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Militer pour la décroissance : De l'émergence d'une idéologie à sa mise en pratique / Militating for degrowth : From the emergence of an ideology to its implementation

Mège, Arnaud 01 December 2016 (has links)
Né au début des années 2000, le militantisme pour la décroissance est une forme d'engagement revendiquée par celles et ceux qui cherchent à rompre avec les logiques de la croissance économique. Partant du principe qu'une croissance infinie n'est pas possible dans un monde fini, les militants décroissantistes se positionnent en rupture vis-à-vis des injonctions à consommer formulées par l'ensemble des promoteurs de la « société de consommation ». Prenant ses racines dans la production intellectuelle émise par les anticonformistes des années 1930 et à leur suite les écologistes de la « première heure » et autres opposants à la « société de consommation », l'engagement pour la décroissance trouve aujourd'hui à s'exprimer au travers de groupements militants variés, du parti politique labellisé au collectif local le plus informel. Mais, quand bien même ces espaces sont à appréhender comme des lieux où il devient possible de militer, c'est davantage dans l'incarnation d'un mode de vie spécifique que cet engagement trouve à s'exprimer. Dès lors, vivre selon ses convictions afin de favoriser un haut niveau de cohérence susceptible de maintenir les contours de son identité devient un enjeu fondamental pour les militants.Aussi, cet engagement à plusieurs niveaux (idéologique, politique, pratique) doit être appréhendé dans sa globalité. C'est pourquoi, la construction d'une généalogie des idées décroissantistes se révèle tout aussi indispensable que l'analyse des pratiques militantes, l'une permettant alors d'éclairer l'autre et vice versa. / Born in the early 2000s, activism for degrowth is a form of commitment demanded by those who seek to break with the logics of economic growth. Assuming that infinite growth is not possible in a finite world, the degrowth activists are in opposition with the injunctions to consumption formulated by all the promoters of the "consumer society".Taking root in the intellectual production formulated by the anti-conformists of the 1930s and then by the ecologists of the "first hour" and other opponents of the "consumer society", the commitment to degrowth is being expressed nowadays through various activist groups, from the labeled political party to the most informal local collective. But even if these spaces are to be understood as places where it becomes possible to militate, it is more in the embodiment of a specific way of life that this commitment finds expression. From then on, living according to one's convictions in order to promote a high level of coherence likely to maintain the contours of one's identity becomes a fundamental issue for activists.This commitment at several levels (ideological, political, practical) must be understood in its entirety. Therefore, the construction of a genealogy of the ideas for degrowth is just as indispensable as the analysis of activists practices, the one enlightening the other and vice versa.
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Quand l'art rencontre l'industrie, ou, "L'impossible conciliation des inconciliables" : la collaboration des constructivistes-productivistes russes Lioubov Popova et Varvara Stépanova avec une fabrique de tissus (1923-1924)

Pitre, Marie-Christine 09 1900 (has links) (PDF)
L'art et l'industrie appartiennent à des milieux a priori opposés l'un à l'autre. Or, que se passe-t-il lorsqu'ils tentent l'improbable et s'unissent malgré tout? Les constructivistes-productivistes russes Lioubov Popova et Varvara Stépanova vivent l'expérience en collaborant avec la Première fabrique de cotons imprimés de Moscou en 1923-1924, une usine d'État. Leur but est de créer des tissus à motifs géométriques, un style différent de celui proposé par l'industrie textile russe de l'époque prérévolutionnaire. Cette seule intégration dans l'industrie problématise le contexte de leur collaboration et souligne les ambiguïtés inhérentes à ce type de production. À première vue, cette imbrication de l'art et de l'industrie textile apparaît éloignée du milieu artistique parce qu'elle est tournée vers la création de vêtements faits pour être portés au quotidien. L'objectif de ce mémoire vise à identifier le problème de l'application de la théorie constructiviste dans des circonstances pratiques et soulève les contradictions qui découlent de cette impossible conciliation. L'ensemble de l'étude est centré sur des écrits datant des années 1920 et se divise en trois temps. D'abord, le premier chapitre se concentre sur la période d'éclosion du constructivisme et du productivisme. Il est donc essentiel de bien définir la terminologie des termes « composition » et « construction » développés à l'Inkhouk, l'Institut de culture artistique soviétique. Pour y arriver, nous étudions des écrits originaux et des traductions de textes fondateurs identifiant des divergences dans la définition des principes théoriques sous-jacents à la production des textiles de Popova et de Stépanova. Ces textes permettent de ratisser plus large et d'identifier les variations dans la compréhension des disciplines appelées tectonique, facture et construction. Le second chapitre nous plonge ensuite dans la période de réalisation du projet de collaboration avec la fabrique de tissus. Un discours de Stépanova traduit par Lavrentiev (1997) démontre que l'application concrète des principes constructivistes au travail en industrie est loin d'aller de soi. L'étude des conditions de travail de Popova et de Stépanova dans le contexte de l'Union soviétique émergente permet un positionnement sur le statut dont jouissent les artistes de cette époque. De plus, l'analyse jettera un éclairage sur les avantages que peut tirer l'industrie textile à accueillir des artistes dans ses fabriques. Des divergences entre les écrits étudiés au premier chapitre et l'application pratique seront alors relevées. Le dernier chapitre identifie le changement de statut des créations constructivistes, considérées à la fois comme « œuvre d'art » ou « produit industriel ». Nous verrons que ce sont principalement les motifs dessinés qui sont mis de l'avant plutôt que les tissus eux-mêmes, rendant caduc l'objectif de départ des artistes de pénétrer la vie quotidienne. L'analyse des créations toujours existantes, présentées dans les musées, tend à exemplifier cette dualité. En somme, l'imbrication constante des caractéristiques de l'art et de l'industrie a pour effet général de problématiser sans cesse la filiation industrielle de ces artistes, tout en confirmant le statut artistique de cette production. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Russie soviétique, Avant-garde russe, Lioubov Popova, Varvara Stépanova, Constructivisme, Productivisme, Industrie, Production, Tissu, Textile, Vêtement, Objets utilitaires, Vie quotidienne.
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L'influence du proletkult sur la théorie et la pratique constructivistes

