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Les mouvements sociaux dans le contexte de conflits armés. Causes et effets de la défense des droits humains (1980-2012). Association nationale paysanne-unité et reconstruction (ANUC-UR); Fédération des paysans et mineurs du Sud de Bolivar (FÉDÉAGROMISBOL); Conseils des communautés afro-descendantes Jiguamiandó et Curvaradó

Celis, Leila 18 March 2013 (has links)
La place de plus en plus prépondérante qui occupe la défense des droits humains dans les organisations paysannes en Colombie est sans doute une transformation très importante. La présente recherche analyse les dynamiques qui ont amenées les organisations paysannes à s’engager dans cette voie et étudie les conséquences qui en découlent. Deux dynamiques ont retenu notre attention dans le but de comprendre pourquoi la défense des droits humains devient si importante au sein des organisations paysannes depuis le milieu des années 1980. D’un côté, la recrudescence de la répression et, d’un autre côté, la reconnaissance croissante des droits. En effet, à partir des années 1980, les relations sociales d’appropriation et de domination se caractérisent par le contrôle paramilitaire imposé à sang et feu; alors que sous l’auspice international une série des politiques néolibérales favorables au discours des droits sont mises de l’avant. Pour les organisations paysannes, ces deux dynamiques paradoxales se transforment en opportunité politique propice au déclenchement de mobilisations et d’organisation. Cette opportunité politique s’articule autour de la défense des droits humains. Pour les organisations paysannes, la défense des droits humains entraîne des effets paradoxaux qui vont de la radicalisation à l’institutionnalisation, tout en reléguant d’autres revendications parce que moins urgentes que la défense de la vie. Par ses caractéristiques, la dynamique de la lutte paysanne depuis les années 1990 correspondent à une lutte de résistance. La résistance, qui est initialement pour la défense de la vie, prend des routes différentes selon les communautés parviennent à rester sur le territoire ou contrairement sont obligées au déplacement. Les communautés qui restent sur le territoire, lient la défense des droits humains à la défense du territoire et ce faisant imprègnent la défense des droits d’une interprétation nouvelle axée sur la justice sociale et judiciaire. Les communautés déplacées et leurs organisations, doublement fragilisées, sont cantonnées à une dynamique défensive qui est très peu en continuité avec les luttes pour la terre et pour la construction d’une économie paysanne qu’elles menaient avant la recrudescence de la répression et la consécutive défense des droits humains.
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Les mouvements sociaux dans le contexte de conflits armés. Causes et effets de la défense des droits humains (1980-2012). Association nationale paysanne-unité et reconstruction (ANUC-UR); Fédération des paysans et mineurs du Sud de Bolivar (FÉDÉAGROMISBOL); Conseils des communautés afro-descendantes Jiguamiandó et Curvaradó

Celis, Leila 18 March 2013 (has links)
La place de plus en plus prépondérante qui occupe la défense des droits humains dans les organisations paysannes en Colombie est sans doute une transformation très importante. La présente recherche analyse les dynamiques qui ont amenées les organisations paysannes à s’engager dans cette voie et étudie les conséquences qui en découlent. Deux dynamiques ont retenu notre attention dans le but de comprendre pourquoi la défense des droits humains devient si importante au sein des organisations paysannes depuis le milieu des années 1980. D’un côté, la recrudescence de la répression et, d’un autre côté, la reconnaissance croissante des droits. En effet, à partir des années 1980, les relations sociales d’appropriation et de domination se caractérisent par le contrôle paramilitaire imposé à sang et feu; alors que sous l’auspice international une série des politiques néolibérales favorables au discours des droits sont mises de l’avant. Pour les organisations paysannes, ces deux dynamiques paradoxales se transforment en opportunité politique propice au déclenchement de mobilisations et d’organisation. Cette opportunité politique s’articule autour de la défense des droits humains. Pour les organisations paysannes, la défense des droits humains entraîne des effets paradoxaux qui vont de la radicalisation à l’institutionnalisation, tout en reléguant d’autres revendications parce que moins urgentes que la défense de la vie. Par ses caractéristiques, la dynamique de la lutte paysanne depuis les années 1990 correspondent à une lutte de résistance. La résistance, qui est initialement pour la défense de la vie, prend des routes différentes selon les communautés parviennent à rester sur le territoire ou contrairement sont obligées au déplacement. Les communautés qui restent sur le territoire, lient la défense des droits humains à la défense du territoire et ce faisant imprègnent la défense des droits d’une interprétation nouvelle axée sur la justice sociale et judiciaire. Les communautés déplacées et leurs organisations, doublement fragilisées, sont cantonnées à une dynamique défensive qui est très peu en continuité avec les luttes pour la terre et pour la construction d’une économie paysanne qu’elles menaient avant la recrudescence de la répression et la consécutive défense des droits humains.
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Les mouvements sociaux dans le contexte de conflits armés. Causes et effets de la défense des droits humains (1980-2012). Association nationale paysanne-unité et reconstruction (ANUC-UR); Fédération des paysans et mineurs du Sud de Bolivar (FÉDÉAGROMISBOL); Conseils des communautés afro-descendantes Jiguamiandó et Curvaradó

