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Habiter à l’épreuve de la langue. Politiques linguistiques et territorialités en périphérie flamande de Bruxelles-Capitale. / To inhabit in spite of the language : language policies and territorialities within the Flemish periphery of Brussels-Capital.

Bonfiglioli, Clotilde 06 December 2017 (has links)
L'instauration des frontières linguistiques en Belgique n'a en rien limité l'internationalisation et la francisation de la périphérie flamande de Bruxelles-Capitale. L'afflux d'une population nationale francophone, venue de la capitale belge, provoque un sentiment de minorisation au sein de la population néerlandophone habitant cette périphérie. Depuis le début des années 1990, les autorités municipales et régionales mettent en place des politiques linguistiques censées préserver la culture flamande des dix-neuf communes limitrophes de Bruxelles-Capitale. Un véritable dispositif territorial, officiellement baptisé le « Vlaamse Rand » (littéralement la « périphérie flamande »), analysé dans cette thèse, vise à « discipliner » les usages linguistiques des allophones au sein des espaces publics.Comment les francophones de la périphérie bruxelloise investissent-ils leur territoire de résidence, linguistiquement et politiquement ordonnancé par les autorités flamandes ?Cette thèse se concentre sur une étude psychosociologique de l'espace, en combinant les approches de la sociolinguistique et de la psychologie culturelle avec celles de la géographie humaine. Elle examine l'impact des stratégies linguistiques émanant de pouvoirs, officiels et officieux, sur les mobilités et les territorialités des francophones résidant en périphérie de Bruxelles-Capitale. Les résultats issus de questionnaires en ligne, d'observations participantes et surtout d'entretiens qualitatifs concourent à l’élaboration d’un cadre analytique permettant de déterminer, à différentes échelles spatiales, l'influence de l'usage des langues sur les comportements territoriaux tout autant que sur les perceptions du territoire de résidence. / The establishment of linguistic borders in Belgium has in no way limited the internationalization and francization of the Flemish Brussels-Capital’s periphery. An influx of a national French-speaking population, coming from the Belgian capital, causes a feeling of minorization among the Dutch-speaking population living in this periphery. Since the early 1990s, municipal and regional authorities have been implementing language policies, which are supposed to preserve the Flemish culture of the nineteen neighbouring municipalities of Brussels-Capital. A full-fledged territorial apparatus, officially called the "Vlaamse Rand" (literally the "Flemish periphery"), analysed in this thesis, aims to "discipline" the allophones’ language use within public spaces.How do the Francophone inhabitants of Brussels-Capital’s periphery settle in their territory of residence, linguistically and politically organized by the Flemish authorities ?This thesis focuses on a psycho-sociological study of space, combining the approaches of Sociolinguistics and Cultural Psychology with those of Human Geography. It examines the impact of both formal and informal language strategies on everyday geographic mobilities and territorialities of Francophone people living in Brussels-Capital’s periphery. The results from online questionnaires, participant observations and, above all, qualitative interviews contribute to the formulation of an analytical framework which enables to evaluate, at different spatial scales, the influence of the use of languages on territorial behaviours as well as on perceptions of the territory of residence.
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Propositions pour un enseignement bilingue préélémentaire : enquêtes et expérimentations à la Martinique et à la Dominique / Proposals for pre-elementary bilingual education : surveys and experiments in Martinique and in Dominica

Royer, Zephrine 21 April 2015 (has links)
Le monde, depuis des millénaires, est bâti sur les fondations de sociétés bilingues. Or, ce « parler multiple » semble depuis toujours être source de conflit. Loin d’être considéré comme une richesse, le bilinguisme (ou plurilinguisme) semble plutôt représenter un problème auquel on tâcherait de trouver une solution. « La multiplicité » dit Louis-Jean Calvet (1999), « est chose mauvaise, on lui préfère de façon toute jacobine un bon gros Etat monolingue bien cerné dans ses frontières politiques et linguistiques ».La région caraïbe occupe une place tout à fait intéressante sur cette scène en perpétuel mouvement qu’est la mondialisation. Ces pays/îles doivent continuellement chercher l’équilibre entre appartenance locale, régionale et internationale, grand nombre d’entre eux luttant toujours aujourd’hui pour concilier leur statut d’anciennes colonies et le rythme rapide de la mondialisation. Cette thèse porte sur la place des langues vivantes dans les écoles du premier degré à la Martinique et à la Dominique et sur les enjeux d’un enseignement bilingue pour ces deux îles qui appartiennent à la fois à la Caraïbe et au monde. Nous proposons, dans un premier temps, une étude de la situation actuelle de l’enseignement des langues dans les deux îles : quelles sont les politiques linguistiques dans les deux contextes? Dans quelle mesure sont-elles mises en œuvre? L’enseignement des langues répond-il aux exigences des textes officiels ? Les politiques linguistiques sont-elles adaptées aux réalités sociolinguistiques de ces îles ? Dans un deuxième temps, nous interrogeons la possibilité d’un enseignement bilingue dès l’école préélémentaire dans les îles de la Martinique et de la Dominique et nous expérimentons des approches d’enseignement des langues en milieu institutionnel et en contexte périscolaire. Nous nous interrogeons sur des modes de fonctionnement différents : ne pourrait-on pas imaginer d’autres manières de faire ? Que pouvons-nous proposer comme solutions complémentaires et/ou alternatives à l’existant ?Enfin, dans un troisième temps, dans une perspective plus globale, nous posons la question de l’éducation bilingue, par une approche comparée, en analysant les faits éducatifs dans deux systèmes différents et en nous intéressant à la question de l’altérité. La compréhension de l’Autre peut-elle améliorer l’existant dans le cas de la Martinique et de la Dominique ? Nous revenons ainsi à la question de l’intérêt et des enjeux d’une comparaison de l’enseignement des langues dans ces deux systèmes, en prenant en compte les identités locales, régionales et internationales à travers des analyses historiques et sociolinguistiques. A la suite de cette analyse, nous faisons des propositions concrètes en faveur d’un enseignement bilingue intégré dans ces deux îles. Ces propositions concernent les domaines tels que la didactique, la planification en éducation et le curriculum bilingue, la formation des enseignants et la politique linguistique de la Caraïbe. Notre question centrale est la suivante : comment enseigner aujourd’hui pour mieux préparer les citoyens caribéens au monde de demain ? / The Caribbean region occupies an interesting space in the perpetually changing scene of globalisation. Caribbean countries or islands must continually seek to balance their sense of belonging to a local, regional and international