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Emergence et consolidation d'un parti nationaliste progressiste en Espagne : le cas de Chunta Aragonesista en Aragon (de 1986 à nos jours)

Martinez, Michel 28 September 2012 (has links) (PDF)
Les recherches qui ont abouti à cette thèse de doctorat s'inscrivent dans la thématique des nationalismes ibériques contemporains qui ont animé (et animent toujours) les questions territoriales et nationales de l'Espagne. L'Aragon, souvent absent de ce débat, est pourtant un territoire charnière entre la France, la Catalogne, le Pays valencien, la Castille et le bloc basco-navarrais. D'un point de vue géopolitique, l'Aragon apparaît donc en territoire " tampon " entre l'Espagne centrale (exclusivement castillane, hispanophone et nationalement espagnole) et l'Espagne périphérique (bilingue et dont la conscience nationale est plus complexe). Du fait de ces spécificités, l'Aragon ne connaît pas le bipartisme PSOE/PP propre aux régions de l'intérieur de l'Espagne. Pour gouverner l'Aragon et ses communes, ces deux partis espagnols doivent s'allier à des forces aragonaises (une de centre-droit et une de centre-gauche). Chunta Aragonesista (CHA), créée en 1986 est ce parti aragonésiste de gauche ; il se dit " nationaliste ". Le " nationalisme aragonais " de CHA trouve sa légitimité dans l'existence d'une " nation aragonaise " justifiée par l'Histoire médiévale du Royaume d'Aragon et ses institutions politiques et juridiques. CHA défend ainsi " l'autodétermination de la nation aragonaise " au sein d'un État espagnol fédéral. Son membre le plus célèbre, a sans doute été José Antonio Labordeta, disparu en septembre 2010, qui a été député au Congreso de los Diputados de Madrid pendant deux législatures (2000-2004 et 2004-2008).
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Quelles contextualisations pour l'enseignement du français hors de France?

Doucet, Céline 23 September 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse se propose d'étudier la problématique de la contextualisation de l'enseignement du français hors de France. Basé sur des enquêtes de terrain menées en Louisiane et en Australie Occidentale, ce travail de recherche s'inscrit dans une démarche compréhensive et cherche, d'une part, à analyser les orientations didactiques mises en œuvre pour l'enseignement du français en portant une attention particulière aux éventuelles formes de contextualisation présentes dans cet enseignement et, d'autre part, à donner des éléments de réponse explicitant les raisons de ces choix. A partir de l'étude de deux terrains présentés d'un point de vue historique et sociolinguistique, cette recherche interroge la perspective de l'enseignement du français hors de France entre universalisme et contextualisation en tentant d'éclairer sa construction et d'explorer les principaux facteurs de contextualisation, avant de proposer quelques pistes pour une évolution.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguístico

Boenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguístico

Boenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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Les politiques linguistiques destinées aux migrants adultes en Cantabrie (Espagne) : une formation plurilingue ? / Language policies for adult migrants in Cantabria (Spain) : a pluringual approach ?

