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Lying and poetry from Homer to Pindar : falsehood and deception in archaic Greek poetics /

Pratt, Louise H., January 1900 (has links)
Texte remanié de: Diss. Ph. D.--Ann Arbor (Mich.)--University of Michigan, 1988. / Bibliogr. p. 159-165. Index.
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Contraintes organisationnelles, distorsion de la communication et souffrance éthique : le cas des centres d'appels téléphoniques. / Organizational constraints, distorted communication and ethical suffering : a case study on call centers.

Rolo, Duarte 01 October 2013 (has links)
Sur base d’une enquête réalisée dans le secteur des centres d’appel téléphonique, cette thèse analyse l’impact subjectif de la prescription du mensonge au travail. Le premier temps de la thèse est consacré à la présentation et à l’interprétation du matériel clinique. Celle-ci débouche sur une discussion psychodynamique du concept de souffrance éthique qui convoque le champ de la philosophie morale, notamment les éthiques du care. Par ailleurs, la mise en évidence de stratégies défensives contre la souffrance au travail d’un type nouveau, ainsi que de modes de gestion du personnel qui se caractérisent par une instrumentalisation de la reconnaissance, permettent de réinterroger à de nouveaux frais les avantages et les inconvénients de ces concepts au sein d’une théorie de l’autonomie. Enfin, le problème de la servitude volontaire est abordé à l’aide de travaux philosophiques sur la liberté de la volonté. Il en ressort que l’articulation entre liberté et coercition bénéficierait d’une discussion approfondie des rapports entre violence et corps érogène. / Drawing on a survey conducted in call centres, this thesis analyzes the subjective impact of the prescription of lying in the workplace. The first part of the thesis is devoted to the presentation and interpretation of clinical data. This leads to a discussion of the psychodynamic concept of ethical suffering. The latter summons the field of moral philosophy, namely the ethics of care. Furthermore, the identification of a new type of defensive strategies againts suffering at work, as well as personnel management methods wich are characterized by a manipulation of recognition, allow us to re-examine the advantages and disadvantages of these concepts for a theory of autonomy. Finally, the problem of voluntary servitude is approached from the standpoint of the philosophical debate on free will. It appears that the link between freedom and coercion would benefit from a thorough discussion between violence and the erogenous body.
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Mentir à Rome: mentiri ou mendacium dicere ?L'inhospitalité des sources juridiques

Vassart, Patrick 19 March 2012 (has links)
Un paradoxe a suscité la recherche entreprise :en dépit de leur aspect intrinsèquement normatif, les notions rendues en langue française par le substantif ‘mensonge’ et le verbe ‘mentir’ apparaissent très rarement dans les textes de droit positif des systèmes juridiques d’inspiration romano-germanique et, dans leur dimension élémentaire de ‘propos sciemment inexact formulé dans l’intention d’induire en erreur’, ne correspondent à aucun terme technique du lexique juridique. Elles participent certes de certaines figures juridiques complexes – telles que celles de ‘faux’ ou de ‘dol’ – mais, au titre d’éléments, demeurent en-deçà du seuil d’incrimination propre auxdites notions complexes :ainsi leur faut-il entrer en composition avec d’autres éléments pour entraîner la condamnation juridique que leur condamnation morale uniforme paraissait appeler a priori. Réduites à leur dimension élémentaire, elles révèlent ainsi une contradiction entre un principe moral de prohibition et un principe juridique de tolérance. Une tentative d’élucidation de cette contradiction emprunte la voie de l’examen des sources romaines des normes qui en dérivent historiquement. Tant les sources juridiques proprement dites que les sources littéraires latines antiques en général :il s’est imposé d’interroger les secondes en raison du faible nombre d’occurrences du verbe 'mentiri' et du substantif 'mendacium' dans les premières.