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Espace, temps et présence dans les dramaturgies du no man's land urbain. Vers un drame performatif? / Space, Time and Presence in urban No-Man’s-Land. Toward a Performative drama?

Montoya, Olga Lucia 06 July 2013 (has links)
A travers l’analyse de huit pièces de théâtre se déroulant dans des no man’s lands urbains et que nous réunissons sous ce que Jean-Pierre Sarrazac appelle « la dramaturgie du no man’s land », nous tentons de montrer comment le drame moderne et contemporain continue à se réinventer par l’adoption d’autres modèles dramaturgiques. Notre recherche s’applique surtout à l’un de ses modèles, celui de la performance. Comme le dit Jacques Derrida à propos de la déconstruction, pour les auteurs de ces pièces, il s’agit aussi par la représentation du no man’s land urbain de «penser à partir de ce passage, à la limite, à un ailleurs-ici »1. Ce non-lieu hétérotopique leur permet à la fois de penser la violence du monde tout en continuant à expérimenter de nouvelles formes du drame.En se situant sur cette ligne, sur cette frontière, « dans un ailleurs de certitudes »2, ces auteurs donnent cours à un drame qui, succédant à la catastrophe de la deuxième guerre mondiale, à la chute des utopies de gauche et à l’accroissement affolé du capital, ne cherche pas à donner de réponses à la manière du théâtre brechtien, mais à soulever des questions. Par cette déconstruction et par l’adoption des éléments performatifs dans le traitement du temps, de l’espace et de la présence de l’auteur et du personnage, ces auteurs, Harold Pinter, Botho Strauss, Bernard-Marie Koltès, Edward Bond, Rodrigo Garcia, Tim Etchells, Victor Viviescas et Carolina Vivas, mettent le spectateur en relation directe avec la scène de cette cruauté annoncée par Artaud qui ne se limite pas à une imitation mais est aussi une expérience au présent : celle du vide. / By analyzing eight plays taking place in urban no-man’s-lands, which we have grouped under the heading of what Jean-Pierre Sarrazac calls “no-man’s-land dramaturgy,” we attempt to show how modern and contemporary drama continues to reinvent itself through the adoption of other dramaturgic models. Our research is applied especially to one of these models – performance art. As Jacques Derrida says in regards to deconstruction, the authors of these plays, too, «think about this passage onward, about a limit, about an elsewhere-here-and-now»3 by the representation of an urban no-man’s-land. This heterotopian non-place allows them to reflect on the violence of the world even as they experiment with new forms of drama.By going out on that edge, that border, out to «an elsewhere of certitudes»4 these authors set in motion a drama which, coming as it does after the catastrophe of the second world war, after the fall of leftist utopias, on the heels of madly spiraling capital, seeks to pose questions rather than provide answers in a Brechtian sense. Through this deconstruction and by the now adoption of performative elements in the treatment of time, space and presence of the author and of the character, authors Harold Pinter, Botho Strauss, Bernard-Marie Koltès, Edward Bond, Rodrigo Garcia, Tim Etchells, Victor Viviescas and Carolina Vivas put the audience directly in touch with the cruelty foretold by Artaud, which isn’t limited to imitation but is also an experience of the present – that of the void.