Martínez, Jesús 04 July 2014 (has links)
Il existe actuellement un nombre considérable d'instruments qui précisent quels sont les principes et les dispositifs propices à la mise en place d'une politique encourageant l'intégration linguistique des migrants adultes en Europe. Cette thèse examine ces outils et elle essaie de montrer leur pertinence dans le cas de la communauté autonome de Cantabrie en Espagne, un territoire qui a vu augmenter sa population étrangère de manière considérable et inhabituelle pendant les premières années de ce siècle. Pour ce faire, un état des lieux des formations linguistiques destinées aux migrants adultes existant dans la région a été établi. Le document qui combine des procédures mixtes de collecte de données a été analysé postérieurement en prenant en compte des variables considérées comme essentielles. Le travail inclut également une série de propositions qui se veulent une invitation à l'adoption d'une approche plurilingue pour aborder la problématique de la formation et de l'intégration linguistiques des migrants adultes. Le destinataire primaire de ce travail est l'ensemble des acteurs de la politique linguistique de la région. Or, cette thèse entend avoir comme destinataires également tous les professionnels qui d'une manière ou d'une autre et sous d'autres latitudes travaillent sur l'intégration linguistique des migrants adultes, particulièrement ceux qui cherchent à améliorer la qualité des dispositifs mis en place ou à concevoir de nouvelles planifications pour des territoires qui sont dépourvus de ces mécanismes. / There is currently a considerable number of instruments that specify the principles and the mechanisms favorable to implement a policy for encouraging linguistic integration of adult migrants in Europe. This thesis examines these tools and tries to show their relevance in the case of the autonomous community of Cantabria in Spain, a region that has seen its foreign population increased dramatically and unusually during the early years of this century. A study on the situation of existing language courses for adults migrants in the region was conducted. The document which combines data collection procedures was subsequently analyzed taking into account a group of variables considered essential. The work also includes a series of proposals that constitue an invitation to adopt a multilingual approach in order to address the issue of linguistic training and integration of adult migrants. The primary recipient of this work is the language policy setters in the region. However, this thesis also intends to have as recipients any professional working in one way or another on the linguistic integration of adult migrants, particularly those seeking to improve the quality of the systems implemented or devising new plans for territories where there is lack of these programmes.
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L'occitan dans la Drôme : état des lieux, geolinguistique et perspectives sociolinguistiques / The occitan in Drôme : state of the art, geolinguistic and sociolinguistics prospects

Morin, Laetitia 23 September 2016 (has links)
La situation des langues régionales pose aujourd’hui de nombreuses questions, et particulièrement dans des zones linguistiques charnières et transitoires, telles que le département de la Drôme. À l’épreuve du contact de deux domaines linguistiques gallo-romans, l’occitan et le francoprovençal mais également à celui du français, la Drôme est un territoire riche de sa pluralité, tant linguistique que culturelle. Pourtant, à l’heure où la transmission familiale et les pratiques de l’occitan deviennent sporadiques et isolées, il était nécessaire d’établir un état des lieux général de la langue au sein des institutions, scolaires notamment, mais également au sein de la communauté linguistique. Identifier les divers profils de locuteurs, estimer la vitalité des pratiques, évaluer le changement linguistique et faire émerger les représentations linguistiques ont ainsi permis d’exposer une image globale du département. À l’image du territoire, le visage linguistique de la Drôme est tout aussi complexe et pluriel : entre conflits d’identités, de langues et volontés de sauvegarde par l’enseignement. / Nowadays the situation of regional languages raises many questions and more particularly in border and transiting linguistic areas such as the Drôme area. Being in contact with two Gallo-Roman linguistic estates, the Occitan and the Franco-Provencal but also with the French language, Drôme territory is rich from its plurality, both linguistic and cultural. Though at a time when family transmission and use of Occitan has become sporadic and isolated, it is necessary to draw out an overall state of the art of the language within institutions, especially at schools, but also within the linguistic community. Identifying the speakers’ various profiles, measuring the liveliness of the language use, evaluating linguistic shifts and bringing out the linguistic representations did set out a holistic picture of the area. The linguistic representation of the Drôme area is just the same as the territory itself, as complex and manifold: with both an identity and language encounter and the desire to save it through teaching.
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Produire et reproduire la langue et la culture à l’école primaire au pays de Galles : Gwaith athrawon a chynorthwywr addysgu yng Nghaerdydd / Le travail d’enseignantes et d’aides-enseignantes à Cardiff

