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La microfinance au coeur d'une géographie du genre renouvelée au Mexique?

Maheu, Josiane 06 1900 (has links)
Le développement des sociétés à travers le monde est influencé par des dynamiques de pouvoir social. D’une perspective de genre, les relations patriarcales ont contribué à la réorganisation du développement par un accès inégal aux ressources, à l’espace et à la mobilité. La société mexicaine, caractérisée par un fort patriarcat et une pauvreté endémique, a vu émerger de multiples outils de développement pour pallier aux inégalités de genre. Plus récemment, les programmes de microfinance sont devenus un instrument de choix pour lutter contre la marginalisation des femmes et les inégalités de genre. La littérature scientifique présente des lacunes au sujet de la nature des relations de genre dans les ménages qui bénéficient de la microfinance. Plusieurs études portent sur les impacts de la microfinance sur la vie des femmes, mais peu offrent une vision holistique considérant la microfinance comme un outil de développement capable de changer la nature spatiale des inégalités de genre. Cette recherche est basée sur une comparaison qualitative de deux études de cas de groupes de microfinance de San Miguel Tenextatiloyan et d’Émilio Carranza, deux communautés de la Sierra Norte de Puebla (Mexique). Son objectif principal est d’évaluer le degré selon lequel les programmes de microfinance ont changé la place des femmes dans la société. Pour répondre à cette question, un portrait de l’organisation spatiale du genre sera tracé, puis, les impacts des programmes de microfinance sur la place des femmes dans les espaces domestiques, de travail et communautaires seront évalués. L’étude mène à la conclusion que les programmes de microfinance du CESDER n’ont pas beaucoup changé la place des femmes dans la société. La recherche dévoile plutôt que, dans un contexte de pauvreté, la microfinance stabilise les ménages et offre des lieux d’échange et de réseautage, mais elle n’offre pas aux femmes une véritable chance d’acquérir plus de contrôle sur leur vie. Deuxièmement, les résultats démontrent que les tâches associées à la reproduction sociale – largement assumée par les femmes - engendrent une barrière structurante à l’empowerment des femmes, un obstacle que la microfinance ne parvient pas entièrement à surmonter. Mots-clés : Géographie du genre, relations de pouvoir, développement, microfinance, spatialité, néolibéralisme, Mexique. / The development of societies around the world is influenced by dynamics of social power. From a perspective of gender, patriarchal relationships often shape development by influencing differential access to resources, including space and mobility. Mexico, historically characterized by both patriarchy and endemic poverty, has been home to a wide range of development strategies addressing gendered inequality. Most recently, microfinance programs have become an instrument of choice for confronting female marginalization and gender inequality. The scientific literature reveals important gaps in the study of gendered relationships in households which benefit from microfinance. Several studies address the impact of microfinance on the lives of women, but few offer a holistic vision that views microfinance as a tool of development promising to shift the spatial nature of gendered inequality. This research is based on qualitative comparative case studies of microfinance groups in San Miguel Tenextatiloyan and Émilio Carranza, two communities of the Sierra Norte de Puebla (Mexico). Its primary objective is to evaluate the degree to which microfinance programs have changed the place of the women in society. To answer this issue, a portrait of the spatial organization of gender is presented, and then the impacts of microfinance programs on the place of women in domestic, work and community spaces is assessed. The results of the study indicate that microfinance programs have not changed substantially the place of women in society. Rather the research finds that, in a context of poverty, microfinance stabilizes households, but does not lead to a clear amelioration of the material circumstances of women’s lives. Secondly, the findings demonstrate that the tasks associated with social reproduction – largely assumed by women – provide a structural barrier to female empowerment that microfinance alone cannot fully confront. Keywords: Gender geography, power relations, development, microfinance, spatiality, neoliberalism, Mexico. / El desarrollo de las sociedades a través del mundo es influido por dinámicas de poder social. De una perspectiva de género, las relaciones patriarcales contribuyeron a la reorganización del desarrollo por un acceso desigual a los recursos, al espacio y a la movilidad. La sociedad mexicana, caracterizada por un patriarcado fuerte y una pobreza endémica, vio emerger instrumentos múltiples de desarrollo para mitigar a las desigualdades de género. Más