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Évaluation de l’efficacité du programme The Family Game sur les stratégies parentales positives auprès de parents présentant une déficience intellectuelle

Tremblay, Joany 04 1900 (has links)
Contrairement aux parents de la population générale, ceux présentant une déficience intellectuelle (DI) sont plus à risque d’être référés à la protection de la jeunesse, ainsi que de perdre la garde de leur enfant. Malgré que plusieurs programmes d’intervention parentale soient disponibles pour soutenir les parents, la plupart ne sont pas adaptés au fonctionnement d’apprentissage des personnes présentant une DI. Le programme The Family Game est un outil conçu spécifiquement pour les parents présentant une DI dans le but d’enseigner des stratégies parentales positives et d’augmenter la coopération de l’enfant. Sous forme de jeu, le programme enseigne trois stratégies parentales : a) donner des consignes claires, b) renforcer les comportements coopératifs et c) corriger les comportements inappropriés de l’enfant. Une première étude expérimentale a évalué le programme The Family Game auprès de deux mères présentant une DI et ayant un enfant âgé de 10 et 14 ans (Tahir et al., 2015). Les résultats suggèrent une amélioration des stratégies parentales enseignées chez les mères et des résultats variables quant à la généralisation des apprentissages. Dans cette perspective, d’autres études expérimentales sont nécessaires afin de mesurer les effets de ce programme. Ce projet de mémoire visait à évaluer l’efficacité du programme The Family Game sur les stratégies parentales positives auprès de parents présentant une DI. Un couple de parents présentant une DI légère et une DI moyenne et ayant un enfant âgé de 3 ans ont complété l’étude. Un protocole à niveaux de base multiples en fonction des stratégies parentales à enseigner a été utilisé pour évaluer les effets du programme. Les résultats de cette étude sont similaires aux résultats de la recherche menée par Tahir et al. (2015). Ils indiquent une amélioration de l’utilisation des trois stratégies parentales chez le couple et un maintien des apprentissages un mois après le programme. La généralisation des apprentissages était toutefois variable chez les deux parents. En somme, le programme The Family Game montre des résultats encourageants auprès des parents présentant une DI. Cependant, des stratégies supplémentaires, comme la rétroaction par vidéo, devraient être intégrées au programme afin de favoriser la généralisation des apprentissages. / Unlike parents in the general population, parents with an intellectual disability (ID) are more at risk of being referred to youth protection as well as losing custody of their child. Although several parental intervention programs are available to support parents, most are not adapted to the learning functioning of individuals with ID. The Family Game is a training program designed specifically for parents with ID for improving the cooperation of the child by teaching positive behavior management strategies. The program uses a board game format to teach three parenting strategies: a) providing clear instructions, b) reinforcing cooperative behaviors, and c) correcting inappropriate behaviors. A first experimental study evaluated The Family Game program with two mothers with ID and children aged 10 and 14 (Tahir et al., 2015). The results suggest an improvement in the parenting strategies taught and variable results regarding the generalization of learning. Thus, further experimental studies are needed to measure the effects of this program. The purpose of this study was to evaluate the effectiveness of The Family Game program on positive parenting strategies of parents with an ID. A couple of parents with mild and moderate ID with a 3-year-old child participated in the study. A multiple baseline design across skills was used to assess program effects. The results of the study are similar to those reported by Tahir et al. (2015). We observed improvements in the use of the three parenting strategies by the father and the mother as well as maintenance of learning one month after the program. However, the generalization of learning remained variable for both parents. In sum, The Family Game program shows promising results with parents with ID. However, additional strategies, such as video feedback, should be integrated into the program to support generalization.
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Détection du trouble développemental du langage à la petite enfance en pédopsychiatrie : facteurs de risque et inquiétudes parentales

Valade, Florence 07 1900 (has links)
Le très faible pourcentage d’enfants d’âge préscolaire atteints de troubles mentaux qui accèdent à des services de santé mentale spécialisés est un problème majeur de santé publique, compte tenu notamment de la prévalence élevée et des répercussions négatives importantes des troubles mentaux chez les jeunes enfants. C’est particulièrement le cas pour le trouble développemental du langage (TDL) qui est associé à des difficultés d’apprentissage et psychosociales significatives pouvant perdurer jusqu’à l’âge adulte. La présente thèse s’intéresse aux composantes de la surveillance développementale pour soutenir la détection précoce du TDL à la petite enfance en contexte pédopsychiatrique. Son objectif est de mieux cibler les facteurs de risque et les inquiétudes rapportées par les parents qui distinguent le TDL des autres troubles mentaux au sein d’un échantillon d’enfant d’âge préscolaire consultant en pédopsychiatrie. Le premier article vise à étudier les facteurs de risques propres au TDL, en les comparant aux autres troubles mentaux. L'acquisition des premières phrases après 24 mois, l’immigration maternelle et les antécédents familiaux de retard langagier ont été identifiés comme les prédicteurs les plus importants du TDL. De plus, les résultats montrent que les enfants atteints de TDL étaient exposés à un nombre significativement plus élevé de facteurs de risque que ceux atteints d'autres troubles mentaux. Le deuxième article explore la précision des inquiétudes parentales selon ses niveaux de sensibilité et spécificité ainsi que par sa valeur prédictive quant au diagnostic final des enfants. Les résultats ont démontré que les troubles du langage étaient mieux détectés par les parents que les autres troubles, tout en étant moins spécifiques, car ils pouvaient être associés à d'autres diagnostics que le TDL. Les inquiétudes parentales se sont avérées généralement fiables et pertinentes dans la détection de troubles