community. This is sometimes a difficult task as any of them are still fighting to balance their evolution as old colonies with the fast pace of globalisation in a new world.This thesis focuses on language teaching at primary level in the islands of Martinique and Dominica. It examines the many issues surrounding language teaching and questions the role of bilingual education in the development of these two Caribbean islands as they evolve within the Caribbean and the world. Firstly, we propose a careful study of the current situation of language teaching in Martinique and Dominica. What are the language policies of these islands? How and to what extent are they implemented? Does language teaching truly reflect the objectives of official texts? Are the present language policies adapted to the sociolinguistic reality of each island?Secondly, we raise the question as to the possibility of the implementation of bilingual education at the pre-primary level in the islands of Martinique and Dominica. We examine the question through the experimenting of different language teaching methods within a school setting and as part of an extracurricular bilingual program. Can we envision alternative approaches to the present situation? What complementary or alternative solutions can we propose to improve on what already exists?Lastly, we look at the subject from an overall perspective and we address the question of bilingual education. We analyse how comparative education, the study of other education systems and the understanding of others play a major role in developing solutions to present day situations. This analysis takes into account issues relating to local, regional and international identities through a study of the historical and sociolinguistic context of the islands of Dominica and Martinique.Based on our analysis and on the literature, we put forward concrete proposals for holistic bilingual education on the islands of Martinique and Dominica. These proposals focus on areas such as language teaching pedagogy, education planning, the bilingual curriculum, teacher training, and language policy for the Caribbean. The main question underlying this thesis is: how do we teach today to better prepare Caribbean citizens for the world of tomorrow?
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Des politiques linguistiques et éducatives aux conditions d’enseignement / apprentissage des langues. Quelle(s) approche(s) du contexte? Le cas de la nation angolaise / From language and education policies towards languages teaching / learning conditions. Which approach(es) of the context? The case of the Angolan nation / Desde as políticas linguísticas e educativas até as condições de ensino / aprendizagem das línguas. Que abordagem do contexto? O caso da nação angolana

Dureysseix, Fanny 10 January 2017 (has links)
L’Angola est un contexte encore relativement méconnu quelque soit la discipline en sciences sociales. Pour la didactique des langues et des cultures, cette situation de départ prête à questionner l’approche – ou les approches – à adopter pour mener la recherche. Cette thèse propose de vérifier la pertinence d’une approche plurielle faisant appel à l’histoire et à deux grands axes de travail : l’axe diachronique-synchronique et l’axe micro-macro. L’objectif majeur est de mettre à profit cette approche pour : (1) pallier le manque de données indispensables à la compréhension de la singularité du contexte sociolinguistique contemporain et au développement de politiques linguistiques et éducatives adaptées ; (2) déterminer de manière historicisée les caractéristiques du système éducatif et de la culture éducative actuels ; (3) proposer des pistes d’application pour améliorer les conditions d’enseignement / apprentissage en langue et des langues. La première partie de cette thèse explicite les objectifs et les hypothèses de recherche (chapitre 1), expose les éléments généraux concernant le contexte national (chapitre 2) puis les concepts mobilisés pour la réflexion et l’analyse (chapitre 3). La seconde partie fournit des éléments descriptifs, explicatifs et analytiques jusqu’alors inédits concernant le contexte de cette recherche : un cadre historique (chapitre 4), un cadre sociolinguistique (chapitre 5) et un focus construit autour de la langue française en Angola dont découle une réflexion plus générale sur le système éducatif public contemporain (chapitre 6). À partir de l’analyse de trois corpus didactiques sélectionnés à partir de leur date de production (1962, 1980 et 2005), la troisième partie permet de mettre à profit les apports des deux premières parties pour effectuer une analyse de corpus historicisée visant à mettre au jour les caractéristiques de la didactisation en fonction des époques et les traces de ce processus dans les productions didactiques contemporaines. / Angola remains a relatively unknown context, regardless of the discipline in the social sciences. For the didactics of languages and cultures, this baseline situation raises the question of the approach - or the approaches - to adopt in order to conduct research. This thesis proposes to examine the relevance of a plural approach calling upon history and involving two major lines of work: the diachronic-synchronic axis and the micro-macro axis. The major objective is to build on this approach to: (1) fill in for the lack of data that are essential to understand the singularity of the contemporary sociolinguistic context, and to develop adequate language and education policies; (2) determine, using historicization, the characteristics of the education system and the current educational culture; (3) propose implementing strategies to improve the teaching / learning in language and of languages. The first part of this thesis clarifies the research objectives and hypotheses (Chapter 1), presents the general elements defining the national context (Chapter 2), as well as the concepts mobilized for reflection and analysis (Chapter 3). The second part provides descriptive, explanatory and analytical elements hitherto unpublished regarding the context of this research: a historical background/context (Chapter 4), a sociolinguistic framework (Chapter 5) and a focus built around the French language in Angola leading to a broader reflection on the contemporary public education system (chapter 6). Based on the analysis of three teaching corpus selected following their date of production (1962, 1980 and 2005), the third part allows to exploit the findings made in the first two sections, in order to perform historicised corpus analysis aimed at revealing the characteristics of didactization over time, as well as the traces of this process in contemporary educational productions. / Angola ainda é um contexto relativamente desconhecido, qualquer que seja a disciplina nas ciências sociais. Para a didática das línguas e culturas, esta situação inicial se presta a questionar a abordagem - ou as abordagens - a adoptar para realizar a pesquisa. Esta tese propõe a verificar a relevância de uma abordagem multifacetada que envolva história e duas linhas principais de trabalho: o eixo diacrónico-sincrônico e o eixo micro-macro. O objetivo principal é de tirar partido dessa abordagem para: (1) superar a falta de dados essenciais para a compreensão da singularidade do contexto sociolinguístico contemporâneo e para o