recientemente, los programas de microfinanzas se convirtieron en un instrumento de elección para luchar contra la marginación de las mujeres y las desigualdades de género. La literatura científica presenta lagunas respecto a la naturaleza de las relaciones de género en los hogares que gozan de las microfinanzas. Varios estudios se refieren en los impactos de estos programas en la vida de las mujeres, pero poco ofrecen una visión holística que considere las microfinanzas como un instrumento de desarrollo capaz de cambiar la naturaleza espacial de las desigualdades de género. Esta investigación está basada en una comparación cualitativa de dos estudios de caso de grupos de microfinanzas de San Miguel Tenextatiloyan y de Emilio Carranza, dos comunidades de la Sierra Norte de Puebla (México). Su objetivo principal es evaluar el grado según el cual los programas de microfinanzas cambiaron el lugar de las mujeres en la sociedad. Para responder a esta cuestión, un retrato de la organización espacial del género será trazado; posteriormente se analizarán y evaluarán los impactos de los programas de microfinanzas respecto al papel de las mujeres en los espacios domésticos, de trabajo y comunitario. El estudio lleva a la conclusión que los programas de microfinanzas del CESDER no cambiaron mucho la plaza de las mujeres en la sociedad. La investigación descubre más bien que, en un contexto de pobreza, las microfinanzas estabilizan los hogares y ofrecen un lugar de discusión, pero no les ofrecen a las mujeres una verdadera posibilidad de adquirir más control sobre su vida. En segundo lugar, los resultados demuestran que las tareas asociadas con la reproducción social -ampliamente asumida por las mujeres- engendran una barrera estructurante en el empoderamiento de las mujeres, un obstáculo que las microfinanzas no llegan totalmente a eliminar. Palabras clave: geografía del género, relaciones de poder, desarrollo, microfinanzas, espacialidad, neoliberalismo, México.
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Les stratégies et initiatives des femmes dans le secteur de la microfinance : Le cas du Sénégal / Strategies and initiatives for women in the microfinance sector : The case of Senegal

Sall, Aminata 23 November 2012 (has links)
A partir des associations féminines de microcrédit, des femmes sénégalaises mettent en place des stratégies de solidarité et investissent le secteur de la microfinance à l’aide de systèmes formels et informels d’épargne et de crédit pour assurer la survie de la famille ou l’acquisition de biens matériels et/ou d’argent, gage de succès économique et source de prestige au Sénégal. Ces pratiques de solidarité et de réseautage socio-économiques sont construites et entretenues à partir des acteurs dominants du milieu associatif (dirigeants et fondateurs) avec l’aide des partenaires financiers et techniques. L’Etat et les ONG de développement considérés comme les partenaires de ces associations sont les premiers à leur fournir un apport financier et technique. Ce partenariat s’inscrit dans une logique de lutte contre la pauvreté mais aussi instrumentale dans laquelle les femmes sont considérées comme une ressource, et comme sujette à un « investissement rentable ». Dans cette thèse, on semble se demander si les pratiques associées à la lutte contre la pauvreté en général et le microcrédit en particulier ne profitent pas plus aux partenaires qui en font la promotion qu’aux femmes elles-mêmes. A partir d’une étude de cas, cette thèse tente de comprendre la pratique du microcrédit dans les associations féminines de microcrédit sénégalaises, les dynamiques de collaboration et de pouvoir, entre les différents acteurs, qui se mettent en place, et enfin les objectifs poursuivis par les uns (Etat et ONG de développement) et les autres (les associations de femmes). / Women's microcredit associations allow Senegalese women to support each other while investing in the microfinance sector. Formal and informal savings and credit systems ensure the families survival and the purchase of goods. These, as well as the flow of cash, are proofs of economic success and a source of prestige in Senegal. Solidarity strategies, along with social and economic networking practices originate from key community leaders (both founders and leaders) with the help of technical and financial partners. The state and associated NGOs provide the biggest part of the financial and technical support. The partnerhip fits into a general fight against poverty where women are understood as resources and profitable investments. However one could argue that associated partners often benefit more from the fight against poverty- and the development of microcredit- than Senegalese women themselves. Using a specific case study, the thesis examines the microcredit practices of Senegalese women involved in the associative sector; the power dynamics behind associations of people and, finally, the objectives of each participant (NGOs, state and women’s associations).
