who suffered from a breast cancer and are now under adjuvante hormonotherapy. The subject went through semi-directive conversations wich were complemented with a questionnaire of self-assessment of the quality of life. We defined three degrees of feeling of cure (weak, medium and strong) which seem correlated to the actual quality of life of the subjects and to their suffering regarding side effects in the hormonotherapy. So, on one hand, the patients experiencing a weak feeling of cure of a breast cancer are the ones who suffer the most from side effects during the treatment and bear the most damaged quality of life. They seem to feel like they are still patient's and don't seem to be engaged in a process of psychic cure. On the other hand, the patients who are experiencing strong feeling of cure do not show side effects of the treatment ; a psychic elaboration is noticeable in their speeches, and witness the "work of cure" these subjects are going through. Finally, among this population of women already menopaused when the diagnosis was made, we besides noticed that the hormonotherapy could reactivate the menopausic period, especially for subjects who suffered from the experience of menopause.
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Morbi-mortalité des femmes infectées par le VIH, à l’ère des multithérapies antirétrovirales / Morbidity and Mortality of HIV-infected women in the combined Antiretroviral Therapy era

Hessamfar-Joseph, Mojgan 12 December 2011 (has links)
Les femmes représentent un tiers des personnes vivant avec le VIH en France. Les trois parties de cette thèse visent à explorer les principaux aspects cliniques de la maladie (causes de décès, morbidité grave) ou de la vie des femmes (ménopause) afin d’identifier des recommandations spécifiques pour la prise en charge des femmes dans un contexte d’accès aux soins similaire à celui des hommes.Les causes de décès des femmes infectées par le VIH ont été décrites grâce à l’enquête nationale ANRS EN19, Mortalité 2005. Les femmes décédaient plus fréquemment que les hommes de causes liées au sida (43% vs. 34% chez les hommes). Elles décédaient moins souvent de causes hépatiques (13 % vs. 16%), de cancers non sida-non hépatiques (14% vs. 17%) et de maladies cardiovasculaires (6% vs. 9%). La morbidité grave des patients infectés par le VIH a été étudiée au sein de la Cohorte ANRS CO3-Aquitaine, entre 2000 et 2008. Le taux d’incidence annuelle d’hospitalisation a diminué de moitié entre 2000 et 2008 (146 à 69 pour 1000 PA). Globalement, ce taux ne différait pas entre les femmes et les hommes. Les causes les plus fréquentes de morbidité grave conduisant à une hospitalisation étaient : les infections bactériennes, les événements sida, psychiatriques, hépatiques, hématologiques, infections virales, événements digestifs, infections parasitaires et les événements cardiovasculaires. Toutes ces causes ont eu une baisse de leur incidence annuelle entre 2000 et 2008 chez les hommes et les femmes, exceptés les événements hématologiques (de 2,5 à 15,1 pour 1000 PA), hépatiques (2,5 à11,5) et cardiovasculaires (6,3 à 14,2) qui ont augmenté chez les femmes. L’âge de survenue de la ménopause étudié grâce à une enquête menée au sein de la Cohorte ANRS CO3-Aquitaine était de 49 ans en médiane et 12% des femmes ont eu une ménopause précoce, survenant avant l’âge de 40 ans. L’origine africaine (RR : 8,2) et l’antécédent de toxicomanie IV (RR : 2,5) étaient liés à la survenue plus précoce de la ménopause. En conclusion, les femmes infectées par le VIH en France décèdent plus souvent de sida, mais présentent une morbidité grave caractérisée par une prédominance de complications non classant sida. Dans un contexte d’accès aux soins similaires à celui des hommes infectés par le VIH, les femmes ont un profil de maladies associées traduisant à la fois leurs co-morbidités (co-infections par les hépatites) ou l’inflammation chronique du VIH (maladies cardio-vasculaires) qui nécessitent d’être détectées précocement et prises spécifiquement en charge. / Women represent one third of HIV-infected patients in France. The objective of this thesis was to study the clinical features (causes of death and severe morbidity) and the age and determinants of menopause of these patients in a context of equal access to care for all HIV-infected patients.Causes of death of HIV-infected women were identified in 2005, in a nation-wide survey (ANRS EN19, Mortalité 2005). Women died more often than men from AIDS-related causes (43% vs. 34%) and less frequently from hepatic (13% vs. 16%), non-AIDS non-hepatic cancers (14% vs. 17%) and cardiovascular diseases (6% vs. 9%). Severe morbidity was studied within the ANRS CO3-Aquitaine Cohort between 2000 and 2008. Annual incidence rates of hospitalization globally decreased for men and women from 146 per 1000 PY in 2000 to 69 in 2008. The most frequent causes of severe morbidity leading to hospitalization were: bacterial infections, AIDS events, psychiatric, hepatic, hematologic events, viral infections, digestive events, parasitical infections and cardiovascular events. All events had decreased between 2000 and 2008 in men and women excepted for hematologic (2.5 to 15.1 per 1000 PY), hepatic (2.5 to 11.5) and cardiovascular (6.3 à 14.2) events that increased overtime in women. Age at onset and associated factors of menopause were determined within the ANRS CO3-Aquitaine Cohort. Median age at menopause was 49 years and 12% reached menopause before 40 years (premature menopause). African origin (HR: 8.2) and history of injecting drug use (HR: 2.5) were associated with earlier menopause.In conclusion, HIV infected women in France, die more often from AIDS events but present with a predominantly non-AIDS severe morbidity. In a context of similar access to care than men, women’s health care should take into account their co-morbidities (hepatitis co-infections) and the cardiovascular complications of a long term HIV infection.
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Effets d'un programme de tai chi sur la composition corporelle et la capacité fonctionnelle de la femme post ménopausée