mentaux dès l’âge préscolaire, à l’exception de la sphère motrice, au sein de laquelle les difficultés des enfants étaient sous-détectées. L’intégration des résultats des deux articles de la présente thèse montre qu’une meilleure connaissance et une utilisation plus efficiente des inquiétudes parentales ainsi que de facteurs de risque spécifiques lors des premiers stades du développement de l’enfant pourraient être déterminantes pour le pronostic du TDL, en se concentrant plus rapidement sur les interventions nécessaires et en s’assurant de la correspondance entre les besoins des familles et les services offerts. / The low percentage of preschool children with mental disorders accessing specialized mental health services is a major public health concern, given the high prevalence and significant negative impact of mental disorders in young children. This is particularly the case for developmental language disorder (DLD), which is associated with significant learning and psychosocial difficulties that can last into adulthood. This thesis focuses on the components of developmental surveillance to support the early detection of DLD in early childhood in a child psychiatric context. Its objective is to better target the risk factors and concerns reported by parents that distinguish DLD from other mental disorders in a sample of preschoolers consulting in child psychiatry. The first article aimed to study the risk factors specific to DLD, by comparing them to other mental disorders. Acquisition of first sentences after 24 months, maternal immigration and family history of language delay were identified as the most important predictors of DLD. In addition, the results demonstrate that children with DLD were exposed to a significantly higher number of risk factors than those with other mental disorders. In the second article the levels of sensitivity and specificity of parental concerns were reported, as well as its predictive value for the final diagnosis of children. The results showed that language disorders were better detected by parents than other disorders, while being less specific, as they could be associated with other diagnoses than DLD. Parental concerns have proven to be generally reliable and relevant in the detection of mental disorders from preschool age, except for the motor sphere, in which children's difficulties were under-detected. The integration of the results of our two articles demonstrates that a better knowledge and more efficient use of parental concerns as well as specific risk factors during the early stages of child development could be decisive for DLD prognosis, by focusing more quickly on the necessary interventions and ensuring the correspondence between the needs of families and the services offered.
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Naître ou ne pas naître en Inde du Nord-Ouest : préférence pour les garçons et discrimination envers les filles

Bergeron-Dufour, Marie-Élaine 17 April 2018 (has links)
Plusieurs chercheurs ont constaté un déséquilibre démographique important (ratio homme/femme) en Inde du Nord-Ouest : une forte préférence pour la naissance des garçons qui mènerait à des pratiques reproductives souvent discriminatoires envers les filles (avortement sexo-sélectif, infanticide et négligence des fillettes) est suspecté d'être responsable du phénomène. Dans les villes de New Delhi et Mumbai, auprès de femmes mariées issues de milieux socio-économiques différents, j'ai tenté de comprendre comment les femmes vivent au quotidien la préférence pour les garçons et d'explorer pourquoi elles reproduisent ces préférences et discriminations envers garçons et filles dans leurs pratiques reproductives et dans l'éducation de leurs enfants. Les femmes rencontrées, vivant de la violence quotidienne et symbolique de l'enfance à l'âge adulte semblent constamment se mouvoir à travers des processus d'insécurisation. Les actions de ces femmes, qui se déploient dans ce contexte patriarcal, mettraient en lien la sécurité au mariage, à la protection masculine et à la naissance de fils.
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Les capacités parentales critiquées dans les jugements en matière de garde d’enfant : analyse à la lumière du marqueur identitaire du genre

Morin-Aubut, Arianne 02 1900 (has links)
Cette étude s’intéresse à l’analyse qu’ont fait les juges de la Cour supérieure du Québec, entre 2016 et 2020, du critère de réussite de la garde partagée des capacités parentales comparables afin de déterminer s’il existe une différence entre les reproches émis à l’endroit des parents en fonction de leur genre. Nos résultats nous amènent à répondre par l’affirmative. En effet, non seulement les pères dans l’échantillon de décisions analysées voient leurs capacités parentales plus souvent remises en question que les mères, mais les reproches que les juges attribuent aux parents varient selon le genre de ces derniers. Principalement, les pères sont visés par des reproches concernant leur prise en charge des besoins de leur enfant, alors que les mères le sont quant à leur capacité à favoriser le lien de l’enfant avec le père. Certaines hypothèses sont finalement explorées afin de tenter d’expliquer les principales différences recensées à l’égard des reproches remettant en question les capacités parentales des pères et mères : les rôles parentaux traditionnels, les problèmes de santé mentale vécus plus spécifiquement par les pères et mères dans le cadre d’une rupture conjugale ainsi que l’influence des allégations de violence. / This study focuses on the Superior Court of Quebec judges’ analysis, between 2016 and 2020, of the shared custody criterion of parental abilities to determine whether there is a difference based on gender between the criticisms levelled at fathers and mothers. Our results lead us to answer in the affirmative. Indeed, not only do fathers in the sample of decisions analyzed find their parental abilities questioned more often than mothers, but the blame that judges attribute to parents varies according to their gender. Mainly, fathers are targeted by criticism regarding their support of their child’s needs, while mothers are targeted with respect to their ability to co-parent. Finally, some hypotheses are put forward to explain the main differences identified regarding the criticisms calling into question the parental abilities of fathers and mothers: traditional parental roles, mental health problems experienced more specifically by fathers and mothers in the context of a marital breakdown and, finally, the influence of allegations of violence.