<p><p>Une première partie de l’essai s’attache à identifier la terminologie latine du mensonge. La tradition nous a légué les définitions et acceptions rigoureuses retenues par saint Augustin, sans égard à une subtile distinction qu’Aulu-Gelle avait puisée chez Nigidius Figulus :'mentiri' et 'mendacium' empruntent leurs étymologies distinctes respectivement à la pensée (racine *men-) et à l’erreur ('mendum' ou 'menda'), mais l’absence de parenté étymologique n’a guère affecté une étroite alliance sémantique dans l’usage, et ce aussi loin que remontent nos sources, en l’espèce l’œuvre du dramaturge Plaute, œuvre où abondent ces deux mots qu’aucun écrit antérieur n’atteste.<p><p>La deuxième partie de l’essai confronte l’alliance sémantique des deux mots à leur absence dans les textes conservés du droit archaïque, en vue de tenter d’expliquer leur rareté dans les textes ultérieurs. Une œuvre fait l’objet d’un examen approfondi, en raison de la remarquable représentativité de la mentalité d’âge républicain qui doit lui être reconnue :la comédie du Pseudolus de Plaute. La valeur de témoignage de ce texte ne peut cependant être mise en avant qu’en écartant deux préventions :1) l’inattendue irrigation du texte comique par la doctrine épicurienne – la canonique (ou discipline du raisonnement) bien plus que l’éthique – n’y réduit pas la thématique du mensonge à une parodie de la notion du clinamen, notion alors anachronique si l’on s’en tient aux seuls textes attribués à Epicure ;2) il convient de ne prêter au dramaturge aucune intention subversive comparable à celle qui avait peu auparavant valu la censure au poète Naevius. L’analyse du texte, dans sa perspective historique éclairée par les récits de Polybe et de Tite-Live, conduit à relier l’hommage de Plaute aux facultés intellectuelles de discernement qu’il prête aux Romains – alors à l’apogée de leur condition juridique de 'ciuis/miles' ou citoyen/légionnaire – à la promotion politique des vertus du raisonnement et de la circonspection, promotion symbolisée par la dédicace d’un temple à Mens au cours de la deuxième guerre punique. Le droit civil – au sens de droit objectif propre à la cité – apparaît alors, dans la rigueur de son formalisme originel, comme le corollaire, dans les rapports juridiques entre citoyens, de la discipline imposée au légionnaire dans sa confrontation à l’ennemi extérieur ('hostis/inimicus') :un impératif civique d’exercice constant de la vigilance et de la 'prudentia'. Aussi n’est-ce pas la faute morale du menteur qui doit être juridiquement sanctionnée, mais bien la coupable imprudence de l’interlocuteur qui verse dans l’erreur et succombe à l’'animus fallendi' du menteur. Encore l’étymologie retrouve-t-elle ses droits lorsque s’opère une distinction entre, d’une part, la neutralité du substantif 'mendacium' – son aspect ‘métallique’ d’arme susceptible d’être maniée en bien ou en mal selon la qualité civique de l’utilisateur – et, d’autre part, la stigmatisation du verbe déponent de sens médio-passif 'mentiri'. Ce verbe, immédiatement dérivé de la racine *men-, aurait pu ne viser que le fait de ‘penser’ s’il n’avait, comme l’analysera Varron, été réservé par l’usage qu’à une pensée strictement égoïste, excluant comme telle tout partage, donc à l’encontre des devoirs inhérents à la participation aux débats dans les assemblées publiques caractéristiques de la vie républicaine :être animé d’une pensée susceptible de partage se dit 'cogitare'.<p><p>La troisième partie de l’essai s’attache à décrire l’évolution de la mentalité héritée de la deuxième guerre punique à la mesure de l’extension du domaine de l’ancien droit civil à une société cosmopolite, au sein de laquelle les attentes placées dans la figure emblématique du citoyen romain sincère doivent composer avec les nécessités nouvelles de relations juridiques plus complexes, relations que les vertus civiques prêtées au citoyen/légionnaire ne peuvent plus suffire à régir. Evolutions contrastées du 'ius publicum' et du 'ius priuatum' :tandis que, sur la voie du Principat, les rapports de force politiques cantonnent le devoir de sincérité à une morale personnelle bien aléatoire au cours des conflits qui altèrent le dernier siècle de la République, le droit privé s’enrichit du 'ius gentium' pour s’efforcer, dans les 'iudicia