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Écriture et danse contemporaines. Une lecture de Gherasim Luca et de Dimitris Dimitriadis à l'épreuve du performatif / Contemporary writing and dance. A reading of Gherasim Luca and of Dimitris Dimitriadis to the proof of performativity

Karampagia, Valentina 19 June 2013 (has links)
Cette thèse propose une exploration de la poésie de Gherasim Luca et de l’écriture scénique de Dimitris Dimitriadis à partir des interrogations philosophiques et esthétiques que suscite la notion de performatif. Cette notion qui circule entre la philosophie du langage et de l’art est décisive pour comprendre la profonde complicité entre l’écriture des deux auteurs, le corps et l’acte de lecture. Dans cette exploration, la danse contemporaine est une référence centrale : elle est en effet intrinsèquement performative en ce que ses fabriques sont de l’ordre d’une monstration et en ce que ses temporalités vacillent entre l’actuel de l’improvisation et le répétable de la composition. La monstration est aussi ce par quoi le langage est performatif : les mots donnent des définitions aux choses, or, ce faisant, ils inscrivent celles-ci dans un devenir ; ainsi, le langage est une scène où recommence infiniment le spectacle de l’existence. Mais le performatif du langage se détermine encore par la vacillation entre l’actuel et le répétable : le sens est pris dans un mouvement de sapement du présent par un passé impossible à délimiter, si bien que toute communication a lieu sur le fond de quelque chose qui lui échappe ; plus que de cerner un objet, sa fonction est de le décliner à l’infini. La danse contemporaine est une île dans ce vaste espace de pensée qu’ouvre le performatif et fournit des outils précieux afin de naviguer dans les œuvres littéraires hybrides de Luca et de Dimitriadis. La danse répond ainsi à ces écritures qui déploient la plasticité du langage. Elle répond aussi à leur tendance à rendre poreux le passé de l’écriture et le présent de la lecture, ainsi que les frontières entre la poésie et le théâtre. / This thesis proposes a path throughout the poetry of Gherasim Luca and the dramatic writing of Dimitris Dimitriadis based on the philosophical and the aesthetic questions of performativity. This notion circulating between the philosophy of language and of art is decisive so as to understand the great relation of both authors’ writing to the body and the act of reading. Contemporary dance is a basic reference into this path : it is, indeed, profoundly performative as it’s creations are similar to demonstration and it’s temporality vacillates between the moment of improvising and the composition’s repetition. Demonstration is, equally, a performative aspect of language : words define things, and thus, they inscribe them in an motion. Therefore, language is the scene where the performance of being restarts endlessly. Furthermore, performativity of language is determined by the vacillation between the present and repetition itself : meaning is grasped by a mouvement of undermining of the present by a past improbable to limitate and all communication takes place in the background of something that espaces from it. Instead of clarifying an object, language’s fuction is to broaden it infinitely. Contemporary danse is an island in this vast space of thought on performativity and offers precious tools so as to navigate in the hybrid literary work of Luca and Dimitriadis. Danse indeed converses with these texts, which unfold the plasticity of language. It finally gives answers in regard to the texts’ tendancy to render the past of writing and the present of reading, as well as the boundaries between poetry and theater, permeable.
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The Broken "I" : fragmentation of self and otherness in modern urban narratives

Loiselle, Eric 08 1900 (has links)
Ce mémoire mélange théorie et fiction pour explorer la technique narrative du “nous” performatif. Le premier chapitre démontre le role du discours dans le processus de formation d’identité, pour éventuellement démontrer que la nature performative du langage est responsable de la creation des constructions sociales du soi et de l’autre. En étudiant les failles de ce système, cet essai tentera de créer une entité narrative libre de ces contraintes. Un second chapitre théorique, après des exemples de fiction, se penchera sur l’entité narrative du flâneur, qui à travers sa relation intime avec la cité, souligne une dichotomie présente dans la relation entre le soi et l’autre. Le flâneur emergera comme un site de traduction dans lequel le “nous” performatif peut prendre action. Toutefois, les limites du flâneur en tant qu’outil narratif l’empêchera d’être la representation ultime de cette dichotomie. Après d’autres exemples de fiction, un troisième chapitre combinera ce qui aura été apprit dans les chapitres précédents pour démontrer que le “nous” performatif et sa dissolution du “je” et du “tu” mène à une narration qui est responsable, consciente d’elle-même et représentative de la réalité urbaine moderne et ses effets sur la création de l’identité. / This paper blends theoretical and creative writing in order to explore the narrative device of the performative “we”. The first chapter highlights the role of discourse in the process of identity formation and will move on to show how the performative role of language is used in the creation of social constructs such as the self and the other. Focusing on the limits of such a system, this paper attempts to create a narrative entity that is free of these boundaries. After some creative writing examples, a second theoretical chapter focuses on the in-depth study on the narrative entity of the flâneur, which, through its relationship with the city, highlights a complex dichotomy present in the relationship between the self and the other. The flâneur will emerge as a site of translation through which the performative “we” can begin to take action. However, the flâneur’s limits as a narrative device prevent it from being the definitive representation of this new relationship. After more creative writing examples, a third chapter combines what was learned from the previous chapters in order to demonstrate that the performative “we” and its dissolution of the “I” and the “you” leads to a narrative that is responsible, self-aware, and highly representative of modern urban reality and its effects on the creation of identity.