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Programmes de parentalité pour la prévention des problèmes extériorisés : efficacité du programme ÉQUIPE, prédicteurs de l’engagement des parents et stratégies d’intervention

Murray, Julie 12 1900 (has links)
Thèse de doctorat présentée en vue de l'obtention du doctorat en psychoéducation (Ph.D) / Externalizing behaviour problems are among the most prevalent motives for consultation of psychosocial services and are associated with significant negative consequences. Given that parenting practices are among the most important risk and protective factors in the development of externalizing behaviour problems, several parenting programs have been developed. A preventive approach should be prioritized to maximize the benefits of these programs and limit the consequences of externalizing behaviour problems. However, recruiting parents to these programs in a prevention context remains a pervasive challenge. In addition, many professionals in Quebec have limited access to French-language resources on effective practices to manage externalizing behaviour problems, as they are typically found in manuals for evidence-based programs that require costly training. In light of this, the general objectives of this thesis are to evaluate the ÉQUIPE parenting program in a prevention context, examine the factors predicting parental refusal to participate in the prevention study evaluating this program, and to better equip professionals in their clinical practice with parents. The first thesis article is a randomized controlled trial (RCT) aimed to evaluate the ÉQUIPE program in the prevention of childhood externalizing behaviour problems and to test whether the intervention's effects are explained by the improvement of parenting practices. The results suggest that program participation is associated with parents' improved ability to provide structure and set limits, as well as with enhanced child cooperation. Indirect effects of the program through parents' ability to structure and set limits were also demonstrated on child cooperation and externalizing behaviour problems. The second article aimed to evaluate whether sociodemographic characteristics, as well as other children and parent characteristics, were associated with parental refusal to participate in the RCT evaluating the ÉQUIPE program. Results show that lower perceived parental efficacy and better quality of marital relationships were associated with the refusal to participate in the RCT. Finally, the clinical chapter aimed to better equip professionals working with parents of young children displaying externalizing behaviour problems. This chapter highlights the latest knowledge of early childhood externalizing behaviour problems, assessment methods, best intervention practices for parents of children at-risk or manifesting externalizing behaviour problems, as well as the studies on the efficacy of these interventions. / Les problèmes de comportements extériorisés à l’enfance sont parmi les motifs de consultation les plus prévalents et peuvent générer d’importantes répercussions. Plusieurs programmes de soutien à la parentalité ont été développés, considérant que les pratiques parentales sont parmi les facteurs de risque et de protection les plus importants. Une approche préventive doit être privilégiée pour maximiser les bénéfices de ces programmes et limiter les conséquences des problèmes de comportements extériorisés. Or, le recrutement des parents reste un enjeu omniprésent pour participer à un programme de soutien à la parentalité en contexte de prévention. En plus, plusieurs intervenants au Québec ont un accès limité aux ouvrages en français portant sur les pratiques efficaces pour gérer les problèmes de comportements extériorisés. En effet, ces pratiques se trouvent généralement dans les manuels d’animation des programmes probants requérant une formation couteuse. À la lumière de ces constats, les objectifs généraux de cette thèse sont d’évaluer le programme de soutien à la parentalité ÉQUIPE en contexte de prévention, tester les facteurs susceptibles de prédire le refus des parents de participer à l’étude évaluant ce programme et d’outiller les intervenants dans leur pratique auprès des parents. Dans le cadre d’un essai contrôlé randomisé (ECR), le premier article de la thèse visait à évaluer l'efficacité du programme ÉQUIPE pour prévenir les problèmes de comportements extériorisés à l’enfance et à tester si les effets de l'intervention s'expliquent par l’amélioration des pratiques parentales. Les résultats indiquent que la participation au programme est associée à une meilleure capacité des parents d’assurer une structure et de fixer des limites ainsi qu’à une meilleure coopération de l’enfant. Des effets indirects du programme via la capacité des parents à structurer et à fixer des limites ont également été démontrés sur la coopération et les comportements extériorisés de l’enfant. Le deuxième article visait à évaluer si les caractéristiques sociodémographiques ainsi que les caractéristiques des enfants et des parents étaient associées au refus des parents de participer à l’ECR évaluant le programme ÉQUIPE. Les résultats montrent que la perception des parents d’un moindre sentiment d'efficacité parentale et d’un niveau plus élevé de bonheur dans la relation conjugale était associée au refus de participer à l'ECR. Enfin, le troisième ouvrage est un chapitre clinique ayant comme objectif d’outiller les intervenants travaillant auprès des parents d’enfants manifestant des problèmes de comportements extériorisés à la petite enfance. Ce chapitre met en lumière les connaissances les plus récentes sur les problèmes de comportements extériorisés à la petite enfance, les méthodes d’évaluation, les pratiques à promouvoir auprès des parents d’enfants à risque ou manifestant des problèmes de comportements extériorisés ainsi que les études d’efficacité de ces interventions.