bonae fidei', de substituer à la vigilance formaliste une conscience substantielle des devoirs de sincérité des cocontractants. C’est toutefois en vain que Cicéron suggère de transposer à la scène politique l’éthique du droit civil, ou que Virgile (en particulier dans un épisode-clé du deuxième livre de l’Enéide, manifestement inspiré aussi par la canonique épicurienne) tente de ressusciter une éthique collective de la vigilance face au mensonge. Etrangers donc au droit public de l’Empire, les termes mendacium et mentiri n’apparaissent qu’en ordre dispersé dans un nombre restreint de notices du Corpus iuris ciuilis et, faute d’y être érigés en termes techniques, ne participent que de transpositions ponctuelles aux rapports de droit civil de sanctions inspirées par un devoir de sincérité jadis enraciné dans des notions républicaines de la responsabilité personnelle et de la solidarité.<p><p>Aux termes extrêmes de nos sources latines antiques, le mensonge, dans sa dimension élémentaire d’affirmation délibérément trompeuse, a été entendu de deux façons apparemment diamétralement opposées :d’un impératif républicain de sanction de la crédulité à la condamnation uniformément rigoureuse prononcée par saint Augustin. Cette opposition se mue cependant en synthèse si l’on veut bien considérer que la conception augustinienne tend à conférer la dimension métaphysique de la Cité de Dieu au devoir romain de sincérité autrefois et autrement promu dans les limites de la seule cité républicaine. Entre deux conceptions absolument fondées sur la norme éthique, la norme juridique romaine, seulement appelée à régir l’altérité avec réalisme, n’a traité qu’avec une parcimonieuse prudence de cette perversion de la pensée qu’est le mensonge. / Doctorat en Sciences juridiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'interdiction du mensonge chez Kant

Barry, Amadou Sadjo 06 1900 (has links)
Ce mémoire est consacré à l’analyse du mensonge chez Kant. Or, comme la Métaphysique des moeurs est subdivisée en deux volets, le premier portant sur le droit et le second sur la moralité proprement dite, nous nous sommes proposé d’envisager le mensonge selon ces deux points de vue, en commençant par le second. En nous appuyant sur les textes de Kant qui envisagent le mensonge comme faute morale, les Leçons d’éthique, la Fondation de la Métaphysique des Moeurs, la Doctrine de la Vertu, nous montrons que Kant condamne moralement le mensonge parce qu’en lui-même, le mensonge constitue la plus grave violation du devoir de l’homme envers lui-même : la sincérité. L’homme qui n’est pas sincère, c’est-à-dire qui dit délibérément le contraire de ce qu’il pense non seulement va à l’encontre de la finalité inhérente à la communication, mais aussi, par le mensonge, l’homme renonce à sa personnalité. En renonçant ainsi à sa personnalité, l’homme cesse d’être un homme véritable, c’est-à-dire celui en qui la pensée et le dit coïncident, il devient un semblant d’homme, c’est-à-dire celui qui délibérément dit le contraire de ce qu’il pense. En s’appuyant sur le texte de Kant qui envisage le mensonge au point de vue du droit, D’un prétendu droit de mentir par humanité, nous avons mis en évidence que l’argument central de Kant est de montrer que toute tentative de tolérer un droit de mentir rendrait la société impossible. C’est qu’un droit de mentir condamnerait à jamais l’humanité à l’état de nature, parce que la confiance qu’exige le contrat originel qui marque l’entrée dans l’état de droit n’aurait plus aucun sens. De même, un droit de mentir ruinerait tous les contrats, qui reposent, pour leur effectivité, sur la confiance. Au fond, un droit de mentir est contraire même au droit. Nous avons montré en conclusion de mémoire en quoi la position de Kant restait encore, de nos jours, actuelle. Une grande partie de ce mémoire a été réservée au texte polémique de 1796 D’un prétendu droit de mentir par humanité. Ayant montré en quoi consiste la position de Kant, contrairement à celle de Constant, nous avons analysé les nombreux commentaires qui ont été consacrés à ce texte polémique, qui opposa Kant et Benjamin Consstant, afin de montrer que l’interprétation de la position de Kant sur le mensonge varie selon qu’on revendique exclusivement sa philosophie