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La microfinance au service d’une agriculture durable, illusion ou réalité ? : le cas de Madagascar (région de l’Itasy) / The microfinance in the service of sustainable agriculture , illusion or reality : the case of Madagascar (region of Itasy)

Ramanantseheno, Domoina 29 November 2012 (has links)
Le secteur agricole regroupe non seulement plus de la moitié de la population rurale pauvre des Pays les Moins Avancés (PMA), mais aussi plus de 60 % de la population active. La majorité des ruraux pauvres tire le principal de ses revenus de l’activité agricole. Le développement agricole peut donc être considéré comme un puissant facteur d’atténuation de la pauvreté. Cependant, le problème du financement des petites exploitations familiales dans les PMA reste un problème non résolu.Si l’on considère que la microfinance est un outil de réduction de la pauvreté, quel que soit le secteur d’activité auquel elle s’applique, alors l’effet optimal de sa mise en oeuvre devrait être constaté là où se trouve la plus grande partie de la population pauvre. Le secteur agricole des Pays Moins Avancés devient alors le terrain privilégié de cette expérimentation. Le défi qui s’impose à la microfinance est donc non seulement de fournir le capital aux agriculteurs, leur permettant d’accroître leur productivité, mais aussi de favoriser une agriculture au service de l'environnement.Par conséquent, le rôle spécifique de la microfinance dans l’agriculture, et plus particulièrement pour les petites exploitations familiales des PMA, est donc questionné.La microfinance saura-t-elle se présenter comme une alternative aux problèmes de financement de l’agriculture familiale ou ne restera-t-elle qu’une illusion ? / In the Less Advanced Countries, the agricultural sector is constituted not only by more than half of the rural population but also by over 60% of the active population. The majority of the poor rural people obtain their main resource incomes from the agricultural activities. The agricultural development could thus be considered as an attenuation factor of the poverty. However, the problem of the financial support toward the small family agricultural exploitation in the Less Advanced Countries still remains an unsolved issue.If microfinance is considered to be a tool for reducing poverty in any activity sector where it is used, then the optimal effect of its implementation should be observed in the area where the majority of poor population is located. So, the agricultural sector of the Less Advanced Countries becomes a privileged field of this experimentation. The challenge that the microfinance has to face is not only to provide financial support to the farmers for allowing them to increase their productivity, but also to promote an agriculture contributing to the environment.As a result, the specific role of the microfinance in the field of agriculture, in particularly for the small family agricultural exploitation in the Less Advanced Countries is questioned.Will the microfinance be able to present itself as an alternative for the issue of the financial support toward the family farms or will it be just an illusion?
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Microfinance and entrepreneurship in Madagascar / Microfinance et entrepreneuriat à Madagascar

Baraton, Pierrick 27 June 2017 (has links)
Les pays en développement, notamment en Afrique subsaharienne, sont confrontés au défi de réduire la pauvreté alors que peu d'entre eux ont réellement amorcé leur transition démographique. Les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) sont un des principaux leviers de création d'emplois et de revenus. Cependant, elles font face à des obstacles importants, au premier lieu desquels le manque de financement.Depuis les années 1970, les institutions de microfinance (IMF) jouent un rôle central pour diminuer la contrainte financière qui affecte les populations exclues du financement bancaire. Dans cette thèse, nous utilisons des données sur des MPME clientes d'une IMF à Madagascar pour étudier trois aspects de la relation entre les IMF et leurs clients.Premièrement, nous nous intéressons à l'influence que peut avoir la contrainte financière sur le choix d'activités des micro-entrepreneurs. Nos résultats suggèrent que le manque de moyens financiers peut amener des individus à créer une activité dans un secteur différent de celui qu'ils souhaitaient initialement en raison de coûts d'entrée trop importants. Ce phénomène pourrait se traduire par une allocation sous-optimale des compétences entrepreneuriales. Dans notre second chapitre, nous suggérons que la stratégie de "montée en gamme" initiée par certaines IMF, c'est-à-dire le fait de proposer des crédits d'un montant de plus en plus élevé, peut conduire IMF et banques commerciales à entrer en concurrence pour attirer les MPME à plus fort potentiel. L'impact de cette stratégie demeure incertain selon qu'elle conduit les IMF à négliger les populations les plus pauvres et qu'elle détourne certains entrepreneurs du financement bancaire. Enfin, dans notre troisième chapitre, nous mettons en lumière le faible niveau d'éducation financière des entrepreneurs et ses éventuelles conséquences en termes de choix de prêteurs (entre IMF et banques).En conclusion, nos travaux soulignent le rôle que peut jouer la microfinance dans le développement des MPME, tout en suggérant certaines pistes pour optimiser son impact économique et social. / Developing countries, especially countries in Sub-Saharan Africa, are confronted with the need to reduce poverty