Celis, Leila January 2013 (has links)
La place de plus en plus prépondérante qui occupe la défense des droits humains dans les organisations paysannes en Colombie est sans doute une transformation très importante. La présente recherche analyse les dynamiques qui ont amenées les organisations paysannes à s’engager dans cette voie et étudie les conséquences qui en découlent. Deux dynamiques ont retenu notre attention dans le but de comprendre pourquoi la défense des droits humains devient si importante au sein des organisations paysannes depuis le milieu des années 1980. D’un côté, la recrudescence de la répression et, d’un autre côté, la reconnaissance croissante des droits. En effet, à partir des années 1980, les relations sociales d’appropriation et de domination se caractérisent par le contrôle paramilitaire imposé à sang et feu; alors que sous l’auspice international une série des politiques néolibérales favorables au discours des droits sont mises de l’avant. Pour les organisations paysannes, ces deux dynamiques paradoxales se transforment en opportunité politique propice au déclenchement de mobilisations et d’organisation. Cette opportunité politique s’articule autour de la défense des droits humains. Pour les organisations paysannes, la défense des droits humains entraîne des effets paradoxaux qui vont de la radicalisation à l’institutionnalisation, tout en reléguant d’autres revendications parce que moins urgentes que la défense de la vie. Par ses caractéristiques, la dynamique de la lutte paysanne depuis les années 1990 correspondent à une lutte de résistance. La résistance, qui est initialement pour la défense de la vie, prend des routes différentes selon les communautés parviennent à rester sur le territoire ou contrairement sont obligées au déplacement. Les communautés qui restent sur le territoire, lient la défense des droits humains à la défense du territoire et ce faisant imprègnent la défense des droits d’une interprétation nouvelle axée sur la justice sociale et judiciaire. Les communautés déplacées et leurs organisations, doublement fragilisées, sont cantonnées à une dynamique défensive qui est très peu en continuité avec les luttes pour la terre et pour la construction d’une économie paysanne qu’elles menaient avant la recrudescence de la répression et la consécutive défense des droits humains.
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Le rôle des organisations paysannes dans la professionnalisation de l'agriculture en afrique subsaharienne : le cas du Cameroun. / The role of peasan organizations in the professionnalization of agriculture : the case study of Cameroon