desenvolvimento de políticas linguísticas e educativas adequadas; (2) determinar de modo historizado as características do sistema de educação e da cultura educacional vigente; (3) propor formas de aplicação para melhorar o ensino / aprendizagem na linguagem e das línguas. A primeira parte desta tese explícita os objectivos e as hipóteses de investigação (Capítulo 1), define os itens gerais sobre o contexto nacional (Capítulo 2) e os conceitos mobilizados para reflexão e análise (Capítulo 3). A segunda parte fornece elementos descritivos, explicativos e analíticos inéditos a respeito do contexto desta pesquisa: um cenário histórico (Capítulo 4), um quadro sociolinguístico (Capítulo 5) e um foco construído em torno da língua francesa em Angola que segue uma reflexão mais geral sobre o sistema educativo público contemporâneo (capítulo 6). A partir da análise de três corpus didáticos selecionados segundo a data de produção (1962, 1980 e 2005), a terceira parte permite alavancar as contribuições das duas primeiras partes para realizar a análise de corpus historizada no objetivo de descobrir as características da didatização com os tempos e vestígios de este processo em produções educacionais contemporâneas.
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Les universités, actrices des politiques linguistiques éducatives en Colombie / Universities as agents of Educational Language Policies in Colombia / Las universidades, actrices de las políticas lingüísticas educativas en Colombia

Uribe Salamanca, Edga Mireya 04 December 2015 (has links)
L’université est devenue, dans la société mondiale, un bastion de l’innovation scientifique. Cet espace légitime de critique, discussion et mobilités représente un bien public, qu'il appartienne au secteur officiel ou privé, et fonctionne dans le cadre d’un système de l’éducation nationale. Confrontée à la mondialisation, l’université intègre l’enseignement, la recherche et le service à la communauté comme fonctions essentielles de l’enseignement supérieur ; pour ce faire, elle développe des stratégies visant à répondre aux responsabilités linguistiques internationales, nationales et régionales ainsi qu’aux besoins langagiers des étudiants dans la formation de leur répertoire linguistique, quel que soit le statut des langues. Son autonomie lui permet une participation active dans la configuration des politiques publiques en matière des langues et de l’éducation. Ces éléments nous ont conduits à analyser le rôle spécifique des universités comme actrices des politiques linguistiques éducatives en Colombie, en particulier (mais non de manière limitative) l’offre de formation en langues de ces institutions universitaires en direction des étudiants spécialistes et non spécialistes dans ce domaine. L’échantillon est formé par 10% des universités colombiennes distribuées dans les principales villes du pays. Le caractère notamment qualitatif de cette étude a permis, grâce au protocole d’enquête des 180 questionnaires et du guide des 18 entretiens, une systématisation des phénomènes analysés à partir des dispositifs de qualité des neuf institutions d’enseignement supérieur qui composent le corpus. La proposition de certaines orientations générales en matière de politiques linguistiques éducatives dans les universités colombiennes constitue l’aboutissement de notre recherche ; elles s’adressent aux communautés universitaires pour leur éventuelle discussion dans le cadre d’une éducation au plurilinguisme. / In a world society, the university has become a bastion of scientific innovation. This legitimate space within which criticism, discussion, and mobility take place represents a public good, either within the public or the private sector, and operates within national education system. With rapid recent globalization, the university combines teaching, research, and university-community partnerships as essential functions of higher education. To this end, strategies aimed at meeting linguistic responsibilities at international, national, and regional level are developed. The strategies involved put in place measures designed to address language needs of the diverse student population regardless of the linguistic prestige accorded to individual languages. University autonomy means that universities can actively participate in the shaping of public policies on language and education. These factors have taken us to consider the specific role played by universities as agents of educational language policies in Colombia, particularly (but not limited to) the diversity of modern foreign language provision in higher education for specialist and non-specialist students. The sample consists of 10% of Colombian universities located in major cities of the country. The qualitative nature of this study has allowed for systematization of the phenomena analysed. This has been achieved through administering a questionnaire survey as well as structured interviews in nine institutions of higher education. The assembled corpus is informed by 180 questionnaires and 18 interviews carried out following quality parameters. The culmination of our research is a proposal of some general guidelines for educational language policy to be implemented in Colombian universities. The target group of these guidelines is the academic community in Colombia. The proposal might serve as a basis for discussion with a view to the possible development of a policy and approach for multilingual education in Colombia. / La universidad se ha convertido, en la sociedad mundial, en un bastión de la innovación científica. Este espacio legítimo de la crítica, la discusión y la movilidad representa un bien público, sea del sector oficial o privado, y opera dentro de un sistema de educación nacional. Confrontada a la globalización, la universidad integra la enseñanza, la investigación y la extensión como funciones esenciales de la educación superior; para ello, desarrolla estrategias que buscan cumplir con las responsabilidades lingüísticas internacionales, nacionales y regionales y con las necesidades, en este campo, de los estudiantes en la formación de su repertorio de lenguas, independientemente del estatus de ellas. Su autonomía le permite la participación activa en la configuración de las políticas públicas sobre el lenguaje y la educación. Estos factores nos han llevado a analizar el papel específico de las universidades como actrices de las políticas lingüísticas educativas en Colombia, en particular (pero no limitados a) la oferta de enseñanza de idiomas de estas instituciones universitarias a estudiantes especialistas y no especialistas en esta área. La muestra está formada por el 10% de las universidades colombianas distribuidas en las principales ciudades. La naturaleza de este estudio cualitativo ha permitido una sistematización de los fenómenos analizados, por medio del protocolo de la encuesta realizado a través de 180 cuestionarios y la guía de las 18 entrevistas, a partir de parámetros de calidad tenidos en cuenta en las nueve instituciones de educación superior que conforman el corpus. La culminación de nuestra investigación es la propuesta de algunas pautas generales sobre las políticas lingüísticas educativas en universidades colombianas; dichas pautas están dirigidas a las comunidades académicas para su posible discusión en el marco de una educación para el plurilingüismo.
