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Modélisation et simulation multi-agents de la dynamique urbaine : application à la mobilité résidentielleAgbossou, Igor 28 November 2007 (has links) (PDF)
A partir d'une réflexion conceptuelle et méthodologique pour un réel couplage des automates cellulaires et des modèles multi-agents, le modèle de simulation VisualSimores a été conçu pour répondre, en partie, aux problématiques de simulation de la mobilité résidentielle en milieu urbain. L'intérêt majeur de cette approche réside dans la mise en exergue, dans une perspective d'aide à la décision en aménagement et urbanisme, des rapports qu'entretiennent entre eux, deux phénomènes séparément observables : la mobilité résidentielle des ménages d'une part et les changements urbains d'autre part. La difficulté de l'exercice apparaît immédiatement : il s'agit de cerner les liens qui, à certains types de ménages font correspondre des catégories de logements et vise versa. Plus largement, il s'agit d'identifier les logiques selon lesquelles les ménages expriment et concrétisent leur choix résidentiels. Dans cette perspective, et en raison de la nature complexe du système urbain, la combinaison d'un modèle d'automates cellulaires contraint par un modèle bayésien du comportement des ménages et le paradigme multi agents se révèle plus appropriée.
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Emploi et territoire : trois essais en économétrie appliquée / Employment and territory : three essays in applied econometricsArnoult, Emilie 26 September 2016 (has links)
L'accroissement des mobilités résidentielles métropolitaines engendre une réorganisation démographique du territoire. La compréhension de ce phénomène représente un enjeu pour l'ensemble des territoires puisque la répartition de leur richesse en dépend. En effet, en particulier grâce au développement des réseaux de transports, la distance entre les territoires se réduit et les lieux de résidences diffèrent aujourd'hui des lieux de production. Hors les ménages réalisent une grande part de leurs dépenses à proximité de leur lieu de résidence. La question de l'attractivité résidentielle des ménages n'a jusqu'aujourd'hui que très peu été approchée; les données disponibles ainsi que les méthodes de traitement permettent à présent de l'appréhender. L'ensemble de la thèse s'articule autour de l'étude des disparités territoriales en termes d'attractivité résidentielle à différentes échelles. En premier lieu, une étude nationale révélera les dynamiques métropolitaines actuelles et les facteurs explicatifs. Dans un second temps, par l'étude de trois régions dynamiques, Ile-de-France, Rhône-Alpes et Aquitaine, nous nous intéresserons aux problématiques et aux politiques établies pour y faire face. Dans une troisième et dernière partie,l'analyse à une échelle plus fine traitera des comportements résidentiels suite à un choc exogène positif ou négatif sur des territoires spécifiques. L'objectif de la thèse est de mettre en évidence des comportements individuels à travers l'analyse de territoires à différentes échelles afin de déterminer quels sont les déterminants de l'attractivité résidentielle des territoires. / L'accroissement des mobilités résidentielles métropolitaines engendre une réorganisation démographique du territoire. La compréhension de ce phénomène représente un enjeu pour l'ensemble des territoires puisque la répartition de leur richesse en dépend. En effet, en particulier grâce au développement des réseaux de transports, la distance entre les territoires se réduit et les lieux de résidences diffèrent aujourd'hui des lieux de production. Hors les ménages réalisent une grande part de leurs dépenses à proximité de leur lieu de résidence. La question de l'attractivité résidentielle des ménages n'a jusqu'aujourd'hui que très peu été approchée; les données disponibles ainsi que les méthodes de traitement permettent à présent de l'appréhender.
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La mobilité spatiale locale : l'influence de la mobilité quotidienne sur la mobilité résidentielle : l'exemple des résidants actifs luxembourgeoisEpstein, David 26 June 2013 (has links) (PDF)
Les questions de mobilité et de logement sont aujourd'hui au centre des enjeux du développement urbain. La hausse du taux de motorisation, de la pression sur le marché du logement, poussent à une déstructuration des liens de proximité et génèrent aujourd'hui une saturation du système de transport. De cette difficulté à se déplacer naissent des tensions (augmentation du temps de trajet, risque de retard, etc.). L'objectif de cette thèse est alors d'étudier le poids de ces tensions dans la décision de déménager. Une enquête a été réalisée auprès de 500 résidants actifs luxembourgeois ayant déménagé sans changer de lieu de travail. Les résultats montrent que certains individus se sont bien rapprochés de leur lieu de travail dans le but de réduire ces tensions. Cette recherche a donc permis de mettre en évidence des liens de conjonction entre la mobilité quotidienne et résidentielle et d'aboutir à une meilleure compréhension du système de la mobilité spatiale locale des individus.