Turner, Karine 28 May 2020 (has links)
La recherche entreprise dans le cadre de cette thèse doctorale se veut une réflexion sur le travail des enseignantes et des aides-enseignantes d’une école primaire de langue galloise, à Cardiff, capitale du pays de Galles. Ce travail apparait marqué par des rapports de force entre la langue majoritaire (anglais) et la langue minoritaire (gallois), et s’inscrit dans un contexte sociétal de revendication et de reconnaissance de la langue en situation diglossique. Par l’entremise d’observations consignées dans un journal de bord réflexif et d’entretiens semi-dirigés, j’explore la façon dont ces membres du personnel de l’école contribuent à la (re)production de la langue et de la culture galloises. Plus précisément, j’appréhende leur travail au regard de deux dimensions de cette (re)production linguistique et culturelle, soit : les politiques linguistiques éducatives et la culture de l’école. Les résultats de cette enquête ethnographique, présentés dans le cadre d’articles scientifiques, mettent en évidence les voix et les perspectives des aides-enseignantes et enseignantes, encore trop peu présentes dans les travaux de recherche sur l’éducation en gallois. Le premier article vise à démontrer que le travail des enseignantes et des aides-enseignantes s’inscrit dans un processus dynamique de mise en oeuvre des politiques linguistiques éducatives. De fait, celles-ci sont en mesure d’adopter, de résister, de négocier, voire même de créer ces politiques au sein de l’école ou de la salle de classe. Leurs discours et leurs pratiques montrent qu’elles se questionnent quant à la place à accorder à la langue majoritaire, et qu’elles sont parfois à la recherche de compromis visant à mitiger les effets néfastes perçus à l’égard d’un règlement scolaire qui interdit l’usage de l’anglais. Le deuxième article de cette thèse explore la notion de la culture de l’école. Compte tenu de la prévalence de la langue anglaise à Cardiff et dans la plupart des foyers des élèves qui fréquentent cette école, les enseignantes et aides-enseignantes réalisent un important travail de valorisation de la langue et de la culture galloises. En s’appropriant la mission de l’école et en perpétuant des traditions et rituels, elles contribuent à façonner la culture de l’école d’une manière qui permet aux élèves d’évoluer dans un cadre à la fois communautaire et familial, ancré dans la langue et la culture galloises. Enfin, par l’entremise du troisième article, l’ensemble des données de cette étude sont mises en relation avec mon parcours de chercheure franco-ontarienne, confrontée aux défis de l’apprentissage d’une langue et de l’ethnographie en milieu non familier. Je pose un regard critique sur mon positionnement d’Insider/Outsider en exposant tant les aspects qui provoquent un rapprochement au terrain que ceux qui entraînent une distance avec celui-ci. Il s’agit, entre autres, d’un aller-retour entre ma familiarité avec le contexte sociétal de la langue au pays de Galles, qui s’apparente à celui de l’Ontario français, et le sentiment d’éloignement provoqué par mon immersion dans un milieu scolaire entièrement gallois. Cette ethnographie se veut à la fois une enquête sur le rôle des enseignantes et des aides-enseignantes dans la (re)production de la langue et de la culture galloises, et un examen de ce que signifie mener une ethnographie dans un contexte linguistique minoritaire autre que celui auquel appartient la chercheure.
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Une langue en mission : histoire des politiques linguistiques et didactiques françaises en Palestine / A language on mission : a history of french language and teaching planning in Palestine

Rubio Rostom, Clémentine 12 June 2018 (has links)
Réalisée à partir d’archives diplomatiques, cette thèse propose une lecture de l’histoire de l’enseignement du français en Palestine depuis le point de vue diplomatique. Elle propose d’étudier les objectifs politiques et symboliques qui ont guidé l’évolution de ce réseau d’enseignement du français. A la croisée de questionnements communs à la didactique du français langue étrangère et à la sociolinguistique, il s’agit de s’intéresser aux conceptions de la langue et de l’altérité sous-jacentes à la politique de diffusion du français. La thèse s’attache également à caractériser les politiques de diffusion du français dans un espace particulier : la Palestine. Ces questionnements permettent de formuler une certaine continuité dans le type de relations entretenues à travers l’enseignement du français et de poser la question de ce que serait non plus une politique de diffusion mais une politique de l’appropriation. / Based upon the interpretation of diplomatic archives, this doctoral thesis presents an understanding of the history of French language teaching in Palestine, from the diplomatic point of view. It aims at studying the political and symbolical goals guiding the evolution of the French teaching network. At the crossroads of issues common to the fields of French as a second language and sociolinguistics, it will focus on the conceptions of language and of alterity underlying the French language spread policy. The thesis also seeks to characterize language planning policy in a specific territory: Palestine. Those questions allow us to formulate the hypothesis of continuity in the type of relationships established through French language teaching and to put in perspective the spreading policy with an appropriation policy.
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Dynamiques de nation building et évolution d'une identité nationale en Ukraine: le cas d'Odessa