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La politique linguistique institutionnelle de diffusion de l'espagnol au XXIe siècle : une enquête sur les représentations de la norme linguistique chez les enseignants de l'Institut Cervantès au Brésil. / Institutional Language Policy for the Promotion of the Spanish Language in the Twenty-First Century : A Survey of the Representations of the Linguistic Norm among the Teachers of the Instituto Cervantes in Brazil.

Garin, Virginia 14 December 2016 (has links)
Dans le contexte de la globalisation et de la course « à la part de marché » des langues internationales, nous assistons à un fort essor d'une politique linguistique institutionnelle de diffusion de la langue espagnole dans le monde. Depuis la fin des années 1990, la planification linguistique du statut et du corpus de l’espagnol est devenue une priorité pour l’Espagne qui s’est donné les moyens de mettre en place un dispositif de politique linguistique panhispanique dont les pièces maîtresses sont l’Académie royale de la langue espagnole et l’Institut Cervantès. Cette nouvelle politique linguistique panhispanique cherche, d’une part, à positionner l’espagnol en tant que langue internationale ou globale aux côtés de l’anglais, et d’autre part, à renforcer les liens existants entre les pays hispanophones. Cette politique linguistique institutionnelle répond à une stratégie géopolitique et économique globale et dont les soubassements idéologiques sont analysés dans cette thèse. Certains marchés, de par leur poids économique et démographique, s'avèrent plus attrayants pour les représentants de la politique linguistique étrangère espagnole. Cela est notamment le cas du Brésil où l'espagnol jouit d'une forte présence facilitée par l'installation de nombreuses entreprises multinationales d'origine espagnole et par la création du Mercosur. La politique linguistique panhispanique a également des retombées sur le domaine normatif, car elle implique, du moins discursivement, un passage d’un modèle de standardisation monocentrique vers un modèle pluricentrique qui prendrait en considération toutes les normes « cultivées » de l’espagnol. Se pose alors la question du modèle de langue à transmettre aux apprenants d’espagnol langue étrangère, une question qui peut s’avérer problématique dans certains contextes géographiques et institutionnels complexes comme celui du Brésil.À partir d’une enquête par entretiens réalisés auprès des enseignants des centres Cervantès au Brésil, ce travail explore, entre autres, leurs représentations de la norme linguistique de l’espagnol, tout en essayant d’établir un dialogue entre les discours épilinguistiques institutionnels, scientifiques et médiatiques et les discours épilinguistiques de ces enseignants sur les enjeux de la promotion de l’espagnol actuellement. / In the context of globalization and in the race among international languages for conquering new "market shares", we can observe the rise of strong institutional language policies for the promotion of the Spanish language all over the world. Since the late 1990s, the ‘corpus’ and ‘status’ planning of the Spanish language has become a priority for Spain: it aims to provide the means which are necessary to implement a Pan-Hispanic language policy device whose masterpieces are the Royal Spanish Academy and the Cervantes Institute. This new Pan-Hispanic language policy seeks firstly, to position the Spanish language as an international or global language next to English, and secondly, to strengthen the links among the Spanish-speaking countries. This institutional language policy responds to a global geopolitical and economic strategy whose ideological foundations are analyzed in this thesis.Due to their economic and demographic weight, some markets are more attractive to the Spanish foreign language policymakers. This is the case of Brazil where Spanish has a strong presence facilitated by the setting up of many Spanish multinational companies and by the creation of Mercosur.The Pan-Hispanic language policy also tends to have an impact on the linguistic norms. While involving, at least in discourse, a transition from a monocentric model of standardization to a pluricentric one that takes into account all the regional standards of Spanish, this transition raises the very question of the language model that should be chosen for Spanish language teaching. This question may be problematic in some complex geographical and institutional contexts as this study endeavors to show with the case of Brazil.Based on interviews conducted with the teachers of the Cervantes Institute in Brazil, this thesis aims at identifying teachers’ representations of the Spanish linguistic norm while trying to establish a dialogue between institutional, scientific and journalistic epilinguistic discourses and teachers’ epilinguistic discourses about the Spanish linguistic promotion.