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Familles sans logement et recours aux soins en Ile-de-France : contraintes, ancrages et pratiques / Homeless families and their access to healthcare in Paris Region : constraints, attachments and practicesJangal, Candy 24 September 2018 (has links)
Depuis le début des années 2000, les familles constituent une part croissante de la population sans logement en France. Malgré ces évolutions, il n’existait pas en 2012, d’étude sur les familles sans logement, leurs conditions de vie, leur état de santé et leur recours aux soins. Ce travail est la première recherche en géographie de la santé sur les familles sans logement en France et s’inscrit dans le cadre de la première enquête sur les enfants et familles sans logement en Ile-de-France, menée par l’Observatoire du Samusocial de Paris. Il interroge les pratiques spatiales de recours aux soins vers les professionnels de santé des enfants âgés de 0-5 ans. Des premières observations indiquaient que la distance entre l’hébergement des familles et le professionnel consulté était importante malgré leurs difficultés de déplacements. D’après les associations, leurs conditions de prise en charge causeraient des mobilités quotidiennes et résidentielles éprouvantes. L’attribution d’hébergement dans des zones géographiques isolées des pôles associatifs et sanitaires et les déménagements fréquents d’un hébergement à un autre sont désignés, comme des obstacles à l’accès et l’accessibilité aux soins. L’objectif est de comprendre les déplacements sanitaires des familles en étudiant leurs mobilités résidentielles et quotidiennes et en tentant de replacer le recours aux soins dans le contexte spatial de leurs espaces d’activités. Les résultats confirment que le professionnel de santé de proximité n’est pas privilégié et que les conditions de prise en charge des familles, associée à leurs parcours de vie et leurs particularités sociodémographiques sont déterminantes. / Since the beginning of the 2000s, families have made up a growing part of the homeless population in France. Despite these changes, there was no study in 2012 on homeless families, their living conditions, and their state of health and their use of care. This work is the first research in health geography on homeless families in France and is part of the first survey on homeless children and families in Ile-de-France, conducted by the Samusocial Observatory from Paris. It questions the spatial practices of use of care from health professionals for children aged 0-5. Initial observations indicated that the distance between families’ accommodation and the professional consulted was large, despite their locomotion difficulties. According to the associations, their conditions of care would cause daily and difficult residential mobility. The allocation of accommodation in isolated geographical areas of the associative and health centers and frequent moves from one accommodation to another are designated as obstacles to access and accessibility to care. The goal is to understand families’ health travels by studying their residential and daily mobility and trying to place the use of care in the spatial context of their activity space. The results confirm that the local health professional is not preferred and that families’ conditions of care, associated with their life course and socio-demographic characteristics, are crucial.