while their populations are stillincreasing at high rates. Micro small and medium-sized enterprises hold the highest potential for job creation and income generation. However, lack of financing, among numerous other obstacles, significantly impedes their development.Microfinance institutions have played, and continue to play, a significant role in meeting the growing financing needs of MSEs excluded from the formal financial sector. In this dissertation, we attempt to illustrate some points to pay particular attention to in order to increase microfinance impacts. Firstly, we highlight that initial financial constraints may prevent entrepreneurs from investing in their first-choice sector and that ultimately, this misallocation of talent could be detrimental for growth. This result emphasizes the need for start-up financing, which is one of the riskiest and most critical aspects of running a business. Secondly, we draw attention on the fact that up-scaling strategies implemented by MFIs may lead to competition with banks. The net economic impact of up scaling strategies will depend on how much MFIs neglect the poorest clients (mission drift) and to what extent clients with the highest growth potential can in fact resort to commercial banks. Finally, we shed light on the fact that the lack of financial knowledge among entrepreneurs may actually skew their financing choices and ultimately prevent them from obtaining more affordable sources of financing.As a whole, MSEs need special attention to foster their growth and contribution to job creation. MFIs are a powerful tool to help MSEs meet growth objectives, but optimal development may require other forms of financial assistance and better suited funding.
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Organisation d'une émission obligataire socialement responsable : la perception du gestionnaire d'actifs / Organization of a socially responsible bond issue : the perception of the asset manager

Mayssour, Yasser 17 October 2018 (has links)
L’évolution des nouvelles pratiques de l’investissement socialement responsable ouvre la voie à des modes d’organisation innovants. Un grand marché est né entre l’offre et la demande, de nouvelles « architectures transactionnelles » proposant des émissions obligataires socialement responsables voient le jour. L’objectif étant de créer la liquidité et de contribuer au développement économique et social. L'étude des arrangements organisationnels qui ont abouti à émettre une obligation socialement responsable à destination de la société de gestion se nourrit de deux expériences pionnières. Le contexte organisationnel nous amène à nous interroger sur la place du gérant de fonds dans le financement de l’économie solidaire. La société de gestion de portefeuille, acteur majeur au coeur des modes d’organisations, se positionne entre les émetteurs d’obligations et les investisseurs souhaitant intégrer des critères extra-financiers dans leurs choix de sélection de portefeuille. La problématique de notre travail de recherche s'intéresse à l'étude de l’attractivité des gestionnaires d’actifs face à des mécanismes différenciés d' Economie Sociale et Solidaire. Ainsi, dans le cadre de cette thèse, nous proposons d'étudier la perception du point de vue du gérant de fonds de deux modes d'organisation différents, qui aboutissent à la construction d'un produit qualifié d’ISR dans le sens où il répond aux attentes des investisseurs souhaitant intégrer des dimensions extra-financières dans leurs choix de sélection de produits. Dans cette optique, le gérant de fonds ISR est amené à prendre des décisions quant au choix des produits dans son processus de construction du portefeuille. Il joue un double rôle de constructeur de performance ESG et d'intermédiaire financier et doit faire face à un ensemble de contraintes de gestion mais aussi vis-à-vis de ses partenaires. / The evolution of the new practices of the socially responsible investment opens the way for innovative modes of organization. A big market was born between supply and demand, new "transactional architectures" proposing socially responsible bond issues. The objective being to create the liquidity and to contribute to the economic and social development.The study of the organizational arrangements which succeeded to emit a socially responsible obligation aimed at the management company feeds on two experiences pioneers. The organizational context brings us to wonder about the place of the fund manager in the financing of the united economy. The asset management, at the heart of the organization modes, is positioned between the bond issuer and the investors wishing to integrate extra-financial dimension into their choices of selection of asset.The problem of our research work is interested in the study of the attractiveness of the asset managers in the face of mechanisms differentiated of Voluntary and united Sector.So, within the framework of this thesis, we suggest studying the perception from the point of view of the fund manager of two different modes of organization, which end in the construction of a product qualified as SRI in the sense where he meets the expectations of investors wishing to integrate extra-financial dimensions into their choices of selection of products.From this perspective, the fund manager SRI is brought to make decisions as for the choice of products in its process of construction of the portfolio. He plays double role of construction social performance and financial intermediary and has to face a set of constraints of management but also towards these partners.