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"Une contextualisation du français dans la pluralité sud-africaine, approche sociolinguistique et didactique"

Peigné, Céline 06 May 2010 (has links) (PDF)
Le processus d'évolution démocratique de l'Afrique du Sud, pays désormais doté de onze langues officielles, invite à interroger la position du français et à la mettre en perspective. Au départ de la recherche, cette position semblait fragile, c'est pourquoi il fallait commencer par questionner la pertinence du français dans la reconfiguration sud-africaine (chapitre 1), au delà du cadre d'une « francophonie de diffusion ». Cette recherche, ancrée en sociolinguistique et en didactique, s'est construite à partir d'une approche empirico-inductive qualitative critique, en travaillant avec des acteurs de l'enseignement/ apprentissage du secondaire et du supérieur et en privilégiant l'observation participante et l'entretien compréhensif. Ces observables sont croisés avec l'étude des textes sur les réformes éducatives, linguistiques et universitaires ainsi que des discours politiques et médiatiques produits au sujet des langues et des identités (chapitre 2). La gestion du rapport à l'altérité en Afrique du Sud pouvant apparaître comme « radicale » d'un point de vue en partie extérieur, la notion d'identité/altérité est rapidement devenue une notion nodale de l'interprétation des observables (chapitre 3). Une contextualisation de la pluralité sudafricaine, mobilisant les croisements d'une variété de champs scientifiques, est alors apparue nécessaire, pour permettre d'expliciter les manières dont le français peut s'intégrer aux enjeux et aux projets sud-africains. Dans cet environnement, un certain « laisser-faire » en faveur de l'anglais tend à présenter la promotion du plurilinguisme comme se superposant à la seule reconnaissance du multilinguisme, révélant une position paradoxale de cette langue. En effet, la diversité des modes d'appropriation identitaire de l'anglais est un marqueur sociolinguistique d'une certaine démocratisation sociale. Dans le même temps, cette langue peut être considérée comme contribuant à occulter les problématiques de la pluralité, allant alors à l'encontre du processus démocratique tourné vers le projet de « l'unité dans la diversité », qui est la devise du pays (chapitre 4). En tant que langue internationale, souvent valorisée aux côtés de l'anglais, l'intérêt de la présence du français est alors aussi questionné sous cet angle. Si la question des langues dites étrangères n'est pas officiellement à l'ordre du jour, les pratiques et les représentations à propos du français évoluent rapidement, notamment à la faveur de l'ouverture du pays à l'Afrique et au reste du monde, qui fait naître d'autres intérêts pour cette langue (chapitre 5). En outre, les populations scolaires et estudiantines se diversifient, amenant en classe la question de la pluralité, qu'il est encore difficile de travailler. Ces bouleversements suscitent désormais le questionnement de l'adéquation des contenus et des cursus universitaires, du devenir de la recherche en français ainsi que des enjeux de ce type de formation dans une Afrique du Sud en plein essor (chapitre 6). L'étude contextualisée de la position du français conduit à élargir ces questionnements. L'Afrique du Sud ne passera pas à la valorisation de la diversité sans avoir questionné et réfléchi la notion de pluralité et la classe de langue est un des espaces privilégiés pour ce faire. Paradoxalement, la visibilité des langues sud-africaines, hors de l'anglais, passe notamment par la promotion des langues étrangères, afin de sortir de la dyade anglais/ langue familiale du répertoire scolaire. Le français apparaît à cet effet comme une langue privilégiée par les témoins, ouvrant sur une pluralité valorisée, illustrée par la diversité de la francophonie. Cette représentation rejoint une des valeurs de la Francophonie, dégageant ainsi la possibilité de projets communs avec les langues locales (chapitre 7). La proposition d'un scénario de « plurilinguisme à la carte » permet d'envisager l'organisation de plurilinguismes scolaires malléables et remobilise les langues dans des travaux conjoints en faveur d'une pluralité négociée. Ce travail développe la potentialité des politiques du français si elles s'inscrivent dans une démarche contextualisée de promotion du plurilinguisme en Afrique du Sud et, plus largement, de leur inscription dans le projet démocratique si l'enseignement/ apprentissage de cette langue est accompagné par le développement d'une didactique appropriée, impliquant un travail réflexif explicite sur l'altérité. Cela incite à questionner la catégorisation des francophonies dites minoritaires : mieux identifiées, les spécificités de leurs évolutions pourraient en effet contribuer au renouvellement de la francophonie, tout comme la Francophonie peut concourir au projet démocratique de ces pays. Ces questions se posent dans un contexte où l'équilibre délicat de la construction de la recherche et de l'enseignement supérieur est fragilisé par une tendance mondiale au délaissement des sciences humaines. L'Afrique du Sud, en proie aux urgences pragmatiques liées à son développement, a toutefois plus que jamais besoin que ses langues ne soient pas réduites à leurs fonctions instrumentales.