Achancho, Valantine 17 December 2012 (has links)
Dans tous les continents et en particulier dans les pays d'Afrique subsaharienne, les organisations paysannes ont toujours été au centre des politiques de développement de l'agriculture. Nombreuses et diversifiées, les organisations paysannes du Cameroun font l'objet d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics qui depuis près de quatre décennies mettent en place des programmes de développement dont l'objectif principal est d'appuyer la professionnalisation de l'agriculture, à travers une structuration organisée du milieu rural. Le présent travail de recherche analyse le rôle des organisations paysannes dans la professionnalisation de l'agriculture. Il aborde et clarifie les notions de professionnalisation de l'agriculture et d'organisations paysannes à travers une approche sociologique et met en évidence la logique des programmes dits de professionnalisation, de même que les dynamiques d'organisation de producteurs agricoles qui évoluent au Cameroun. L'étude s'appuie sur des données d'observation des dynamiques d'organisations paysannes au Cameroun de 1994 à 2012 ainsi que du suivi des initiatives des projets d'appui aux organisations paysannes et aux filières agricoles. Les données collectées portent également sur une enquête réalisée auprès de 70 organisations paysannes dans les régions de l'Ouest, du Nord-ouest, du Sud-ouest, du Littoral et du Sud du Cameroun. Ces enquêtes ont permis de réaliser des entretiens de groupe avec environ 350 paysans issus d'organisations paysannes, et en particulier d'avoir des discussions plus approfondies avec 20 responsables d'organisations paysannes sur leur parcours et la nature de leur leadership. Sur la base des résultats obtenus, il a pu être établi que la professionnalisation de l'agriculture s'inscrit dans la logique des nouvelles offres « d'innovation » proposées par les partenaires du développement, avec pour objectif de contribuer au développement d'une agriculture plus performante dans les pays d'Afrique subsaharienne." [...] Suite et fin du résumé dans la thèse. / In all continents and especially in the sub Saharan countries, farmers organizations have always been at the center of development policies in agriculture. These farmers' organizations in Cameroon though many in number and diversified, are subject to particular attention by public authorities, who close to four decades today are putting in place development programs with main objective, being the support to professionalization of agriculture through the organization and the structuring of the rural milieu. This research analyses the role of farmers' organizations in the professionalization of agriculture. It treats and clarifies the notion of agricultural professionalization and farmer organizations using a sociological approach and put into evidence the logic of programs with focus on professionalization. It also treats the dynamics of farmer organizations in agriculture in Cameroon. The study is based on data from the observation of farmer's organizations dynamics in Cameroon from the year 1994 to 2012, and also, the follow up of initiatives of support projects to farmer organizations and the agriculture sub-sectors. Data collected is also from a survey carried out in 70 farmer organizations in the West, North West, South West, Littoral and South regions of Cameroon. These surveys permitted group discussions with about 350 farmers from different farmer organizations, and enabled particularly more elaborate discussions with 20 leaders of farmer's organizations on their experience and nature of leadership. On the basis of results obtained, it was established that the professionalization of agriculture is inscribed in the new logic of the supply of innovations proposed by development partners, with the aim of contributing to a more competitive agriculture sector in sub Saharan Africa." Last and final summary in the thesis.
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« Nous on se sauve nous-mêmes… ». Sécularisation et identité paysanne en France de 1940 à nos jours : le cas de l’agriculture paysanne / « We are our own saviors… ». Secularization and peasant identity in France, from 1940 until today : the case of peasant farming

Gervais, Mathieu 04 November 2015 (has links)
Quelle place occupe la religion dans l'engagement des agriculteurs-paysans français, soucieux de la nature ? Pour répondre à cette question, nous déployons une approche sociologique historicisée de la construction d'une identité paysanne militante depuis la fin des années 1940. À partir de la philosophie de Jacques Maritain, une pensée nouvelle de la modernité infuse le mouvement paysan via l'Action catholique. Contre le traditionalisme s'élabore une personnalisation de l’engagement chrétien et paysan, moteur de la modernisation des campagnes dans une mise à distance d'un ordre naturel, politique et social lié au catholicisme. Plus tard, sous l’influence majeure d’un marxisme diffusé et retravaillé par des traducteurs chrétiens, une partie des agriculteurs progressistes radicalise ses analyses politiques et se rapproche de nouvelles luttes et de nouveaux acteurs sociaux tels que l’écologie. Dans ce rapprochement, les institutions religieuses et le discours qu’elles entretiennent sur la nature se trouvent mis à distance. Toutefois, les conceptions politiques, sociales et économiques embrassées – conceptualisées dans l’agriculture-paysanne – conservent la trace d’un héritage religieux de plus en plus éthicisé. Cette éthique prend comme objet central le respect de la vie, et légitime des pratiques agricoles alternatives selon le primat du spirituel contre l'anomie moderne. Autour de ce thème se fédèrent des profils variés, enfants d'agriculteurs et néoruraux, catholiques, agnostiques et adeptes de spiritualités diverses. / What part does religion play in the practices of farmers concerned about the environment? To answer this question, we shall employ a sociological yet historical approach to the building of an activist peasant identity since the end of the 1940s. At the time, based on the philosophical perspective developed by Jacques Maritain, a new understanding of modernity influenced the peasant movement via the Catholic Action. In reaction to traditionalism, this approach soon gave way to a more personal and individual conception of peasant and Christian activism, providing a new impetus for the modernisation of rural areas while marginalizing the natural, political and social order inherited from Catholicism. Later, under the significant influence of a revised version of Marxism spread by Christian translators, some progressive farmers radicalised their political analyses and showed a growing interest in new battles and new social operators such as ecology. As a consequence, this new interest edged out religious institutions and their positions about nature. Yet, today, the intertwined political, social and economic conceptions–conceptualised all together in peasant-farming–still retain the mark of a religious heritage in an increasingly ethical way. This ethical stance considers the right to life a core value, and finds legitimacy in alternative farming approaches on the basis of the prevalence of spirituality over modern anomie. This topic brings together people from various horizons, such as farmers’ children, neo-rural individuals, Catholics, agnostics and spiritually diverse people.
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Le rôle des organisations paysannes dans la professionnalisation de l'agriculture en afrique subsaharienne : le cas du Cameroun