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Les modes d’organisation des banques et des institutions de microfinance dans le développement : le cas des pays de l’UEMOA / The organizational modes of banks and microfinance institutions in development process : the waemu countries case

Kra, Yves 03 February 2017 (has links)
Cette thèse est articulée autour de deux questions centrales visant à expliquer pourquoi et comment devrait être organisée la Complémentarité entre les Banques et les institutions spécialisées dans la Microfinance (CBM), afin de financer efficacement le développement dans les pays de l’UEMOA : l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Les aspects bancaires de la théorie de rattrapage économique de Gerschenkron sont adaptés au contexte de la prépondérance de l’économie informelle dans l’UEMOA. L’analyse empirique montre, quant à elle, que les secteurs bancaires et microfinanciers de l’UEMOA sont respectivement réfractaires et peu performants - en termes de rentabilité et d’impact social - pour l’autonomisation du processus de CBM. Relativement à la mise en oeuvre de la CBM, le cadre néoinstitutionnaliste de l’hybridité de la firme est mobilisé en vue d’intégrer et d’expliciter le rôle de l’autorité publique vis-à-vis des acteurs financiers privés, dont ceux du « mobile banking ». Par ailleurs, les « best practices » internationales dans la microfinance servent également de références empiriques et typologiques aux pays de l’UEMOA, en vue d’une coordination publique indirecte ou directe de la CBM. / This thesis is based on two central questions whose purpose is to explain why and how the institutional complementarity should be organized between banks and microfinance institutions (MFIs) to effectively finance the development process of WAEMU (West African Economic and Monetary Union) countries. The banking aspects of Gerschenkron’s catch-up theory are adapted to the large informal context of the WAEMU economies. At empirical level, the independent and private processes of Complementarity between Banks and Microfinance institutions (CBM) are scarce in WAEMU as long as banks avoid risks associated with adaptation to microfinance customers, and MFIs are not efficient for infrastructure modernization and expansion. Thus, to implement CBM processes, the neo-institutionalist framework of hybridity of the firm and the international best practices in microfinance are mobilized in order to clarify the role of public authorities towards private financial actors, including the mobile banking operators.
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La microfinance au coeur d'une géographie du genre renouvelée au Mexique?