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Mobilités et processus d'ancrage en ville nouvelle : Marne-la-Vallée, un bassin de vie ? Etude des mobilités résidentielles et des mobilités quotidiennesNathalie, Brevet 08 December 2008 (has links) (PDF)
Au cours des années quatre-vingt-dix, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué, remettant en cause la pertinence d'une lecture de l'espace francilien reposant uniquement sur une approche radioconcentrique. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes.<br />Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. <br />Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude. <br />Notre recherche repose sur une approche quantitative et une approche qualitative. Ce double mode de recueil de données nous a permis de constituer et d'exploiter des données de cadrage sur les pratiques de mobilité, représentatives de la population de Marne-la-Vallée, et de comprendre les mécanismes d'ancrage en ville nouvelle. Les exploitations statistiques ont été menées à partir du Recensement Général de la Population de 1999 et de l'Enquête Modes de vie en ville nouvelle de 2005, et enrichies de trente-trois entretiens semi-directifs que nous avons réalisés auprès d'habitants de Marne-la-Vallée. <br />Ce travail atteste l'évolution majeure des rapports entretenus entre Paris et le reste de l'agglomération, évolution qui a entamé les rapports hiérarchiques entre la capitale et son pourtour. Les mobilités quotidiennes des habitants se recentrent sur Marne-la-Vallée et les mobilités résidentielles internes témoignent d'un processus d'ancrage : ces deux types de mobilités concourent à l'émergence du bassin de vie de Marne-la-Vallée. <br />Il montre également comment la mobilité produit de l'ancrage et comment l'ancrage produit de la mobilité. En d'autres termes, les arbitrages effectués par les ménages confrontés au choix de partir ou de rester, de changer de lieu de travail ou de le conserver, témoignent d'une stabilisation de la population à Marne-la-Vallée et permettent de comprendre les logiques d'ancrage des habitants. Ils permettent aussi d'en saisir les limites : le marché immobilier, le vécu des déplacements, et l'évolution du cadre de vie pourraient constituer des freins à venir. <br />Par ailleurs, l'émergence et la consolidation du bassin de vie de Marne-la-Vallée s'accompagnent de nouvelles questions en matière d'aménagement. L'évolution de la pyramide des âges consécutive au vieillissement sur place de la population ainsi que l'augmentation des déplacements internes à la ville nouvelle sont deux problématiques majeures auxquelles la ville nouvelle devra faire face à court et moyen termes. Notre recherche a aussi montré que les mobilités situées à l'échelle du proche (la commune et son environnement immédiat) comme celles à l'échelle de la ville nouvelle avaient aujourd'hui du sens. Enfin, nous avons montré en quoi Marne-la-Vallée, au-delà de la ville nouvelle de l'aménageur, existait en tant que territoire, non pas au sens politique du terme mais aux sens géographique et social ; À l'aune du retour au droit commun de la ville nouvelle, ces deux résultats laissent ouverte la question d'une cohérence territoriale à l'échelle de Marne-la-Vallée.
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La périurbanisation dans la métropole nantaise. De nouvelles mobilités pour de nouveaux lieux d'urbanité ?Hervouet, Vincent 18 November 2005 (has links) (PDF)
Depuis les années soixante, la périurbanisation a progressivement remis en cause le modèle européen de la ville dense. En effet, l'étalement urbain se fa¬it, non plus en contiguïté avec les espaces bâtis existants, mais par dissémination de zones résidentielles pavillonnaires dans les espaces périphériques. Né de la volonté d'accéder à la propriété en maison individuelle dans un marché foncier moins concurrentiel, cet éloignement géographique est possible grâce à l'usage massif et quotidien de l'automobile. La dilatation du système urbain sous-tend que l'urbanité ne peut plus être identifiée à la seule citadinité de la ville-centre mais qu'elle se diffuse dans les espaces périurbains. L'étude de ce phénomène dans la métropole Nantes – Saint-Nazaire, à travers la mobilité des ménages de douze communes périurbaines, révèle qu'il existe, en effet, des lieux périurbains d'urbanité. Mais la variété des situations communales rend complexe les modalités de diffusion de l'urbanité en périphérie des villes. Pouvant être, selon les cas, ambiante, recherchée, contrôlée, relayée, rejetée, naissante ou dans une situation intermédiaire entre deux de ces six états, l'urbanité - ou plutôt les urbanités - périphérique(s) sont en fait tributaires des facteurs géographiques, politiques, économiques et sociaux locaux. A la logique métropolitaine de cette diffusion urbaine répond l'émiettement institutionnel communal que les intercommunalités encore balbutiantes ne parviennent pas encore à relayer. Si la gestion globale du système urbain doit nécessairement associer ces nouveaux lieux d'urbanité pour garder sa cohérence, cette dispersion de la ville est un défi difficile à relever en matière d'aménagement du territoire.