morale ou sa philosophie du droit. / This essay is dedicated to the analysis of Kant’s thought on the notion of lying. As the Métaphysique des moeurs is divided in two parts, the first dealing with the second on morality, the essay treats the lie through these two angles. Based on Kant’s texts discussing the lie as a moral fault, i.e. the Leçons d’éthique, the Fondation de la Métaphysique des Moeurs and the Doctrine de la Vertu, one can note that Kant morally condemns lying mainly because it constitutes, in itself, the most serious violation of the human’s duty towards himself: sincerity. The individual who is not sincere, that is to say who deliberately says the opposite of what he thinks, not only goes against the inherent purpose of communication but also abandons his personality. In so doing, the human ceases to be a real human, that is to say where his thought and saying coincides, and becomes a semblance of human, namely someone who deliberately says the opposite of what he thinks. Referring to Kant’s treatment of lying from a legal point of view, i.e. D’un prétendu droit de mentir par humanité, one sees the idea that any attempt to tolerate a right to lie would make society impossible. Indeed, a right to lie would forever condemn humanity to a state of nature in that the confidence that is required in the original contract, marking the transition to a rule of law, would loss its meaning. In addition, a right to lie would ruin all contracts that rest, for their efficiency, on confidence. In other words, a right to lie is also contrary to law. The essay ends by showing how Kant’s position still holds meaning in the present world. A major part of this essay focuses on the controversial text of 1796, entitled D’un prétendu droit de mentir par humanité. While having shown of what consists Kant’s position, contrary to that of Constant, we analyzed many commentaries which were devoted to this polemical text, opposing Kant and Benjamin Constant, in order to show that the interpretation of the position of Kant on lying varies according to whether his moral philosophy or his philosophy of the right is exclusively mobilized.
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La question de l'aveu en matière pénale

Pandelon, Gérald 24 November 2012 (has links)
Si l'aveu n'entretient pas de rapport obligatoire avec la vérité judiciaire, penser l'aveu en matière pénale renvoie à une question infiniment plus complexe qui excède le domaine exploré. Non seulement, en effet, il semblerait que l'aveu renvoie au réel critère d'appréciation en matière judiciaire mais également il repose sur une pratique qui concerne des éléments personnels vécus sur un mode négatif, en relation avec des valeurs et des normes acceptées au sein d'une société historique donnée. Car c'est dans le mystère de la conscience de l'auteur de l'aveu que le passage à l'acte est possible, donc dans une sphère qui a davantage partie liée avec son intériorité éthique qu'avec le caractère impératif d'une norme pénale. En même temps, l'aveu est le reflet de l'évolution de nos sociétés modernes. Si l'aveu devait être recherché hier inconditionnellement et constituait un impératif absolu même au détriment de la vérité, il s'est aujourd'hui banalisé comme d'ailleurs la mesure qui le rendait nécessaire, la garde à vue. Ce qui prévalait antérieurement, sous le règne de l'aveu traditionnel comme reine des preuves, c'était davantage une forme d'exigence éthique qui faisait de la vérité la norme. Cette conception absolue de l'aveu était également celle d'une société fondée sur la confiance, c'est-à-dire celle où précisément une vérité pouvait se manifester plus aisément car elle en constituait une valeur structurante. Il semblerait que cette société de confiance ait laissé place à une société de défiance dans laquelle la vérité n'est plus le référent essentiel, mais davantage l'efficacité ou la célérité des procédures / If a confession doesn't have a mandatory connection with legal truth, the mental conception of a confession leads to an infinitely more complex question which goes beyond the field under study. It would seem that, not only does the confession imply a real criterion in terms of legal appreciation, but is also based on practice linked to