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Etude de cas sociolinguistique et ethnographique de quatre familles indiennes immigrantes en Europe : pratiques lagagières et politiques linguistiques nationales et familiales / A sociolinguistic and ethnographic case study of four Indian immigrant families in Europe : language practices and national & family language policies

Haque, Shahzaman 03 July 2012 (has links)
Ce travail de recherche s'inscrit dans une approche pluridisciplinaire – monographique, ethnographique et sociolinguistique avec une dimension longitudinale. Il tente de décrire de manière approfondie les pratiques linguistiques familiales de quatre familles indiennes immigrantes installées dans quatre pays européens : la France, la Suède, la Norvège et la Finlande. Cette étude cherche également à cerner les enjeux des politiques linguistiques familiales, domaine dans lequel peu de recherches ont été entreprises et qui, de ce fait, reste à développer. Par ailleurs, les idéologies et attitudes concernant les langues se traduisent dans les décisions prises par les chefs de la famille, les parents, qui privilégient l'apprentissage de telle ou telle langue, pour eux-mêmes et surtout pour les enfants. Au plan macro, la politique linguistique nationale de chacun des pays concernés par notre étude est évoquée, y compris celle de l'Inde, avec un centrage sur la politique linguistique éducative et les modalités d'enseignement des langues migrantes. Le plurilinguisme des participants est analysé avec la notion de répertoire multilingue au sein duquel les compétences langagières sont segmentées par domaine. Les notions d'espace, de contexte, de mobilité, d'échelle, de polycentralité et d'ordres d'indexicalité ont été convoquées pour pouvoir appréhender ces compétences. La transmission linguistique intergénérationnelle est abordée par le biais d'une analyse critique de la politique linguistique familiale et nationale ainsi que la question de l'incidence du legs des valeurs culturelles et linguistiques du pays d'origine (ou de son absence) sur la construction de l'identité de la deuxième génération. / This research is part of a multidisciplinary approach - . monographic, ethnographic, sociolinguistic, and includes a longitudinal dimension. It attempts to expound the language practices of four Indian immigrant families settled in four European countries : France, Sweden, Norway and Finland. This study also seeks to identify issues of family language policies, a domain where little research has been undertaken and therefore, remains to be developed. Moreover, ideologies and attitudes about languages are reflected in decisions taken by the heads of the household, who manifest a special penchant for a specific language, for themselves and in particular, for their children. At the macro level, the national language policy of each country in our study is discussed, including that of India, with a focus on language education policy and on the teaching of immigrant languages in schools. The plurilinguism of participants is analyzed with the concept of multilingual repertoire, in which language competencies are truncated by specific domains. The concepts of space, context, mobility, scale, polycentrality and orders of indexicality were raised in order to understand and sift the truncated verbal repertoire. Intergenerational language transmission is examined through a critical analysis of national and family language policies ; the question of the effect of the legacy of cultural and linguistic values of the country of origin (or the absence of such transmission) on the construction of the identity of the second generation are equally reviewed.
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Las políticas lingüísticas en Quebec y Cataluña : un reflejo de las dinámicas sociales

Streicher-Arseneault, Valérie 01 1900 (has links)
Le but de cette recherche est de mieux comprendre les fondements et enjeux sociopolitiques d’un processus d’aménagement linguistique, ainsi que de cerner le rôle que le fait linguistique peut avoir dans le processus de construction d’un système national et dans son fonctionnement et de quelle manière l’application d’une politique linguistique se révèle efficace. Pour ce faire, nous procéderons à une étude comparative des cas concrets de la planification linguistique de la Catalogne et du Québec. Le choix des deux régions se base principalement sur le fait qu’elles représentent toutes les deux un type de nation « subétatique » au sein de laquelle la langue propre (le catalan et le français respectivement) s’est révélée être un élément clé de la représentation de l’identité collective, et qu’elle y possède à la fois un rôle symbolique et participatif. Cependant, la nature du conflit linguistique engendré par la cohabitation entre la langue propre et la langue de l’état (français-anglais/ catalan-espagnol) est visiblement perçu et traité de manière différente dans les deux régions. Donc, les environnements sociopolitiques et linguistiques québécois et catalans offrent à la fois des similitudes et des divergences qui mettent en relief certaines caractéristiques essentielles à la compréhension des mécanismes dans le développement d’une politique linguistique. Les étapes de l’étude se divisent en trois : après une exposition de l’évolution de la théorie de la planification linguistique, seront abordés les moments et évènements historiques marquants, intimement liés au développement du sentiment nationaliste dans les deux régions, ce qui permettra par le fait même d’explorer les relations entre les entités « subétatiques » et étatiques: Québec/Canada et Catalogne/Espagne. Puis seront passés en revue les textes législatifs et juridiques et leur portée. C’est-à-dire que sera vue plus spécifiquement l’application concrète des politiques linguistiques dans les domaines de l’éducation, de l’immigration et des médias de communication. Finalement, au regard des recensements sociolinguistiques les plus récents, les relations seront établies entre les résultats statistiques de l’usage des langues dans les régions respectives et les moyens ayant été déployés dans le cadre de la planification linguistique. / The main purpose of this research is to achieve a better understanding of the basis and the socio-political issues in a language planning process, as well as define the function of the linguistic element in the development of a national system and in which way the application of a language politic is efficient. To do so, we will make a comparative study of the concrete cases of Quebec and Catalonia. The selection of these two regions is based in the fact that they both portray “sub-state” nations in which the own language (French and Catalan respectively) is a key element to the representation of the collective identity which also plays a symbolic and participative role in it. However, the nature of the language dynamics generated by the contact between the own language and the state language (French-English/ Catalan-Spanish) is visibly perceived and treated differently in the two regions. Therefore, the socio-political and linguistic backgrounds of Quebec and