Dupontgand, Sophie 01 1900 (has links) (PDF)
Introduction : Le vieillissement modifie la composition corporelle, ce qui accélère la perte d'autonomie. L'activité physique pourrait être une intervention préventive pour contrer ce phénomène. Or, 62 % des femmes post ménopausées sont inactives (Institut de la statistique du Québec, 2009). Objectif : Évaluer l'effet de 12 semaines en tai chi chez des femmes post ménopausées sur la composition corporelle et la capacité fonctionnelle. Méthode : Quarante-six femmes post ménopausées ont été recrutées et divisées en 2 groupes (Novices : NO et expertes : EX en tai chi). Parmi ce nombre, 15 novices et 18 expertes en tai chi ont terminé l'étude. La composition corporelle, les capacités fonctionnelles ainsi que l'état de santé ont été mesurés pré et post tests. Résultats : Le score au test de la chaise s'est significativement amélioré (NO : p<0.001 vs EX : p=0.003) chez nos 2 groupes mais seul nos EX ont une amélioration significative au test de l'escalier (p=0.004). De plus, la perception de l'état de fatigue a diminué significativement dans nos 2 groupes (NO : p=0.002; EX : p=0.03). Seul le groupe NO a connu une augmentation significative de la force musculaire (Kincom; p=0.02). Finalement nous observons une diminution significative de l’IMC (p=0.03) et du tour de taille (p=0.007) chez le groupe EX. Conclusion : Le tai chi semble efficace pour améliorer la composition corporelle et les capacités fonctionnelles chez des femmes post ménopausées novices ou expertes et ce même si ces dernières étaient autonomes et n'avaient pas encore atteint l'âge de 70 ans. Ainsi, le tai chi devrait être considéré comme une avenue adaptée pour maintenir un vieillissement réussi. ______________________________________________________________________________
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Les isotopes des métaux de transition (Cu, Fe, Zn) au service de l'anthropologie

Jaouen, Klervia 19 October 2012 (has links) (PDF)
Depuis les années soixante-dix, l'outil isotopique, d'abord développé en géochimie, s'est généralisé en anthropologie. Il est en effet susceptible d'apporter des informations métaboliques complémentaires à l'étude ostéologique, notamment sur la mobilité et l'alimentation des populations passées. Cependant, sur la trentaine d'éléments présente dans le corps humain, seuls six d'entre eux sont classiquement étudiés dans les ossements. Dès lors, les isotopes stables d'autres éléments représentent une source d'informations inexploitée. Ils pourraient effectivement contribuer aux questions cruciales que sont la diagnose sexuelle, l'estimation de la fécondité ou encore l'évaluation de l'âge au décès.Le but de ce travail de thèse est de comprendre l'origine de la variabilité isotopique du cuivre, du zinc et du fer dans le corps humain, et ainsi, d'évaluer l'apport potentiel de ces métaux de transition à l'anthropologie. Pour cela, les éléments ont été séparés par chromatographie sur résine échangeuse d'ions. Puis les rapports isotopiques ont été mesurés par spectrométrie de masse à source plasma et à multicollection (MC-ICP-MS).L'analyse du δ56Fe et δ65Cu de phalanges de squelettes du XVII-XVIIIèmes siècles provenant de Saint-Laurent de Grenoble a permis de mettre en évidence une différence isotopique entre hommes et femmes, reflet de celle observée dans le sang. Cette dissemblance isotopique est discutée à partir d'un modèle mathématique s'appuyant sur nos analyses du foie et de l'émail dentaire. Celui-ci nous a amenés à mettre en cause le rôle de la sollicitation hépatique dans la composition isotopique du sang plutôt que celui de l'absorption intestinale. L'étude du δ56Fe, δ65Cu et δ66Zn dans le sang d'une population française et d'une population yakoute a également contribué à dégager trois autres facteurs significatifs de variabilité isotopique : la ménopause, l'âge et le stress thermique.Nos résultats sont donc en faveur du développement de l'analyse des isotopes stables du Fe, Cu et Zn des restes humains en tant que vecteur potentiel d'informations sur leur âge au décès, âge à la ménopause, sexe et adaptation métabolique au froid.
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Prédiction de la dépense énergétique totale quotidienne chez des femmes ménopausées, obèses, et sédentaires en fonction du coût métabolique sur vélo stationnaire à différentes intensités