personal factors, stemming from negative experience, connected to values and standards prevailing within a given social history. For it is within the mystery of the subject's conscience that committing the act is possible; that is to say in a sphere more closely connected with his personal ethics, than with the constraints of legal norms. At the same time, the confession is a reflection of the evolution of modern society. If the confession was previously sought unconditionally, and represented an absolute imperative, even to the detriment of the truth, it has today been tendered mundane, as has moreover the measure which made it necessary, legal detainment. What was formerly prevalent, when the confession was considered as the ultimate proof, was more a form of an ethical requirement which made truth the standard. This concept of the confession as an absolute was also that of a society based on confidence, that is to say, one in which truth could effectively become known more easily, as it was a structural value. It would seem that this society based on confidence, has given way to a society based on mistrust, in which truth is no longer the essential reference but rather the effectiveness or the rapidity of procedures
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Expressions faciales et mensonges factuels : Evaluation des croyances et identification des expressions produites lors d’un mensonge à forte charge cognitive. / Facial expressions and factual lies : beliefs and expressions produced during a lie with a cognitive overload

Delmas, Hugues 07 June 2018 (has links)
Deux facteurs permettent d’augmenter la performance de détection du mensonge : (a)identifier les croyances erronées et lutter contre elles et (b) accroître les différences decomportements entre les menteurs et les personnes qui disent la vérité. Ce travail de thèse aétudié ces facteurs en lien avec les expressions faciales du mensonge. Pour ce faire, nous avonsinvestigué les croyances via l’utilisation d’un questionnaire photographique et utilisé un récitantéchronologique (narration à rebours) pour amplifier les différences de comportements(approche de la charge cognitive).Notre démarche expérimentale a questionné : (a) Les croyances les plus prégnantesrelatives aux expressions faciales du mensonge. (b) L’influence de l’expérience professionnelle,de l’enjeu du mensonge (grave ou anodin) et du comportement mensonger évalué (le sien oucelui d’autrui). (c) La pertinence de l’intensité des expressions faciales pour déceler lesmensonges lors d’un récit antéchronologique.L’ensemble de nos résultats ont mis au jour de nombreuses nouvelles croyances. Septd’entre elles étaient très partagées par les individus et cohérentes avec la vision stéréotypée dumenteur. L’expérience professionnelle, l’enjeu du mensonge et le comportement mensongerévalué ont peu modifié les croyances. Le récit antéchronologique a amplifié les différences entrementeurs et sincères ; et l’intensité des mouvements faciaux a été une mesure pertinente pourdéceler le mensonge. L’application de nos travaux est discutée. / Two factors increase the lie detection performance: (a) identify and decrease false beliefsand (b) increase behavioral differences between liars and truth-tellers. These factors were studiedin relation to facial expressions of deception in this doctoral dissertation.The present work questioned (a) The most important beliefs about facial expressions ofdeception throught the use of a photographic questionnaire (b) The influence of professionalexperience, stakes of lie (serious or trivial) and the lying behavior evaluated (his own or that ofothers) (c) The relevance of facial expressions’ intensity to detect lies in an reverse orderinstruction which was used to magnify behavioral differences (cognitive load approach).Our results highlighted many new beliefs. Seven of them were very shared by people andconsistent with the stereotypical view of the liar. Beliefs were little infuenced by professionalexperience, the stakes of lie and the evaluated behavior. The reverse order instruction amplifieddifferences between liars and truth-tellers; and the intensity of facial movements was a relevantmeasure for detecting deception. Application of our research is discussed.