Maheu, Josiane 06 1900 (has links)
Le développement des sociétés à travers le monde est influencé par des dynamiques de pouvoir social. D’une perspective de genre, les relations patriarcales ont contribué à la réorganisation du développement par un accès inégal aux ressources, à l’espace et à la mobilité. La société mexicaine, caractérisée par un fort patriarcat et une pauvreté endémique, a vu émerger de multiples outils de développement pour pallier aux inégalités de genre. Plus récemment, les programmes de microfinance sont devenus un instrument de choix pour lutter contre la marginalisation des femmes et les inégalités de genre. La littérature scientifique présente des lacunes au sujet de la nature des relations de genre dans les ménages qui bénéficient de la microfinance. Plusieurs études portent sur les impacts de la microfinance sur la vie des femmes, mais peu offrent une vision holistique considérant la microfinance comme un outil de développement capable de changer la nature spatiale des inégalités de genre. Cette recherche est basée sur une comparaison qualitative de deux études de cas de groupes de microfinance de San Miguel Tenextatiloyan et d’Émilio Carranza, deux communautés de la Sierra Norte de Puebla (Mexique). Son objectif principal est d’évaluer le degré selon lequel les programmes de microfinance ont changé la place des femmes dans la société. Pour répondre à cette question, un portrait de l’organisation spatiale du genre sera tracé, puis, les impacts des programmes de microfinance sur la place des femmes dans les espaces domestiques, de travail et communautaires seront évalués. L’étude mène à la conclusion que les programmes de microfinance du CESDER n’ont pas beaucoup changé la place des femmes dans la société. La recherche dévoile plutôt que, dans un contexte de pauvreté, la microfinance stabilise les ménages et offre des lieux d’échange et de réseautage, mais elle n’offre pas aux femmes une véritable chance d’acquérir plus de contrôle sur leur vie. Deuxièmement, les résultats démontrent que les tâches associées à la reproduction sociale – largement assumée par les femmes - engendrent une barrière structurante à l’empowerment des femmes, un obstacle que la microfinance ne parvient pas entièrement à surmonter. Mots-clés : Géographie du genre, relations de pouvoir, développement, microfinance, spatialité, néolibéralisme, Mexique. / The development of societies around the world is influenced by dynamics of social power. From a perspective of gender, patriarchal relationships often shape development by influencing differential access to resources, including space and mobility. Mexico, historically characterized by both patriarchy and endemic poverty, has been home to a wide range of development strategies addressing gendered inequality. Most recently, microfinance programs have become an instrument of choice for confronting female marginalization and gender inequality. The scientific literature reveals important gaps in the study of gendered relationships in households which benefit from microfinance. Several studies address the impact of microfinance on the lives of women, but few offer a holistic vision that views microfinance as a tool of development promising to shift the spatial nature of gendered inequality. This research is based on qualitative comparative case studies of microfinance groups in San Miguel Tenextatiloyan and Émilio Carranza, two communities of the Sierra Norte de Puebla (Mexico). Its primary objective is to evaluate the degree to which microfinance programs have changed the place of the women in society. To answer this issue, a portrait of the spatial organization of gender is presented, and then the impacts of microfinance programs on the place of women in domestic, work and community spaces is assessed. The results of the study indicate that microfinance programs have not changed substantially the place of women in society. Rather the research finds that, in a context of poverty, microfinance stabilizes households, but does not lead to a clear amelioration of the material circumstances of women’s lives. Secondly, the findings demonstrate that the tasks associated with social reproduction – largely assumed by women – provide a structural barrier to female empowerment that microfinance alone cannot fully confront. Keywords: Gender geography, power relations, development, microfinance, spatiality, neoliberalism, Mexico. / El desarrollo de las sociedades a través del mundo es influido por dinámicas de poder social. De una perspectiva de género, las relaciones patriarcales contribuyeron a la reorganización del desarrollo por un acceso desigual a los recursos, al espacio y a la movilidad. La sociedad mexicana, caracterizada por un patriarcado fuerte y una pobreza endémica, vio emerger instrumentos múltiples de desarrollo para mitigar a las desigualdades de género. Más recientemente, los programas de microfinanzas se convirtieron en un instrumento de elección para luchar contra la marginación de las mujeres y las desigualdades de género. La literatura científica presenta lagunas respecto a la naturaleza de las relaciones de género en los hogares que gozan de las microfinanzas. Varios estudios se refieren en los impactos de estos programas en la vida de las mujeres, pero poco ofrecen una visión holística que considere las microfinanzas como un instrumento de desarrollo capaz de cambiar la naturaleza espacial de las desigualdades de género. Esta investigación está basada en una comparación cualitativa de dos estudios de caso de grupos de microfinanzas de San Miguel Tenextatiloyan y de Emilio Carranza, dos comunidades de la Sierra Norte de Puebla (México). Su objetivo principal es evaluar el grado según el cual los programas de microfinanzas cambiaron el lugar de las mujeres en la sociedad. Para responder a esta cuestión, un retrato de la organización espacial del género será trazado; posteriormente se analizarán y evaluarán los impactos de los programas de microfinanzas respecto al papel de las mujeres en los espacios domésticos, de trabajo y comunitario. El estudio lleva a la conclusión que los programas de microfinanzas del CESDER no cambiaron mucho la plaza de las mujeres en la sociedad. La investigación descubre más bien que, en un contexto de pobreza, las microfinanzas estabilizan los hogares y ofrecen un lugar de discusión, pero no les ofrecen a las mujeres una verdadera posibilidad de adquirir más control sobre su vida. En segundo lugar, los resultados demuestran que las tareas asociadas con la reproducción social -ampliamente asumida por las mujeres- engendran una barrera estructurante en el empoderamiento de las mujeres, un obstáculo que las microfinanzas no llegan totalmente a eliminar. Palabras clave: geografía del género, relaciones de poder, desarrollo, microfinanzas, espacialidad, neoliberalismo, México.