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Le pouvoir du mot : le performatif, l'événement et la traduction dans quelques textes de Jacques Derrida

Bernard, Matthieu A. R. 04 1900 (has links)
Pour exprimer ou définir une idée nouvelle, Derrida détourne souvent le sens d’un mot en se l’appropriant. La relation de Derrida avec les idées est telle que leur transmission passe par un vocabulaire spécifique, notamment l’analyse de l’étymologie (vraie et fausse). Mais quelle est sa conception du mot ? Quelles en sont les implications et les conséquences ? Pour répondre à ces questions, l’approche la plus féconde consiste à suivre au plus près celle que Derrida utilise en abordant la langue par rapport à la grammaire au sens large (c’est-à-dire tout ce qui fait événement dans la langue). En effet, la relation entre le mot et l’idée prend tout son sens dans l’analyse de certaines scènes bibliques, telles celles de la Genèse ou encore du mythe de Babel. Le fameux énoncé inaugural de l’Évangile de Jean, « Au commencement était la parole... », fait retour dans l’œuvre de Derrida, où il connaît plusieurs variations : il mérite examen, dans la perspective d’une déconstruction du logos et des origines de la langue. Le corpus de notre étude porte principalement sur trois textes de Jacques Derrida : « Des tours de Babel » (L’art des confins, PUF, 1979), Schibboleth – Pour Paul Celan (Galilée, 1986) et Donner la mort (Galilée, 1999), ces textes permettant tous une interrogation de l’« intention » divine dans le langage. Notre visée, en privilégiant dans l’œuvre derridienne ces « exemples » bibliques, est d’étudier la démarche de Derrida dans la « création » d’une langue, aspect qui a toujours été inséparable de l’élaboration de sa philosophie et auquel il a accordé la plus grande attention. À terme, ce travail se veut une contribution à la pensée du philosophe, portant sur un aspect capital de son travail et battant en brèche l’idée que son écriture est « absconse » ou « hermétique », alors qu’il y va pour lui de la mise en œuvre de sa manière même de concevoir la langue. / In order to express or define a new idea, Derrida often alters the meaning of a word in order to make it his own. Derrida’s relationship with ideas mostly expresses itself through a specific vocabulary which finds its roots in an etymological analysis (whether true or false). How does Derrida conceive the word? What are its implications and consequences? In order to answer these questions, one ought to follow closely Derrida’s approach of language through grammar in its broader sense (meaning anything which produces an event in language). It is by the examination of biblical episodes such as Genesis or Babel’s myth that the relationship between a word and the idea it represents is better conceived. The inaugural sentence in the gospel of John, “In the beginning was the Word…”, is often present in Derrida’s work, where its numerous occurrences undergo various transformations: this requires a closer inspection, especially in retrospect of logos’s deconstruction and the origin of language. This analysis will be based upon, amongst other texts, Shibboleth: for Paul Celan, The Gift of Death and “Des Tours de Babel” since they allow the possibility of a “divine intention” within language. Our objective, through a preferential study of those biblical “examples” in Derrida’s work, is to study his creation process pertaining to language. This aspect has always been intertwined with the elaboration of his philosophy and he has given it the utmost attention. In the end, this analysis presents itself as a contribution to the philosopher’s thinking, addressing a paramount aspect of his work while disproving the idea that his writing is “unreachable”, whereas it is, in fact, a question of how Derrida conceives language.