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Contraintes organisationnelles, distorsion de la communication et souffrance éthique : le cas des centres d'appels téléphoniques.

Rolo, Duarte 01 October 2013 (has links) (PDF)
Sur base d'une enquête réalisée dans le secteur des centres d'appel téléphonique, cette thèse analyse l'impact subjectif de la prescription du mensonge au travail. Le premier temps de la thèse est consacré à la présentation et à l'interprétation du matériel clinique. Celle-ci débouche sur une discussion psychodynamique du concept de souffrance éthique qui convoque le champ de la philosophie morale, notamment les éthiques du care. Par ailleurs, la mise en évidence de stratégies défensives contre la souffrance au travail d'un type nouveau, ainsi que de modes de gestion du personnel qui se caractérisent par une instrumentalisation de la reconnaissance, permettent de réinterroger à de nouveaux frais les avantages et les inconvénients de ces concepts au sein d'une théorie de l'autonomie. Enfin, le problème de la servitude volontaire est abordé à l'aide de travaux philosophiques sur la liberté de la volonté. Il en ressort que l'articulation entre liberté et coercition bénéficierait d'une discussion approfondie des rapports entre violence et corps érogène.
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L'interdiction du mensonge chez Kant

Barry, Amadousadjo 06 1900 (has links)
Ce mémoire est consacré à l’analyse du mensonge chez Kant. Or, comme la Métaphysique des moeurs est subdivisée en deux volets, le premier portant sur le droit et le second sur la moralité proprement dite, nous nous sommes proposé d’envisager le mensonge selon ces deux points de vue, en commençant par le second. En nous appuyant sur les textes de Kant qui envisagent le mensonge comme faute morale, les Leçons d’éthique, la Fondation de la Métaphysique des Moeurs, la Doctrine de la Vertu, nous montrons que Kant condamne moralement le mensonge parce qu’en lui-même, le mensonge constitue la plus grave violation du devoir de l’homme envers lui-même : la sincérité. L’homme qui n’est pas sincère, c’est-à-dire qui dit délibérément le contraire de ce qu’il pense non seulement va à l’encontre de la finalité inhérente à la communication, mais aussi, par le mensonge, l’homme renonce à sa personnalité. En renonçant ainsi à sa personnalité, l’homme cesse d’être un homme véritable, c’est-à-dire celui en qui la pensée et le dit coïncident, il devient un semblant d’homme, c’est-à-dire celui qui délibérément dit le contraire de ce qu’il pense. En s’appuyant sur le texte de Kant qui envisage le mensonge au point de vue du droit, D’un prétendu droit de mentir par humanité, nous avons mis en évidence que l’argument central de Kant est de montrer que toute tentative de tolérer un droit de mentir rendrait la société impossible. C’est qu’un droit de mentir condamnerait à jamais l’humanité à l’état de nature, parce que la confiance qu’exige le contrat originel qui marque l’entrée dans l’état de droit n’aurait plus aucun sens. De même, un droit de mentir ruinerait tous les contrats, qui reposent, pour leur effectivité, sur la confiance. Au fond, un droit de mentir est contraire même au droit. Nous avons montré en conclusion de mémoire en quoi la position de Kant restait encore, de nos jours, actuelle. Une grande partie de ce mémoire a été réservée au texte polémique de 1796 D’un prétendu droit de mentir par humanité. Ayant montré en quoi consiste la position de Kant, contrairement à celle de Constant, nous avons analysé les nombreux commentaires qui ont été consacrés à ce texte polémique, qui opposa Kant et Benjamin Consstant, afin de montrer que l’interprétation de la position de Kant sur le mensonge varie selon qu’on revendique exclusivement sa philosophie morale ou sa philosophie du droit. / This essay is dedicated to the analysis of Kant’s thought on the notion of lying. As the Métaphysique des moeurs is divided in two parts, the first dealing with the second on morality, the essay treats the lie through these two angles. Based on Kant’s texts discussing the lie as a moral fault, i.e. the Leçons d’éthique, the Fondation de la Métaphysique des Moeurs and the Doctrine de la Vertu, one can note that