Camden, Valérie January 2010 (has links)
La Révolution russe permet l'épanouissement d'un milieu artistique expérimental où les artistes intègrent l'art à la politique. Les structures gouvernementales sont radicalement changées et l'institution du Proletkult, enfant de la Révolution et de l'idéologie de la culture prolétarienne, annonce une nouvelle ère démocratique inspirée de la philosophie marxiste. Alexandre Bogdanov propose un mode de vie ouvrier basé sur l'enseignement et la création artistiques. En favorisant l'expression et en valorisant la spécificité de la classe ouvrière, Bogdanov et ses collègues du Proletkult font naître un nouvel art au contenu fortement idéologique et aussi un nouveau type d'artiste engagé. Plusieurs théoriciens et artistes d'avant-garde, qui veulent s'engager dans le mouvement révolutionnaire, notamment les Constructivistes et les Productivistes, participent au développement idéologique et pratique du Proletkult. Ces artistes-intellectuels y voient un lieu favorable à l'éveil d'une vraie conscience de classe du prolétariat ouvrier à travers les possibilités de création et d'invention qu'offre la production culturelle et artistique. En outre, en réfléchissant à la mission de l'artiste et à la définition de l'art, ces théoriciens et artistes se retrouvent intrinsèquement lié à la pensée bogdanovienne.
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Travailler fort et vendre du temps: Interdisciplinarité des effets individuels et de genre du virage productiviste de la pratique du droit au Québec