Catalonia offer, simultaneously, similarities and differences that highlight essential characteristics to the understanding of the development mechanisms in a language policy. The research work is divided into three parts: after the exposition of the evolution of the language planning theory, we will deal with the decisive historic moments and episodes, interwoven with the development of the nationalist belonging, which will lead us to explore the relationships between the “sub-state” and State entities: Quebec/Canada and Catalonia/Spain. Afterwards, we will review the legal and juridical texts and their fields of action. That is to say, we will see in particular the concrete application of the language policy in the sectors of education, immigration and the media. Lastly, in relation with the most recent socio-linguistic census, we will try to establish the connection between the statistical results of the language uses in the two regions and the means that were displayed as part of the language planning. / El objetivo principal de esta investigación es alcanzar una mejor comprensión de los fundamentos y de las cuestiones sociopolíticas de un proceso de planificación lingüística, así como intentar delimitar el papel que desempeña el hecho lingüístico en el proceso de construcción de un sistema nacional y su funcionamiento, y conocer en qué medida la aplicación de una política lingüística se revela eficaz. Para ello, efectuaremos un estudio comparativo de la planificación lingüística en Quebec y en Cataluña, dos regiones que ejemplifican un tipo de nación “subestatal” en la cual la lengua propia (el francés y el catalán, respectivamente) constituye un elemento clave de la representación de la identidad colectiva y posee un papel a la vez simbólico y participativo. Sin embargo, la naturaleza de la dinámica lingüística engendrada por la cohabitación entre la lengua propia y la lengua del estado (francés-inglés/ catalán-castellano) es percibida y tratada de diferente modo en las dos regiones. Los ámbitos sociopolíticos y lingüísticos quebequense y catalán, por tanto, ofrecen a la vez similitudes y divergencias que ponen de relieve las características esenciales de la comprensión de los mecanismos en el desarrollo de una política lingüística. El estudio se divide en tres etapas: después de la exposición de la evolución de la teoría de la planificación lingüística, recorremos los acontecimientos históricos determinantes, estrechamente vinculados con el desarrollo del sentimiento nacionalista en las dos regiones, lo que permitirá ver las relaciones entre las entidades “subestatales” y estatales: Quebec/Canadá y Cataluña/España. Después se revisan los textos legislativos y jurídicos, y su alcance, haciendo hincapié en la aplicación concreta de las políticas lingüísticas en los campos de la educación, de la inmigración y de los medios de comunicación. Finalmente, y de acuerdo con los censos sociolingüísticos más recientes, se establecen los vínculos que se trazan entre los resultados estadísticos del uso de las lenguas en las dos regiones y las medidas desplegadas en el marco de la planificación lingüística. / L’objectiu d’aquesta investigació és de comprendre millor els fonaments i apostes sociopolítiques d’un procés de planificació lingüística, així com de delimitar el paper que el fet lingüístic pot tenir en el procés de construcció d’un sistema nacional i en el seu funcionament, i de quina manera l’aplicació d’una política lingüística es revela eficaç. Per fer’ho, procedirem a un estudi comparatiu dels casos concrets de la planificació lingüística de Catalunya i del Quebec. La tria de les dues regions es basa principalment en el fet que representen totes dues un tipus de nació «subestatal» en la qual la llengua pròpia (el català i el francès respectivament) s’ha revelat ser un element clau de la representació de la identitat col•lectiva i suposa a la vegada un paper simbòlic i participatiu. Tanmateix, la naturalesa de la dinàmica lingüística engendrada per la cohabitació entre la llengua pròpia i la llengua de l’estat (francès-anglès/ català-espanyol) és visiblement percebut i tractat de manera diferent a les dues regions. Per tant, els entorns sociopolític i lingüístic quebequès i català ofereixen a la vegada similituds i divergències que posen de relleu certes característiques essencials a la comprensió dels mecanismes en el desenvolupament d’una política lingüística. Les etapes de l’estudi es divideixen en tres : després d’una exposició de l’evolució de la teoria de la planificació lingüística, s’hauran abordat els moments i esdeveniments històrics notables, íntimament vinculats al desenvolupament del sentiment nacionalista a les dues regions, el que permetrà explorar les relacions entre les entitats «subestatals» i estatals: Quebec/Canadà i Catalunya/Espanya. Després s’hauri passat revista als texts legislatius i jurídics i el seu abast. És a dir que, es veurà més específicament l’aplicació concreta de les polítiques lingüístiques en els àmbits de l’educació, de la immigració i dels mitjans de comunicació. Finalment, pel que fa als padrons sociolingüístics més recents, s’establiran les relacions seran establertes entre els resultats estadístics de l’ús de les llengües a les regions respectives i els mitjans que han estat desplegats en el marc de la planificació lingüística.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguístico

Boenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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Las políticas lingüísticas en Quebec y Cataluña : un reflejo de las dinámicas sociales

Streicher-Arseneault, Valérie 01 1900 (has links)
Le but de cette recherche est de mieux comprendre les fondements et enjeux sociopolitiques d’un processus d’aménagement linguistique, ainsi que de cerner le rôle que le fait linguistique peut avoir dans le processus de construction d’un système national et dans son fonctionnement et de quelle manière l’application d’une politique linguistique se révèle efficace. Pour ce faire, nous procéderons à une étude comparative des cas concrets de la planification linguistique de la Catalogne et du Québec. Le choix des deux régions se base principalement sur le fait qu’elles représentent toutes les deux un type de nation « subétatique » au sein de laquelle la langue propre (le catalan et le français respectivement) s’est révélée être un élément clé de la représentation de l’identité collective, et qu’elle y possède à la fois un rôle symbolique et participatif. Cependant, la nature du conflit linguistique engendré par la cohabitation entre la langue propre et la langue de l’état (français-anglais/ catalan-espagnol) est visiblement perçu et traité de manière différente dans les deux régions. Donc, les environnements sociopolitiques et linguistiques québécois et catalans offrent à la fois des similitudes et des divergences qui mettent en relief certaines caractéristiques essentielles à la compréhension des mécanismes dans le développement d’une politique linguistique. Les étapes de l’étude se divisent en trois : après une exposition de l’évolution de la théorie de la planification linguistique, seront abordés les