Kant morally condemns lying mainly because it constitutes, in itself, the most serious violation of the human’s duty towards himself: sincerity. The individual who is not sincere, that is to say who deliberately says the opposite of what he thinks, not only goes against the inherent purpose of communication but also abandons his personality. In so doing, the human ceases to be a real human, that is to say where his thought and saying coincides, and becomes a semblance of human, namely someone who deliberately says the opposite of what he thinks. Referring to Kant’s treatment of lying from a legal point of view, i.e. D’un prétendu droit de mentir par humanité, one sees the idea that any attempt to tolerate a right to lie would make society impossible. Indeed, a right to lie would forever condemn humanity to a state of nature in that the confidence that is required in the original contract, marking the transition to a rule of law, would loss its meaning. In addition, a right to lie would ruin all contracts that rest, for their efficiency, on confidence. In other words, a right to lie is also contrary to law. The essay ends by showing how Kant’s position still holds meaning in the present world. A major part of this essay focuses on the controversial text of 1796, entitled D’un prétendu droit de mentir par humanité. While having shown of what consists Kant’s position, contrary to that of Constant, we analyzed many commentaries which were devoted to this polemical text, opposing Kant and Benjamin Constant, in order to show that the interpretation of the position of Kant on lying varies according to whether his moral philosophy or his philosophy of the right is exclusively mobilized.
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La notion de la faute et le degré de culpabilité dansPhèdre. : Une étude comparative de la faute dans les différentspersonnages de Phèdre dans : Euripide, Sénèque et JeanRacine. / The notion of fault and the degree of culpability in Phaedra : A comparative study of fault in the different characters of Phaedrain: Euripides, Seneca and Racine

Kaze, Joselyne January 2015 (has links)
L’objectif majeur de ce mémoire est d’étudier la notion de la faute et le degré deculpabilité dans les tragédies inspirées du personnage de Phèdre. Nous allonsanalyser la notion de la faute et ses conséquences dans trois différentes tragédies àsavoir Hippolyte d’Euripide, Phèdre de Sénèque et celle du même titre de JeanRacine. Nous allons faire une étude comparative entre les trois versions enmontrant les ressemblances et les différences dans le traitement de la faute. Enfin,on va voir comment la faute commise volontairement pousse une personne à secondamner elle-même. / The main aim of this thesis is to study the concept of fault and the degree ofculpability in the tragedies inspired of the character Phaedra. We will analyze theconcept of fault and its consequences in the three tragedies namely Hippolytus ofEuripides, Phaedra of Seneca and of the same title by Jean Racine. We will makea comparative study of the three versions by showing the similarities anddifferences in the treatment of the fault. Finally, we will see how the faultcommitted intentionally pushes a person to condemn himself.
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Escaping the Labyrinth of Deception: A Postcolonial Approach to Margaret Atwood's Novels

Kerskens, Christel 18 April 2007 (has links)
La thèse propose une lecture postcoloniale des romans de Margaret Atwood s'articulant sur le thème du mensonge. A travers l'étude de six aspets communs aux romans (l'intertextualité, le mensonge, le réalisme magique, le "trickster", l'hybridité et la quête), la thèse démontre l'importance du motif du mensonge dans une lecture postcoloniale de l'auteur. The thesis produces a postcolonial reading of Margaret Atwood's novels, based on the concept of deception. Articulated on six major elements of analysis (intertextual parody, deception, magic realism, trickster figures, hybridity, and quest pattern, the thesis shows how Margaret Atwood's novels can be read from a postcolonial point of view, within which the motif of deception plays a central role.

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