Achancho, Valantine 17 December 2012 (has links) (PDF)
Dans tous les continents et en particulier dans les pays d'Afrique subsaharienne, les organisations paysannes ont toujours été au centre des politiques de développement de l'agriculture. Nombreuses et diversifiées, les organisations paysannes du Cameroun font l'objet d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics qui depuis près de quatre décennies mettent en place des programmes de développement dont l'objectif principal est d'appuyer la professionnalisation de l'agriculture, à travers une structuration organisée du milieu rural. Le présent travail de recherche analyse le rôle des organisations paysannes dans la professionnalisation de l'agriculture. Il aborde et clarifie les notions de professionnalisation de l'agriculture et d'organisations paysannes à travers une approche sociologique et met en évidence la logique des programmes dits de professionnalisation, de même que les dynamiques d'organisation de producteurs agricoles qui évoluent au Cameroun. L'étude s'appuie sur des données d'observation des dynamiques d'organisations paysannes au Cameroun de 1994 à 2012 ainsi que du suivi des initiatives des projets d'appui aux organisations paysannes et aux filières agricoles. Les données collectées portent également sur une enquête réalisée auprès de 70 organisations paysannes dans les régions de l'Ouest, du Nord-ouest, du Sud-ouest, du Littoral et du Sud du Cameroun. Ces enquêtes ont permis de réaliser des entretiens de groupe avec environ 350 paysans issus d'organisations paysannes, et en particulier d'avoir des discussions plus approfondies avec 20 responsables d'organisations paysannes sur leur parcours et la nature de leur leadership. Sur la base des résultats obtenus, il a pu être établi que la professionnalisation de l'agriculture s'inscrit dans la logique des nouvelles offres " d'innovation " proposées par les partenaires du développement, avec pour objectif de contribuer au développement d'une agriculture plus performante dans les pays d'Afrique subsaharienne." [...] Suite et fin du résumé dans la thèse.
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Associations et coopératives, hier et aujourd'hui : un regard sur la Sicile à partir du capital social

Cohendet, Elisabetta 24 May 2011 (has links) (PDF)
Les associations contribuent à garder en vie les espaces de pluralisme indispensables à la démocratie. Un lien est établi entre vitalité associative et production de capital social, car les associations participent à la généralisation de la confiance, nécessaire au bon fonctionnement institutionnel et économique. Cependant, la notion de capital social se fonde sur des postulats discutables : l'un " déterministe " et l'autre " libéraliste ". Ainsi, à partir d'une réalité " complexe ", celle de la Sicile, nous avons essayé de déconstruire ces a priori théoriques. Ceci afin d'utiliser la notion de capital social dans un cadre interprétatif plus ample qui, d'une part ne s'arrête pas à la seule analyse des interactions sociales au sein des réseaux mais prend en compte la nature spécifique de leur contexte. Et, d'autre part, puisse réintroduire les modalités d'interaction entre associations et pouvoirs publics ainsi que le rôle des institutions dans la production de capital social.
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O processo de transnacionalização dos movimentos socioterritoriais: estudo das transterritorialidades da Via Campesina sobre as proposições de agroecologia e Soberania Alimentar no Confronto Político / The Process of Transnationalization of Socio-Territorial Movements: A Study on the Transterritorialities of Via Campesina Proposals of Agroecology and Food Sovereignty in Contentious Politics / El proceso de transnacionalización de los movimientos socioterritoriales: estudio de las transterritorialidades de Vía Campesina sobre las propuestas de agroecología y Soberanía Alimentaria en el Contentious Politics