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The Broken "I" : fragmentation of self and otherness in modern urban narratives

Loiselle, Eric 08 1900 (has links)
Ce mémoire mélange théorie et fiction pour explorer la technique narrative du “nous” performatif. Le premier chapitre démontre le role du discours dans le processus de formation d’identité, pour éventuellement démontrer que la nature performative du langage est responsable de la creation des constructions sociales du soi et de l’autre. En étudiant les failles de ce système, cet essai tentera de créer une entité narrative libre de ces contraintes. Un second chapitre théorique, après des exemples de fiction, se penchera sur l’entité narrative du flâneur, qui à travers sa relation intime avec la cité, souligne une dichotomie présente dans la relation entre le soi et l’autre. Le flâneur emergera comme un site de traduction dans lequel le “nous” performatif peut prendre action. Toutefois, les limites du flâneur en tant qu’outil narratif l’empêchera d’être la representation ultime de cette dichotomie. Après d’autres exemples de fiction, un troisième chapitre combinera ce qui aura été apprit dans les chapitres précédents pour démontrer que le “nous” performatif et sa dissolution du “je” et du “tu” mène à une narration qui est responsable, consciente d’elle-même et représentative de la réalité urbaine moderne et ses effets sur la création de l’identité. / This paper blends theoretical and creative writing in order to explore the narrative device of the performative “we”. The first chapter highlights the role of discourse in the process of identity formation and will move on to show how the performative role of language is used in the creation of social constructs such as the self and the other. Focusing on the limits of such a system, this paper attempts to create a narrative entity that is free of these boundaries. After some creative writing examples, a second theoretical chapter focuses on the in-depth study on the narrative entity of the flâneur, which, through its relationship with the city, highlights a complex dichotomy present in the relationship between the self and the other. The flâneur will emerge as a site of translation through which the performative “we” can begin to take action. However, the flâneur’s limits as a narrative device prevent it from being the definitive representation of this new relationship. After more creative writing examples, a third chapter combines what was learned from the previous chapters in order to demonstrate that the performative “we” and its dissolution of the “I” and the “you” leads to a narrative that is responsible, self-aware, and highly representative of modern urban reality and its effects on the creation of identity.
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Le travail du négatif dans l’œuvre romanesque de Réjean Ducharme / The work of the negative in the novels of Réjean Ducharme

Hombourger, Juline 09 January 2012 (has links)
Dans les sciences humaines, le travail du négatif est une notion qui appartient surtout aux domaines philosophiques et psychanalytiques. En tenant compte de cette filiation, sa pertinence dans le champ littéraire se révèle également effective. En effet, lorsque l’on confronte l’idée à l’œuvre romanesque de Réjean Ducharme, l’action du travail du négatif rend compte des enjeux souterrains de cette écriture. Ainsi, le texte apparaît comme le lieu de l’instabilité où chacune des composantes donne à voir son envers et où les contradictions coexistent. Dans cette dynamique, les trois catégories du récit vacillent : elles sont sculptées dans une autre matière que celle qu’on leur assigne généralement. Dans un même élan, le style ducharmien s’empare du travail du négatif en défigeant le mot, en resémantisant la phrase, en offrant à la parole le pouvoir d’avoir un impact sur le réel. Tout est conçu pour échapper à la fixité. Construits de la sorte, les romans véhiculent une vision du monde tragique. Cette dernière, à travers l’acte de lecture, se voit pétrie par le grotesque et engendre alors un fatum qui s’apparente à l’uniformisation. Cette réalité dévoile, paradoxalement, un univers en déséquilibre qui fait écho à l’étymologie du mot baroque, « perle irrégulière ». Le texte ducharmien est donc le carrefour de plusieurs esthétiques qui possèdent toutes, en leur essence, un mouvement semblable au travail du négatif. Celui-ci peut être perçu, dans tous les cas, comme un révélateur de littérarité. Il opère, d’ailleurs, de cette manière, dans d’autres œuvres francophones, notamment dans celles de Rachid Boudjedra, de Maurice Bandaman et de Dominique Rolin. / In Human Sciences, the work of the negative is a concept which mainly belongs to the philosophical and psychoanalytical fields. Taking into account this relationship, its relevance in the literary field also proves effective. Indeed, when this notion is applied to the novels of Réjean Ducharme, the action of the work of the negative reveals the underground stakes of the author’s work. Thus, his writing takes us constantly back and forth between all the opposed elements which populate it. Ducharme’s texts are a place of instability, where each component shows its hidden side and where contradictions shaped by the process of involution coexist. Within this dynamic, the narrative mode loses its equilibrium: time, space and characters are sculpted with very unusual clay. In the same spirit, Ducharme’s writing style seizes the work of the negative by loosening words, and giving a new meaning to sentences, by offering to the word the power of having an impact on reality. Everything is designed to escape immobility. Novels built on this pattern convey a tragic vision of the world; a vision which through the act of reading finds itself steeped in the grotesque and therefore generates a fatum, which is very similar to sameness. Paradoxically, this reality unveils an unbalanced world and echoes the baroque word "irregular pearl" in its etymological meaning. Ducharme’s writing is at a crossroad between several aesthetics, whose quintessential principles are similar to the work of the negative. The latter can be perceived as an indicator of literariness and can be found in some of other French works, including those of Rachid Boudjedra, Maurice Bandaman and Dominique Rolin.