Ghachem, ahmed January 2014 (has links)
L’obésité est aujourd’hui un problème de santé publique important qui touche particulièrement les femmes ménopausées. En effet, suite à la ménopause, les femmes subissent de nombreux changements au niveau hormonal. Ces changements sont associés à une diminution de la masse maigre (MM) et une augmentation de la masse grasse (MG) totale et abdominale. D’autre part, un déséquilibre positif entre les apports et la dépense énergétique est un facteur contribuant au développement de l’obésité. Ce dernier est dû à l’interaction de plusieurs médiateurs comme les facteurs génétiques, environnementaux et sociaux. La mesure de la dépense énergétique (DETQ) joue un rôle important dans la prévention et le traitement de l'obésité. La DETQ est la somme de trois composantes principales à savoir le métabolisme de repos (MR), l’effet thermique des aliments et la dépense énergétique liée aux activités physiques (DEAP). Les méthodes pour la quantifier ou l’estimer varient grandement [questionnaires, surveillance physiologique (fréquence cardiaque et température corporelle), accéléromètrie, calorimétrie directe, calorimétrie indirecte : chambre respiratoire et eau doublement marquée]. Ces méthodes ont des avantages et des limites; lesquelles affectent leur utilisation en clinique. Sur la base de ces observations, il est primordial de développer de nouveaux outils cliniques peu couteux et simples à utiliser afin de quantifier avec plus de précision la DETQ. Dans cet ordre d’idée, des analyses secondaires ont été effectuées sur la base des données de l'étude MONET (137 femmes ménopausées, obèses et sédentaires) afin de déterminer si la DETQ pouvait être estimée à partir du coût métabolique sur vélo stationnaire. Des mesures de la composition corporelle par absorptiométrie double énergie à rayons X (DXA), du MR (calorimétrie indirecte), de la DETQ (eau doublement marquée) et du coût métabolique sur vélo stationnaire (calorimétrie indirecte à 25, 50, 75 et 100W). Nos résultats indiquent une corrélation positive entre le poids corporel et la DETQ (r= 0,54, p ≤ 0,01), le MR (r= 0,71, p ≤ 0,01) et la DEAP (r= 0,21, p ≤ 0,05). Ainsi qu’une corrélation négative entre l’âge et la DETQ (r= -0,19, p ≤ 0,05) et la DEAP (r=-0,18, p ≤ 0,05). Aucune corrélation entre le coût métabolique aux différentes intensités n’a été observée avec la DEAP. Par contre, le VO[indice inférieur 2] max de réserve était corrélé à la DETQ (r= 0,38, p ≤ 0,01), à la DEAP (r= 0,21, p ≤ 0,05) et au MR (r= 0,40, p ≤ 0,01). Les résultats de la régression linéaire multiple indiquent que le poids, l’âge et le VO[indice inférieur 2] max de réserve expliquaient 39,5% de la variance observée de la DETQ (p ≤ 0,01). La présente étude indique que le coût métabolique sous-maximal sur vélo stationnaire ne prédit pas la DETQ dans notre cohorte. Le poids, l’âge ainsi que le VO[indice inférieur 2] max de réserve sont les meilleurs prédicteurs de la DETQ, avec 39,5 % de la variance expliquée. D’autres études sont nécessaires pour confirmer nos résultats et pour identifier de meilleurs prédicteurs cliniques de la DETQ.

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