Lemaire, Christine 12 1900 (has links)
Approche interdisciplinaire / La présente recherche adopte une approche interdisciplinaire. Elle s’appuie sur deux axes fondamentaux. Le premier instaure un dialogue entre une recherche théorique de type macrosociologique et une étude empirique réalisée selon les principes de la méthodologie de la théorisation enracinée (MTE). Le second conjugue les perspectives synchronique et diachronique, afin de mieux comprendre les deux principaux concepts à l’étude : l’éthos professionnel et la productivité. Depuis son avènement dans les années 1980, le néolibéralisme a instauré une manière spécifique d’être au monde et, plus particulièrement, un rapport au temps considéré comme une ressource rare qu’il faut utiliser de la manière la plus efficiente possible. À cause de ses accointances nouvelles avec l’État de droit, ce système économique impose dorénavant à la communauté juridique des préceptes, croissance illimitée et concurrence, qui sont en opposition avec ses valeurs traditionnelles axées sur le corporatisme. Afin de nourrir la croissance, la manière de penser typique des sciences économiques et managériales de type néolibéral établit une normativité centrée sur le concept de productivité. Celui-ci peut se résumer par l’injonction paradoxale suivante : produire toujours plus avec toujours moins de ressources. Le temps est l’une d’entre elles et, sous cette pression, il s’accélère et se densifie. Or, du côté des praticien·ne·s du droit, une résistance se crée, celle de l’éthos professionnel. Celui-ci ne s’oppose pas à la croissance, à la rentabilité, ni aux gains financiers; il impose simplement qu’ils ne se réalisent jamais aux dépens de la qualité du service. L’éthos professionnel défend néanmoins une culture du temps basée sur un modèle de pratique désuet qui confond la qualité du service avec la quantité d’heures de travail. Chez les praticien·ne·s du droit, la norme de la semaine socialement et juridiquement acceptable de travail est établie à 50 heures ou plus, si nécessaire… Dans un tel contexte, l’expansion de la normativité productiviste produit le phénomène suivant : chaque heure de travail s’intensifie jusqu’à égaler une heure de production, c’est-à-dire une heure facturée. Ce processus obéit à une équation mathématique et, en l’occurrence, il ne semble pas avoir de limite; c’est pourquoi on parle d’un temps abstrait, décroché du temps concret et fini des personnes. Tous ces gains de productivité n’ont aucun impact sur la norme établie par l’éthos : ils servent donc à nourrir et renforcer les velléités de croissance du système, ce qui le rend de plus en plus malsain. La thèse a permis de montrer que ce processus abstrait ne fait pas disparaitre la part des activités humaines qu’il ne parvient pas à saisir et à comptabiliser. Les personnes subissent donc à la fois la matérialité de leurs activités et les exigences abstraites de la productivité sans limites. Chez les femmes, l’éthos professionnel vient se greffer à un autre, préexistant, soit celui de la parentalité, et forme avec lui une synergie qui accentue encore les difficultés d’aménagement du temps. Chaque jour, les praticien·ne·s sont confronté·e·s à des dilemmes et doivent faire des compromis pour arriver à fonctionner. Conséquemment, ce phénomène construit de la souffrance qui, à la longue, menace la santé physique et psychologique des individus et, paradoxalement, jusqu’à la qualité même du service juridique que l’on prétend vouloir protéger. Afin de résister autant que possible à ces pressions contradictoires, le management offre un outil qu’il prétend tout-puissant et adaptable à toutes les circonstances de la vie : la gestion du temps. Les conclusions de la thèse relativisent cette toute-puissance et remettent en question le rôle apparemment neutre et bienfaisant de ces méthodes. Défaire ce nœud ne sera donc pas chose facile. Il faudra compter sur de bons arguments, des allié·e·s et le temps. Toutefois, le concept d’éthos, tout en permettant de mieux comprendre le phénomène à l’étude, permet aussi de dégager certaines pistes d’intervention. D’abord, il montre qu’il est possible d’agir sur lui, sans pour autant menacer les règles déontologiques rigoureuses que la profession s’est fixées. Ensuite, il indique que ce sont les premières expériences au sein d’un champ donné qui sont les plus déterminantes, ce qui ouvre la porte à des actions possibles de la part des facultés de droit et de l’École du Barreau. / This research takes an interdisciplinary approach. It is based on two fundamental axes. The first one establishes a dialogue between a theoretical research of macrosociological type and an empirical study carried out according to the principles of Grounded Theory. The second one combines synchronic and diachronic perspectives, in order to better understand the two main concepts under study: professional ethos and productivity. Since its advent in the 1980s, neoliberalism has established a specific way of being in the world and, more particularly, a relationship to time considered as a scarce resource that must be used in the most efficient way possible. Due to its new connections with the rule of law, this economic system now imposes precepts on the legal community, unlimited growth and competition, which are in opposition to its traditional values based on corporatism. In order to nurture growth, the way of thinking typical of neoliberal economics and management establishes a normativity centered on the concept of productivity. This can be summed up by the following paradoxical injunction: to produce always more with always less resources. Time is one of them and, under this pressure, it accelerates and becomes denser. However, on the side of legal practitioners, resistance is being created, that of the professional ethos. This is not opposed to growth, profitability or financial gain; it simply requires that they never come about at the expense of quality of service. The professional ethos nevertheless defends a culture of time based on an outdated practice model that confuses the quality of service with the quantity of work hours. Among legal practitioners, the norm for a socially and legally acceptable work week is 50 hours or more, if necessary ... In such a context, the expansion of productivist normativity produces the following phenomenon: each hour of work intensifies to equal one hour of production, that is to say one hour billed. This process obeys a mathematical equation witch, in this case, does not seem to have any limit; this is why we speak of an abstract time, detached from the concrete and finite time of people. All of these productivity gains have no impact on the standard set by the ethos, so they serve to nourish and strengthen the system’s growth aspirations, making it increasingly unhealthy. The thesis has shown that this abstract process does not eliminate the part of human activities that it fails to capture and account for. People therefore undergo both the materiality of their activities and the abstract demands of limitless productivity. In women, the professional ethos is grafted onto another, pre-existing one, that of parenthood, and forms with it a synergy which further accentuates the difficulties of planning time. Every day, practitioners are faced with dilemmas and must make compromises in order to function. Consequently, this phenomenon builds on suffering which, in the long run, threatens the physical and psychological health of individuals and, paradoxically, even the very quality of the legal service that it claims to want to protect. In order to resist these contradictory pressures as much as possible, management offers a tool that it claims to be all-powerful and adaptable to all life circumstances: time management. The conclusions of the thesis relativize this omnipotence and question the apparently neutral and beneficial role of these methods. Undoing this knot will not be easy. It will be necessary to find the right arguments, allies and time. However, the concept of ethos, while allowing a better understanding of the phenomenon under study, also makes it possible to identify certain avenues for intervention. First, it shows that it is possible to act on it, without threatening the rigorous ethical rules that the profession has set for itself. Then, he indicates that it is the first experiences within a field that are the most decisive, which opens the door to possible actions on the part of law faculties and the Quebec Bar School.

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