Polese, Abel 28 May 2009 (has links)
En utilisant le cas d’étude d’une grande ville ukrainienne, Odessa, multiculturelle et russophone, nous tâcherons de mettre en évidence la discordance entre les mesures politiques de «nation building » (et leur qualité) adoptées par le Parlement, leur renégociation et application au niveau local et la manière dont cela affecte l’identité de la population et la perception d’une « nation ukrainienne » dans la ville, de façon à nous concentrer sur l’importance de l’attitude de la population dans un projet de «nation building ». A ce propos nous allons montrer le rôle de première importance joué par les Ukrainiens dans le projet de construction nationale entamé par les élites politiques après l’indépendance ukrainienne de 1991. L’expression « nation building » est souvent utilisée dans la littérature pour se référer aux mesures politiques émises par le Parlement ;Par contre l’expression « construction nationale » ou « construction de la nation » semble se prêter à plusieurs interprétations et n’exclut pas la participation de la population au projet. Par exemple, tandis que le « nation building » est lié à des politiques mises en œuvre dans le cadre d’un État, si l’on parle d’une « construction nationale » on ne se réfère pas forcement à un État. C’est pourquoi, au cours de cette thèse on gardera les deux expressions pour suggérer que l’expression construction nationale montre une attitude plus ouverte à observer les différentes interactions entre la population et les élites politiques.<p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Institutionnalisation de formations francophones en contexte non francophone : politiques curriculaires et statut du français : l'université Galatasaray en Turquie (1992-2012) : une étude de cas élargie à d'autres formations en Europe orientale / Institutionalization of training programs in French in a non French-speaking context : curricular policies and status of the French language : Galatasaray University, Turkey (1992-2012) : a case study, extended to other training programs in Eastern Europe

Troncy, Christel 13 December 2016 (has links)
Comment s'’institutionnalise dans la durée le statut du français comme langue d’'enseignement dans des formations universitaires en contexte non francophone ? L’'hypothèse principale est celle d’'une faible institutionnalisation du statut curriculaire du français en contexte non francophone, due notamment aux acteurs producteurs de la politique curriculaire universitaire, de moins en moins engagés dans un curriculum en français.L’'étude de l’'évolution de la politique curriculaire de l’'université Galatasaray - université créée en 1992 sur la base d’'un accord franco-turc - est envisagée selon une démarche qualitative et inductive, au moyen d’'une étude de cas élargie à d’'autres formations francophones, de moindre ampleur, mais créées à la même période au tournant des années 1980-1990 en Turquie et dans d’'autres pays d’Europe orientale. L’'étude s’'appuie sur un vaste corpus de données d’'archives et de données d’'entretiens. Les différents éléments recueillis sur plusieurs formations, permettent de mettre à jour des processus d’'institutionnalisation initiaux du statut du français communs à ces formations et à l’'université Galatasaray. Toutes sont représentatives d’'une période particulière, de courte durée, propice à un mouvement de création de formations universitaires francophones dans ces contextes globalement non francophones d’'Europe orientale.Dans la majorité des cas, à des degrés divers, vingt ans après, le statut du français apparaît d’autant plus instable que les réseaux d’'acteurs producteurs de la politique curriculaire universitaire sont faibles et que le statut du français est de moins en moins consensuel. / How does the status of the French language as the teaching language for the courses become institutionalized in academic training programs, within a non French-speaking context? The main assumption is that of a weak institutionalization of the curricular status of the French language in a non French-speaking context, due in particular to the players, who generate the academic curricular policy while being less and less committed to a curriculum in French.The study of the curricular policy evolution at Galatasaray University — a university created in 1992 on the basis of a franco-turkish agreement is —considered along the lines of a qualitative and inductive approach, by means of a case study extended to other training programs in French, of a lesser scope but created during the same era, at the turn of the 1980s-1990s in Turkey and in other Eastern Europe countries. The study relies on a vast corpus of archival data and interview-gathered data. The elements concerning the selected training programs enable us to bring to light some initial institutionalization processes of the status of the French language, that are common to these training programs and to Galatasaray University. All are representative of a particular era, of short lasting, propitious for a movement of academic training programs creation, in French, within these globally non French-speaking contexts in Eastern Europe. In the majority of cases, at various degrees, twenty years later, the status of the French language appears all the more unstable that the networks of players who generate the curricular academic policy are weak, and that the status of the French language is less and less consensual.

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