moments et évènements historiques marquants, intimement liés au développement du sentiment nationaliste dans les deux régions, ce qui permettra par le fait même d’explorer les relations entre les entités « subétatiques » et étatiques: Québec/Canada et Catalogne/Espagne. Puis seront passés en revue les textes législatifs et juridiques et leur portée. C’est-à-dire que sera vue plus spécifiquement l’application concrète des politiques linguistiques dans les domaines de l’éducation, de l’immigration et des médias de communication. Finalement, au regard des recensements sociolinguistiques les plus récents, les relations seront établies entre les résultats statistiques de l’usage des langues dans les régions respectives et les moyens ayant été déployés dans le cadre de la planification linguistique. / The main purpose of this research is to achieve a better understanding of the basis and the socio-political issues in a language planning process, as well as define the function of the linguistic element in the development of a national system and in which way the application of a language politic is efficient. To do so, we will make a comparative study of the concrete cases of Quebec and Catalonia. The selection of these two regions is based in the fact that they both portray “sub-state” nations in which the own language (French and Catalan respectively) is a key element to the representation of the collective identity which also plays a symbolic and participative role in it. However, the nature of the language dynamics generated by the contact between the own language and the state language (French-English/ Catalan-Spanish) is visibly perceived and treated differently in the two regions. Therefore, the socio-political and linguistic backgrounds of Quebec and Catalonia offer, simultaneously, similarities and differences that highlight essential characteristics to the understanding of the development mechanisms in a language policy. The research work is divided into three parts: after the exposition of the evolution of the language planning theory, we will deal with the decisive historic moments and episodes, interwoven with the development of the nationalist belonging, which will lead us to explore the relationships between the “sub-state” and State entities: Quebec/Canada and Catalonia/Spain. Afterwards, we will review the legal and juridical texts and their fields of action. That is to say, we will see in particular the concrete application of the language policy in the sectors of education, immigration and the media. Lastly, in relation with the most recent socio-linguistic census, we will try to establish the connection between the statistical results of the language uses in the two regions and the means that were displayed as part of the language planning. / El objetivo principal de esta investigación es alcanzar una mejor comprensión de los fundamentos y de las cuestiones sociopolíticas de un proceso de planificación lingüística, así como intentar delimitar el papel que desempeña el hecho lingüístico en el proceso de construcción de un sistema nacional y su funcionamiento, y conocer en qué medida la aplicación de una política lingüística se revela eficaz. Para ello, efectuaremos un estudio comparativo de la planificación lingüística en Quebec y en Cataluña, dos regiones que ejemplifican un tipo de nación “subestatal” en la cual la lengua propia (el francés y el catalán, respectivamente) constituye un elemento clave de la representación de la identidad colectiva y posee un papel a la vez simbólico y participativo. Sin embargo, la naturaleza de la dinámica lingüística engendrada por la cohabitación entre la lengua propia y la lengua del estado (francés-inglés/ catalán-castellano) es percibida y tratada de diferente modo en las dos regiones. Los ámbitos sociopolíticos y lingüísticos quebequense y catalán, por tanto, ofrecen a la vez similitudes y divergencias que ponen de relieve las características esenciales de la comprensión de los mecanismos en el desarrollo de una política lingüística. El estudio se divide en tres etapas: después de la exposición de la evolución de la teoría de la planificación lingüística, recorremos los acontecimientos históricos determinantes, estrechamente vinculados con el desarrollo del sentimiento nacionalista en las dos regiones, lo que permitirá ver las relaciones entre las entidades “subestatales” y estatales: Quebec/Canadá y Cataluña/España. Después se revisan los textos legislativos y jurídicos, y su alcance, haciendo hincapié en la aplicación concreta de las políticas lingüísticas en los campos de la educación, de la inmigración y de los medios de comunicación. Finalmente, y de acuerdo con los censos sociolingüísticos más recientes, se establecen los vínculos que se trazan entre los resultados estadísticos del uso de las lenguas en las dos regiones y las medidas desplegadas en el marco de la planificación lingüística. / L’objectiu d’aquesta investigació és de comprendre millor els fonaments i apostes sociopolítiques d’un procés de planificació lingüística, així com de delimitar el paper que el fet lingüístic pot tenir en el procés de construcció d’un sistema nacional i en el seu funcionament, i de quina manera l’aplicació d’una política lingüística es revela eficaç. Per fer’ho, procedirem a un estudi comparatiu dels casos concrets de la planificació lingüística de Catalunya i del Quebec. La tria de les dues regions es basa principalment en el fet que representen totes dues un tipus de nació «subestatal» en la qual la llengua pròpia (el català i el francès respectivament) s’ha revelat ser un element clau de la representació de la identitat col•lectiva i suposa a la vegada un paper simbòlic i participatiu. Tanmateix, la naturalesa de la dinàmica lingüística engendrada per la cohabitació entre la llengua pròpia i la llengua de l’estat (francès-anglès/ català-espanyol) és visiblement percebut i tractat de manera diferent a les dues regions. Per tant, els entorns sociopolític i lingüístic quebequès i català ofereixen a la vegada similituds i divergències que posen de relleu certes característiques essencials a la comprensió dels mecanismes en el desenvolupament d’una política lingüística. Les etapes de l’estudi es divideixen en tres : després d’una exposició de l’evolució de la teoria de la planificació lingüística, s’hauran abordat els moments i esdeveniments històrics notables, íntimament vinculats al desenvolupament del sentiment nacionalista a les dues regions, el que permetrà explorar les relacions entre les entitats «subestatals» i estatals: Quebec/Canadà i Catalunya/Espanya. Després s’hauri passat revista als texts legislatius i jurídics i el seu abast. És a dir que, es veurà més específicament l’aplicació concreta de les polítiques lingüístiques en els àmbits de l’educació, de la immigració i dels mitjans de comunicació. Finalment, pel que fa als padrons sociolingüístics més recents, s’establiran les relacions seran establertes entre els resultats estadístics de l’ús de les llengües a les regions respectives i els mitjans que han estat desplegats en el marc de la planificació lingüística.

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