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Mobilité géographique et professionnelle des femmes dans la région urbaine de Québec, 1977-1996Vandersmissen, Marie-Hélène January 2000 (has links) (PDF)
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Rénovation urbaine, mobilités résidentielles et changement social : études comparées / Urban renewal, residential mobility and social change : a comparative approachLéostic, Fanny 13 December 2013 (has links)
Depuis la loi du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, les quartiers dits « sensibles » des agglomérations françaises sont engagés dans un vaste programme de transformation, présenté par son concepteur, Jean-Louis Borloo, comme le plus grand chantier du siècle. Localement, les projets de rénovation urbaine s’appuient sur des opérations urbanistiques – démolition, réhabilitation, construction de logements – qui suscitent des mobilités résidentielles plus ou moins contraintes et organisées par les acteurs engagés dans les projets. Cette thèse pose la question de l’impact de ces opérations dans l’évolution des quartiers, replacés dans une perspective temporelle plus longue. Y a-t-il rupture radicale dans les dynamiques observées à moyen terme ? Quels sont les effets des transformations physiques et des mobilités résidentielles induites sur la composition sociale des quartiers rénovés ? À l’aide d’une démarche inductive et pragmatique partant de la comparaison de quatre sites en rénovation, et d’une analyse statistique, ce travail de recherche interroge l’effet de lieu dans la rénovation urbaine. Les conclusions mettent en évidence que des phénomènes structurels (parc de logements initial, contexte géographique et social) contraignent fortement l’évolution des sites, et que les mobilités résidentielles se traduisent par une reconcentration des populations précaires dans des quartiers de plus en plus fragmentés. / In 2003, a landmark enactment was passed in France to fight urban blight. Since then, the French government is engaged in a policy of major urban renewal that targets run-down neighborhoods in central or peripheral urban areas. Local projects consist in refurbishing existing buildings or in tearing down and rebuilding old ones, as a way to promote spatial and social changes. Those programs induce different types of residential mobility, from mandatory mobility implemented by local players, to mobility that is more spontaneous. This thesis addresses the impact of those projects upon the evolution of the targeted areas, studied on a middle-term basis. Do the spatial and social dynamics of those areas radically change? What are the social consequences of the transformations of the built environment and of residential mobility? Our approach is inductive, and pragmatic. The comparison of four projects, statistically studied, allows us to test the hypothesis of an impact of place on urban renewal. As the result of our analysis, structural facts, such as housing stock, or social and geographical contexts, appear to be determining factors of the evolution of the studied areas. Residential mobility tends to re-concentrate disadvantaged people, thus increasing spatial fragmentation – which does not match the initial goals of the 2003 law.
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Mobilités spatiales et ségrégation dans un contexte de métropolisation : Le cas de Hanoi / Spatial mobilities and segregation in the metropolization context : Case of HanoiNguyen, Quan Son 01 July 2014 (has links)
Depuis 2008, Hanoï est devenue l’une des grandes capitales du monde, en intégrant de nouveaux territoires. Hanoï a pour ambition de devenir une ville tournée vers la sous-région et fortement compétitive. Cependant, son processus d’urbanisation se heurte à de nombreux obstacles, notamment en matière de transports urbains fortement dépendants des modes individuels, tout particulièrement des motos. Or, le processus actuel de métropolisation de Hanoï est porteur de nouveaux défis pour le transport urbain tels que le changement de structure et de fonctions urbaines, l’émergence d’une mobilité intra-urbaine sur des distances importantes, le risque de ségrégation socio-spatiale… A partir d’un constat sur les caractéristiques de la métropolisation de Hanoi, cette thèse examine quelles sont les influences de la ségrégation socio-spatiale sur la mobilité des citadins et comment ils s’adaptent au contexte urbain de plus en plus ségrégatif à Hanoi en termes de mobilité et d’activités. Pour répondre à cette problématique, nous avons mené en 2013 une enquête ciblée sur la population sensible. Des analyses comparatives ont été effectuées grâce aux données de notre propre enquête et celles de l’enquête PRUD en 2003. Les données des recensements tant au niveau national que de Hanoi ont été également utilisées. Les résultats nous montrent que la métropolisation à Hanoi présente non seulement des similitudes mais également des singularités par rapport aux autres logiques observées dans d’autres villes. Les dynamiques métropolitaines renforcent les caractères ségrégatifs dans les territoires de Hanoi. La ségrégation socio-spatiale a des impacts nets sur les comportements