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Dépression parentale postnatale et développement socio-émotionnel de l'enfant : processus familiaux impliqués et inégalités socio-économiques

Clément, Myriam 03 1900 (has links)
Contexte : La santé mentale des parents est déterminante pour celle de leurs enfants, étant associée à celle-ci par des mécanismes génétiques, sociaux et environnementaux. La dépression est un des problèmes de santé mentale les plus prévalents chez les parents en période postnatale, et plusieurs études ont montré des associations entre celle-ci et le développement des enfants à court et long terme. Or, peu d’études nous renseignent quant aux rôles distincts et combinés de la dépression maternelle et paternelle dans l’émergence de problèmes internalisés et externalisés au cours de l’enfance et l’adolescence dans divers contextes socio-économiques, ainsi qu’aux processus familiaux impliqués dans ces associations. Ce manque de connaissances limite de notre capacité à développer des interventions ciblant l’ensemble du système familial, adaptées pour les mères et les pères et tenant compte des inégalités socio-économiques de santé. Objectifs : Étudier les rôles distincts et combinés de la dépression postnatale de la mère et du père sur le développement socio-émotionnel de l’enfant dans divers contextes socio-économiques, ainsi que les processus familiaux impliqués. La thèse comporte trois objectifs : 1) Tester les associations entre la dépression postnatale de chacun des parents et les symptômes internalisés/externalisés de la petite enfance à l’adolescence (1,5 à 17 ans), et si celles-ci sont modérées par le statut socio-économique familial (SES); 2) Identifier quel modèle théorique (maternel unique, additif, synergique ou croisé) décrit mieux la dynamique entre la dépression postnatale maternelle et paternelle, en association avec les symptômes internalisés/externalisés de l’enfance à l’adolescence (3,5 à 17 ans), dans les familles à faible et à haut SES; et 3) Tester le rôle de mécanismes familiaux pouvant potentiellement expliquer que les dépressions postnatales maternelle et paternelle soient associées aux symptômes internalisés/externalisés de l’enfance à l’adolescence (3,5 à 17 ans). Méthodes : La thèse repose sur l’utilisation des données de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, une cohorte de naissance représentative (1997-98) du Québec, Canada. Les symptômes dépressifs maternels et paternels ont été mesurés cinq mois après la naissance, à l’aide du Center for Epidemiologic Studies Depression Scale. Les symptômes internalisés/externalisés des enfants ont été rapportés par les mères, les pères, les enseignants et les enfants, avec le Social Behavior Questionnaire (1,5 à 13 ans) et le Mental Health and Social Inadaptation Assessment for Adolescents (15 à 17 ans). Les indicateurs du SES ont été rapportés 4 par la mère à 5 mois. Les pratiques parentales, la satisfaction conjugale et le fonctionnement familial ont été rapportés par chacun des parents à 2,5 et/ou 3,5 ans. Des modèles linéaires à effets mixtes à trois niveaux ont été utilisés pour tester les associations pour les articles 1 et 2. Des modèles à équations structurelles ont été utilisés pour tester les médiations de l’article 3. Résultats : 1) La dépression postnatale de chacun des parents était associée à un niveau plus élevé de symptômes/problèmes de santé mentale chez l’enfant, cette association étant plus forte dans les familles à faible SES qu’à haut SES; 2) Dans les familles ayant un faible SES, les résultats ont appuyé le modèle synergique : la dépression postnatale du père a exacerbé la force des associations entre la dépression postnatale de la mère et les symptômes internalisés/externalisés. Dans les familles ayant un haut SES, les résultats ont appuyé le modèle maternel unique, puisque la dépression maternelle était associée à une augmentation des symptômes internalisés/externalisés, alors que la dépression paternelle ne l’était pas; 3) La dépression postnatale de la mère était associée à la santé mentale de l’enfant principalement via les pratiques parentales coercitives maternelles et le fonctionnement familial et, dans une moindre mesure, par un effet de débordement sur la satisfaction conjugale paternelle. La dépression postnatale du père était associée à la santé mentale de l’enfant principalement via le fonctionnement familial, ensuite via la satisfaction conjugale paternelle, et dans une moindre mesure, via les pratiques parentales paternelles. Conclusions : La dépression postnatale maternelle et paternelle ainsi que le faible SES familial constituent des facteurs de risque pour les problèmes internalisés et externalisés au cours de l’enfance et l’adolescence. L’accumulation de ces facteurs est associée à un risque de problèmes de santé mentale encore plus élevé que la somme des risques reliés à chacun de ceux-ci séparément. Ces données suggèrent que les programmes de santé publique et les services de santé mentale devraient adopter une approche universelle proportionnée pour prévenir la dépression parentale en période postnatale ainsi que les problèmes de santé mentale chez les enfants exposés à celle-ci. Les pratiques parentales de la mère, la satisfaction conjugale du père et le fonctionnement familial sont les principaux mécanismes impliqués dans les associations entre la dépression parentale postnatale et la santé mentale de l’enfant et sont des avenues à considérer pour la recherche et l’intervention visant à prévenir la transmission intergénérationnelle des problèmes de santé mentale. / Context: The mental health of parents plays a crucial role in the well-being of their children, being linked through genetic, social, and environmental mechanisms. Depression is one of the most prevalent mental health issues among parents in the postnatal period, and several studies have shown associations between maternal and paternal depression and the short- and long-term development of children. However, few studies provide insight into the distinct and combined roles of maternal and paternal depression in the emergence of internalizing and externalizing problems during childhood and adolescence in various socioeconomic contexts, as well as the family processes involved in these associations. This lack of knowledge limits our ability to develop interventions targeting the entire family system, tailored for both mothers and fathers, and accounting for socioeconomic health inequalities. Objectives: Studying the distinct and combined roles of maternal and paternal postnatal depression in the socio-emotional development of the child across various socioeconomic contexts, as well as the family processes involved. The thesis has three objectives: 1) To test the associations between postnatal depression in each parent and internalizing/externalizing symptoms from early childhood to adolescence (1,5 to 17 years), and whether these associations are moderated by family socioeconomic status (SES); 