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La microfinance : quelles leçons tirées des expériences des pays en développement ? / Microfinance : what lessons can we draw from the experiences of the developing countries?

Arrassen, Wassini 04 July 2013 (has links)
Après une synthèse des principales avancées en microfinance, la thèse offre un aperçu sur les institutions de microfinance (Imf) dans les pays en développement entre 2000 et 2009. Une étude approfondie du marché de l’Afrique Subsaharienne est également proposée. Elle sert de prélude à l’analyse économétrique des déterminants des performances financière et sociale des Imf dans cette région ainsi qu’à l’examen des arbitrages entre les deux objectifs. Le modèle est également estimé avec les données de l’Amérique Latine et Caraïbes afin de tester, entre autres, sa robustesse spatiale. Les résultats montrent que malgré la forte croissance affichée, les Imf demeurent fragiles à cause des retards de paiement et de la faible rentabilité. En outre, il n’existe pas de modèle universel de la microfinance sans spécificités régionales. La commercialisation du secteur est remise en cause car même si elle ne s’accompagne pas nécessairement d’une déviation de la mission sociale, elle n’améliore pas la performance financière. Enfin, la richesse du secteur provient de sa segmentation alors que sa faiblesse est due à son manque d’organisation, avec une concurrence se traduisant par une recrudescence des risques au lieu d’une diversification des produits. / After a summary of the main achievements in microfinance, the thesis provides an overview of microfinance institutions (MFIs) in developing countries between 2000 and 2009. A thorough study of microfinance in sub-Saharan Africa is also proposed. It serves as a prelude to the econometric analysis of the determinants of financial and social performances of MFIs and to the review of the trade-offs between the two objectives in this region. The model is also estimated with data from Latin America and the Caribbean to test, amongst others, its spatial robustness. The results show that despite their strong growth, MFIs remain fragile because of arrears and low profitability. In addition, there is no universal model of microfinance without regional specificities. The commercialization of the sector is called into question because although it does not necessarily lead to social mission drift, it does notimprove financial performance. Finally, the richness of the sector comes from itssegmentation while its weakness is due to its lack of organization, with competition leading to increasing risk rather than product diversification.
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Le statut juridique des établissements de microfinance (EMF) en zone CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale) / The legal status of microfinance institutions (MFIs) in the Economic and Monetary Community of Central African States

Pym, Bolleri Donatien 25 October 2013 (has links)
L’édiction d’un statut juridique pour les établissements de micro-Finance (EMF) dans la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) était une impérieuse nécessité ; car il fallait encadrer l’activité de micro-Finance et ses acteurs. Cette initiative s’est traduite dans le Règlement du 13 avril 2002 à travers une double mesure. D’une part, la sécurisation du secteur de la micro-Finance qui s’illustre par la régulation de l’accès à l’activité de micro-Finance et la règlementation de l’exercice de ladite activité. D’autre part, le législateur a procédé à la spécialisation des EMF, en leur assignant deux types de missions fondamentales, lesquelles les distinguent des établissements de crédit classiques. Il s’agit de la canalisation par les établissements de micro-Finance des exclus du système bancaire classique ; ainsi que du financement par ces établissements des initiatives économiques de base. Le statut juridique érigé par le législateur sous-Régional de la CEMAC est une importante avancée dans l’encadrement de l’activité de micro-Finance. Néanmoins, cette œuvre est perfectible. L’un des axes d’amélioration du statut ainsi élaboré consiste à procéder à une meilleure différenciation des diverses formes juridiques que peuvent revêtir les EMF. Ceux-Ci peuvent en effet avoir, soit des formes sociétaires (capitalistes ou mutualistes) ; soit des formes associatives caritatives ou lucratives. Cette variété de formes juridiques semble contredire l’unité statutaire mis en exergue par le législateur.L’autre axe de perfectionnement du statut des EMF est l’amélioration de leur régime juridique. Pour y arriver, il faut affiner le cadre institutionnel et opérationnel des EMF. Au plan institutionnel, il est judicieux de redéfinir le rôle des institutions intervenant dans le secteur de la micro-Finance, en consolidant leurs atouts. Au niveau opérationnel, la spécificité de