de mobilité des habitants (mobilité résidentielle) et l’accès aux services urbains (mobilité quotidienne) au détriment des pauvres. Face à cette réalité et à cause de l’inefficacité du réseau de bus et du retard des projets de transports en commun, la population la plus modeste recourt aux modes de transports alternatifs (taxi et mototaxi) pour s’adapter à leurs conditions de vie. / Since 2008, Hanoi has become one of the greatest capitals of the world, by integrating new territories. Hanoi aims to become a highly competitive city turned towards the sub-region in the Asian continent. However, the urbanization process faces many obstacles, including a strong dependence on individual urban transport modes, particularly motorcycles. However, the current metropolization process of Hanoi brings about new challenges for urban transport such as the change in urban structure and functions, the emergence of intra-urban mobility over long distances and the risk of socio-spatial segregation. Through the observation of the characteristics of metropolization in Hanoi, this study examines the influences of socio-spatial segregation on urban mobility and how the inhabitants adapt to the increasingly segregated urban context in terms of mobility and activities. To deal with this issue, we conducted in 2013 a survey focused on the vulnerable population. Comparative analyses were carried out, using data from our own survey and from the 2003 PRUD survey. Census data both at the national and local level were also used. The results show that the metropolization process of Hanoi has not only similarities but also singularities compared to processes observed in other cities. Metropolitan dynamics reinforce segregated characters in the territories of Hanoi. Socio-spatial segregation has clear-cut impacts on the mobility behavior of people (residential mobility) and the access to urban services (daily mobility), especially for the poor. To face up to this situation and because of the inefficiency of the bus network and the delays in the implementation of urban transport projects, the poorest people turn to alternative modes of transport (taxi and motorcycle taxi) to adjust to their living conditions.
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L’inertie et les changements urbains au prisme des prix du logement : Bogota, 1970-2012 / An analysis of urban inertia and transformations throught housing prices : Bogotá, 1990-2012Cuervo, Nicolas 23 March 2017 (has links)
A partir de l’évolution des écarts spatiaux des prix du logement et des prix fonciers entre sept secteurs de Bogota, entre 1970 et 2012, cette thèse analyse l’ampleur des recompositions socio-spatiales de la ville. En croisant l’analyse urbaine et l’étude de marchés immobiliers, cette recherche aborde l’évolution des secteurs déjà construits de la ville et les variations des prix des logements anciens. Contrairement aux recherches qui insistent sur la profondeur et la rapidité des transformations des villes latino-américaines sous l’effet de la globalisation, nos résultats montrent que les différences spatiales des prix du logement restent stables. Seuls les écarts spatiaux des prix fonciers augmentent pendant notre période d’étude. L’analyse statistique des facteurs explicatifs de l’inertie des écarts spatiaux des prix montre que la stabilité globale résulte de la conjonction de deux tendances ayant des effets opposés. La diffusion des commerces réduit les écarts spatiaux des prix, alors que la valeur symbolique du secteur de résidence explique le maintien des différences spatiales des prix. Quant aux prix fonciers, la densification des constructions explique une portion des écarts croissants entre secteurs de la ville, mais reste insuffisante pour comprendre l’ampleur des évolutions constatées / Following the evolution of the gaps in housing and land values between seven sectors of Bogotá between 1970 and 2012, this thesis analyzes the scale of urban socio-spatial transformations. By overlapping urban analysis with the study of real estate markets, this analysis deals with the evolution of already-built areas and their housing prices. In contrast with research that emphasizes the depth and rapidity of transformations in Latin American cities during globalization, our findings show that gaps in housing prices from one area to another remain stable. During the period studied, only in the realm of land value gaps in prices between one area and another did actually widen. The statistical analysis of factors explaining the stability of gaps between housing prices from one area to another reveals that overall stability results from the conjunction of two trends with opposite effects. The spatial diffusion of shopping outlets reduces the gaps in housing prices from one area to another, to the same extent as the symbolic or perceived value of each of these residential areas keeps these gaps in prices entrenched. As for land prices, the densification of buildings explains to some extent the widening gaps in prices between some sectors of the city, but this one factor is not enough to explain the extent of the observed evolutions
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