2) To identify which theoretical model (maternal unique, additive, synergistic, or crossover) best describes the dynamics between maternal and paternal postnatal depression in association with internalizing/externalizing symptoms from childhood to adolescence (3,5 to 17 years) in low and high SES families; and 3) To test whether maternal and paternal postnatal depression are associated with internalizing/externalizing symptoms from childhood to adolescence (3,5 to 17 years) through parenting practices, marital satisfaction, and family functioning. Methods: The thesis relies on the use of data from the Québec Longitudinal Study of Child Development, a representative birth cohort (1997-98) from Québec, Canada. Maternal and paternal depressive symptoms were measured five months after birth using the Center for Epidemiologic Studies Depression Scale. Child internalizing/externalizing symptoms were reported by mothers, fathers, teachers, and children themselves using the Social Behavior Questionnaire (1,5 to 13 years) and the Mental Health and Social Inadaptation Assessment for Adolescents (15 to 17 years). SES indicators were reported by the mother at 5 months. Parental practices, marital satisfaction, and 7 family functioning were reported by each parent at 2,5 and/or 3,5 years. Three-level mixed-effects linear models were used to test the associations for objectives 1 and 2. Structural equation models were used to test the mediations for objective 3. Results: 1) Postnatal depression in each parent was associated with a higher level of mental health symptoms in the child, with this association being stronger in low SES families than in high SES families; 2) In low SES families, the results supported the synergistic model, as paternal postnatal depression exacerbated the strength of the associations between maternal postnatal depression and internalizing/externalizing symptoms. In high SES families, the results supported the maternal unique model, as maternal depression was associated with an increase in internalizing/externalizing symptoms, while paternal depression was not; 3) Maternal postnatal depression was associated with child mental health primarily through coercive maternal parenting practices and family functioning, and to a lesser extent, through an overflow effect on paternal marital satisfaction. Paternal postnatal depression was associated with child mental health primarily through family functioning, then through paternal marital satisfaction, and to a lesser extent, through paternal parenting practices. Conclusions: Maternal and paternal postnatal depression, as well as low family SES, are risk factors for internalizing and externalizing problems during childhood and adolescence. The accumulation of these factors is associated with a higher risk of mental health problems than the sum of the risks associated with each of them separately. Maternal parenting practices, paternal marital satisfaction, and family functioning are the main mechanisms involved in the associations between postnatal parental depression and child mental health, with different importance depending on the gender of the depressed parent. These findings suggest that public health programs and mental health services should adopt a proportionate universal approach to prevent postnatal parental depression and mental health problems in children exposed to it. Parenting practices, marital satisfaction, and family functioning are avenues to consider for research and intervention aimed at preventing the intergenerational transmission of mental health problems.
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Parental separation and child adjustment : longitudinal perspective and risk factors

Di Stefano, Gessica 03 1900 (has links)
Malgré de nombreuses études qui soutiennent l'idée que les enfants ayant vécu la rupture de leurs parents rencontrent un plus haut niveau de difficultés affectives et comportementales que les enfants de familles intactes, certaines questions restent à éclaircir. Notamment, les données empiriques existantes ne conduisent pas à des conclusions précises quant au moment exact de l’apparition de ces difficultés. De plus, ce n'est pas clair si ces difficultés sont associées à la séparation en soi, ou à bien d'autres facteurs liés à la séparation. Cette thèse est constituée de deux articles empiriques. Le premier examine l’adaptation de l’enfant avant et après la séparation en fonction du sexe et de l'âge au moment de la séparation. Le second article présente une étude qui a pour objectif de départager l’importance des facteurs parentaux et contextuels et celle de la séparation parentale pour expliquer l’adaptation de l’enfant. Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ, 1998-2006). À chaque enquête de l'ÉLDEQ, une entrevue structurée réalisée auprès de la mère a permis d'évaluer les niveaux d’hyperactivité/impulsivité, d’anxiété et d’agressivité physique de l’enfant. Pendant cette entrevue, les mères ont également répondu à des questions sur la qualité de leurs pratiques parentales et sur le revenu du ménage. Finalement, un questionnaire auto-administré à la mère a permis d'évaluer ses propres symptômes de dépression et d'anxiété. La première étude inclus 143 enfants de familles séparées et 1705 enfants de familles intactes. Deux sous-groupes ont été créés selon que l’enfant ait vécu la séparation entre 2 et 4 ans, ou entre 4 et 6 ans. L’adaptation de l'enfant a été évaluée à un temps de mesure avant la séparation et à deux temps de mesure après la séparation. Les résultats de cette première étude démontrent qu’avant la séparation, les enfants de familles intactes et séparées ne se distinguent pas significativement quant à leurs niveaux d’hyperactivité/impulsivité et d’anxiété. Par contre, ces difficultés deviennent significativement plus élevées chez les enfants de familles séparées après la rupture des parents. D’autres parts, le niveau d’agressivité physique est plus élevé chez les enfants de la séparation indépendamment du temps de mesure. Finalement, les différences entre les deux groupes d’enfants ne dépendent pas du sexe ou de l’âge au moment de la séparation. La deuxième étude inclus 358 enfants de 8 ans qui ont vécu la séparation de leurs parents, et 1065 enfants du même âge provenant de familles intactes. Après avoir contrôlé pour le sexe de l’enfant, les résultats ont démontré que lorsqu’on tient compte de la contribution des symptômes maternels de dépression et d'anxiété, de la qualité des pratiques parentales et du revenu du ménage dans l’adaptation de l’enfant, la séparation parentale ne demeurent plus liée aux niveaux d’anxiété et d'agressivité physique de l’enfant. Par contre, la relation entre la séparation parentale et l’hyperactivité/impulsivité de l’enfant demeure significative. Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite the large body of research supporting the idea that children who experience their parents’ separation encounter more emotional and behavioral difficulties than children who grow up in continuously intact homes, several questions remained to be investigated. Specifically, empirical evidence does not lead to clear conclusions regarding the time of onset of the adjustment difficulties experienced by children whose parents separate. Furthermore, it is not clear whether it is the separation per se that leads to these difficulties, or whether other factors can explain this association. The present thesis is made up of two empirical articles. The first examines the role of gender and age at the time of separation in children’s pre- and post-separation adjustment. The second article aims to disentangle the role of parental and contextual factors, and that of parental separation, in predicting child adjustment. Participants were from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, 1998-2006). At every wave of the QLSCD, a structured interview with the mother allowed to assess children’s levels of hyperactivity/ impulsivity, anxiety, and physical aggression. During this interview, mothers also answered questions regarding the quality of their parenting and their household income. Finally, a self-report questionnaire was administered to mothers in order to assess their own symptoms of depression and anxiety. The first study included 143 children from separated families and 1705 children from intact families. Two categories of children were created according to whether separation occurred between ages 2 and 4, or between ages 4 and 6. Child adjustment variables were assessed at one time point prior to parental separation and at two time points following separation. The results of this first paper demonstrated that prior to separation, children of intact and separated families did not differ significantly with regards to their levels of hyperactivity/impulsivity and anxiety. However, children whose parents separated had significantly higher hyperactivity/impulsivity and anxiety levels after the occurrence of separation. Physical aggression was not further increased following parental separation, but was higher in children who experienced separation, irrespective of time. No gender or age differences were found in children’s pre- and post- separation adjustment. The second study included 358, 8 year-old children who had previously experienced parental separation, and 1065 children of the same age who lived in consistently intact homes since birth. After controlling for child gender, results demonstrated that once the contribution of maternal symptoms of depression and anxiety, parenting quality and household income was accounted for, parental separation was no longer associated with child anxiety and physical aggression. However, the relationship between separation and hyperactivity/impulsivity remained significant over and beyond what was contributed by the other variables. The results presented in the articles are discussed, and their implications are highlighted.
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The relationship between parental practices and suicidal behaviors in Québec adolescents

Ahmadi, Shamila 08 1900 (has links)
Sommaire Cette thèse examine les liens entre la présence de risques suicidaires chez les adolescents et leur perception des pratiques de chacun de leurs parents. L’étude a examiné l’association entre le comportement suicidaire et différents aspects des pratiques parentales incluant l’affection, l’exercice du contrôle comportemental et psychologique ainsi que les conflits entre parent et adolescents. La thèse a également examiné l’effet du statut matrimonial des parents sur le comportement suicidaire chez les jeunes. Le dernier objectif de l’étude a été d’explorer le rôle du sexe de l’adolescent comme facteur de vulnérabilité face au suicide. L’échantillon de l’étude était composé 1096 adolescents Montréalais, âgés de 11 à 18 ans. L’échantillon était également réparti entre filles et garçons, fréquentant deux écoles secondaires de la région de Montréal, dans la province du Québec au Canada. Il y avait deux groupes à l’étude : le groupe suicidaire et le groupe non-suicidaire. Le premier groupe incluait les sujets présentant des idéations suicidaires et ceux ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide. Un questionnaire auto-rapporté fut administré à chaque sujet pour évaluer les dimensions suivantes auprès de la mère et du père : le niveau de proximité affective, le niveau de supervision parentale, le contrôle comportemental et le contrôle psychologique, la tolérance à l’égard des amis, ainsi que la fréquence et l’impact émotionnel des conflits. Une échelle a également évalué la présence éventuelle de comportements suicidaires chez les jeunes. Dans le but de tester l’hypothèse de base de l’étude, une série d’analyses descriptives et une MANCOVA ont été réalisées. L’hypothèse générale de la thèse postulant que les adolescents ayant des risques suicidaires présenteraient des relations plus problématiques avec leurs parents fut confirmée. En contrôlant l’effet de la détresse psychologique des adolescents, les analyses ont mené à la conclusion que, dans les familles biparentales, un faible niveau de proximité affective avec la mère, une fréquence plus élevée de conflits avec la mère, un excès du contrôle psychologique et un plus faible niveau de supervision maternelle, présentaient des liens significatifs avec le comportement suicidaire chez les adolescents. Indépendamment de la structure familiale, les caractéristiques suivantes du père étaient respectivement perçues par l’adolescent comme ayant des liens significatifs avec le comportement suicidaire des adolescents: faible proximité affective, impact émotionnel et fréquence élevée des conflits ainsi que le manque de supervision. Ces résultats ont été interprétés à la lumière des théories de la socialisation qui mettent l’accent sur le rôle central de la qualité des liens affectifs entre parents et adolescents, comme facteur de protection contre les risques suicidaires. Les résultats ont aussi révélé que les filles adolescentes sont plus exposées aux risques suicidaires tels que tentatives et idéations suicidaires. Les conclusions de cette étude soulignent le besoin urgent de recherches plus poussées sur le comportement suicidaire des adolescents et leurs liens avec les facteurs familiaux, en tenant compte du statut matrimonial des parents. La thèse met également l’accent sur la nécessité de mettre en place des programmes de prévention auprès des adolescents présentant des risques suicidaires élevés. / Abstract This thesis explores the relationship between the risk of suicidal behaviour in adolescents and their perception of parental practices used in their families. This study is primarily aimed at investigating the association between suicidal behavior in a Montreal sample of adolescents and several aspects of their parents’ parental practices including parent-child bonding, parental psychological and behavioral control, and parent- adolescent