l’activité de micro-Finance invite à mieux assimiler les contours des liens contractuels qui se tissent entre les différents acteurs du secteur de la micro-Finance. L’idéal étant de normaliser les sûretés originales et les voies d’exécution atypiques utilisées en micro-Finance.Pour atteindre l’objectif très louable de viabilité et de pérennité des EMF en tant qu’acteurs importants de l’économie, l’effectivité et l’efficacité de la règlementation doit être une réalité. / The enactment of a legal status for microfinance institutions (MFIs) in the Economic and Monetary Community of Central African States (CEMAC) was an urgent need for it ought to monitor the activities of microfinance and its actors. This initiative resulted in the Rules of April 13, 2002 through two ways. On the one hand, securing the microfinance sector which has led to the regulation of access to microfinance activity and regulation of the exercise of that activity. On the other hand, the legislator has made the specialization of MFIs, assigning two types of basic tasks, which distinguish them from traditional credit institutions. Microfinance institutions come to the rescue of those who are excluded from the classical banking sector and they equally finance petty economic activities.The legal status enacted by the sub-Regional legislator of CEMAC is an important advancement in the management of the business microfinance. Nevertheless, this work can be improved upon.One of the ways of improving the status and is prepared to make a better differentiation of various legal forms that microfinance institutions may take. They may indeed have, either company forms (capitalist or mutual), is charitable or profit associative forms. This variety of legal forms appears to contradict the statutory unit highlighted by the legislator.Another axis of development status of microfinance institutions is the improvement of their legal status. To get there, we must refine the institutional and operational framework for microfinance institutions. At the institutional level, it makes sense to redefine the role of institutions involved in the microfinance sector, consolidating their assets. At the operational level, the specificity of the activity of microfinance invited to better assimilate the contours of contractual relationships that develop between the various actors in the microfinance sector. The ideal is to normalize the original collateral and atypical of enforcement used in microfinance.To achieve the laudable goal of viability and sustainability of MFIs as important players in the economy, efficiency and effectiveness of the regulations must be a reality.
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The Grameen Bank model of microcredit and its relevance for South Africa

Akpan, Iniobong Wilson January 2005 (has links)
Among the reasons for financial exclusion is the fact that the poor, being largely illiterate and unemployed, are traditionally perceived as ‘bad credit risks’. This is the dominant perception of the poor in the formal credit markets – a perception that also exists in the microcredit sector. In other words, while information asymmetry is a recognized problem in lender-borrower relationships, lenders consider the problem particularly severe when they contemplate doing business with the poor. A contrasting paradigm, such as the one adopted by Grameen Bank of Bangladesh, views the poor as possessing economic potentials that have not been tapped – that is, as ‘good credit risks’. Grameen Bank’s microcredit features appear to have successfully mitigated the problems of information asymmetry and, to a large extent, made it possible for the poor to access microenterprise credit. Using the Grameen Bank model as a benchmark, this study examined the lending features of private sector microlenders in South Africa and those of KhulaStart (credit) scheme. The aim was to identify how the lending features affect microenterprise credit access. Primary data were obtained through interviews, while relevant secondary data were also used in the study. A key finding of the study was that while the Khulastart scheme was, like Grameencredit, targeted at the poor, the method of its delivery appeared diluted or unduly influenced by the conventional (private sector) paradigm that pre-classifies people as ‘good’ or ‘bad’ credit risks. As a result, the scheme was not robust enough to support microenterprise credit access. This has consequences for job-creation and poverty reduction. Based on the findings, the study maintains that a realistic broadening of microenterprise credit access will not occur unless there is a fundamental paradigm shift in microcredit practices, and unless measures designed to mitigate information asymmetries are sensitive to the historical, economic and sociocultural realities of the South African poor.

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