Fernández, Carlos Maximiliano Macías 01 March 2018 (has links)
Submitted by Carlos Maximiliano Macias Fernandez (carlosusass@hotmail.com) on 2018-11-14T16:31:43Z No. of bitstreams: 1 Fernandez, Carlos Macias - Tese doutorado.pdf: 3955061 bytes, checksum: db3c7e9f320ce817c0bbfaf24d29dd31 (MD5) / Approved for entry into archive by ALESSANDRA KUBA OSHIRO ASSUNÇÃO (alessandra@fct.unesp.br) on 2018-11-14T18:36:28Z (GMT) No. of bitstreams: 1 fernandez_cmm_dr_prud.pdf: 3955061 bytes, checksum: db3c7e9f320ce817c0bbfaf24d29dd31 (MD5) / Made available in DSpace on 2018-11-14T18:36:28Z (GMT). No. of bitstreams: 1 fernandez_cmm_dr_prud.pdf: 3955061 bytes, checksum: db3c7e9f320ce817c0bbfaf24d29dd31 (MD5) Previous issue date: 2018-03-01 / Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP) / La Géographie profit d'une position privilégiée pour contribuer à une définition sans ambiguïté du sens théorique de la transnationalisation des mouvements sociaux, sous la condition de partir de la théorisation d'un objet qui lui est propre : le mouvement socio-territorial. Le processus par lequel un même mouvement se territorialise à l'intérieur des frontières de plusieurs Étatsnations constitue son caractère transnational. L’avantage de la géographie se trouve dans la capacité de cette discipline de présenter ce processus de manière claire, permettant à délimiter le sens donné au transnational, une notion qui est rarement définie. Les Instituts agroécologiques latino-américains (IALAs) de Via Campesina sont un excellent exemple. Les IALAs sont des espaces consacrés à la formation dans une nouvelle territorialité pour les futures générations de cadres dirigeants qui dorénavant pensent en termes continentaux et pas nationaux. En conséquence, les IALAs montrent les particularités d'une dimension spécifiquement transnationale face à la simple coordination internationale des organisations nationales. Cette procédure peut être reconstruite comme un processus par lequel une transterritorialité est produite sur un territoire immatériel transnational, et depuis elle se manifeste et produit des effets sur autres échelles. Le résultat est une intentionnalité en mouvement comme agence d'une communauté d'individus au-delà des leurs identités nationales. / A Geografia aproveita de uma posição privilegiada para contribuir a uma definição inequívoca da transnacionalização dos movimentos sociais, com a condiçao de teorizar sobre um objeto específico da Geografia: o movimento socioterritorial. O processo pelo qual um mesmo movimento se territorializa no interior das fronteiras de mais de um Estado-nação equivale a constatar sua natureza transnacional. A vantagem da Geografia está em sua capacidade para expor este processo de uma forma inequívoca, ajudando a delimitar o sentido dado ao transnacional, noção raramente definida. Os Institutos Agro-ecológicos Latino-americanos (IALAs) de Vía Campesina constituem um ótimo exemplo, dedicados à formação de uma nova territorialidade para as próximas gerações de dirigentes que pensam em termos continentais e não em chave nacional. Por isso, os IALAs mostram o peculiar de uma dimensão transnacional frente à simples coordenação internacional de organizações nacionais. Esse acontecer é reconstruível como um processo teórico pelo qual uma transterritorialidade é produzida em um território imaterial transnacional e se manifesta e produz efeitos em outras escalas. O resultado é uma intencionalidade em movimento como agir de uma comunidade de indivíduos além das identidades nacionais. / Geography as a discipline benefits from a privileged position to contribute to an unambiguous definition of the process of transnationalization of social movements, since this theoretic effort is accomplished on an object specifically geographical: the socioterritorial movement. The transnational character consists in the territorialization of a single movement within the borders of more than one Nation-state. The advantage of Geography lies in its ability to expose this process in an unequivocal way, being able to stablish the meaning given to the transnational, a notion that has been defined rarely. The Latin American Agro-ecological Institutes (IALAs) of Vía Campesina are an excellent example. IALAs are devoted to produce the new territoriality for the next generations of peasant leaders to think in continental scope, overflowing the limits of the national frame. Therefore, the IALAs show the pecualiarity of a transnational dimension when compared to the simple international coordination of national organizations. This phenomenon can be reconstructed as a theoretical process by which a trans-territoriality is produced in a transnational immaterial territory and manifests and produces effects on other scales. The result is an intentionality in movement as an agency of a community of individuals beyond national identities. / La Geografía disfruta de una posición privilegiada para contribuir a una definición inequívoca de la transnacionalización de los movimientos sociales, siempre que parta de la teorización de un objeto que le es propio: el movimiento socioterritorial. El proceso por el que un mismo movimiento se territorializa al interior de las fronteras de más de un Estado-nación equivale a constatar su naturaleza transnacional. La ventaja de la Geografía está en su capacidad para exponer este proceso de una forma inequívoca, ayudando a delimitar el sentido dado a lo transnacional, noción raramente definida. Los Institutos Agro-ecológicos Latino-americanos (IALAs) de Vía Campesina constituyem un excelente ejemplo, dedicados a la formación de una nueva territorialidad para las próximas generaciones de dirigentes que piensan en términos contintentantes e no en clave nacional. Por eso, los IALAs muestran lo pecualiar de una dimensión transnacional frente a la simple coordinación internacional de organizaciones nacionales. Ese proceder es reconstruible como un proceso teóricopor el cual una transterritorialidad es producida en un territorio inmaterial transnacional y se manifiesta y produce efectos en otras escalas. El resultado es una intencionalidad en movimiento como agencia de una comunidad de individuos más allá de las identidades nacionales. / 2014/25134-2
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Associations et coopératives, hier et aujourd’hui : un regard sur la Sicile à partir du capital social