conflict. The second goal of this thesis was to examine the effect of parents’ marital status on adolescents’ suicidal behavior. The final objective of this study was to explore the link between gender difference and vulnerability to suicidal behavior in adolescents. The participants of this study included 1096 Montréal high school students, aged between 11 and 18 years, equally divided in boys and girls, in the province of Québec, Canada. There were two groups involved in this study: non suicidal and suicidal behavior. The suicidal behavior group included both suicidal ideation and suicide attempt behaviors. A self-report questionnaire was administrated to evaluate the level of parent and child bonding, the quality of parental psychological and behavioral control, and the level of adolescent’s conflict with each of the parents and risk of suicide in young individuals. A series of descriptive analysis and a multivariate analysis of covariant (MANCOVA) was performed in order to test the hypotheses of the study. The general hypotheses of the study postulating that adolescents who perceived a more troubled relationship with their parents, were at a higher risk of suicidal behaviors were confirmed. The evaluation of parental practices characteristics after being controlled for psychological distress and family structure concluded that in the case of intact families the high emotional impact and frequency of conflict with the mother, lack of maternal emotional bonding, excess of maternal psychological control, and lack of maternal supervision are significantly related to adolescents’ suicidal behaviors. In both families structures, the strongest significant characteristics of paternal parental practices perceived by adolescents with suicidal behavior was the lack of emotional bonding between father and child, the high impact and frequency of conflict between them, and lack of paternal supervision respectively. These results are interpreted in the light of socialization theory which emphasizes on the crucial role of the quality of the parent- adolescent bonding as a protective factor against suicidality in adolescents. The result also revealed that adolescent girls are at a higher risk of demonstrating suicidal behaviors such as ideation and attempt than boys. The findings of this study demonstrate an urgent need for more research on adolescent’s suicidal behavior and risk factors especially on parents’ marital status. The study also highlights the necessity of designing prevention programs specifically aimed at adolescents with an elevated risk of suicide.
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L'expérience de parents expertisés en matière de garde d'enfant et de droits d'accès

Dessureault, Diane 08 1900 (has links)
La présente étude porte sur l’expérience vécue par les parents pendant une expertise en matière de garde d’enfant et de droits d’accès. Elle vise une meilleure compréhension de l’expérience des parents qui rencontrent un expert pour l’évaluation de leurs capacités parentales au nom du meilleur intérêt de leur enfant. Elle souhaite provoquer une réflexion des intervenants des milieux social et juridique sur les pratiques d’expertise, sur leur éthique et sur leur renouvellement. Il s’agit d’une étude qualitative de nature exploratoire. Les données proviennent d’entrevues semi-dirigées réalisées auprès de vingt parents, dix mères et dix pères. Ces parents ont été évalués par les experts du Service d’expertise psychosociale du Centre jeunesse de Montréal. L’analyse des données recueillies a été réalisée à partir de l’approche phénoménologique et de la méthode d’analyse de contenu. Les résultats permettent d’observer qu’en participant à une expertise psychosociale, les parents sont confrontés à un haut niveau de risque dans une relation de pouvoir avec l’expert où ils aspirent à être reconnus compétents en conformité avec la norme sociale régissant le meilleur intérêt de l’enfant. Le tiers des parents rencontrés ont été satisfaits de leur expérience, ce qui les a validés dans leur perception de la réalité ou restaurés dans leur dignité. Les deux tiers des parents rencontrés ont été insatisfaits de leur expérience, ce qui a confirmé leurs craintes quant aux comportements inadéquats de l’autre parent et alimenté une perte de confiance envers le système de justice. Ils ont eu l’impression d’avoir été invalidés et ont développé de l’amertume contre l’expert qui n’a pas répondu à leurs attentes et n’a pas su capter correctement, selon eux, leur dynamique familiale. Cette étude permet de comprendre l’importance primordiale pour le parent de la conservation ou de la restauration de sa dignité parentale. Par ailleurs, elle soulève la question du savoir-être et du savoir-faire des experts. La teneur critique des propos des parents face à certains experts oblige à une réflexion sérieuse sur les attitudes et les pratiques des experts en matière de garde d’enfant et de droits d’accès. / This study focuses on the experience of parents who have undergone an expertise in child custody and access rights. It seeks a better understanding of the experience lived by parents who meet with an expert to assess their parenting skills in regard with the best interest of their child. It aims to prompt stakeholders in the social and legal practices of expertise to reflect on their ethics and the improvement of their practices. This is an exploratory qualitative study. The data come from semi-directed interviews conducted with twenty parents, including ten mothers and ten fathers. These parents were evaluated by experts of the Service d'expertise psychosociale du Centre jeunesse de Montréal. Data analysis was carried out using the phenomenological approach and the method of content analysis. Results indicate that by participating in a psychosocial evaluation, parents are faced with a high level of risk in a power relationship with the expert, in which they aspire to be recognized as competent in accordance with social norms governing the best interest of their child. A third of the interviewed parents were satisfied with their experience, which has validated their perception of reality or restored their dignity. Two thirds of interviewed parents were however dissatisfied with their experience, which confirmed their fears about the inappropriate behaviour of the other parent and aggravated a loss of confidence in the justice system. These parents had the impression of having been invalidated and have developed some bitterness against the expert who did not meet their expectations and did not properly grasp, according to them, the family dynamics. This study helps understand the paramount importance for parents to preserve or restore their parental dignity. It also raises questions on the competency and adequacy of the experts. The critical views of the expertise that many parents shared emphasize the necessity for the experts to seriously hreview their attitude and practices in child custody and access rights.