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La conjonction de la narrativité et de la performativité dans le jeu vidéo

Bélanger-Gagnon, Jean-François 17 April 2018 (has links)
Les jeux vidéo mettant en scène des histoires étoffées offrent généralement de moins fréquentes possibilités d'interaction au joueur, tandis que ceux qui exposent celui-ci à davantage d'action comportent souvent une faible teneure narrative. Cette constatation montre la difficulté de conjonction du narratif et du performatif dans une oeuvre vidéoludique. Se situant dans le contexte d'un jeu vidéo à forte trame narrative, cette étude vise à explorer comment y inclure la narrativité tout en permettant une implication performative du joueur. C'est par le biais de l'expérimentation d'un processus de design vidéoludique, faisant intervenir la création d'un document de conception et la production d'un prototype de jeu, que cette recherche s'est concrétisée. L'analyse des résultats indique que la conjonction du narratif et du performatif dans un jeu vidéo semble possible, voire souhaitable, et que plusieurs éléments peuvent y contribuer. Cette démarche a permis de formuler neuf suggestions concernant la conception de jeux vidéo performatifs fortement narratifs.
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Les mouvements de la "Réforme de la Vie" au contact de la culture et des traditions corporelles indiennes / The movements of the "Reform of Life" in contact with Indian culture and bodily traditions

Veloupoulé, Aurélie 31 March 2017 (has links)
Dès la fin du XIXe siècle, la Lebensreform (« réforme de vie ») recouvre trois aspects qui sont la modernité (ère industrielle), la crise des valeurs et l'émergence de nouvelles pratiques artistiques, culturelles et sociales dans les pays de l'espace germanophone. La Lebensreform est une réponse aux ruptures de la modernité ; de nouvelles formes de vie collectives voient le jour. Les espaces d'accueil fondent leur propre mode de vie autour du programme d'une réconciliation avec la nature, en adoptant plusieurs réformes de la vie. Parallèlement, l'Inde artistique et spirituelle évolue et influence l'art moderne occidental, d'où l'apparition de passerelles transculturelles. Les artistes de la Lebensreform adoptent de nouveaux modes d'expression corporelle qui s'inspirent de l'art indien (mudrâs, rythme, etc.). Il s'agit dans notre thèse d'aborder l' « esthétique du performatif » ; l’art de la danse moderne devient un mode de communication à part entière, c'est-à-dire un langage non verbal, traité sous l'angle du concept de performatif. L'art moderne, qui se développe dans l'espace germanophone, conduit à une nouvelle quête, celle d'une recherche de sa propre identité à travers l'exploration du mouvement. / From the end of the 19th century, the Lebensreform (Life reform) covers three aspects which are modernity (industrial era), crisis in values, and the emergence of new artistic, cultural and social practices in German-speaking countries. The Lebensreform is a response to the break with modernity; new collective lifestyles are born. Hosting places build their own lifestyle around a program of renewals and reconciliation with nature, adopting several reforms of life. At the same time, artistic and spriritual India evolved and influenced modern Western art from whence grew cross-cultural gateways and bridges. Artists from the Lebensreform adopted new corporal forms of expression inspired by Indian art (mudrâs, rythm, etc.). This thesis concerns itself with the « esthetic performative » with the knowledge that the art of modern dancing, viewed from the angle of the performative concept, may be said to have emerged as a global mode of communication, and a non verbal language. Modern art as developed in German-speaking community has also led to a new quest, a search for our own identity through an exploratory movement.