Cohendet, Elisabetta 24 May 2011 (has links)
Les associations contribuent à garder en vie les espaces de pluralisme indispensables à la démocratie. Un lien est établi entre vitalité associative et production de capital social, car les associations participent à la généralisation de la confiance, nécessaire au bon fonctionnement institutionnel et économique. Cependant, la notion de capital social se fonde sur des postulats discutables : l’un « déterministe » et l’autre « libéraliste ». Ainsi, à partir d’une réalité « complexe », celle de la Sicile, nous avons essayé de déconstruire ces a priori théoriques. Ceci afin d’utiliser la notion de capital social dans un cadre interprétatif plus ample qui, d’une part ne s’arrête pas à la seule analyse des interactions sociales au sein des réseaux mais prend en compte la nature spécifique de leur contexte. Et, d’autre part, puisse réintroduire les modalités d’interaction entre associations et pouvoirs publics ainsi que le rôle des institutions dans la production de capital social. / Non-profit organizations (NPO) help in keeping alive those pluralist places which are vital for democracy making processes. The link between the vitality of the voluntary sector and the production of social capital is established because NPO take an active part in the confidence spreading process which is necessary for smooth institutional and economic management. However, the concept of social capital is based on arguable postulates: a «determinist» and a «liberal» one. In the thesis, we have thus tried to deconstruct these theoretical a priori constructions in the complex reality of Sicily in order to use the concept of social capital in a wider interpretative framework. This interpretative framework is thus not limited to the exclusive analysis of social interactions within networks but takes into account the specific nature of their background. Hence, it is possible to re-introduce the modalities of interaction between NPO and authorities as well as the role of the institutions in the production of social capital.
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Associations et coopératives, hier et aujourd’hui : un regard sur la Sicile à partir du capital social / Past and present day cooperatives and associations : looking at the sicilian context trougth the social capital

Cohendet, Elisabetta 24 May 2011 (has links)
Les associations contribuent à garder en vie les espaces de pluralisme indispensables à la démocratie. Un lien est établi entre vitalité associative et production de capital social, car les associations participent à la généralisation de la confiance, nécessaire au bon fonctionnement institutionnel et économique. Cependant, la notion de capital social se fonde sur des postulats discutables : l’un « déterministe » et l’autre « libéraliste ». Ainsi, à partir d’une réalité « complexe », celle de la Sicile, nous avons essayé de déconstruire ces a priori théoriques. Ceci afin d’utiliser la notion de capital social dans un cadre interprétatif plus ample qui, d’une part ne s’arrête pas à la seule analyse des interactions sociales au sein des réseaux mais prend en compte la nature spécifique de leur contexte. Et, d’autre part, puisse réintroduire les modalités d’interaction entre associations et pouvoirs publics ainsi que le rôle des institutions dans la production de capital social. / Non-profit organizations (NPO) help in keeping alive those pluralist places which are vital for democracy making processes. The link between the vitality of the voluntary sector and the production of social capital is established because NPO take an active part in the confidence spreading process which is necessary for smooth institutional and economic management. However, the concept of social capital is based on arguable postulates: a «determinist» and a «liberal» one. In the thesis, we have thus tried to deconstruct these theoretical a priori constructions in the complex reality of Sicily in order to use the concept of social capital in a wider interpretative framework. This interpretative framework is thus not limited to the exclusive analysis of social interactions within networks but takes into account the specific nature of their background. Hence, it is possible to re-introduce the modalities of interaction between NPO and authorities as well as the role of the institutions in the production of social capital.

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