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Parental separation and child adjustment : longitudinal perspective and risk factors

Di Stefano, Gessica 03 1900 (has links)
Malgré de nombreuses études qui soutiennent l'idée que les enfants ayant vécu la rupture de leurs parents rencontrent un plus haut niveau de difficultés affectives et comportementales que les enfants de familles intactes, certaines questions restent à éclaircir. Notamment, les données empiriques existantes ne conduisent pas à des conclusions précises quant au moment exact de l’apparition de ces difficultés. De plus, ce n'est pas clair si ces difficultés sont associées à la séparation en soi, ou à bien d'autres facteurs liés à la séparation. Cette thèse est constituée de deux articles empiriques. Le premier examine l’adaptation de l’enfant avant et après la séparation en fonction du sexe et de l'âge au moment de la séparation. Le second article présente une étude qui a pour objectif de départager l’importance des facteurs parentaux et contextuels et celle de la séparation parentale pour expliquer l’adaptation de l’enfant. Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ, 1998-2006). À chaque enquête de l'ÉLDEQ, une entrevue structurée réalisée auprès de la mère a permis d'évaluer les niveaux d’hyperactivité/impulsivité, d’anxiété et d’agressivité physique de l’enfant. Pendant cette entrevue, les mères ont également répondu à des questions sur la qualité de leurs pratiques parentales et sur le revenu du ménage. Finalement, un questionnaire auto-administré à la mère a permis d'évaluer ses propres symptômes de dépression et d'anxiété. La première étude inclus 143 enfants de familles séparées et 1705 enfants de familles intactes. Deux sous-groupes ont été créés selon que l’enfant ait vécu la séparation entre 2 et 4 ans, ou entre 4 et 6 ans. L’adaptation de l'enfant a été évaluée à un temps de mesure avant la séparation et à deux temps de mesure après la séparation. Les résultats de cette première étude démontrent qu’avant la séparation, les enfants de familles intactes et séparées ne se distinguent pas significativement quant à leurs niveaux d’hyperactivité/impulsivité et d’anxiété. Par contre, ces difficultés deviennent significativement plus élevées chez les enfants de familles séparées après la rupture des parents. D’autres parts, le niveau d’agressivité physique est plus élevé chez les enfants de la séparation indépendamment du temps de mesure. Finalement, les différences entre les deux groupes d’enfants ne dépendent pas du sexe ou de l’âge au moment de la séparation. La deuxième étude inclus 358 enfants de 8 ans qui ont vécu la séparation de leurs parents, et 1065 enfants du même âge provenant de familles intactes. Après avoir contrôlé pour le sexe de l’enfant, les résultats ont démontré que lorsqu’on tient compte de la contribution des symptômes maternels de dépression et d'anxiété, de la qualité des pratiques parentales et du revenu du ménage dans l’adaptation de l’enfant, la séparation parentale ne demeurent plus liée aux niveaux d’anxiété et d'agressivité physique de l’enfant. Par contre, la relation entre la séparation parentale et l’hyperactivité/impulsivité de l’enfant demeure significative. Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite the large body of research supporting the idea that children who experience their parents’ separation encounter more emotional and behavioral difficulties than children who grow up in continuously intact homes, several questions remained to be investigated. Specifically, empirical evidence does not lead to clear conclusions regarding the time of onset of the adjustment difficulties experienced by children whose parents separate. Furthermore, it is not clear whether it is the separation per se that leads to these difficulties, or whether other factors can explain this association. The present thesis is made up of two empirical articles. The first examines the role of gender and age at the time of separation in children’s pre- and post-separation adjustment. The second article aims to disentangle the role of parental and contextual factors, and that of parental separation, in predicting child adjustment. Participants were from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, 1998-2006). At every wave of the QLSCD, a structured interview with the mother allowed to assess children’s levels of hyperactivity/ impulsivity, anxiety, and physical aggression. During this interview, mothers also answered questions regarding the quality of their parenting and their household income. Finally, a self-report questionnaire was administered to mothers in order to assess their own symptoms of depression and anxiety. The first study included 143 children from separated families and 1705 children from intact families. Two categories of children were created according to whether separation occurred between ages 2 and 4, or between ages 4 and 6. Child adjustment variables were assessed at one time point prior to parental separation and at two time points following separation. The results of this first paper demonstrated that prior to separation, children of intact and separated families did not differ significantly with regards to their levels of hyperactivity/impulsivity and anxiety. However, children whose parents separated had significantly higher hyperactivity/impulsivity and anxiety levels after the occurrence of separation. Physical aggression was not further increased following parental separation, but was higher in children who experienced separation, irrespective of time. No gender or age differences were found in children’s pre- and post- separation adjustment. The second study included 358, 8 year-old children who had previously experienced parental separation, and 1065 children of the same age who lived in consistently intact homes since birth. After controlling for child gender, results demonstrated that once the contribution of maternal symptoms of depression and anxiety, parenting quality and household income was accounted for, parental separation was no longer associated with child anxiety and physical aggression. However, the relationship between separation and hyperactivity/impulsivity remained significant over and beyond what was contributed by the other variables. The results presented in the articles are discussed, and their implications are highlighted.

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