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L’espace du geste-son, vers une nouvelle pratique performative

Héon-Morissette, Barah 05 1900 (has links)
Cette thèse en recherche-création est une réflexion sur l’espace du geste-son. La dé- marche artistique de l’auteure, reposant sur six éléments : le corps, le son, le geste, l’image vidéo, l’espace physique et l’espace technologique, a été intégrée dans la conception d’un système de captation de mouvement en vision par ordinateur, le SICMAP (Système In- teractif de Captation du Mouvement en Art Performatif). Cette approche propose une nouvelle pratique performative hybride. Dans un premier temps, l’auteure situe sa démarche artistique en s’appuyant sur les trois piliers de la méthodologie transdisciplinaire : les niveaux de Réalité et de perception (le corps et l’espace-matière), la logique du tiers inclus (l’espace du geste-son) et la com- plexité (éléments du processus de création). Ces concepts transdisciplinaires sont ensuite mis en relation à travers l’analyse d’œuvres arborant un élément commun à la démarche de l’auteure, soit le corps au centre d’un univers sensoriel. L’auteure met ensuite en lumière des éléments relatifs à la pratique scénique susci- tée par cette démarche artistique innovante à travers le corps expressif. Le parcours du performeur-créateur, menant à la conception du SICMAP, est ensuite exposé en passant par une réflexion sur l’« instrument rêvé » et la réalisation de deux interfaces gestuelles pré- paratoires. Sous-entendant une nouvelle gestuelle dans un contexte d’interface sans retour haptique, la typologie du geste instrumental est revisitée dans une approche correspondant au nouveau paradigme de l’espace du geste-son. En réponse à ces recherches, les détails de la mise en œuvre du SICMAP sont ensuite présentés sous l’angle de l’espace technologique et de l’application de l’espace du geste- son. Puis, les compositions réalisées lors du développement du SICMAP sont décrites d’un point de vue artistique et poïétique à travers les éléments fondateurs du processus de création de l’auteure. La conclusion résume les objectifs de cette recherche-création ainsi que les contributions de cette nouvelle pratique performative hybride. / This research-creation thesis is a reflection on the gesture-sound space. The author’s artistic research, based on six elements: body, sound, gesture, video, physical space, and technological space, was integrated in the conception of a motion capture system based on computer vision, the SICMAP (Système Interactif de Captation du Mouvement en Art Performatif – Interactive Motion Capture System For Performative Arts). This approach proposes a new performative hybrid practice. In the first part, the author situates her artistic practice supported by the three pillars of transdisciplinary research methodology: the levels of Reality and perception (the body and space as matter), the logic of the included middle (gesture-sound space) and the com- plexity (elements of the creative process). These transdisciplinary concepts are juxtaposed through the analysis of works bearing a common element to the author’s artistic practice, the body at the center of a sensorial universe. The author then puts forth elements relative to scenic practice arisen by this innovative artistic practice through the expressive body. The path taken by the performer-creator, leading to the conception of the SICMAP, is then explained through a reflection on the “dream instrument” and the realization of two preparatory gestural interfaces. Implying a new gestural in the context of a non-haptic interface that of the free-body gesture, the topology of the instrumental gesture is revisited in response to a new paradigm of the gesture-sound space. In reply to this research, the details of the SICMAP are then presented from the angle of the technological space and then applied to the gesture-sound space. The compositions realized during the development of SICMAP are then presented. These works are discussed from an artistic and poietic point of view through the founding elements of the author’s creative process. The conclusion summarises the objectives of this research-creation as well as the contributions of this new performative hybrid practice.
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L'acte poétique de la "transfiguralité" : pratiques de l'autoportrait entre écriture et photographie

Lalonde, Johanne 12 1900 (has links)
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